La Palouma n'était pas une palombe voyageuse.Olin "l'a tuer"!
Tu es tombée, et morte, petite Palouma déportée loin des tiens dans ce pays de fous du sud ouest où l'on fabrique du foie gras, où l'on aime les corridas, et où les élevages de dizaines de milliers de bêtes ont colonisé tous le terrain, avec la complicité des chasseurs, pour en interdire l'accès aux ours comme toi. Mais tu n'es pas une clandestine, on t'a fait venir en grande pompe et à ce titre, tu aurais mérité tous les honneurs, et toutes les protections.
On ne sait pas pourquoi tu as fait cette chute fatale, mais ce qui est sûr, c'est que les ours des pyrennées ont peu de chance de se multiplier.
J'étais contre cette réintroduction, et le suis encore.
Mais les écolo sont des nécrophiles- réanimateurs qui n'aiment se pencher que sur les espèces moribondes, en espérant jouer les christ et les ressusciter, alors que l'urgence pour les animaux est ailleurs. Le simple fait de devenir tous végétaliens supprimerait une énorme source de souffrance et, du coup,
pas d'élevage,
pas d'éleveurs et ...
des ours à gogo .
Logique, non?
Mais là, si on est écolo pur, on n'a pas à remettre en qustion ses habitudes et à se sacrifier du plaisir de certains mets...pour en decouvrir d'autres, parfois encore meilleurs, croyez moi. Car on ne veut pas plus savoir que les autres que la seule issue vraiment écologique pour la planète passe par le végétalisme.
Aussi, les revoilà qui veulent une autre ourse!!
L'expérience ne sert donc pas?
Voici donc un article qui le prouve :
L’ourse Palouma est morteFERUS et Pays de l’Ours - ADET demandent le lâcher d’une autre ourse
L’ourse Palouma, réintroduite le 25 avril dernier, a été retrouvée morte au pied d’une barre rocheuse, dans le val Louron (Hautes-Pyrénées) à 2800 mètres d’altitude.
Il s’agirait d’un accident selon le ministère. Des examens plus approfondis devraient permettre d’en savoir davantage sur les circonstances de la mort du plantigrade, mais la mort semble remonter à plusieurs jours.
Bien entendu, cette nouvelle est dramatique pour le plan de renforcement de la population ursine. En effet, la mort d’un ours sur un total de cinq réintroduits représente une perte de 20 %. Néanmoins, il est important de rappeler que les accidents, s’ils sont rares, existent tout de même chez l’ours brun.
Ainsi, dans la nature, 10% des ours bruns disparaissent chaque année (CAMARRA, 1989). Les chutes représentent un des facteurs de mortalité naturelle les plus importants, avec la vieillesse.
Enfin, n’oublions pas que chez nos voisins italiens, la réintroduction de 10 ours, qui a eu lieu de 1999 à 2002, s’est accompagnée de la mort de 2 d’entre eux, victimes d’accidents (avalanche). Le plan initial de réintroduction dans le Trentin prévoyait 9 ours et le dixième ours a été lâché pour remplacer l’ourse IRMA réintroduite en 2000 et morte dans une avalanche en mai 2001.
La mort de Palouma ne remet donc nullement en cause le programme de renforcement.
FERUS et Pays de l’Ours-ADET demandent que la décision de remplacer cette ourse soit prise le plus rapidement possible.