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Psychanalyse et animaux.

A Libé et au Monde, la victoire de la médiocrité donne la nausée. Critique de corrida, c'est un métier, ça? . A quand critique d'abattoir? Dans le genre, un nommé Marmande fait l'affaire!

28 Septembre 2005, 22:00pm

Publié par josette benchetrit

 Lorsque Victor Hugo a presenté son projet de loi
  visant à protéger les animaux à l'Assenblée Nationale,
 les chers politiciens de l'époque ont aboyés, miaulés
  hennis etc...
 Et il a quand même fini par obtenir un premier texte
 de loi de protection animale!!!

   Comme chacun sait, Mme Marland Militello a déposé une
proposition de loi
pour faire abolir les corridas. D'après un article de
"Nice Matin"
de mai 2005, cela lui vaut des moqueries à
l'Assemblée Nationale:

Sa position fait grincer des dents sur les bancs de
l'assemblée où elle est
accueillie par des "Olé" et force dessins avec bêtes
cornues. "Ca leur
passera et je tiens bon" Têtue: "parce que mon combat
est juste".

Pas beaucoup de progrès à l'assemblée depuis Victor Hugo!  Et le reste de ceux qui parlent pour nous et à notre place sont aussi arriérés que ceux-là: lisez la presse, regardez la Télé, écoutez la radio.

Quand nos journaux nous donnent la nausée...quand tous les médias n'ont aucune morale...la vie, soudain devient...très douloureuse pour les gens conscients.( conscience morale et intellectuelle.)

Car les journalistes, s'ils ont pour fonction de nous informer, ont aussi celle de nous représenter. Ils ont une responsabilité, de ce fait considérable car ils sont les porte-voix des sans audience. C'est vital pour le citoyen lamda qui a besoin d'entendre là quelque chose de sa vie interieure et non de se sentir au milieu du pays des merveilles d'Alice où l'absurde règne.
Mais qui me dira pourquoi tous nos médias se mouillent dans ces horreurs qui, rappelons-le, sont interdites en France? en tant que cruauté envers les animaux, la corrida est passible de sanctions sévères...sauf chez les fadas qui ne peuvent pas s'en passer! C'est du moins ceci qui est sous-entendu dnas ces passe-droits condescendants qui signifient: "Trop cons pour réaliser qu'il faut arrêter!"

CE N'EST PAS COMME CA QU' ON VA EVOLUER!

Mais alors, les étrangers à leurs traditions, ls autres qui viennent d'autres régions, ne seraient-ils pas en infraction, eux?
 

 

Je ne vous en dis pas plus : lisez l'indifférence cynique à la souffrance et au malheur dpnt je vous mets des extraits. Et pleurez sur les taureaux méprisés parce que trop affaiblis, invalides trop vite au goût du suceur de sang suivant, qui n'ont personne pour leur faire une oraison funèbre sinon ma révolte, mêlée aux larmes, la colère des sans mots, sans droit à la parole, embarqués sur le vaisseau France sans pouvoir  arrêter la main des bourreaux ni la plume des adorateurs du mal que notre loi injuste admet comme possible encore. Il faut écrire à vos dépustés: ce n'est plus possible. Ce n'est pas une question de goût personnel, l'éthique. Ils nous mettent tous dans la merde, ces êtres sans morale admis par notre république trop timide pour être honnête.

CAR CE QUI EST SUR C'EST QUE LES SPECTATEURS DEGENERES DES SEANCES DE TORTURE (corridas et autres monstruosités avec ou sans mise à mort en public)SONT DANS L'ILLEGALITE. Car ce qui est permis pour les accros du cru considérés comme irrecupérables par la loi ne l'est pas pour les habitants des autres réghions; Ce qui est incroyable, c'est que ce qui devrait faire exception devient une spécialité régionale où tout un chacun peut aller s'amuser comme si le crime reconnu par la loi comme tel pouvait être un jeu   pour tous. Or il n'est permis que pour ceux qui ont   une tradition de cruauté ininterrompue donc pour les tarés du cru, pas pour ceux d'ailleurs !!!

 

Voyons ce que dit Marmande, du MONDE dévoyé pour l'occasion:

 

"C'est dans un faubourg de Salamanque que Pedro Moya Gutierrez, au milieu des années 1960, fait ses classes. Entre quatre tours et un parking, une espèce d'école taurine confronte les gosses de la cité à des taurillons terribles qui connaissent le grec et le latin. Au lieu de tenir les murs, des loustics en pantalons courts toréent ces vieux veaux qui en avaient vu d'autres. Pedro Moya Gutierrez, né en 1952, est de ceux-là. Il fait merveille.

On vient le voir des blocs d'à côté. L'université des cités arbore un nom important : Escuela taurina de la capea. ¡Olé ! Le prodige local est tout naturellement baptisé : "El Niño de la Capea" . Le public se sera pas mal moqué de ce titre un peu niais.

"Le gamin de la tauromachie des cités" , ça va un temps. Niño de la Capea porte son minable titre tout au long d'une forte carrière. Inutile de monter sur des chevaux trop grands, ce sont des histoires de peu, des épopées de prolétaires, des fables de cour d'immeuble et d'amour des toros. Total respect. (sic)

Dans la contre-piste des professionnels, à Nîmes, ce vendredi 13 mai, le Capea fixe ses pensionnaires avec anxiété. Il est vêtu d'une veste beige et de cette chemisette à carreaux que dicte la mode actuelle des cadres moyens. Il a la taille des toreros du milieu des années 1960 : quinze centimètres de moins que Le Cid, Castella et Perera. Sous la commissure droite de ses lèvres, descend cette cicatrice chopée à Zafra en 1966. On l'appelle la "cicatrice du miroir" . Tous les jours que le diable fait, en se rasant, le toro se rappelle au bon souvenir du torero. Ce sont des conneries de cicatrices, des gloires de modestes, et de respect du taureau. Personne à se prendre pour un héros.

Le rêve d'un grand torero, c'est de devenir éleveur. Tous, sans exception. Bizarre. Dans le "callejon" , la contre-piste de Nîmes, le Capea souffre. Il voit sortir ses toros avec classe, noblesse, dignes d'une grande arène, puis faibles, très faibles, s'accrochant tous les cornes dans le sable et finissant en nage.

En face, Le Cid, Castella et Perera multiplient les gestes sérieux, les recours techniques, la conscience professionnelle que ne manifestent pas toujours les professionnels. Mais les toros décident. On voit des séries de qualité, des instants de vérité et pas mal de danger. Pas de toros : pas de corrida. Tout le monde sait ça.

Lucide, intègre, Le Cid confie à mon voisin ("Zocato" , chroniqueur, brocanteur, grand connaisseur, le Sainte-Beuve de la tauromachie moderne) : "Si le quatrième sort comme les autres, je fais vite, je ne veux pas me mettre les gens à dos." Résultat ? Le quatrième est sorti comme les autres, et Le Cid, modeste torero de Salteras (Andalousie) promu au rang de grand torero depuis deux saisons et Séville 2005, contre toute attente, contre sa prédiction même, s'arrime avec sérieux, avec générosité, avec ténacité.

Torero ou pas, on ne se refait pas. Pour quel succès ? Un succès d'estime. Ce sont des histoires de courage inutile, des épopées de modestes, les fables des courageux de l'impossible.

Et le cinquième ? Dicton : "Il n'y a pas de mauvais cinquième" . Ce dicton s'explique très rationnellement. Or, le cinquième toro du vendredi 13 sort si faible, puis vite invalide, qu'on le change. Entre alors un remplaçant aux airs de diablesse biscornue ("bisco" : les cornes en sémaphore). Ce remplaçant se révèle compliqué, pas évident, ivre de vitalité et de franchise. Castella, dont on sait le goût de la lenteur, de la grâce et de la témérité, le voit, le prend à son rythme, s'accorde, le sert, le rencontre, la soirée change d'un coup. Nîmes revit.

En trois séries des deux mains, plus une épée loyale, Castella coupe une oreille protestée mais juste. Le public ? Il a raison, mais il a quelque peu tort d'avoir raison. Les places sont chères. L'attente est forte. La faiblesse des toros lui donne droit. Le sérieux des toreros ne compte plus. C'est injuste ? Oui. Comme la vie.

Le public rêve d'hier (Loré plus cinq naturelles de Cepeda). Le public a Séville en tête, et la fête en tête. Il attend demain. Ce sont des histoires de vérité, d'argent, des fables de déception, des moments de grâce. Comme la vie, en somme.

Francis Marmande
 


 

Et si je n'avais peur de rire en ce moment tragique où l'homme mord la poussière dans  ses pulsions malsaines et émétiques, je vous dirais que ce sont des tomates pourries que mériterait ce fat, ses remarques sur la vie sont dignes de ce genre de barbare, dont la pensée est désertée, et dont l'infatuation vaine le met en position de la grenouille qui, voulant se hisser à l'échelle du boeuf, finit mal, la pauvre....

 

La nullité du coeur des oficionados, comme TOUJOURS rejoint celle des remarques sans intérêt.

 

 Pardonnez moi de vous avoir imposé cette lecture mais je me sentais seule face à cette vacuité...et il vaut mieux être plusieurs pour se donner du courage. Car, ça, c'est notre réel: Tous les journaux semblent sous l'influence du lobby des corridas.

Vu les interêts financiers en jeu, on peut imaginer des graissages de pattes, qui ne tombent pas dans des oreilles de sourds, qui doivent frétiller de la queue dès qu'ils sentent ce dont on dit qu'il n'a pas d'odeur, pour oublier que son équivalent psychique, c'est la merde, leur semblable en déchéance.

Tirons la chasse et essayons du mieux que nous pouvons de les empêcher de continuer à nuire. Que faire? écrire, protester, se manifester sans cesse.

 

La corrida est un horrible moyen de geler notre monde au stade pervers.

C'est à la fois vulgaire et dégueulasse. La pensée en est tellement absente que c'est la bêtise humaine qui est illustrée sans conteste.
Aussi, je ne comprends pas la révolte de cette critique de "Lire" qui croit qu'il y a une autre façon de parler de ça que la manière à Béru:

Corrida pour une vache folle

par Catherine Argand
Lire, février 2002

San-Antonio et Marie-Marie passent leurs vacances à Marbella sur la Costa del Sol espagnole. Mais Joselito Ypukantybez, un banderillero zigouillé dans les arènes, deux gamines philippines exploitées par d'infâmes maquereaux, Bérurier et Berthe toujours aussi gaffeurs et bruyants, vont transformer les bisous-bisous du commissaire et de sa belle sur la terrasse de l'appartement Indo 221 en une course-poursuite policière et meurtrière une semaine durant. Meurtrière mais bien bon enfant car si le livre fait valoir son lot de méchants, bien plus souvent encore il accumule les gags, les péripéties et les scènes de baisouille à la va-comme-je-te-pousse. Certes, les bons mots arrivent par rafales, le tempo est mené olé olé, le côté suranné des personnages saupoudré d'actualité (trafic d'enfants en provenance du Sud-Est asiatique et terrorisme régional pour rester dans les teintes dominantes de l'époque). Mais l'esprit de cette corrida franchouillarde est in fine d'une vulgarité totale. Ça pète, ça nique et ça bâfre dans une ambiance beauf à souhait pour parler simplement. Autant dire que la rigueur de construction du fils jointe à la jovialité habituelle de la série ne sauraient suffire à faire décoller ce nouvel San-Antonio. Y manquent peut-être les quelques quarts d'heure pseudo-philosophiques qui émaillaient la prose du père et rendaient le commissaire un peu subtil. Ou des jeux de mots un peu moins bout de ficelle et selle de cheval.

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