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Psychanalyse et animaux.

Ma lettre au Ministère de l'enseignement, Commission nationale de l'expérimentation animale.

31 Janvier 2008, 21:07pm

Publié par Jo Benchetrit

*Monsieur Bernard ANDRIEUX, monsieur Jean-Richard CYTERMANN,

Je viens de recevoir pour m'informer ce que vous lirez en bas de ce
mail.Je suis psychanalyste et ai été particulièrement intéressée par la
lettre de monsieur **CYTERMANN **qui suit. Je vous confie mon analyse
de la chose. En espérant cette lecture pas trop fastidieuse et surtout
féconde.

Je me permets de vous signaler que certaines évidences ne sont que de
la banalisation du mal selon les termes de la philosophe Hannah Arendt,
amie d'Heidegger, et qui a écrit entre autres joyaux de la pensée un
texte sur le procès d'Eichmann où elle a conçu le signifiant suivant:
"la banalité du mal."
Ce qui rend banal le mal est qu'il s'installe dans "le vide de la
pensée". et ce qui vide de la pensée, qui met en pilotage automatique,
c'est l'évidence, l'habitude de croire penser ce qu'on ne fait que croire.
Le barbare n'a pas nécessairement de couteau entre les dents. En costume
cravate, un rond de cuir peut très bien être un dangereux psychopathe,
invisible , banal si la société elle-même a une ideologie qui va dans
son sens en disant que c'est ça, le bien.

Personne ne croit être barbare.

Aussi, pour ceux qui ont un sens moral assez solide pour déceler le mal
là où le péquin moyen n'y voit que du feu, et même du bien, il leur est
essentiel de mettre en question pour les autres ce que l'idéologie peut
à tel moment de l'histoire véhiculer d'immoral. L'idéologie est
dangereuse par ses évidences en mettant chacun en pilotage automatique
de telle sorte que personne ne perçoit ce qu'elle peut avoir de
pernicieux.

Ce n'est pas parce que tout le monde croit quelque chose que cette
chose est vraie et ce ne sont pas des scientifiques comme vous qui me
contrediront.
Pourtant sachez ceci: vous ne mettez pas en cause la base de votre
discours qui n'est faite que de croyance par définition sujette à
caution. Ne vous vexez pas. Merci de continuer. Je crois vous le prouver.

Le problème est idéologique.
A la base, qu'y a-t-il donc?
Je répondrai qu'il y a un postulat humaniste que la société donne comme
un dogme religieux qui ne doit pas être remis en doute et qui peut se
dire ainsi: ce qui est utile de quelque façon à l'homme est primordial
et permet tout ce que par ailleurs on pourrait et devrait moralement
condamner.
La notion d'utilité est assez vaste...et se confond avec la jouissance,
comme cela se voit dans les numéro de dressage, ou encore les zoos, ou
encore l'expérimentation répétitive des lycées et facs et parfaitement
inutile en termes de nouvelles connaissances, mais aussi dnas la
gastronomie, en un mot dans l'utilisation multiple et banale des autres
animaux à notre service et sous nos sévices.

Ainsi dans la recherche fondamentale, le plaisir de faire une "belle"
découverte, une "belle" expérience fait oublier la douleur de l'autre,
les animaux n'étant alors que des objets procurant de la jouissance, la
jouissance interdite préoedipienne de la pulsion, c'est-à-dire non
sublimée, donc non civilisée .
Que dire alors du plaisir et de la fierté d'avoir un prix Nobel??? ça
doit bien anesthésier ses scrupules si tant est que l'état de frigidité
affective et éthique des chercheurs à leur tâche, cartésiens par
définition, lui ait laissé la moindre place.
Extension du postulat: Ce qui fait jouir est utile à l'homme, donc est bien.
Le savoir suffit à procurer un jouir (féroce si non sublimé) sans
l'alibi de l'utile, sans que ce soit de la science appliquée ni applicable.
Mais si, en plus, on brosse le péquin dans le sens de la trouille de
mourir, alors, l'idéologie médicale vient à la rescousse. Le problème
est que pour ces gens le bien est défini par le postulat et non comme
une valeur en soi. Le bien est relatif à ce que ça rapporte à l'homme.
Il ne leur vient pas à l'idée que le bien est une valeur absolue qui ne
peut être modulable en fonction de nos intérêts car alors ça s'appelle
du machiavélisme. Celui-ci est pourtant stigmatisé de manière
consensuelle comme immorale.
Mais l'humanisme est une religion qui fait oublier que ce qui est honnis
d'une main est encensé de l'autre...puisque c'est d'une morale
sur-mesure qu'il s'agit pour ne protéger qu'un seul Dieu, l'homme.
Quant à ce que vous dites sur la sévère règlementation qui encadrerait
les expérimentations, allons, messieurs, nous savons tous à quel point
c'est de la poudre aux yeux. comment ignorer la liberté exorbitante des
chercheurs?
Sachez que la position de l'homme vis à vis des bêtes est celle du
pervers. Et vous n'entendrez jamais un pervers se dire mauvais. Un vrai
pervers est convaincu d'être bon, et il n'a pas de mal à en convaincre
les autres. Le déni pervers de la souffrance des animaux et de
l'immoralité de leur exploitation est généralisé.

Croyez, chers messieurs, que je serais fort satisfaite que mes
éclaircissements aient pu satisfaire une partie de votre pulsion
cognitive et ce, sans avoir torturé le moindre animal. Comme quoi, il
peut se révéler utile et je l'espère agréable d'apprendre sans nuire à
quiconque. Ce qui est la définition de la sublimation, donc de la vraie
science qui satisfait la pulsion cognitive sans nuire.
Freud disait que la sublimation était l'issue civilisée des pulsions de
la perversion polymorphe du jeune enfant. L'expérimentation animale
n'est en rien de la sublimation.
Merci de me tenir au courant.
Croyez, messieurs, en l'expression de mes salutations attentives.

Mme Jo Benchetrit.
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/

Voici la lettre en question ici :

*
>
> *
>
>
> En-tête du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Direction générale de la recherche et de l'innovation (!!)
> Commission nationale de l'expérimentation animale
> DGRI/A 4
> N° 2008/10.DA
> AFFAIRE SUIVIE PAR Bernard ANDRIEUX
> Téléphone : 01.55.55.99.

* *55
> Fax : 01.55.55.87.
**52
> Mail : Bernard.andrieux@recherche.gouv.fr
> <mailto:Bernard.
andrieux%40recherche.gouv.fr>
> Adresse Postale : 1 rue Descartes
> 75231 PARIS CEDEX 05
> Retranscription de sa réponse :
> « Vous avez bien voulu appeler l'attention de Mme Valérie PRECRESSE,
> ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le
> bien-fondé de l'expérimentation animale.
> *
>

> *En préliminaire, il est capital de vous dire que les connaissances
> actuelles et celles à venir n'auraient jamais pu, et ne pourront être
> acquises sans le recours à des animaux de laboratoire. *
>

> *A titre d'exemple, depuis 1901, soixante douze prix Nobel de médecine
> et de physiologie ont été attribué à des chercheurs pour des résultats
> qui découlent directement d'expérimentations sur les animaux. *
>

> *La complexité des systèmes biologiques est telle que des cellules en
> culture ne peuvent permettre de prévoir les répercussions de
> médicaments et de produits sur les êtres vivants dans leur entier.
> Dans les laboratoires de biologie les chercheurs consacrent environ 60
> % de leur activité sur des modèles in vitro (en France, environ 10 %
> des animaux utilisés à des fins scientifiques le sont pour réaliser
> des cultures de cellules), mais ensuite ils poursuivent leurs
> recherches sur les animaux. *
>

> *Pour celles-ci, en 2004 à titre d'exemple, 1168 chiens ont été
> utilisés pour étudier les maladies humaines et animales et 3427 l'ont
> été pour valider la sécurité des médicaments et appareillages médicaux
> fabriqués par notre industrie médicale et pharmaceutique.
*
>

> *C'est ce qui explique la nécessité de disposer sur notre territoire
> de chenils spécialisés pour des chiens de laboratoire. Les essais
> préliminaires réalisés sur les animaux , permettent de limiter le
> nombre d'accidents dans la population humaine. Les rares cas
> d'accidents graves montrent qu'il est évidemment impossible de prévoir
> toutes les variabilités qui peuvent surgir dans une population de
> millions d'utilisateurs mais ne remettent pas en cause la fiabilité
> des essais réalisés sur les animaux.
> *
>

> *Je tiens à vous assurer que l'expérimentation animale est l'objet
> d'une réglementation contraignante qui garantit que les chercheurs
> sont bien formés et que les établissements satisfaisantes pour les
> animaux.
> De plus, tous les efforts sont mis en oeuvre pour mettre au point des
> méthodes de remplacement : un Groupement d'Intérêt Scientifique a été
> créé en novembre 2007 afin de constituer la plate-forme nationale des
> méthodes alternatives à l'expérimentation animale. Celle-ci demeure
> cependant nécessaire, vous l'aurez compris, si l'on veut préserver les
> intérêts de patients, la santé des animaux et la sécurité des citoyens.
> Je vous prie d'agréer...."
> *
>

> *Signé l'adjoint au Directeur
> de la recherche et de l'Innovation
> Jean-Richard CYTERMANN

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IRLANDE ? > > votez YES ! > > http://www.ireland.com/head2head/yes.html" href="https://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-16169458.html"> Votez YES en un clic pour l'interdiction de la chasse au renard en Irlande.

31 Janvier 2008, 11:21am

Publié par Jo Benchetrit

Je transmets, mobilisation générale, le YES perd
>
> "SOUHAITEZ-VOUS QUE LE GOUVERNEMENT BANISSE LA CHASSE AU RENARD EN
> IRLANDE ?
>
> votez YES !
>
> http://www.ireland.com/head2head/yes.html

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Ethique et esthétique: est-ce la même chose?

31 Janvier 2008, 11:06am

Publié par Jo Benchetrit

La beauté et notre action sur la Terre.



Ethique et esthétique, "beau" sujet de philo.
Platon avait donné son avis en mettant beau, vrai et bien dans la même case.
Je suis plus méfiante sur ça. Il me semble avec Voltaire ("Pour un
crapaud, sa crapaude est la plus belle") que le beau est subjectif. mais il
avait dit aussi: "Vérité en deçà des Pyrénées, mensonge au delà."
Le bien est objectif, pourtant. Et dire que c'est relatif aux régions
serait entériner une loi  qui s'est basée sur cette notion mère de toutes
les perversions (alinéa 5 ex-3), à savoir que la variété des points de vue relativise la morale,

De pseudo artistes contemporains torturent des bêtes en trouvant ça
beau. On les laisse faire , ce qui est un scandale, au nom de la liberté de l'artiste.
Exemple caricatural: les aficionados trouvent beau et donc bien les corridas, donc ce mal.
Alors?

Pour Platon, le bien et le beau sont objectifs.
Et il est vrai que pour ceux qui ont une éthique basée sur le réel et
pas leur imaginaire, le bien est beau, et bon, reposant. Un monde fait de
manière morale serait beau.
Et comme c'est l'homme qui a apporté le mal sur Terre, avant l'homme la
Terre était belle, mais nous n'étions pas là pour le dire. reste à savoir si les autres, eux, le ressentaient.
Respirer sans pollution est bon, bien et  beau...Car de ce respire, qu'on retrouve quand on s'éloigne des  villes, naissent des émotions esthétiques, de bonnes odeurs, qu'on peut dire belles.
La nature encore là, pas encore violée par son jeune et tyrannique maître est belle à nos yeux. Et qui dit maître, dit stade sadique-anal.
C'est avec la sublimation  du sale en lui, de ce qui est soumis à la pulsion de mort,  que l'homme fait du beau.
Mais quand il ne sublime pas, il se contente de salir et d'enlaidir, quand ce n'est pas détruire purement et simplement. On ne peut oublier la pensée de l'homme qui est reprise par Lacan qui en a entendu plus d'un :
"Je suis ce d'où se profère: l'univers est un defaut dans la pureté du non-être"..
C'est en cela que l'esthétique rejoint l'éthique, en ce point là qui veut qu'avec du mal, il fait du beau et satisfait les mêmes pulsions . La même pulsion peut soit détruire soit créer, selon qu'on sublime ou pas. Or créer est du point de vue moral du   côté du bien puisque l'homme DOIT satisfaire ses pulsions d'une manière ou d'une autre. Entre le paradis de la creation et l'enfer de la destruction se promènent les hommes en proie à leurs pulsions. Le pb c'est qu'avec les animaux, l'homme est du côté Enfer. Car avec eux, tout est permis, puisqu'il n'y a pas d'exigence sociale de sublimation du fait  de leur dé-subjectivation, de leur réification imaginée par l'homme justement à ces fins peu louables.



Dans tous les cas, le beau est sexuel et les oiseaux ont leur sens esthetique en éveil pour suciter le desir et l'accouplement.
Exemple des  oiseaux à berceau:
http://www.oiseaux.net/oiseaux/jardinier.de.lauterbach.html
qui ne se reproduisent que grâce à une
séduction esthétique, visible et musicale.
Il n'y aurait pas les oiseaux...on donnerait raison à ceux qui disent que les animaux n'ont pas de sens esthetique.
Mais on sait aussi que les singes
semblent apprécier ce qu'ils contemplent et surtout qu'aucun propre de l'homme ne tient la route éternellement.
On dit bcp de conneries sur les animaux.
Mais aussi sur l'art.
Tout autant sur l'éthique.

Il est temps de remettre les pendules à l'heure, les boussoles morales avec leur Nord en Bien, et une boussole esthétique avec le nord du beau en Bien aussi.

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Un gypaète-barbu, oiseau en voie de disparition tué. Communiqué de la LPO.

29 Janvier 2008, 19:18pm

Publié par Jo Benchetrit

La France n'en a rien à cirer, pourvu que Sarkozy s'amuse et les amuse, que les chasseurs chassent, que les toréros torturent, que ça   baffre du foie gras tout en faisant la leçon  aux défenseurs des animaux, tout en ne donnant rien aux enfants en dilapidant leur fric en mets aussi chers que le foie malade de torture....Alors, pourquoi pleurer un oiseau? Combien de millions sont tirés par an? Et assassinés en abattoirs?

Sans compter les millions de pigeons massacrés pour les fours crématoires par hygiène action et d'autres sociétés de mort, ou les millions de poulets, cailles, dindes, canards, oies, pintades, pigeons tués pour les manger, et j'en passe.
Hé ben c'est ça l'écologie, se porter au chevet des mourants...et laissez les autres crever.
 
Pardon ou pas pardon, il n’y a qu’une chose à faire :
Tirer enseignement de la shoah, à savoir la perte des illusions sur le progrès moral, et la désidéalisation de l’humain.
Une seule chose à faire et que peu de gens savent faire:
tuer le nazi en soi. Les camps existent toujours, les tortures aussi…Et comme les polonais, les NL, les Français de l’époque nous faisons comme si tout ça n’existait pas et nous continuons à payer nos tortionnaires à gage qui oeuvrent en général loin des regards. Mais leurs cris de détresse, nul besoin d’être psychotique pour les capter. Alors, la complaisance dans la souffrance n’a jamais servi la disparition de la possibilité du retour des nazis.
Il ne suffira donc pas  de s’occuper d’écologie.
Si elle ne s’intéresse pas à la souffrance générée par l’agriculture et la recherche, le nazi en elle continuera à vivre.




http://www.gypaete-barbu.com/




La mort du gypaète barbu tiré dans les Pyrénées-Atlantiques.


la mort du gypaète barbu tiré dans les Pyrénées-Atlantiques.

Lundi 28 janvier 2008

La LPO porte plainte, après la mort du gypaète barbu tiré dans les
Pyrénées-Atlantiques

Un gypaète barbu, récupéré blessé le 11 janvier dans la Vallée
d'Aspe, après avoir été touché par deux plombs de chasse, est
finalement mort le 25 janvier.


La LPO a porté plainte contre X pour destruction d'espèce protégée
auprès du Tribunal de grande Instance de Pau et s'est constituée
partie civile dans cette affaire, afin de dénoncer ce geste
irresponsable.

Le 11 janvier, un gypaète barbu a été récupéré par les agents du Parc
national des Pyrénées de la Vallée d'Aspe suite à un choc avec un
véhicule. La radiographie a montré qu'il avait été touché par deux
plombs de chasse : un dans le muscle pectoral et un autre dans la
patte.
Depuis, les spécialistes du centre de soins Hegalaldia (Pays basque),
où le rapace avait été accueilli fortement amaigri, ont tenté de le
sauver. Le 25 janvier, son état de santé s'est fortement dégradé et
il est mort dans la nuit.
Les conclusions de l'autopsie sont sans appel. «Le tir a provoqué la
chute de l'oiseau et une hémorragie pulmonaire. La plaie du thorax,
avec une atteinte du muscle pectoral, a handicapé l'oiseau. N'ayant
pu décoller, il est resté sur place 4 à 5 jours, sans manger ni
boire, ce qui a déclenché des lésions rénales. Le plomb trouvé dans
sa patte a, quant à lui, provoqué une lésion vasculaire qui a
engendré une nécrose progressive de la patte et une lésion d'arthrite
secondaire sur la patte opposée. En conclusion : le tir et la chute
qui s'en est suivie sont responsables de la mort de l'oiseau ».

Le 15 janvier, la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) a porté
plainte contre X pour destruction d'espèce protégée auprès du
Tribunal de grande Instance de Pau et s'est constituée partie civile
dans cette affaire, afin de dénoncer ce geste irresponsable.
Cette espèce est protégée au niveau international et en France par la
loi du 10 juillet 1976 et par l'arrêté du 17 avril 1981. Depuis 1994,
le gypaète fait l'objet de divers programmes de préservation en
Europe. Dans les Pyrénées, il bénéfice d'un Plan national de
restauration, initié par l'Etat en 1997 et animé par la LPO, avec une
cinquantaine de partenaires qui s'investissent au quotidien pour
préserver ce joyau emblématique de la biodiversité des Pyrénées.

Avec moins de 150 couples nicheurs, dont la majorité vivent dans les
Pyrénées (28 couples sur le versant nord), le gypaète barbu est le
rapace le plus rare et le plus menacé d'Europe. Ce nécrophage, de la
même envergure que le vautour fauve, a un très faible taux de
reproduction : un seul jeune par couple parvient jusqu'à l'envol,
tous les trois ans en moyenne. Quant aux chances de survie des
jeunes, elles sont maigres : un sur trois seulement atteint l'âge
adulte. D'années en années, la partie occidentale des Pyrénées
accueille de moins en moins de gypaètes, les couples ayant de plus en
plus de mal à trouver un lieu à l'abri des dérangements.

Avec des effectifs aussi faibles, la perte d'un seul individu peut
mettre à mal la dynamique de population de l'espèce. L'oiseau qui
vient de mourir, avait atteint l'âge adulte. Il aurait donc pu
permettre à quelques jeunes de parvenir à l'envol et de concourir
ainsi à l'avenir de cette espèce dans les Pyrénées-Atlantiques.
Si, aux causes naturelles de mortalité et aux dérangements en période
de nidification, s'ajoute le tir délibéré de certains individus
irresponsables, quel sera l'avenir du gypaète dans les Pyrénées ?

Ce communiqué de presse est commun à la LPO France, la LPO Aquitaine,
l'OCL (Organbidexka Col Libre), l'association Saiak et le centre de
soins Hegalaldia.

Contacts
Claire Lux, Attachée de presse LPO
01 53 58 58 34

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Destiné au blog d'Isabelle Giordano suite à...

29 Janvier 2008, 19:09pm

Publié par Jo Benchetrit

 ...une émission où elle fut peu glorieuse sur les animaux martyrs des élevages qui la laissent frigide de son glaçon de grand coeur(sic).

Je vous colle un commentaire de quelqu'un de bien informé. Ensuite, je mets mon grain de sel sur un grain de sable. vous pouvez egalement laisser votre commentaire chez elle et-ou ici.
Vous remarquerez que les comm sont coupés très courts. Donc un de mes mails est passé entièrement mais l'autre est tronqué là où ça devenait important.


antonin.chiswick a écrit : Pour Isabelle giordano,

Bonjour,

Suite à votre intervention dans le cadre de l'émission du Médiateur,
je reviens avec retard sur votre émission sur le thème de la
consommation éthique de produits animaux. Aussi j'espère ne pas trop
réchauffer les débats auxquels cette émission a pu donner lieu
(pardonnez-moi si c'est le cas), et qui m'ont un peu troublés.

A l'écoute de l'émission, j'ai été progressivement perturbé par
plusieurs aspects, touchant globalement à l'équité et à la déontologie
journalistique (mouais, ce sont des grands mots, mais j'ose espérer
qu'ils conservent sur France Inter un certain sens, quand bien même on
ne parlerait que de foie gras).

Le lancement du sujet présente le « bien-être animal » comme une
nouveauté sur laquelle l'Europe prend des dispositions réglementaires
sous l'influence de lobbies radicaux. C'est assez méconnaître le
fonctionnement des institutions européennes ! Le premier texte
européen de protection animale en élevage remonte à 1976, sous la
forme d'une Directive précisant les normes de bien-être animal dans
le domaine des transports d'animaux vivants.

Typiquement, les textes réglementaires européens constituent des
compromis politiques entre les différentes tendances des pays membres.
Comme sur de nombreux autres préoccupations éthiques (la place des
handicapés – des enfants – des homosexuels – dans la société, par ex
...), les sociétés du Nord sont généralement plus progressistes que la
France en matière de bien-être animal. Conséquemment, et généralement
dans une logique de protectionnisme économique, la France tend à
freiner ces évolutions, souvent à l'initiative des filières de
production réunies en interprofessions influentes (CIV, Inaporc,
CNPO, Interbev, etc ...)

Par exemple, l'interprofessionne
lle du foie gras (le CIFOG) dispose

d'un budget de lobbying et de communication plus de 2 millions
d'euros par an. Dans ce contexte, présenter les protecteurs des
animaux comme des lobbyistes influents introduits dans le milieu
politique européen et disposant de moyens que les producteurs n'ont
pas, c'est un peu ... le monde à l'envers !

S'agissant de vos invités, le cas de Daniel Guémené – présenté comme
un « chercheur à l'INRA » - est particulièrement problématique. Daniel
Guémené est un zootechnicien – chercheur formé à accroître le
rendement et la productivité des animaux d'élevage. Ce n'est donc pas
un vétérinaire (presque au contraire). Je pense qu'il aurait été
également juste de préciser que Daniel Guémené mène des travaux dont
les recherches sont définies et financées par l'industrie avicole, et
que son étude sur le foie gras – qui contredit les conclusions d'un
cortège d'une dizaine de chercheurs et vétérinaires internationaux –
a été financée par le CIFOG. Rappeler également que le "chercheur"
Daniel Guémené est le directeur du SYSAAF, syndicat des
sélectionneurs avicoles et aquacoles français, aurait été plus
éclairant encore pour les auditeurs.

Enfin, vous avez opposé à plusieurs reprises à la cause des animaux le
problème dramatique de la faim dans le monde. Pardonnez-moi si je me
trompe à votre sujet, mais étiez-vous bien sérieuse ?

Soupçonne-t-on les bénévoles qui aident les sans-papier de ne pas
aimer les gens en situation régulière ? Accuse-t-on les militants des
droits de l'enfant de mépriser les adultes ? Reproche-t-on à ceux qui
luttent contre le racisme de préférer les Arabes aux Français ? (ah
oui, il y en a qui le disent…).

Faut-il donc vraiment hiérarchiser la misère ? Etablir un classement
entre les souffrances et les injustices ? Selon cette échelle,
faudra-t-il attendre que la souffrance n°1 soit totalement éradiquée
pour pouvoir s'occuper de l'injustice n°8 ou de la barbarie n°40 sans
recevoir un torrent de critiques et d'accusations d'inhumanité ou de
misanthropie ? Qui aura le courage de dire à l'enfant qui ne part
jamais en vacances, au renard polaire dépecé vivant ou à la femme
battue qu'ils ne sont pas prioritaires tant que l'on mourra de faim
en Afrique ? Qui nous demande de choisir entre la barbarie X et la
tragédie Y ? Ne peut-on lutter contre les deux, et contre toutes les
autres en un seul élan de générosité ? Malheureusement, manger du
foie gras ne permet pas de sauver des enfants en Afrique ... et ne
fait qu'ajouter à la quantité de souffrance dans le monde.

En revanche, manger moins de viande peu avoir une influence
considérable, tant les céréales utilisées pour alimenter les animaux
d'élevage pourraient nourrir 7 à 10 plus de monde que la viande
obtenue. Pour info, une baisse de 5% de la consommation de viande au
Canada, par exemple, permettrait de résoudre entièrement la question
de la faim dans le monde. Le peu d'attention que vous avez portée aux
explications – interrompues – de Brigitte Gothière sur ce sujet et le
rapport alarmant de la FAO sur les impacts de l'élevage sur la faim
dans le monde me laisse songeur quant à votre intérêt réel pour cette
cause.

Finalement, n'était-ce pas un argument purement rhétorique, et assez
peu honnête ? Quelle cause ne paraîtrait pas secondaire face au
problème de la faim dans le monde ? Même le Téléthon pourrait
paraître déplacé. Et je ne parle pas de vos thèmes passés dans
Service Public, qui ne résisteraient peut-être pas longtemps à
l'utilisation systématique de cet étalon moral ? Par exemple, que
sommes-nous censés penser des heures d'émissions consacrées à se
soucier des avantages des compagnies Low Cost, des cautions
immobilières ou de la qualité de produits d'entretien ménagers alors
que des enfants meurent de faim en Afrique chaque seconde ?

J'ajoute qu'opposer cet argument à Brigitte Gothière était aussi un
peu malvenu : sans doute ne vous aura-t-elle pas dit que, parmi ses
autres activités militantes, elle gère également une association de
mise en réseau et d'aide aux enfants déscolarisés en France : « Les
enfants d'abord »... (un bon sujet d'émission pour Service Public,
tiens...).
Pour quelqu'un à qui on reproche avec certitude d'être indifférente à
la misère humaine, voilà une belle énergie, non ?

Pour finir ce (trop) long message, j'aimerais vous prendre à nouveau
au mot et vous proposer d'oeuvrer à soulager deux souffrances en un
seul geste, en cessant d'acheter du foie gras et en reversant l'argent
économisé à l'UNICEF, par exemple. Si cela devait vous paraître hors
de portée, je vous remercie au moins d'avoir une pensée – à chaque
bouchée de foie gras – pour les enfants que vous n'aurez ainsi pas
sauvés.

Espérant ne pas vous avoir trop importuné tout de même !

Antonin Chiswick






Félicitations. Lettre très informée, très bien! Géniale.. Merci des infos.
Etc .
Mais, tu me connais je ne peux laisser passer ta petite remarque en passant sur le Téléthon.


Finalement, n'était-ce pas un argument purement rhétorique, et assez
peu honnête ? Quelle cause ne paraîtrait pas secondaire face au
problème de la faim dans le monde ? Même le Téléthon pourrait
paraître déplacé. Et je ne parle pas de vos thèmes passés dans
Service Public, qui ne résisteraient peut-être pas longtemps à
l'utilisation systématique de cet étalon moral
Le grain de sable qui casse tout le reste? Ou tu ne sais toujours pas que le telethon récolte pour faire des recherches sur des animaux? ALors, je te pose la question de savoir si il est plus urgent de sauver des gens qui ont des maladies génétiques ou de sauver les animaux de labo.
Y aurait-il un vice caché dans cette belle logique?
Ou alors j'ai pas compris ce que tu voulais dire. Brefle, j'espère une réponse aussi lumineuse que toute cette lettre(ou presque).




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Les chats de Combs la ville 77 sont sur le point d'être assassinés. SOS.

28 Janvier 2008, 20:48pm

Publié par Jo Benchetrit

Tuer les chats, tuer les pigeons, tuer les corneilles etc...Les maires sont des gens qui utilisent beaucoup de tueurs à gage!!!Habitants de combs la ville si votre maire  ne change pas ses funestes plans, sanctionnez le aux elections.

Ma lettre:
faites en autant ou un copié collé:

Monsieur le maire,


Vous allez faire tuer les chats de Combs la Ville. Etes vous certain  que des solutions moins violentes ne sont pas envisageables?
A l'heure où l'homme est sur le banc des accusés pour cause de destruction de la nature et de milliers d'espèces animales qui souffrent de sa faute, pensez vous vraiment que ce soit bien choisi?
On peut les faire stériliser.
Laissez faire les associations, aidez les en plaçant l'argent dans la contraception et non dans ces sociétés de mort qui massacrent le plus souvent cruellement les animaux , chats,pigeons etc.Le temps de l'homme barbare n'est pas encore venu?
Merci de revenir sur une décision dommageable   pour vos administrés sensibles, et laissez moi croire qu'il n'y a pas que des pousse au crime parmi eux, et pour vous, . En effet, à l'approche des municipales, je doute que vos administrés apprécient le projet de faire procéder à une tuerie des chats de la ville!
Je ne crois pas que l'on aime à savoir que vous dilapidez les deniers publics dans de telles activités abjectes.
Je crois savoir  que des associations vont se charger de les  informer par Internet et la presse.

salutations distinguées.
J. Benchetrit.

http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/

Je transmets:

Contre la déchatisation qui est en cours actuellement a Combs la ville dans le 77, des assoc se battent pour sauver un maximum de chats, la présidente de l'association Phoenix s'est rendue aujourd'hui meme a la fourrière de Vaux le Pénil pour bloquer les euthanasies des pauvres petits chats qui se sont fait trapper....Ils sont magnifiques et...... terrorisés, le trappage sera effectif jusqu'au 02 février, besoin de votre aide a tous, envoyez vos messages de protestations a l'adresse suivante , en vous rendant sur le site de la ville.....

http://www.combs-la-ville.fr/web/
EN BAS DE PAGE "contactez nous": mail :


contact@mairie-combs-la-ville.fr
SVP mobilisez vous,il faut donner les bons arguments, proner la stérilisation car ce n''est pas cette " tuerie organisée " qui mettra fin a la prolifération dans deux ans la mairie se retrouvera a nouveau au meme point....Ces pauvres chats n'ont que nous pour se faire entendre, nous sommes leurs voix, donc ne laissons pas passer cette occasion et montrons que dans la protection nous sommes solidaires et déterminés a continuer la lutte.......

..Merci pour eux.......Chat......micalement....



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"Eternel Treblinka" Patterson. Article de la philosophe mme E. de fontenay dans le Monde.

28 Janvier 2008, 11:26am

Publié par Jo Benchetrit

Texte d’Élisabeth de Fontenay sur l’Eternel Treblinka de Patterson.
> Source : Site du Journal “Le Monde” :
> http://www.lemonde.fr/web/article/
> 0,1-0@2-3260,36-997729@51-997776,0.html

Des Etats-Unis nous vient un livre qui semble arriver à point nommé pour conforter tous ceux qui dénoncent le principe même d'un droit des animaux et pensent que les thèses de la "libération animale" devaient immanquablement conduire à des dérapages scandaleux. Comment ne pas être en effet choqué par ce titre, Un éternel Treblinka, que l'historien américain Charles Patterson a osé donner à un livre sur la condition animale ?

Pourtant, chapitre après chapitre, on comprend qu'il ne s'agit pas là d'une outrance irresponsable : sans nous faire grâce du moindre détail, l'auteur nous oblige à accompagner l'effroyable parcours qui aboutit à la tuerie des animaux de boucherie, ce processus qui s'effectue à la fois en marge et au coeur des sociétés industrielles. Il veut obliger nos contemporains à prendre connaissance de cette violence banale, légale que des directives encadrent, certes, mais que sa technicité industrielle et son obnubilation par le profit rendent doublement inhumaine : vis-à-vis des bêtes qu'on transporte, qu'on parque, puis qu'on abat, et vis-à-vis des hommes qu'on exerce à l'insensibilité.

COMMENCEMENT DU PIRE

De ce processus industriel, Patterson propose une genèse surprenante qu'étayent quelques rappels historiques. C'est dans les Union Stock Yards, gigantesque réseau de parcs à bestiaux et d'abattoirs, installés au sud de Chicago, reliés par des centaines de kilomètres de voies ferrées, qu'Henry Ford en 1922 eut la révélation de la chaîne de production dont il fit le modèle d'organisation du travail, auquel il a attaché son nom. Or c'est le même homme qui fut à l'époque l'instigateur de textes antijuifs virulents et le propagateur du pamphlet antisémite Les Protocoles des sages de Sion. Au commencement du pire, il y aurait donc eu comme une connexion entre l'antisémitisme génocidaire et la division du travail d'abattage. De Chicago à Treblinka, la conséquence serait implacable.

Patterson dénonce en outre la mise en pratique par les Américains, dans l'entre-deux-guerres, de l'hygiène raciale et de ce qu'on nommait "l'eugénisme des familles", qui reproduisait les techniques de sélection ayant cours dans l'élevage des animaux, et qui fit de féroces disciples chez les nazis. En un mot, la rationalisation de la zootechnie et de l'abattage devait nécessairement aboutir à une "anthropotechnie" exterminatrice, celle-là même que les hitlériens menèrent à bien. Entre les procédés mis en oeuvre dans le traitement des animaux et celui d'hommes préalablement animalisés, il y aurait une rigoureuse similitude.

Si l'argumentation peut sembler forcée, c'est qu'elle prétend à la scientificité et qu'elle pèche le plus souvent par naïveté conceptuelle. La lecture de descriptions atroces, inoubliables, aurait pu suffire : ces récits pèsent plus lourd que toute démonstration, ils parlent d'eux-mêmes et emportent une sorte d'intime conviction, celle dont Patterson a recueilli le témoignage auprès de nombreux juifs marqués par l'extermination. Tous disent qu'ils ont un jour ressenti la certitude d'une communauté de sort entre les victimes de ce génocide et les animaux de boucherie conduits à la mort.

On peut ne pas être d'accord avec cette manière emphatiquement analogique de dénoncer les pratiques de transport et d'abattage. Et pourtant, on aurait tort de reprocher à Patterson de banaliser la destruction des juifs d'Europe. Il s'est instruit à Yad Vashem et il ne cesse d'affirmer l'unicité de ce meurtre de masse. Sa dénonciation s'ancre dans l'oeuvre d'Isaac Bashevis Singer, dont les livres, entièrement consacrés à décrire la singularité juive d'Europe centrale, sont en même temps hantés par le calvaire infligé aux bêtes destinées à l'alimentation. "Pour ces créatures, tous les humains sont des nazis ; pour les animaux, c'est un éternel Treblinka", écrit I.B. Singer : c'est donc une partie de cette phrase qui constitue le titre du livre de Patterson. Et il ne faudrait pas oublier que beaucoup d'auteurs juifs d'après 1945 ont osé la comparaison : Adorno et Horkheimer, Derrida, Canetti, Grossman, Gary, entre autres, ont été obsédés par la douleur animale et par sa proximité avec la souffrance des persécutions par les nazis.

Que faut-il faire pour que nous devenions moins inhumains avec les bêtes ? Le radicalisme de la réponse végétarienne préconisée par Patterson ne saurait convenir à tous. Mais il nous appartient à tous d'inventer une politique humaniste du vivant non humain.
UN ÉTERNEL TREBLINKA (ETERNAL TREBLINKA) de Charles Patterson. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Dominique Letellier. Calmann-Lévy , 334 p., 20,50 €.
Elisabeth de Fontenay
Article paru dans l'édition du 11.01.08.

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Pigeons: lien pour video de Télébocal.sur la manif du 14 decembre 2007.

27 Janvier 2008, 15:11pm

Publié par Jo Benchetrit

Il y a peu, le peuple de Paris est sorti dans la rue pour protester devant le ministère de l'agriculture contre l'indigne  sort fait à nos frères pigeons, ces beaux tendres et intelligents oiseaux. Télé bocal a fait un reportage avec des questions hallucinantes au point que je ne savais pas trop si ils étaient journalistes ou simplement des potaches chahuteurs.
http://www.telebocal.org/bocal2/
cliquez à gauche sur la manif du mois, "j'aime les pigeons".


Le ti jeune m'a filmé de façon impitoyable;.Brefle, j'y suis, mais indulgence!!!.

Le jeune cameraman est presque tombé dans les pommes quand j'ai dit que j'étais psy.
Il a dû partir avec un malaise dans un café!!! bizarre.

Sinon, ils ont fait un montage pas trop à notre avantage, disons qu'ils n'étaient pas du tout sensibilisés et visiblement là pour se ficher de notre gueule et ont peut-être un peu changé d'avis..

Mais je crois que bcp de choses y sont.

Vous remarquerez que les jeunes ne sont pas montrés alors qu'il y en avait pas mal.
On voulait sans doute induire que c'était là affaire de vieux.  Ne soyons pas ingrats car ce qui me tient à coeur, en particulier l'abrogation de l'article 120 y est clairement.

On y voit l'humoriste, POPEK, très bien, mais  que je n'ai  pas vu sur place car on était assez nombreux..
Nous sommes contre la dépigeonnisation, pour les pigeonniers contraceptifs.

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Oncle Bernard, un être humain, il y en a, n'aime pas les corridas et le dit fort bien.

27 Janvier 2008, 07:52am

Publié par Jo Benchetrit

 Sollers, Roudinesco, Ducon et Ducu sont en bateau.
Avec d'autres Dupond la Joie de toutes nationalités, VIP ou pas VIP, tous unis dans la crasse de la "taromachie".

http://www.animauzine.net/Sueur-sous-le-soleil-sanglant.html

Sueur sous le soleil sanglant

La corrida, c’est un assassinat laborieux plein de petits « trucs ».
Un petit truc très connu du torero : quand la pauvre bête,
essoufflée, épuisée, meurtrie, essaie maladroitement, dans un effort
immense, un merveilleux effort de bête qui s’accroche à la vie,
essaie, donc, de se jeter une nouvelle fois contre le chiffon rouge,
le petit homme habillé en femme, doré des pieds à la tête, se frotte
subrepticement contre le flanc tavelé de grumeaux de sang et présente
son « habit de lumière » ensanglanté à la foule. Laquelle frémit.
Oh ! Comme c’est passé près !

Toute la corrida dans ce geste :
montrer de la souffrance et du sang à la foule avinée, la foule en
train de digérer un repas bien lourd, bien gras, bien arrosé. Pendant
que l’animal souffre, les ventres digèrent.

Un autre petit truc du
torero : laisser le mufle de la bête s’approcher de la muleta, et
hop !, d’un brusque mouvement la lui retirer de façon à l’obliger à
un brusque mouvement de tête. Comme les muscles du cou ont été
sectionnés par le picador, ce mouvement est non seulement douloureux,
mais peut lui être fatal. Voir les mouvements de tête que provoquent
les assistants du torero quand la bête a été percée par l’épée. Ces
mouvements de tête l’obligent à tomber.

Ça saigne, ça hurle, c’est
bon, dieu que c’est bon de voir un animal souffrir ! Parfois le
taureau a été mal assassiné, il saigne vraiment trop, ça tourne à la
boucherie, alors la foule hurle son indignation : où est l’art ?


est l’art, se dit la foule à l’estomac lourd, dans ce carnage ?

Car
la foule habille d’art et de culture son désir malsain de jouir de la
souffrance, celle de l’animal, évidemment — et pourquoi pas de
l’homme.

« Tu sais pas, Ducon ? » « Non, Ducul ? » « J’ai vu Paquirri
se faire encorner. Ouais ! La fémorale percée ! » « Pas possible,
Ducon… tu as eu cette chance historique ? » Ducon et Ducul sont les
mêmes qui se précipiteront pour voir quelqu’un pendu, ou torturé,
sauf que là il n’y a pas l’excuse de l’art, mais celle d’y avoir été.


« J’y étais quand ils ont tondu et violé cette pauvre fille. C’était
pas beau à voir ! » Tandis que le sang rouge sur la peau noire, c’est
beau à voir. Ducon et Ducul se précipitent quand il y a un bel
accident plein de sang sur la route pour mater un peu, sauf que c’est
un peu plus difficile que de voir une corrida quand on a le ventre
plein, qu’on est un peu bourré et qu’on « admire » les véroniques,
les mariposas, les passes de poitrine, les naturelles et qu’on peut
faire le savant sur la nature du taureau qui arrive pour la saignée :
« Il est un peu manso. » « Il corne à gauche. » « Afeitado,
afeitado ! » Traduction : on lui a limé les cornes.

Ducon hurle que
le toro est afeitado, il n’a pas sa chance (sic), tandis que lui il a
la chance de toutes les ordures, c’est-à-dire de puer au terme de son
bel après-midi au soleil sanglant.


Bernard Maris (Oncle Bernard dans Charlie Hebdo)

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N'emmenez pas d'enfants au cirque. ça détruit leur sens moral.

27 Janvier 2008, 07:24am

Publié par Jo Benchetrit

"Il faut parier du père au pire".Lacan.

 


Certains cirques épinglés par la justice dévoilent ce qui se passe en réalité dans tous.
Le fait qu'ills soient assignés en justice peut tromper. Les autres ne valent guère mieux et vous qui trainez vos enfants dans ces lieux sinistres qui puent la souffrance tant physique que psychique êtes autant coupables.
Non, la  place d'un animal n'est pas dans un cirque et tout dompteur vit au dépend de celui qu'il maîtrise, l'OMME, Objet Mouvant Maitrisable Entièrement. Par la brute dite homme.

Simplement certains se font prendre et d'autres sont plus chanceux.

Je trasmets :
un cirque poursuivi pour maltraitance sur animaux

<http://www.midilibre.com/articles/2008/01/11/20080111-MONTPELLIER-Un-cirque-poursuivi-pour-maltraitance-sur-animaux.php5>
Édition du vendredi 11 janvier 2008
Montpellier: un cirque poursuivi pour maltraitance sur animaux
L'affaire qui est arrivée, après maints et maints renvois, devant l'audience
correctionnelle, mercredi à Montpellier, n'était pas banale. Et pour cause
puisque, côté partie civile, trois associations de défense des animaux
représentaient un hippopotame, des lions et tigres, des zèbres et des
reptiles ! En fait, les propriétaires du cirque Luigi Zavatta, les frères
Dassonneville, étaient poursuivis pour mauvais traitements à animaux
sauvages, défauts d'autorisation à jour et de certificats de capacité. Le
cirque avait été contrôlé par les gendarmes le 10 décembre 2006 sur la place
de Villeneuve-lè

http://www.midilibre.com/articles/2008/01/11/20080111-MONTPELLIER-Un-cirque-poursuivi-pour-maltraitance-sur-animaux.php5>
Édition du vendredi 11 janvier 2008
Montpellier: un cirque poursuivi pour maltraitance sur animaux
L'affaire qui est arrivée, après maints et maints renvois, devant l'audience
correctionnelle, mercredi à Montpellier, n'était pas banale. Et pour cause
puisque, côté partie civile, trois associations de défense des animaux
représentaient un hippopotame, des lions et tigres, des zèbres et des
reptiles ! En fait, les propriétaires du cirque Luigi Zavatta, les frères
Dassonneville, étaient poursuivis pour mauvais traitements à animaux
sauvages, défauts d'autorisation à jour et de certificats de capacité. Le
cirque avait été contrôlé par les gendarmes le 10 décembre 2006 sur la place
de Villeneuve-lè

s-Maguelone. Selon le rapport, les vivariums manquaient
de chaleur, l'eau et la nourriture faisaient défaut dans certaines cages,
les fourrages étaient quasi inexistants et les fauves manquaient cruellement
de place pour s'ébattre.
La Fondation d'assistance aux animaux, l'association One voice et la SPA se
sont aussitôt constituées partie civile et ont réclamé, outre des amendes
allant de 1 000 à 3 000 euros - à l'instar des réquisitions du procureur -,
la
confiscation de l'ensemble des animaux. « Grâce à deux jugements récents des
tribunaux d'Annecy et de Valence, nous avons réussi à retirer l'hippopotame
de ce cirque. Il coule désormais des jours heureux en Afrique du Sud. J'ai
même quelques photos à vous présenter » , a souligné Me Souplet, avocate
parisienne de la fondation. Stigmatisant la poignée de cirques constamment
dans l'illégalité, le conseil a estimé « inadmissible que des professionnels
détiennent des animaux dans de mauvaises conditions. Outre leur bien-être,
la sécurité du public est également en jeu. » Plaidant l'irrecevabilité des
parties civiles, la défense a mis en avant la bonne foi des prévenus en
matière d'autorisations. « Les dossiers de capacité sont compliqués à monter
pour quelqu'un de quasiment analphabète. Ils sont plus forts dans les cages
des fauves que devant les autorités administratives » , a soutenu Me Touati,
également du barreau de Paris. Il a, en revanche, plaidé la relaxe pour les
mauvais traitements, « l'aspect le plus désagréable de ce dossier. Comment
voulez-vous attirer du public si les animaux sont en mauvaise santé ? »
Décision le 6 février.



Vous noterez qu'une fois de plus, comme pour le gavage, on plaide cette invraisemblance: si l'animal souffrait, le foie gras ne serait pas bon et ici le numero de cirque serait raté.  Mais de qui se fout-on encore?

Quelle ...Mauvaise foi patente. Qui ne trompera que les analphabètes dont nous parle ce Me Touati dans sa défense de l'indéfendable.En effet, ces gens puants et cruels ne sont forts que devant plus faibles qu'eux, les fauves.

Le chinois barbare est plus honnête, car plus abject. Il tue à petit feu, comme dans une corrida, ou le gavage, ses malheureuses proies vivantes. Car il assure que la souffrance relève le goût!!! .

A quand une interdiction pure et simple des animaux  dans les cirques?

 A quand la civilisation?
A quand la victoire de la pulsion de vie contre la mort?

Un enfant emmené au cirque comme à une corrida ou au zoo apprend de ses parents que tout est permis à celui qui contraint l'innocent. C'est pas  de l'anti-civilisation, cette position?


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