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Psychanalyse et animaux.

barbarie-symptome et psychanalyse

Pétition +Pourquoi la corrida ne doit en aucun cas être vue par les jeunes.Mais aussi pourquoi les parents ne doivent pas y aller.

4 Juin 2012, 23:10pm

Publié par Jo Benchetrit

Pétition ouverte à tous:

Soutien au Professeur Hubert Montagner : pour interdire l'accès aux corridas aux enfants de moins de 16 ans. pour Ministères de l'Education Nationale, de la Santé, Ministèrede l'Intérieur, Ministère des Affaires sociales et Ministère de la Justice

Il devrait aller de soi que toute cruauté, comme  l'est de manière patente la  corrida, devrait être interdite aux enfants. En effet, de même que le soleil est indispensable pour faire de la chlorophylle et la chaleur + le temps, des fruits mûrs,  la maturation de l'enfant ne peut se faire sans   la transmission au fil du temps de l’éthique, ce qui passe par l'intégration de la loi au sens analytique du terme. Pour ce faire, il faut que les parents  soit  en place de discours de « l'Autre » conforme à l'éthique , afin d'ouvrir la porte à la notion de « l'autre », vu non comme un objet de jouissance à vampiriser mais comme alter ego  à respecter. Sans ce discours moralement intègre, discours  non nécessairement articulé mais faisant de l’acte un modèle(mot d’elle, la mère) , ce sera difficile pour un enfant d'atteindre à la maturation c'est à dire pour l'humain, à la civilisation(pare-feu à la barbarie) de manière  irréversible.

C'est bien pourquoi les parents et autres responsables de l'enfant comme le sont bien-sûr les enseignants mais tout autant tout ce qui peut servir de modèle comme les medias (qui sont, eux aussi en place d'Autre) ni les responsables politiques, ni...personne qui pourrait être pris comme ideal du moi par l'enfant ou l'ados, ne doivent  y aller ou banaliser, ni en faire l'éloge non plus.

Le nazisme montre  que la barbarie revient facilement chez la plupart, preuve que  quelque chose cloche dans cette transmission et cette assimilation de la loi. Il faudrait se demander  pourquoi.

Comment  y répondre ?

Certainement  que la jouissance transgressive  est finalement  permise, paradoxe pour un transgression...dès que l'Autre la demande. Cet  Autre qui, s’il n'a pas ensemencé l’esprit  de l’enfant avec la notion EXACT (et non faussée comme par le plaisir  affiché devant un spectacle, l’inacceptable éthiquement à l’instar de la corrida) du bien et du mal et l'injonction de dire NON à tout ordre barbare y compris venant de lui, l'Autre en tant que Surmoi, pourra sous une autre forme devenir pousse au jouir barbare. Ainsi , l’instance  du surmoi  interdicteur se transforme en surmoi pousse au jouir! ce qui dévoile  que  l'enfant peut rester fixé au stade de la perversion polymorphe sans que cela se voie en temps normal , sauf...oui sauf si on étudie  ce qui se passe  avec les animaux. Là , les pulsions  sont autorisées de la manière  la pire. Ça ne va pas.. l'enfant, ensuite, même grandi et physiquement adulte, fera comme si la notion de l'autre était atteinte. Mais pas plus. Et à la moindre occasion, il sera le monstre qu'on sait pouvoir soudain surgir dans l'histoire.   Ce n'est évidemment en rien bon pour son avenir, ni pour le nôtre, car l'enfant est l'avenir du monde. 

 

je passe sur le problème qui est que cette situation est traumatisante pour non seulement les enfants mais aussi les adultes. Cela n'est peut être pas constant, à étudier au cas par cas,   variant selon les enfants, mais le problème de la non-maturation due à la permission de voir cette abomination est, lui, commun  à tous.

  A vous. N'hésitez pas à mettre sur mon blog en commentaires ce que vous avez écrit. 

 

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Trois jeunes juifs portant la kippa ont été agressés samedi soir à Villeurbanne par une dizaine d’individus de type arabe.

3 Juin 2012, 18:59pm

Publié par Jo Benchetrit

Battus à coups de marteaux et de barres de fer à 10 djeunz  contre 3 élèves d'une école juive!
Cause: judeité.
Ces djeunz n'ont pas de couilles.
L'âme en table de la loi n'est pas leur fort. Eux, c'est lamentable hors la loi..
mène l'antisionisme?
A l'assassinat, la haine, les coups.
Nos maghrébins doivent raison garder et s'allier avec les gens de bien contre leurs frères cruels et honteusement racistes.
Mais nos bobos leur montrent le mauvais exemple. Attiser la haine est leur bêtise sadique.
Le nazisme revient.
Si vous le laissez faire!
voir:

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120603.AFP8113/lyon-3-jeunes-juifs-portant-kippa-agresses-au-marteau-et-a-la-barre-de-fer.html


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Tous des Luka Magnotta? Ce tortionnaire d'animaux et d'au moins un humain aurait été vu à Paris Nord et à St Denis

3 Juin 2012, 11:15am

Publié par Jo Benchetrit

     De  la banalité du mal...à l'exception apparente

Voilà un résumé des antécédents anti-animaux: : http://drstevebest.wordpress.com/2012/05/31/animal-rights-activists-chased-magnotta-years-before-mutilation-murder/

 


 

 Reste une énigme:

Pourquoi ce plutôt beau jeune homme est devenu ce qu'il est? Comment en est il arrivé à devenir cet être sans scrupules? Seule son histoire nous le dirait, du moins en partie. Car comment savoir ce qui se passe pour que quelqu'un  soit si faible  qu'il ne ne puisse refréner ses pulsions? Sans intérioriser aucune morale?  Sans aucun courage devant les exigences de son Ça?

D'où vient chez l'homme cette faiblesse,  cette  impuissance psychologique à se liberer de son esclavage à sa saloperie interne? Pb d'addicton à la jouissance dans la transgression? 
Enfin, pour être juste, sans plus de scrupules qu'un humain moyen achetant du foie gras, du steak, du poisson, un homard pour le brûler vif, un billet pour le cirque avec animaux, ou donnant qq chose pour la recherche? et qui avoue que qd on a tué on ne peut se départir de son désir de recommencer...ce qui me fait penser aux aficionados, n'est-ce pas?

Quand je dis plutôt  beau, en fait, sachant qui il est, c'est plus d'horreur et de dégoût que l'on est saisi  en voyant ses photos sur le net.

Un regard froid psychopathe, ça fait pas envie.

Comme dans Orange Mécanique, où le héros ne suscite aucune attirance ni compassion, juste une terreur et une répulsion.

La police n'a  pas fait grand chose contre lui quand il a tué les chatons devant une caméra pour le Net, par étouffement !

A présent, on sait que tuer un animal prédispose à tuer un animal humain.

Ça confirme le FBI qui a trouvé chez tous les serials killers du sadisme anti animaux.

Mais vous le savez, l'humain moyen, le médiocre commun, est comme Magnotta dans l'acceptation de la cruauté envers les animaux, cruauté qui est la règle surtout depuis le XX°siecle où l'élevage des viavnts s'appellent usines. Visitez un élevage!!!

Voilà pourquoi le barbare doit nous questionner tous.

Car chacun de nous a cette tendance au pire. Peu d'entre nous le sait. Avec les animaux les hommes sont majoritairement horribles. Il faut savoir qu'il y a peu d'hommes assez forts pour être tout simplement bons.

Dans ce sens, hélas  ce tueur exhibitioniste de ses crimes est d'une banalité affligeante dans sa faiblesse acéphale.

Seule la bonté est rare. Seul le veéritable sens moral peut faire briller dans ce monde éteint d'hommes soumis comme des imbéciles à leur pulsion de mort. La pulsion qui rend con. 


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La corrida n'est pas de l'art. En quoi? Par l'art, on jouit mais on ne fait souffrir personne.

29 Mai 2012, 20:03pm

Publié par Jo Benchetrit

corrida.jpg

Freud a dit que l'art est une issue civilisée à la barbarie pulsionnelle. ça se produit par la sublimation qui transforme le processus destructeur en créateur.
Dois-je vraiment aller plus loin?
En soi, ce devrait suffire: la pulsion a un but destructeur. L'art est créateur. Qd on a à faire à un être sensible que l'on détruit, on est dans la transgression. Pas dans la sublimation.
Par l'art, on jouit mais on ne fait souffrir personne. On CREE. On ne torture pas. Capito?


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L. Les éponges sont elles conscientes? Réflexions sur la question animale et donc humaine.

29 Mai 2012, 06:21am

Publié par Jo Benchetrit

http://www.scepticism.com/penseur.jpg

Singe pensant

http://aquadico.free.fr/images/eponge_fesse_elephant.jpg

Eponge "Fesse d'élephant".

http://www.saintnazaire.net/wordpress/wp-content/uploads/2010/03/homo-sapiens-350x263.jpg

 

Homo sapiens:je m'arme, donc je suis...  

 

 

 

L'homme a tendance à se croire le seul animal à penser, à sentir. Il a une vision spontanée des animaux qui est très robotisée. Ce qui caracterise en principe les animaux est pourtant ceci : des êtres sensibles, subjectifs, qui voient le monde de leur fenetre et essaient de jouer sur lui pour s'en sortir et survivre, voire y prendre son pied (ce qui, pour une éponge est une prouesse surtout si elle n'a pas le sens de la métaphore, lol).
Si on réfute l'animal machine de Descartes, on ne peut avancer que certains animaux sont comme des plantes, non sentients.Et encore, on ne sait pas trop pour les plantes, mais pour les  cailloux, oui. Après, estce que le systeme nerveux est la seule façon de ressentir dans le regne animal? Dur de repondre.
Si oui, alors, les eponges n'en ayant pas...alors, "ça" ne ressent rien. mais moi,ça me gene de le dire, car ce sont des animaux qui choisissent leur lieu de vie en fonction de la bouffe possible, par exemple. 
AInsi,  les eponges "accouchent" de bébés éponges qui sont , à l'état de larve, mobiles.  ces larves se fixent dans un endroit propice à leur alimentation.
extraits wiki:
 

"Selon des études récentes, les éponges peuvent atteindre des âges très avancés, surtout celles vivant dans les océans froids et qui ont une croissance très lente. Cette étude estime l'âge des Cinachyra antarctica (Démosponges) de grandes tailles à environ 1 550 ans (entre 1 050 et 2 300 ans), et celles des plus grandes Scolymastra joubini (Hexactinellides de la famille des Rossellidae) à au moins 13 000 ans (âge minimum donné par la modélisation) et au plus 15 000 ans (âge au-delà duquel la zone de vie des specimens étudiés était exondée)7,8,9. Cela ferait de ces éponges les plus vieux êtres vivants au monde."


Ben, selon moi, pour vivre 15.000 ans, faut pas être complètement con.

Freud parle de système perception-conscience.
Ne rien percevoir c'est impossible si on est conscient, car tu perçois au moins ce que tu penses de la situation.
c'est un peu le locked-in syndrom.
ET encore, ils perçoivent mais ne peuvent le montrer.

  Le  système  perception-conscience que Freud utilise à la place de conscience seule veut dire qu'on est conscient de ce qu'on perçoit,  et cette perception peut être celle de sa conscience. Le nirvana, impossible à atteindre sans doute, c’est peut être  la jouissance pure de la pure conscience sans aucune perception parasite.

 

Sur l'amour du mal:

On ne  peut pas, sous prétexte d’antispécisme  louable, niveler les espèces. La nôtre a des spécificités, dont celle de la jouissance du mal, évidente à qui veut bien observer ce qui se passe sur notre planète depuis la naissance de l’homme moderne que nous sommes. Et peut être même avant, puisque nous avons fait disparaître les mammouths. Bien avant le néolithique.

Sinon, comment expliquer l’énigme de notre destructivité ?

Certes, on peut dire que notre bêtise est plus grande que notre intelligence. We can but may not n’est encore pas parvenu au cortex humain. Oui, c’est vrai.
Mais pourquoi, alors que nous le pouvons, alors que nous le savons, pourquoi nous obstiner à détruire au lieu de ne faire que réparer les dégâts  et éviter d’en faire d’autres ?

Nous ne savons pas tout sur tout. Et la science des animaux est, au final, prise dans le prisme du désir humain.On peut y voir ce qu’on veut. C’est comme l’absurdité de dire que les animaux ne savent pas qu’ils vont mourir !!! mais qu’est ce qu’on en sait ? tout  porte à croire l’inverse, puisqu’ils se planquent pour échapper à leurs prédateurs, par exemple .

Sur l’innocence  des animaux :

Après tout, la différence est elle qualitative ou quantitative ? Savons nous si il y a plaisir à tuer en dehors du fait qu’ils ne tuent que pour se nourrir, ou faire survivre leur espèce au mieux ?

 Il se peut que le mal, à l’état  embryonnaire,   existe  ailleurs.
L’observation, en général contrarie cette hypothèse.
Mais d’autres disent que ça existerait chez les dauphins ou je ne sais pas qui encore. comme le symbolique, ailleurs que chez nous.

Il se trouve en tous cas que le s mantes mangent le monsieur pour avoir de quoi nourrir ses bébés, apport de protéines.

C’est du moins notre explication scientifique.

Dans l’état  actuel de la science, les animaux ont des besoins, nous, des désirs. Ils  ont de l’instinct, nous des pulsions.

L’instinct est majoritairement au service de la pulsion de vie.

La pulsion est soumise à la pulsion de mort.


Cette  différence  entre animaux hommes et les autres tient au fait  que l’homme  parle un langage symbolique et, ainsi, est séparé  du réel par ce qu’il  en dit. Pas  juste une langue des signes destinée à communiquer, c’est aussi une possibilité  de remplacer le réel par ce qu’on en croit, comme là, par exemple.

« Le mot est le meurtre de  la chose. » ce qui n’est pas contradictoire avec : « Le mot fait la chose. » de , je crois, Sartre.

Avec le symbolique, nous remplaçons le réel par des mots , nous nous en faisons  une idée en fabricant un autre objet, celui ci, imaginaire et insatisfaisant car  notre élaboration ne cerne pas tout.

Et pour le retrouver ; ce réel  qui nous  énerve à nous échapper, nous voulons le saisir, le disséquer, en arriver à voir la plus infime partie, mais cela ne se peut qu’en le  détruisant. C’est en quoi le désir du chercheur peut aller trop loin s’il ne se laisse pas cadrer par l’éthique.

Savoir qu’on ne peut et doit pas tout savoir, et s’y résigner, c’est ça, l’éthique.

Et quel est le nom de cette pulsion dangereuse qui veut tout voir de l’objet de recherche ?

C’est la pulsion scopique.

celle qui veut tout voir et tout donner à voir, celle qui fait d’un laboratoire  la boucherie immonde que l’on sait.

Connais tu beaucoup d’animaux capables de ça ?

 

 

 

Alors, est ce l’amour du mal en soi ? Peut être pas. 

Mais c’est l’amour (  la jouissance) de se sentir tout-puissant sur l’autre. C’est ce qui arrive si on se borne pas par le respect dû à l'autre.

Ce savoir n'a rien de vital. ce n'est pas un besoin, c'est un désir. Et c’est ça, le mal, si on le réalise sans se soucier de la victime.

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Mon commentaire à Élisabeth de Fontenay.France inter,27/5/12 Vivre avec les bêtes.

27 Mai 2012, 16:54pm

Publié par Jo Benchetrit

Chère  Élisabeth de Fontenay, je suis toujours ravie de vous écouter sur France Inter quand j’en ai la possibilité. Vous êtes en quelque sorte un phare dans le champ de la défense  des animaux.

Mais on n'en est rarement sur la question qui m'interesse de la cause de la barbarie envers les animaux qui, me semble t il, est celle de la barbarie tout court.

 

Certains sont outrés si on met sur un même pied hommes et animaux  parce que ça dégraderait les hommes.

  Nous sommes là au niveau de la source, de la cause du désir barbare.

Celui-ci se nourrit d’un fantasme, celui qui soutient l’image de l’homme par l’homme :   la  grande supériorité humaine fait qu’à côté de cette espèce, toutes les autres sont mineures. Pas de commune mesure entre ces 2 univers hommes /bêtes.

 

En d’autres termes, c’est le narcissisme des hommes qui en fait ce qu’ils sont.

 

Si nous voulons avancer sur le chemin de la fin de la barbarie y compris inter-humains, si c’est possible, il faut accepter une ultime blessure narcissique. Abandonner l'idée de notre incomparabilité d'essence avec l'essence supposé au monde dont nous ne serions pas, l' animal. Devrais je parler d'égalité? Sans doute.

 

En tous cas, d'un décentrement. Nous ne sommes pas le centre du monde. Tous les autres ont les mêmes droits à être épargnés si nous ne sommes pas en état de légitime défense. A ce titre, nous ne pouvons pas tout. Le may anglais conviendrait mieux. I can, but I may not.

Pour cela, pour faire cette opération symbolique qui permettra de nous donner une chance d’humaniser l’humanité, il faudra faire en sorte que les pulsions humaines soient castrées, et ne s’autoriser à leur satisfaction que comme cela, castrées, et ce, quelque soit la qualité de la victime visée, et l’estime dans laquelle elle est tenue par l’idéologie dominante que d’ailleurs, nous devons changer impérativement pour ce faire.

 

Il  faut donc avoir le courage un peu fou d’un Giordano  Bruno et pas la prudence réaliste du Galilée arrêté. Et prendre le risque d’une mise à l’index, comme Copernic, Bruno, et aussi Galilée  d’ailleurs, qui s'est qd même retrouvé menacé de mort par l'Inquisition et a bien fait alors d'être prudent. Mise à l'index comme Freud aussi bien, mais avant, on le sait, Darwin qui  choqua plus d’un créationniste.

Ce décentrement s'accompagne d'un "Et pourtant", eux aussi  souffrent…  ils existent, avec toutes les conséquences de ce mot lorsqu’il s’agit de vivants subjectifs, conscients  et sensibles.

Mais surtout, ils sont nos colocataires, pas nos subalternes, ni notre propriété. Ce sont des alter ego, même si on a du mal à s'identifier parfois.


Ne plus jamais dire: "ne comparez surtout pas humains et animaux,  parce que ça dégrade les hommes."
C'est la cause du désir barbare.
Celui-ci se nourrit d’un fantasme, celui qui soutient l’image de l’homme par l’homme :   la  grande supériorité humaine fait qu’à côté de cette espèce, toutes les autres sont mineures. Pas de commune mesure entre ces 2 univers hommes /bêtes.

 

En d’autres termes, c’est le narcissisme des hommes qui en fait ce qu’ils sont, des êtres sans scrupule.

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Legislatives : votez en exigeant que le deputé vote pour l'abolition de toute cruauté envers les animaux.

13 Mai 2012, 03:51am

Publié par Jo Benchetrit


Bientôt, les legislatives.

Si vous voulez nos voix, vous devez devenir éleveurs d'âme....

Pour cela, il faut promouvoir la lutte pour la défense des animaux au plus haut niveau.

Je vous vois sourire...

Non, ce n'est pas si ridicule que vous l'imaginez...
Voilà pourquoi.

 
Politiques, vous ne parlez que de crise, de chômage, d’impôts, de rentrée, de dépense , de commerce, d’Euros, en un mot d'argent et aussi de sécurité.

Citoyens, vous avez les campagnes électorales que vous méritez. Vous montrez que n’êtes  intéressés que par ce qui ne parle que de  pouvoir d'achat, le vôtre, toujours insuffisant, celui des nantis,  toujours trop, en principe. En témoignent  mille choses dont les plus populaires des idées pour le président, sur Yahoo (fric fric fric).*  (regardez et cliquez pour les miennes, Yahoo a eu un bug étrange et toutes mes idées qui avaient dans les 300 clics se sont retrouvées anémiées).

  Le dieu Pognon si décrié est  votre préoccupation n° 1.

Et pourtant alors même que vous ne le savez pas consciemment, vous êtes en manque. Plus que ça, vous êtes affamés. Mais pas affamés de nourriture terrestre. Affamés de valeurs.

 Faim de valeurs morales. Faim de savoir qu'il y a de l'Autre, désir que notre égoïsme de bébé solitaire dans sa demande effrénée d'être comblé de manière quasi autiste, s'estompe pour ouvrir une fenêtre sur l'oxygène qu'offre l'altérité.

Non, l'autre n'est pas juste un objet de complétude. Il a lui aussi des besoins, des désirs,des droits.Et nous avons envers lui des devoirs.

 Fenêtre sur quelque chose de grand, de beau, qui nous dépasse. Quelque chose qui est notre devoir. Ce quelque chose qui faisait dire à Camus : " il faut imaginer Sysiphe heureux."

On connaît  tous  cette phrase attribuée à André Malraux[1] : « Le 21 ° siècle sera spirituel ou ne sera pas. » Voici une phrase qui sonne pour certains comme une prophétie, pour moi comme un avertissement. Je l’entends ainsi : l’ humanité ne survivra pas si elle oublie le centre, l’épine dorsale de son être, ce qu’elle  appelle  de son nom : « l’humanité » en tant que melting pot de magnifiques vertus  morales. Il ne suffit pas d’avoir créé un éponyme resplendissant de haute valeur morale, il faut encore en être digne. Les luttes des prolétaires, puis celle des femmes, puis celle des homosexuels sont autant de tentatives de ramener les personnes ayant le pouvoir à ces limites qui font l’essence de la morale. 

 La dimension  du devoir qui châtre les droits est évidemment celle des puissants, les autres ne pouvant dans un 1° temps que revendiquer des droits. Ce n’est que dans un 2° temps que ces droits une fois obtenus, les êtres anciennement à la merci du bon vouloir des autres doivent eux aussi être cadrés, sils ont en position de pouvoir être eux mêmes au pouvoir. Ainsi, pour donner un exemple  les femmes à présent  libérées du joug masculin, du moins en principe , ne doivent pas renverser la vapeur et devenir à leur tour les abuseurs que furent (et sont encore parfois )les hommes.

Il ne serait  pas équitable d’admettre que l’injuste change juste de mains.

Les devoirs de ceux qui ont le pouvoir rend leurs droits  légitimes.

Mais pour le droit des enfants ? Eux aussi sont à la merci des grands. Ils ont besoin de protection  contre les pulsions abusives des adultes. Et, eux, on ne leur demande pas d’être  brimés par des devoirs, surtout lorsqu’il s’agit de nourrissons.
Il en est de même  des animaux.

Ne pas lutter pour autre choses que ses droits, ne penser, comme on le voit aux présidentielles actuelles, qu’à son pouvoir d’achat, c’est vraiment une façon d'envisager l'humain de manière bien peu spirituelle.

Or, l'homme a faim de choses qui élèvent. Il ne le sait pas, il ne le sent pas toujours. Mais il a ce besoin de valeurs enfouies. Et actuellement seules les valeurs morales sont aptes à combler ce malaise, cette dépression qui , dit on, est très fréquente en France où l’absorption de médicaments de cette gamme est la plus élevée d'Europe. J'attribue cette insatisfaction à autre chose qu’à la faim d’aliments. Car, en France, rarissimes sont ceux qui en souffrent vraiment. Les pauvres des pays d’Afrique veulent tous venir ici car nous avons malgré tout encore une protection sociale exemplaire. Certes, ça se dégrade.
Mais pas encore au point de justifier que de manière consciente, les français ne pensent qu’à l’argent et ont faim d'autre chose tout en l' ignorant. Alors, faim  d'amour ? Peut être. Mais faim d'amour pour soi, par soi. Faim d'estime de soi, par soi. Comment s'estimer si on n'est qu'une bouche qui vagit pour se faire combler ?

 C’est pour cela que les religions ont de plus en plus de succès et souvent pour le pire. Pourquoi ? Parce qu’elles ne comblent que de manière artificielle la faim dont il s'agit, qui se confond avec une faim d'absolu, en ramenant chacun au narcissisme des petites différences qui mènent aux haines de l'autre. Les religions sont toutes certaines d'être les meilleures. Et quand ça vire à l’intégrisme, on se retrouve devant des êtres la bave aux lèvres, voulant la guerre, alors que l'amour de l'autre était leur motivation officielle ! Actuellement, le danger  vient des religions expansionnistes et, il faut le dire, celle qui est dans cette position en ce moment, c’est l’islamisme salafiste extrémiste d'Al Quaida.

Et cedanger vient aussi d'une autre religion, mais ,elle sans  trop de spiritualité, celle qu’on nomme humanisme mais qui est bien souvent la sacralisation des humains qui, du coup,se donnent tous les droits envers les non-hommes et pas les devoirs qui vont avec. Et de ce fait, les chercheurs d'absolu au niveau conscient restent ras des marguerites du point de vue…humanité .

Mais le danger  en réalité vient de notre façon de marginaliser, de ridiculiser les luttes pour la morale. Etre spirituel, c’est chercher à s'élever, chercher à vivre de manière non vampirique.
Oui , je pense avec Malraux que le 21° siècle ne sera pas si un homme nouveau n’est pas créé d’urgence. Et cet homme, c’est celui qui ne verra plus le monde de sa lorgnette mais sera apte à se mettre à la place de l’autre, de tout autre et en particulier des êtres les plus vulnérables, ceux qui n’ont pas de syndicats, ceux qui sont absolument sans défense par rapport à nous. Cela viendra si nous ouvrons notre fenêtre pour voir enfin l'Autre que nous avons pris pour un objet partiel à notre service, sous nos sévices les plus visiblement odieux comme l'est la corrida mais aussi, plus banales, les animaux de boucherie, et plus valorisés, les recherches sur animaux, etc....

Et quoi mieux que les multiples utilisations des animaux pour illustrer cet état d'abus qui dévalorise les hommes à leurs propres yeux ? la complète dépendance des animaux par rapport aux caprices du prince exige une morale sans concession de celui qui a le pouvoir.
C'est pourquoi, le seul modele d'homme qui s'impose pour nous sortir de l'etat sordide où nous sommes est celui qui tenant compte de la souffrance animale, en finira délibérément, sans espoir de gratitude immédiate, de rétribution quelconque , avec l'exploitation des êtres à sa merci que sont les bêtes. Le 21° siècle sera celui des devoirs des hommes envers les animaux, ou ne sera pas.
 

Mais il est des êtres qui n’auront jamais le pouvoir, des êtres que notre conformation psychique met en état d’infériorité fatalement chronique, les autres animaux qui n’ont pas la possibilité de créer à armes égales des outils pour asservir l’autre et mettre en péril l’existence d’espèces entières dans leur écosystème originel, s’entend.

Nous sommes nombreux en France à être susceptibles d'être séduits par ceux qui mettront en évidence les devoirs des hommes et les droits des animaux. Alors, voter pour un "éleveur" d'âme qui prendra en compte la souffrance animale et la dimension de notre essentielle morale deviendra un acte citoyen rempli d'espérance, ce qui est la meilleure façon, au final, pour sortir de la crise.

 

 

In « Hôtes de passage » : « on m’a fait dire : Le XXI° siècle sera religieux ou ne sera pas. La prophétie est ridicule ; en revanche je pense que si l’humanité du siècle prochain ne trouve nulle part un type exemplaire de l’homme, ça ira mal…Et les manifestations[/i] [de mai 68] [i]et autres ectoplasmes ne suffiront pas à l’apporter. »
Cf. Littératures contemporaines, n°1, consacré à André Malraux, Klincksieck, 1996.

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La "jeunesse" veut elle faire le lit de M.Le Pen? Nuit de liesse :casser des voitures, du flic etc.

7 Mai 2012, 09:33am

Publié par Jo Benchetrit

Une amie m'a envoyé ceci qui est assez troublant,sachant que les islamistes ont appelé à voter Hollande, et que Lepen se nourrit de desordre.Et que ceux qui paient lorsque les fachos sont au pouvoir ne sont pas les islamistes...qui sont des fachos aussi:

http://www.europe-israel.org/2012/05/presidentielles-des-jeunes-en-liesse-brulent-des-voitures-caillassent-les-policiers-pour-feter-leur-victoire/comment-page-1/#comment-13800

 

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Lettre à Hollande. Voter contre espoir certes un peu irrationnel,, des bienfaits pour les animaux.

6 Mai 2012, 13:22pm

Publié par Jo Benchetrit


M.Hollande, je crois que malgré votre silence assourdissant sur ce sujet, plus assourdissant  que celui de M.Sarkozy qui s'est fendu d'une réponse, lui, nous allons devoir nous résigner à vous faire confiance. malgré cette horreur de choix d'image dans votre spot où il y a un abattoir !
Parce que le passage de N.Sarkozy fut une série de reculs  pour la condition animale. Voir plus bas.
Parce que vous acceptez de faire disparaitre le mot meubles des codes civils et ruraux au sujet des animaux qui doivent être considérés comme des personnes. Ce qu'ils sont.
j'espère que vous recevrez cet appel à voter pour vous, et que M.Sarkozy lira aussi.
Qu'il  sache  qu'on ne peut impunément bafouer le monde des autres animaux , livrer des innocents à la cruauté.
Car, enfin, nous voulons un monde juste pour tous, où les animaux ne  sont pas des choses soumises à des conditions abominables au service des animaux humains et de leurs poubelles(38kg de nourriture comestibles jetée par seconde) . 
Cette demande est aussi légitime que toute demande de confort vital pour les hommes.
Un monde où le terme morale ne sera plus un gros mot. Je ne parle pas de moralisme ...mais d'éthique.
Un monde où le mot protection animale sera autant considéré que protection des enfants.
Un monde où la sévérité des sanctions  contre la cruauté sera aussi nécessaire que la victime soit homme ou animale.
Un monde où le mot nuisible envers les autres espèces animales que la seule vraiment nuisible, la nôtre,  mot alibi  des génocides animaux sera proscrit...
Un monde sans animaux dans les cirques, 
Sans tests sur animaux ni d'expérimentation animale dans la recherche
Sans élevage...
evidemment sans ces horreurs de combats de coqs et de corridas diverses que vos amis à tous  deux  soutiennent, ce qui en dit long sur les hommes politiques, helas!
 
Un monde où les mots piégeurs, chasseurs, pêcheur, aficionado, torero, chercheur  sur animaux, dresseur, gaveur, éleveur, fourreur, seront suivis d'un murmure d'effroi 
et de qq. chose comme ça: "Et dire que ça a pu exister , mais c'était avant, du  temps des *préhumains*, chez les primitifs!"
La liste est longue des lieux de martyrisation des autres espèces tombées dans nos griffes.
pas d'illusion...nous ne sommes pas à l'orée de l' ère humaine.
et je crains que ce ne soit pas plus votre désir que celui de M. Sarkozy.
Cependant, il y a fort à faire pour y parvenir et nous vous espérons sur ce chemin.
dial sur la liste vg:
DDA:
Si vous pensez que les animaux sont bons à se faire tirer dessus dans les forets, 

ou à se faire planter un coup de couteau dans le ventre,
Si vous pensez que tester des produits corrosifs sur eux, c'est une bonne chose,
Si vous pensez qu'il faut empêcher les alternatives non carnées en restauration collective,
Si vous êtes pour la pénalisation des actions militantes de défense des animaux,
Si vous aimez bien l'idée que notre droit civil considère les animaux comme des meubles,
Si vous pensez qu'il faut tuer les loups qui ont osé pénétrer le sol national, etc.

Surtout, ne votez pas Hollande, afin d'aider Sarkozy à l'emporter et ainsi se maintenir au pouvoir.

Merci pour Sarkozy, il lui reste tant à faire contre les animaux. Ce serait vraiment dommage de le priver d'un second mandat !

On ira fêter ça avec les clubs de chasse dès lundi.

 

Vincent GUYOT a repondu :


Et si j'approuve de voir un abattoir comme première image du clip de campagne, je vote Hollande ?

 

 

moi:

 Bel humour, bravo Vincent.

 

 

 

 

Je ne me fais pas d'illusion démesurée.

Mais il a parlé d'ecologie dans ton clip. Alors que...sarko a dit: "l'environnement, y en a marre!"
C'est au moins signe qu'il accepte de représenter les verts...

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"la psychanalyse n'est pas une philosophie." lacan

2 Mai 2012, 09:31am

Publié par Jo Benchetrit

La psychanalyse n'est pas une idéologie, c'est une science. Lacan disait aussi ceci qui veut dire kifkif:
"la psychanalyse n'est pas une philosophie."
A ce titre, il ne s'agit pas de faire entrer de manière absolument malhonnête ses convictions dans des chaussures  plus ou moins adaptées à nos croyances, mais de dire ce qui est découvert par cette science en mouvement perpétuel qui s'enrichit des expérience des cures.
On ne peut dire qu'une science est mauvaise si ce qu'elle décrit est désagréable. Ce n'est pas parce que l'astrophysique prévoit à présent que les planète soumises à l'énergie sombre finiront pas se désintégrer que cette science est à rejeter. Ce n'est pas parce que la science dit que ce que je mange devient du lard que ça signifie qu'elle fait du "grossisme".
De plus si Giordano Bruno fut brûlé, c'est parce que la religion trouvait que la science trahissait une certaine idée de l'homme. Idem du darwinisme rejeté par des orthodoxes creationistes aux USA.
Je crois qu'il faut être rigoureux dans nos assertions, en tant que psychanalystes. Bien que cette rigueur comporte parfois une possibilité de blessure narcissique.
Quand j'émets comme hypothèse que vu que le rapport aux animaux qui constitue la base de l'humanité est une zone de tout est possible, donc hors castration,  hors du champ de la Loi de l'interdit de l'inceste,  il ne faut pas s'étonner que ce que je nomme symptôme  barbare nous structure et empêche d'espérer quoique ce soit d'irreversiblement  civilisé des humains, je ne mens pas pour me faire plaisir. Je pense que cette hypothèse est crédible.

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