Les homards souffrent et les gastronomes passent. Expérience réussie pour prouver la douleur ne sert à rien.
Les homards sentiraient la douleur
Ha! la belle affaire! comme si les salauds allaient arrêter de les ébouillanter en sachant cela.
Et d'ailleurs, vous verrez, ils jugent l'essai non concluant, du fait qu'ils ont d'autres preoccupations, ce qui n'est pas une réponse très scientifique!
Ils objectent que le vinaigre ne cause que des desagrements, sans tenir compte qu'il s'agit ici d'un produit très irritant, l'acide acétique qui est présent, certes, dans le vinaigre, mais très dilué.
De plus, contrairement à ce qui est dit dans l'article suivant les homards n'ont pas un tout petit cerveau de sauterelle mais ont plusieurs cerveaux, ce qui rend leur douleur pire car en les coupant en 2, ou en leur coupant la tête, et ben les cerveaux continuent à ressentir la souffrance chacun pour soi.
Je rajoute que la taille du cerveau n'est pas en rapport avec celle de l'intelligence, et nous savons que celle du cerveau d'Einstein, 160 de QI, et grande sensibilité (ça va avec) était plus petite que la moyenne.
Mais le cerveau des hommes n'est pas connecté lorsque leur sensibilité est absente comme vous l'allez voir:
Les homards sentiraient la douleur
Cyberpresse - Montréal,Québec,Canada
Expert en comportement animal à l'Université Queen's, à Belfast, Robert Elwood a enduit d'acide acétique de vinaigre les antennes de 144 homards. Les bêtes ...
La Presse
Pince alors! Les homards ressentent la douleur, après tout! Une nouvelle étude menée par des chercheurs irlandais vient de contredire les recherches précédentes, qui concluaient que ces crustacés n'ont pas un cerveau assez développé pour souffrir lorsqu'on les plonge dans l'eau bouillante.
Expert en comportement animal à l'Université Queen's, à Belfast, Robert Elwood a enduit d'acide acétique de vinaigre les antennes de 144 homards. Les bêtes ont aussitôt réagi en frottant les membres touchés, ne portant aucune attention à ceux qui étaient restés au sec.
Le professeur estime que ce comportement est «conforme à une expérience de douleur». Il conclut que le homard, le crabe et tous les crustacés sont donc sensibles.
La recherche contredit celle qu'a menée une équipe de chercheurs norvégiens, il y a deux ans. Leur conclusion était simple: pas de cerveau, pas de douleur.
Puisque le cerveau d'un homard est à peu près de la même taille de celui d'une sauterelle, les chercheurs estimaient que l'animal n'a tout simplement pas la capacité cérébrale de souffrir, et ce, même s'il a le réflexe de se débattre lorsqu'il est plongé dans l'eau bouillante.
Pas concluant
Cette nouvelle étude est donc accueillie avec scepticisme. Joint au Maine, où la pêche au homard est une industrie florissante, le professeur Michael Loughlin juge ces conclusions «intéressantes», mais peu concluantes.
«Comparons la situation à celle d'un être humain, explique-t-il. Si l'on vous verse une tasse de vinaigre sur la main, vous voudrez probablement l'essuyer. Vous penserez que ça sent mauvais, vous sentirez peut-être de l'irritation, mais on ne peut pas dire que vous ressentirez de la douleur.»
L'étude pourrait toutefois donner de nouvelles armes aux défenseurs des droits des animaux, qui militent depuis des années contre la consommation des crustacés. Aux États-Unis, People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) fait d'ailleurs campagne depuis des années.
C'est ce qui soulève l'inquiétude des pêcheurs, qui craignent de faire l'objet de la même publicité négative que les chasseurs de phoques.
«Il y a beaucoup de désinformation qui a circulé, notamment à propos de la chasse aux phoques, indique Léonard Poirier, directeur de l'Association des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine. On n'est pas indifférents à ce mouvement.»
L'industrie se conforme à des règles strictes afin de préserver et d'augmenter les populations de crustacés dans le golfe du Saint-Laurent, fait valoir M. Poirier. De toute façon, même s'il est préoccupé par les campagnes anti-homard, il a pour le moment bien d'autres chats à fouetter. Avec l'augmentation vertigineuse du dollar canadien, les pêcheurs craignent de ne plus pouvoir exporter leurs produits.