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Psychanalyse et animaux.

sensiblité, conscience, intelligence, tromperie tout est nié: la vérité sur les animaux d'elevage.

28 Mars 2005, 22:00pm

Publié par josette benchetrit

L'article repris dans Courrier International  n° 753 - 7 avr. 2005 
reprend un article de "the Observer" qui relatait l'énorme conférence
sur la sensibilité des animaux d'élevage organisée par CIWF (PMAF est
le bureau français du CIWF).
http://www.ciwf.org/education/international.html
Courrier international a classé ce courrier dans la rubrique
insolite... sans commentaire...
 
http://tinyurl.com/bdaca
Souriez, un mouton vous regarde

Affligé d’un caquètement exaspérant et d’une démarche grotesque, le
poulet, avec ou sans tête, est considéré comme l’un des êtres les plus
stupides au monde. A tort : cet animal est plutôt malin, révèlent de
récentes recherches. L’humble poule peut réaliser des tours difficiles
qui feraient la fierté de tout propriétaire de chien. C’est là la
conclusion de l’une des très nombreuses études présentées fin mars à
Londres, lors du plus grand congrès jamais organisé sur l’intelligence
animale. Les résultats sont formels. Certains animaux que l’on croyait
aussi bêtes que leurs pieds ressentent des émotions généralement
associées à l’homme, telles que la jalousie, l’amour et le chagrin.
Quelques-uns sont même capables d’ourdir des projets machiavéliques.

Les moutons, dont on ridiculise l’instinct grégaire, sont en fait très
physionomistes. Ils peuvent se rappeler au moins dix personnes et
cinquante autres moutons pendant au moins deux ans. Les chercheurs du
Babraham Institute, à Cambridge, ont aussi découvert que les moutons
sont sensibles aux expressions du visage et que, comme les êtres
humains, ils préfèrent les sourires aux grimaces.


D’autres études viennent confirmer l’idée que les moutons nous
ressemblent davantage que nous ne le pensions. Certains tests ont
notamment montré qu’ils se languissent de leurs compagnons absents.
Pour les spécialistes, ces conclusions ébranlent sérieusement la
croyance selon laquelle ces animaux n’ont pas de “conscience
d’eux-mêmes” et pourraient avoir des conséquences importantes sur les
pratiques d’élevage.


Les cochons, quant à eux, auraient un quotient intellectuel largement
supérieur à l’intelligence qu’on prête d’ordinaire à un animal de
basse-cour. Des chercheurs de l’université de Bristol ont en effet
découvert que les cochons sont des faux jetons accomplis et n’hésitent
pas à tromper leurs congénères pour pouvoir se goberger.


En matière d’alimentation, les poulets, en revanche, sont des modèles
de self-control : ils peuvent renoncer à une gratification immédiate
s’ils pensent pouvoir obtenir une portion plus copieuse par la suite.
Ces volatiles ont en outre une plus grande conscience de l’espace que
les jeunes enfants.

Les tests ont notamment montré qu’ils pouvaient
apprendre à ouvrir des portes et à s’orienter dans un labyrinthe avec
une rapidité que l’on croyait réservée aux chiens et aux chevaux.
Ginger, la poule qui dans Chicken Run ouvre à ses congénères les portes
de la liberté, n’est peut-être pas aussi loin de la réalité que
l’imaginaient ses créateurs.


Les résultats qui risquent le plus d’émouvoir les associations de
protection des animaux sont ceux démontrant que les poulets sont
sensibles à la douleur. Lors des expériences, les poulets souffrant
d’une gêne ou d’une blessure quelconque optaient toujours pour les
aliments auxquels on avait ajouté de la morphine. Les poulets en bonne
santé choisissaient les aliments sans analgésique
.

Les scientifiques et
délégués des gouvernements de quarante-trois pays venus discuter de la
façon dont la société doit traiter les animaux ont appris, entre autres
choses, que les mulots sylvestres fabriquent leurs propres panneaux
indicateurs en utilisant des petites branches et des cailloux pour
marquer les endroits où la nourriture abonde et qu’ils prennent des
raccourcis pour regagner leur trou.


Le perroquet, lui, s’est montré à la hauteur de sa réputation : un
perroquet gris a assimilé 1 000 mots et a appris à communiquer avec une
aisance qui ferait honte à certains adultes britanniques. Les
perroquets auraient une intelligence comparable à celle d’un enfant de
5 ans.
Mark Townsend
The Observer, Londres

 

Plus rationnelles que les preuves de l'existence de Dieu...Mais avec moins d'adeptes, les preuves de l'existence des personnes animales sont pourtant évidentes, mon cher Descartes!

Pourtant le soi-disant rationnel Descartes a trouvé dans son intuition que Dieu ne pouvait qu'exister et que les animaux ne pouvaient être que des "canada dry" de vivants, des choses capables de se mouvoir d'elles-mêmes" comme dit notre code civil les assimilant à des meubles et des immeubles mais bientôt sans doute, petit progrès, à des biens à protéger.

POURQUOI? DEJA POUR LA RAISON SUIVANTE: LES HOMMES AIMENT PLUS CROIRE QUE SAVOIR; et aussi parce que c'est plus facile de torturer un être supposé sans cervelle ni sensibilité qu'un alter ego. en un mot les adeptes de Descartes ne sont pas plus cartésiens que lui.

Tout de même,  devant le tolle que provoqua son animal machine Descartes a nuancé son "apensée": les animaux, au final, ne sont que passion et pas réflexion.

Tout de même, un petit progrès là aussi...même si, comme toujours, on ne trouve là aucune curiosité quant aux animaux en vrai! je le rappelle: ce n'est pas difficile de savoir ce qu'est un animal...NOUS EN SOMMES.
 


 

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