La bannière du blog de ce mec qui se definit d'être selon lui, "jeune" et hélas, aficionado, et auquel je réponds, comme de nombreuses images d'aficionados, se situe au niveau postérieur des toreros. Sa bannière illustre et confirme que le sadisme et l'analité jouissive sont un seul et même stade.
Le dit propriétaire du blog en lien, affirme ceci qui est absurde, entre autres absurdités dont son écriture et celle des autres aficionados sur la question de la corrida ne manquent vraiment pas:
" (A) la question comment avez-vous appuyé vos recherches, c’est auprès des animaux de compagnie, ou animaux dociles que Monsieur Montagner l’a fait, et sans jamais trouver cela plus intéressant de s’immerger lui-même dans l’environnement d’une Corrida afin d’être en mesure de capter cette « violence » dont serait victimes les enfants."
Mais mon petit, faut il avoir assisté à une exécution capitale pour être contre la peine de mort? Faut il avoir vu une excision pour s'y opposer ? Faut il avoir vu de ses yeux un terroriste s'exploser avec sa bombe pour tuer un max. de gens pour s'en indigner? Certains, certes, ont besoin d'images car leur imaginaire est déficitaire et leur sens moral trop bas. mais des photos suffisent en général à des gens à peu près normaux pour savoir que ce dont il s'agit est abominable.
Or, en plus, il existe suffisamment de vidéos insoutenables sur les horribles choses dont les vampires sur leurs dégradins se délectent. Comme Alinéa 3 de Jerome Lescure, par exemple qui montre bien à qui a des yeux et un coeur, donc pas vous, ce qui se cache sous les flons flons de ces mascarades cyniques dignes d'Orange Mécanique et du Salo de Sade.
Faut-il trouver comme vous par principe que les enfants doivent voir des horreurs réelles sous prétexte que ça existe ou que c'est en eux comme potentialité, comme "leur part d'ombre" (Roudinesco)? Et qu'on peut mettre en acte cette part d'ombre, qui n'est autre que le ça non castré de la perversion du nourrisson et des psychopathes? Comme par hasard, dans son invraisemblable éloge de la corrida pour les enfants, l'aficionada Roudinesco confond vraiment fantasme et passage à l'acte, ce qui est justement le propre de la perversion.
De plus, les corridas rapportent des deniers uniquement grâce à ceux qui veulent en voir une une fois pour en repartir dégoûté, parfois au milieu de l'orgie sanglante qui fait orgasmer les quelques faibles d'esprit qui y sont addicts mais qui ne peuvent à eux seuls faire vivre les arenes. Alors, tomber dnas le piège pour aller en voir une, c'est faire avancer cette machine qui n'existe que par une anomalie de notre légalité..
Vous voyez bien là où se situent votre mauvaise foi, votre mensonge à vous-même, ce qui signe votre déni (mécanisme de défense des pervers).
Voici mon commentaire au texte édifiant que vous avez en lien:
http://lesjeunesaficionadosnimois.blogspot.com/2012/01/menteur-menteur.html?spref=fb
Jeunes mais déjà accro au pire, ce qui est l'effet du traumatisme de la corrida. Je lis ce que vous dites avec effarement devant tant d’ignorance, y compris votre citation de Ruffo qui est la caricature de ce qui est contenu dans le mot traumatisme. En effet, croire que celui-ci est conscient qd on est psy est absolument stupide et illustre bien ce que Freud met sous les termes : « Débilité névrotique ».
Bien-sûr que vous ne savez pas si vous êtes traumatisés! Pour la bonne raison qu’on chasse de notre conscient nos sensations désagréables et qu'on peut les dénier, voire les refouler, comme l'avoue Ruffo en projetant ce mécanisme de défense sur les anti-barbarie.
Je suis psychanalyste et puis vous assurer qu’il faut une assez longue analyse pour en venir au trauma qui est le nœud de son symptôme, à ce qui cause sa structure, souvent névrose, mais aussi perversion, ou psychose. Cette structure dite pathologique par la psychiatrie est causée par le traumatisme qui est parfaitement inconscient.
Qui pourrait croire que les âneries dites sur les animaux n’est pas pathologique ? Si on a un zeste d’intelligence, comment imaginer réel ce qui se dit sur la non conscience de la mort pour les animaux ? C’est ridicule. Débilité névrotique, encore.
Comment imaginer que les aficionados et autres tueurs et/ou mateurs de tueries, de tortures, de massacres, n’ont pas quelque problème psychologique ? M’enfin ! Que vous vous offusquiez des films violents qui sont des fictions, et pas des corridas qui sont du réel, démontre ce que je dis. Que ne sachiez pas faire la différence entre réalité et fictions est un effet de ce trauma. Vous déréalisez la vie, comme le fait le héros du remarquable film Valse avec Bachir, film qui montre ce que c’est que ce problème que vous avez là.
Le héros ne voit le réel qu'à la fin du film, celui-ci passant de l’artifice du dessin des personnages aux personnes filmées, et qui plus est, filmées comme le font les journalistes en reportage .
Ce processus qui rend la réalité d'autrui impalpable relève d'une forme d'autisme. Ce que vit l'Autre est devenu impensable, au profit d’une souffrance, comme dans le film dont je parle où le héros traumatisé et malade, déprimé, ou d'un plaisir intense, jouissance consciente comme vous le vivez. Mais les 2 relève de la jouissance inconsciente, jouissance de la répétition de la scène traumatique. Cette jouissante pathologique est devenue l'essence de l’être , sa structure mentale, et je n’attends évidemment pas de la perverse la moindre prise de conscience.
il faudrait pour cela que le pervers en souffre. Et on est loin.
Jack l’éventreur n’a pas consulté de psy, n’est-ce pas ? Il était heureux, non ? Seule la loi était contre lui et ça le rendait sans doute mal dans sa peau de devoir se cacher.
Mais il n’était sans doute pas torturé par le remord, ni par ce qui a causé son symptôme barbare, tout comme vous. (Tout comme Ruffo. Voir mon interprétation sur le sien,ici:
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-ruffo-au-lion-d-or-analysons-a-partir-de-ses-confidences-cet-indecent-conseil-aux-enfants-de-voir-89875052.html )
Aussi, je comprends que vous ne nous aimiez pas. On veut vous retirer le pain de la bouche…
Comme vous ne laisserez probablement par manque de cran, ce commentaire, je le copie pour mon blog. Donc, j'avais raison, l'aficionado ( lâche, pléonasme) n'a pas mis mon commentaire. Il n'est peut etre pas chez lui, on va attendre.
aussi ne dites plus “bonsoir, papa”, mais dites “crève salope!”
aussi ne dites plus “pardon, m’sieur l’agent”, mais dites “crève salope!”
aussi ne dites plus “merci, docteur”, mais dites “crève salope!”
(in René Viénet, “Enragés et situationnistes dans le mouvement des occupations”, Gallimard, Paris, 1968)