Saloperie d'humains! Vous vous foutez de notre gueule? Abandon non castré, vous multipliez le probleme.
Une bonne personne qui adopte beaucoup, c'est beau. Mais quand elle meurt, ce sont pas ses enfants ou neveux qui les gardent, et ils finissent bien souvent dnas la rue. Donc tatouez, sterilisez. Et faites un testament en faveur des chats.
Je vous le dis tout de suite: vous qui abandonnez les animaux, vous avez raison. Vous etes vraiment trop nul pour en meriter.
Mais n'allez pas jusqu'à les abandonner non castrés. Je resume: un chat non castré abandonné== 20.000chats en 4 ans.
Bon, beaucoup vont mourir dans d'atroces souffrances, mais ça, c’est pas vous qui allez vous sentir coupable; je ne cherche pas à vous changer, c’est peine perdue;
La médiocrité abjecte ne se rééduque pas;
Par contre, au lieu de les laisser dans les rues, amenez les dans un refuge, histoire qu'ils soient sterilisés; Pas d'illusion. Les refuges sont surchargés; il sera soit tué, soit remis dehors, soit gardé dans des conditions douteuses;
Mais c’est pas pire qu'avec vous. Et mieux que dans la rue.
Faites donc une fois dans votre vie un acte responsable: abandonnez vos animaux soit dans un refuge, soit parce que vous êtes trop feignasse, chez un vétérinaire;
Je ne devrais pas vous le dire, mais prenez un RV sous un faux nom, et partez en douce.
C'est qd même mieux que l'abandon dans les rues.
si le veto n'est pas aussi nul que vous, il appellera une association. Sinon...je ne donne pas cher de la peau de cet être qui a eu la malchance de devenir votre bete.
Mais dans la rue, ses chances des survie sont très faibles, et de souffrir mille morts très fortes, et il n'y aura pas toujours la vieille dame qui nourrit les chats errants car la dame n'est pas immortelle ou elle peut déménager, ou abandonner car epuisée.. De plus, la releve n'est pas assurée. Les jeunes, comme leurs parents, n'en ont rien à cirer, en principe, de ce qui se passe en bas de chez eux, sauf si c’est pour critiquer et dénoncer la vieille en question qui ose nourrir au detriment de son temps, de son fric et de sa santé, des pauvres abandonnés affamés, les vôtres.
Rassurez vous. Vous n'etes pas seul. La nullité (ou son double, l'abjection)est la chose la plus frequente dans notre espece; C'est pour ça qu'on est tous très très en colère.
Les veterinaires n'echappent pas à cette regle, n'obligeant pas les maitres à tatouer leurs animaux, et encore moins à les sterilser.
Il y a des exceptions qui sauvent l'honneur, mais une exception, par definition, c'est assez rare.
La protection animale ne peut plus faire face aux abandons massifs de chats
Le Monde.fr | 28.10.2015 à 17h39 • Par Francine Aizicovici :
Sur leurs pages Facebook et leurs sites internet, sur leurs portes closes, bon nombre d’associations de la protection animale et de refuges affichent, ce mercredi 28 octobre, leur « colère » : « Ras le bol des abandons ! Stérilisez vos animaux ou n’en prenez pas ! » Ces structures, qui font face à la multiplication des abandons de chats, dénoncent une situation devenue ingérable. Plus de place en refuge, plus de place dans les familles d’accueil en attendant une adoption, plus d’argent pour les soins vétérinaires.
Lancé par le collectif Chats 100 % stérilisation obligatoire, créé il y a huit mois, qui vient d’adresser un « plan chat » à Stéphane Le Foll et Ségolène Royal, respectivement ministre de l’agriculture et ministre de l’écologie, ce mouvement exige une loi pour la stérilisation obligatoire de tous les félins. Seule façon, selon elles, d’endiguer la prolifération des chats qui débouche sur un flot quotidien d’abandons, de maltraitances des riverains, d’empoisonnements, d’euthanasies à la chaîne.
Une situation, disent les associations, dont l’Etat se désintéresse en se reposant entièrement sur elles, leurs bénévoles et le financement privé.
« Il est irresponsable de laisser naître d’autres chats parce que ces chatons prennent la place de chats sans maîtres qui sont à l’adoption », souligne Karine Sennesal, vice-présidente de l’association Chaperlipopette77, située à Chaumes-en-Brie (Seine-et-Marne). Une femelle pouvant donner naissance à trois portées par an, comportant chacune 4 à 6 chatons, qui à leur tour vont se reproduire, peut aboutir, en quatre ou cinq ans, à un accroissement de l’effectif de 15 000 à 30 000 individus !
L’abandon passible de 30 000 euros d’amende
« Il y a tellement d’abandons que nous avons arrêté les entrées depuis mi-septembre, regrette Jeaninne Hermann, présidente du refuge Gireau Les chats de Stella, à Vence (Alpes-Maritimes). Dans ce lieu boisé, qui dispose d’une quinzaine de chalets sur 1,5 hectare, vivent actuellement 285 félins. « Tous les jours, on nous appelle pour nous demander de prendre des chats dont les maîtres ont divorcé, dont le propriétaire est décédé ou parti en maison de retraite, etc. »
Le chat errant n’est pas, le plus souvent, un chat né dehors. « C’est un chat de particulier non stérilisé ou son descendant qui a été mis à la rue », constate amèrement Mme Sennesal. L’abandon est pourtant un acte passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, au même titre que la maltraitance. Mais les plaintes sont rares et quand elles existent, peu aboutissent.
Le nombre de chatons des rues, selon Cécile Aubois, trésorière de l’association Citanimal, à Valenciennes (Nord) « ne cesse d’augmenter. Cette année, on a touché le fond. On reçoit dix appels par jour pour prendre en charge des chatons récupérés dans des poubelles, dans des jardins, à la déchetterie, dans un carton posé sur les haies de la ville ».
Pour cette jeune femme, propriétaire de neuf chats et de trois chiens, le manque de moyens pour la stérilisation « n’est plus une excuse. Il est en général possible de payer le vétérinaire en plusieurs fois, on peut aussi aider au financement de l’acte ».
« Chat libre »
Depuis janvier 2015, les maires ne peuvent en principe diriger les chats errants directement vers la fourrière – où la plupart du temps c’est l’euthanasie assurée – que si le programme de stérilisation, d’identification prévu par le Code rural n’a pas pu être mis en œuvre. Ce programme confère aux félins de la rue le statut protecteur de « chat libre ».
Beaucoup d’associations l’appliquent d’elles-mêmes, comme Les chats libres de Nîmes, mais sans le soutien du maire, comme à Nîmes. « Il nous verse une subvention qui ne permet de stériliser qu’une vingtaine de chats par an, alors que nous en stérilisons nous-même 1 500 par an grâce à des fonds privés », témoigne Laure Breye, présidente de l’association Les chats libres de Nîmes, qui a publié en 2014 le livre Le Peuple de l’ombre ou Les histoires humaines et félines des Chats libres de Nîmes agglo (Editions du Puits de Roulle). « Cela fait huit ans, reprend-elle que nous essayons de convaincre le maire » d’engager le programme inscrit dans le Code rural. En vain.
Pour Mme Aubois, de Citanimal, les associations et les refuges « ont eux-mêmes une part de responsabilité dans cette catastrophe. On a beaucoup fait d’assistanat, en trouvant des solutions, nous les bonnes âmes, pour les gens qui ont laissé leur chat se reproduire, en assumant leurs responsabilités à leur place ».
Au vu du nombre d’associations réunies dans le collectif Chats 100 % stérilisation obligatoire, Jacqueline Raynaud, l’une de ses responsables, estime l’opération réussie. « C’est un miracle d’avoir pu réunir près de 500 associations dans ce milieu de la protection sociale qui n’est pas soudé habituellement, où les ego de chacun empêchent de travailler ensemble et d’avancer », constate-t-elle.
• Francine Aizicovici
Journaliste au Monde