Les migrateurs dAfrique ne transportent pas le H5N1. Grippe aviaire encore?
Sciences de la vie http://sciences.nouvelobs.com/sci_20060511.OBS7270.html?0043
Les oiseaux migrateurs qui ont passé l’hiver en Afrique ne sont pas porteurs du virus H5N1 de la grippe aviaire, selon les résultats d’une étude internationale commanditée par la FAO, l’agence des Nations-Unies pour l’agriculture. Des milliers d’échantillons ont été collectés en Afrique cet hiver pour surveiller la présence du virus de la grippe aviaire chez les oiseaux migrateurs. Le H5N1 n’a été détecté chez aucun oiseau, affirment aujourd’hui les officiels de la FAO, cités par le quotidien américain The New York Times. Les recherches ont été coordonnées par l’organisation Wetlands International, basée en Hollande, en partenariat avec le CIRAD de Montpellier.
Le rôle des oiseaux migrateurs a été très débattu ces derniers mois. Certains craignaient que ces grands voyageurs répandent le virus en Afrique puis le ramènent sur leurs terres de reproduction en Europe. D’autres mettaient en garde contre la tentation d’accuser à tort les migrateurs alors que d’autres processus, comme les transports et les échanges, jouent un rôle prépondérant dans la dissémination.
Le H5N1 a fait son apparition pour la première fois en Afrique au mois de janvier : une épidémie a éclaté dans une exploitation de volailles au Nigeria. Les experts ont rapidement soupçonné que l’importation de produits avicoles venant de Chine était la cause de ce foyer épidémique.
Les résultats des analyses menées en Afrique sont rassurants pour l’Europe. Les experts de la FAO soulignent cependant que l’incertitude demeure pour l’année prochaine : le virus peut revenir. De nombreuses questions demeurent sur les trajets empruntés par le virus et le rôle exact des migrateurs. Leur capacité à transporter le virus est très variable d’une espèce à l’autre : certains oiseaux en meurent, d’autres sont peut-être porteurs sains.
Cécile Dumas
(11/05/06)
(AP) |
Le rôle des oiseaux migrateurs a été très débattu ces derniers mois. Certains craignaient que ces grands voyageurs répandent le virus en Afrique puis le ramènent sur leurs terres de reproduction en Europe. D’autres mettaient en garde contre la tentation d’accuser à tort les migrateurs alors que d’autres processus, comme les transports et les échanges, jouent un rôle prépondérant dans la dissémination.
Le H5N1 a fait son apparition pour la première fois en Afrique au mois de janvier : une épidémie a éclaté dans une exploitation de volailles au Nigeria. Les experts ont rapidement soupçonné que l’importation de produits avicoles venant de Chine était la cause de ce foyer épidémique.
Les résultats des analyses menées en Afrique sont rassurants pour l’Europe. Les experts de la FAO soulignent cependant que l’incertitude demeure pour l’année prochaine : le virus peut revenir. De nombreuses questions demeurent sur les trajets empruntés par le virus et le rôle exact des migrateurs. Leur capacité à transporter le virus est très variable d’une espèce à l’autre : certains oiseaux en meurent, d’autres sont peut-être porteurs sains.
Cécile Dumas
(11/05/06)
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