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Psychanalyse et animaux.

La France reste le premier utilisateur de pesticides d’Europe.Les coccinelles sont un bon recours.

25 Mai 2006, 17:42pm

Publié par Jo benchetrit

Lire ce communiqué de presse en ligne ici :

http://www.diffusez.com/new/visualisation.php3?id=1775

 

Résidus de Pesticides dans l'alimentation : lancement de la campagne

 

Communiqué de presse

 

 

Halte à la contamination de notre alimentation par les pesticides !

 

Lancement de la campagne « Pesticides, Non Merci ! » du MDRGF

 

 

 

...et le
troisième du monde. L’agriculture intensive, responsable de 90% de cette
utilisation, est à l’origine d’une contamination généralisée des milieux
et également de nos aliments par les résidus de pesticides. Plus de la
moitié des aliments d’origine végétale que nous consommons sont ainsi
pollués par des résidus de pesticides et 8% sont contaminés au delà des
limites en résidus !

 

Cette contamination de nos aliments par les pesticides est la première
source de contamination de nos organismes par ces toxiques. Elle est la
plus grande cause de l’entrée dans nos organismes d’un véritable
cocktail de dizaines de molécules de pesticides dont on sait que
beaucoup sont des cancérigènes suspectés, des perturbateurs
endocriniens, des neurotoxiques

Ce n’est donc pas pour rien que la présence de résidus dans
l’alimentation est la première crainte alimentaire des européens et des
français selon une enquête récente de l’EFSA

 

Face à cette situation et après le succès de la semaine sans pesticides,
le MDRGF a décidé de dire STOP  et de lancer une grande campagne
d’information du public et d’action sur cette question.

- L’Information est nécessaire car le public ignore encore trop souvent
la dimension de cette contamination et les dangers que leur fait courir
une exposition chronique à ce cocktail de pesticides, absorbés à faibles
doses en mélange pendant des années et des années.

- L’Action est indispensable car il faut que la société civile pèse de
tout son poids, dans cette période pré-électorale, pour que les
candidats aux élections s’engagent à conduire l’agriculture française
dans la véritable mutation qui s’impose pour préserver la santé publique
et l’environnement.

 

« Nous n’acceptons plus que nos aliments contiennent des résidus de
pesticides, pas plus que nous n’acceptons la pollution généralisée de
notre environnement par ces pesticides ! » déclare François Veillerette,
Président du MDRGF et Administrateur français du réseau Pesticide Action
Network Europe. « Il faut maintenant que notre agriculture se tourne
résolument dans une nouvelle direction et privilégie les modes de
production utilisant peu ou pas de pesticides , afin de garantir la
production de produits alimentaires véritablement sains. Le Plan
interministériel de réduction des risques liés aux pesticides risque
fort de se révéler très insuffisant en la matière. Nous demandons un
engagement de l'Etat et des candidats aux futures élections pour une
réduction de l'usage des pesticides en France. »

 

Retrouvez la campagne du MDRGF « Pesticides, non merci ! » sur internet
à l’adresse :
http://www.mdrgf.org/residus/

 

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Dites non au père UBU, le maitre du monde!

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Retse les bêtes à bon dieu:

Les coccinelles, des pesticides naturels, Le Monde, 11/05/06

 

Florence Amalou

 

 

 

Depuis quelques semaines, des colonies de coccinelles envahissent les rayons de certaines jardineries. Auparavant destines aux professionnels, ces coleopteres carnassiers remplacent desormais, chez les adeptes du jardinage bio, les pesticides chimiques. Une maniere d'eviter de polluer sols, eaux et vegetaux. Les grandes chaines de magasins (Botanic, GammVert, Truffaut, Nature et Decouvertes...) les proposent au prix de 12 a 14 euros la boite de 60 a 80 larves. Les particuliers ont le choix entre deux types de coleopteres : l'un, baptise "coccibelle" (Harmonia axyridis), a ete selectionne parmi des especes chinoises et japonaises pour ne pas voler. Il est adapte aux potagers et aux plantes basses mais risque, a grande echelle, de perturber le biotope. L'autre, baptise "coccifly" (Adalia bipunctata), plus gros, est issu d'une espece europeenne efficace sur les arbustes, les haies et les arbres isoles.

 

Les coccinelles, enfermees dans des boites, arrivent a un stade de developpement qui leur permet d'avaler 60 a 100 pucerons par jour. Il faut donc les deposer tres vite sur les plantes pres des colonies de pucerons... apres s'etre assure que l'endroit est depourvu de fourmis qui, elles, protegent les pucerons dont elles apprecient le miellat. La reussite de l'operation est donc affaire d'observation et de bonne gestion du temps.

 

 

 

Un predateur domestique

 

Au cote des syrphes (mouches qui ressemblent a de petites guepes) et des chrysopes (insectes a grandes ailes transparentes), la coccinelle reste pour le jardinier le plus attirant des predateurs domestiques. Son elevage commercial a commence il y a vingt ans. Biotop, une petite societe installee pres de Valbonne (Alpes-Maritimes), en detient la licence industrielle et commerciale au profit du centre INRA d'Antibes. IF TECH, partenaire de l'Institut national d'horticulture, s'apprete aussi a en commercialiser.

 

En reintroduisant dans une nature trop toilettee les predateurs capables d'aneantir les ravageurs, le jardinier du dimanche s'essaie a preserver l'ecosysteme et la biodiversite. "On pense avoir ce printemps une belle surprise sur ce type de produits en termes de ventes", confie Christine Viron, directrice de la communication de Botanic. L'association d'ecologie pratique Terre vivante cherche a temperer cette mode des coccinelles. "Ce n'est pas la voie que l'on encourage meme si cela peut aider a apprendre a observer le jardin, explique Remy Bacher, coredacteur en chef de la revue Les 4 Saisons du jardinage, editee par cette association. Le fait de semer des fleurs sauvages et des haies d'arbustes champetres, par exemple, favorise naturellement la proliferation d'insectes benefiques au jardin." Inutile donc d'en acheter.

 

 

 

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