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Psychanalyse et animaux.

Le foie gras vu par le Figaro...les bourreaux se portent bien.

23 Décembre 2006, 10:14am

Publié par Jo benchetrit


In le Figaro du 23.12.2006.
Pierre-Yves Dugua.

Vous apprécierez la bêtise et l'ignorance crasse, ou alors simplement le cynisme de cet article. Les insinuations calomnieuses sur les stars qui dénoncent la torture du foie gras.

AH! pauvre France...La HONTE.
Avec la Chine que les français investissent pour y trouver de la main d'oeuvre en bourreaux-esclaves pour faire baisser les prix...Vraiment, la HONTE.
 Jugez sur pièce cet  article et si ça vous chante, allez sur leur forum.

http://www.lefigaro.fr/eco/20061223.WWW000000013_le_foie_gras_francais_resiste_bien_aux_attaques.html:


Le foie gras français résiste bien aux attaques
F.C., T.D., et à Washington, Pierre-Yves Dugua.
Publié le 23 décembre 2006
Actualisé le 23 décembre 2006 : 08h34

Concurrence chinoise ou interdictions américaines n’empêchent pas cette spécialité gastronomique de se porter à merveille.

ENTIER, prêt à consommer ou cru à cuisiner ? Le foie gras sera encore un morceau de choix des agapes de réveillon (trois quarts des ventes annuelles). Après une année 2005 déjà record, la consommation est encore orientée à la hausse. Les ventes ont bondi en France de 16% sur les huit premiers mois de l’année, tandis que les exportations progressaient de 5 %. Mieux, les importations ont diminué d’un tiers, améliorant encore la domination française.


 L’Hexagone représente à la fois près des trois quarts de la production et de la consommation mondiale. Du coup, les professionnels affichent le sourire. Et ne se laissent pas démon­ter par les menaces qui s’accumulent autour de cet exemple du patrimoine gastronomique.

 La Hongrie et la Bulgarie sont déjà second et troisième producteurs mondiaux, derrière la France, suivis de l’Espagne.

Et même la Chine pointe son nez.

Pendant ce temps, certaines régions américaines interdisent la consommation de ce mets au nom de la défense des animaux.

Les interdictions américaines font vendre

«Je vends quatre fois plus de foie gras à Chicago que l’an dernier ! », s’amuse Ariane Daguin, qui fabrique, distribue et importe du foie gras dans la banlieue de New York. Depuis que la capitale du Midwest a interdit en avril aux restaurants de vendre ce produit, les consommateurs curieux ont réagi conformément aux vieux réflexes de la prohibition. « Nos avocats nous ont dit que la vente était interdite. Mais pas la consommation. C’est pourquoi sur les menus on a vu apparaître tout d’un coup de sibyllines tartines de “pain grillé” à 20 dollars… Des établissements qui ne servaient jamais de foie gras auparavant l’ont même mis à leurs menus. C’est pour beaucoup une question de principe: le gouvernement n’a pas à dicter aux gens ce qu’ils peuvent manger » , poursuit Mme Daguin qui a par ailleurs attaqué en justice l’interdiction.

 Le foie gras n’est, de toute façon, pas dans la tradition culinaire américaine. Le marché américain n’est que de l’ordre de 50 millions de dollars, dont 7% seulement proviennent de France.

Le produit et sa fabrication sont mal compris.

En particulier par plusieurs vedettes de Hollywood, comme Kim Basinger ou Martin Sheen, toujours à la recherche d’une cause pour faire parler d’elles.

 L’actrice Loretta Swit a même comparé le gavage des oies «aux tortures de la prison irakienne d’Abou Graib ».

 Leurs efforts ont triomphé à Chicago. Ils ont aussi conduit le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, à signer une loi interdisant le gavage à compter du 1 er juillet 2012. Un élu municipal de New York a proposé d’interdire à son tour la vente du foie gras dans sa ville. La campagne de mobilisation lancée par Ariane Daguin l’a pour le moment fait reculer.

Des produits « made in China »

«Délices du Périgord»: le nom fleure bon le terroir de Dordogne. Et pourtant ses productions sont issues de la province de Jilin, à 2.500 km au nord de Shanghaï. Mêmes canards mulards que dans le Sud-Ouest, mêmes méthodes de fabrication, les tout premiers foies de la société arrivent tout juste, à 1.000 yuans (100 euros) le kilo. Les dirigeants français de la société se sont associés à des industriels chinois. Un autre joint-venture, Delpeyrat, s’est installée dans la région, tandis qu’une troisième s’est spécialisée dans le foie d’oie.

Leur objectif commun : concurrencer les importations de foie gras français en Chine, et non l’inverse. Les prix sont environ 20% inférieurs à ceux des importations, handicapées par des droits de douane élevés et des contraintes sanitaires importantes. Les producteurs du Sud-Ouest ne redoutent pas encore l’arrivée de produits «made in China» grâce à des coûts salariaux défiant toute concurrence.

Polémique autour d’un « pâté de foie » espagnol

Le Salon international de l’alimentation (Sial) n’est pas à une provocation près. En octobre, les membres du jury de ce salon réputé n’ont pas hésité à décerner un «coup de cœur» à un produit certes inédit: un foie gras d’origine espagnole présenté comme « écologique ». La société Pateria de Sousa mentionne effectivement sur l’étiquette: « alimentacion ecologica no forzada», autrement dit, obtenu sans gavage. Très vite, les professionnels inquiets par cette potentielle forme de concurrence déloyale en appellent aux pouvoirs publics. Nicolas Forissier, le délégué interministériel aux industries agroalimentaire, s’est saisi de ce dossier et a demandé une enquête à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ). Pour Marie-Pierre Pé, secrétaire générale du Centre d’information du foie gras (Cifog), «  l’appellation foie gras est réglementée. Il y a ici un abus de langage. Il s’agit tout au plus d’un pâté de foie, mais en aucun cas d’un foie gras. Si ce produit devait être commercialisé en France, nous saisirions les autorités de la concurrence  », prévient-elle. À quelques jours de Noël, la menace espagnole se faisait toujours attendre, tandis qu’à Rungis les grossistes n’avaient encore rien vu venir.
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