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Psychanalyse et animaux.

"Paul McCartney fait sa chochotte ! "Humanisme et machisme : même combat! Le mur du çon franchi par Marianne.

30 Novembre 2005, 18:15pm

Publié par Jo benchetrit

C'est étonnant. Vous allez lire dans l' article de Marianne web copié-collé la caricature de ce qu'il convient d'analyser à l'origine de la barbarie.  Humanisme et machisme: même combat!

Même la féminisation machiste de celui qui a de la...sensibilité, euh! selon l'auteur, de la "sensiblerie" bien- entendu, même cette féminisation que les anti-animaux aiment à plaquer sur toute action pro animaux, y est.("Paul mac Cartney fait SA CHOCHOTTE").

Qu'une femme en soit la coupable ne doit pas nous étonner: nous sommes là au coeur de ce qui endort les foules, l'idéologie dominante, celle qui donne bonne conscience aux barbares, idéologie qui est à la fois machiste et sexiste . Et qui féminise l'ennemi pour mieux le detruire en le ridiculisant.

Marianne, ce me semble, a eu honte de cet article et l'a retiré du web au bout de 24 heures. Question poncifs, on est servi, même le racisme anti-Brigitte Bardot y est en bonne place !

Nous fûmes nombreux à y répondre mais Marianne a fait une sélection drastique des réactions.Le webmaster en laissa passer 8. Voici donc la curiosité (Ou plutôt la banalité!):

Paul McCartney fait sa chochotte !

Le 29/11/2005 à 9 h 00 - par Anna Topaloff

L'ex-Beatle refuse de se produire en Chine pour protester contre.le traitement des animaux !

A ceux qui croyaient que seule Brigitte Bardot était capable de faire passer la santé de ses amies les bêtes avant celles des êtres humains, Paul McCartney vient de prouver le contraire !

Dans une interview accordée au journal télévisé de la BBC, il a affirmé ne pas envisager de se produire en Chine compte tenu du traitement réservé aux chiens et aux chats.

 « C'est barbare, horrible et moyenâgeux », a déclaré l'ex-Beatle au bord des larmes après avoir visionné un reportage tourné en secret sur le marché de Canton.

 Certes, cette vidéo avait de quoi choquer : on y voyait des chiens lancés du toit d'un bus ou des chats plongés dans des bassines d'eau bouillante.

 Pour autant, on peut s'étonner que le chanteur britannique ait choisi cet argument pour justifier sa décision de ne pas donner de concert en Chine.

 Le nombre d'arrestations arbitraires par exemple, ou l'interdiction faite aux journalistes et internautes de publier des articles critiquant le gouvernement auraient pu lui fournir une bonne raison de boycotter la Chine.

Sans parler des nombreuses exécutions arbitraires que Pékin autorise chaque année. Fervent défenseur de la cause des animaux, Paul McCartney gagnerait en crédibilité s'il daignait s'intéresser aussi au sort de ses congénères.

Mais la sensiblerie du chanteur était prévisible. Après tout, n'était-il pas l'un des fondateurs d'un groupe nommé « coccinelle » ?

 Source http://www.marianne-en-ligne.fr/exclusif/virtual/mdias/e-docs/00/00/52/51/document_web.phtml  on peut lui répondre là : http://www.marianne-en-ligne.fr/exclusif/virtual/reagir.phtml?cle_doc=21073

(en fait beatles c'est scarabée, pas coccinelle (nom de la wolfsagen qui fut créée par Hitler) et ça joue sur un joke entre scarabée et beat, le rythme.)

 

Humanisme et machisme: même combat!Vous voulez un argument anti humaniste?
Si j'osais, je vous dirais: mon blog y est consacré. ne m'obligez pas à le redire ici.
Mais pour pas entendre dire que je me fais de la pub etc., j'en propose un, le plus gros:
C'est le narcissisme.
L' humanisme, autre nom de l'amour des hommes pour les hommes, c'est la m^me chose que l'amour de soi par soi.
L'amour de soi mène au pire: guerre de religions, nazisme, par exemple. En gros,ça signifie : tout ce qui est (comme) "moi" est prioritaire. Et "moi", ça représente la race, la religion, le sexe, l'espèce, ou encore la famille avec le fameux : "je préfère ma cousine à ma voisine et ma fille à ma cousine." Le Pen.
L'humaniste préfère la famille des hommes à celles de ses voisins les autres  animaux:
même logique et même conséquences barbares.
Et vous remarquerez ceci qui est fondamental:
c'est au nom de l'humanisme que les hommes tuent les autres hommes en disant que ceux-là ne sont pas des hommes mais des...animaux!
Si le spécisme humaniste n'existait pas, je ne sais pas si la barbarie entre hommes existerait.

En tous cas, un bel alibi déculpabilisant tomberait.

 

 

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Journée des droits des animaux le 10.12.2005

30 Novembre 2005, 09:03am

Publié par Jo benchetrit

Animaux_pas_materiel_labo_.jpg (55974 octets) Le saviez-vous ?

"Les animaux ont des droits !

Quels droits ?

Les droits élémentaires que chacun de nous possède et trouve normal de
posséder : droit à la vie, à la liberté, à ne pas être torturé ni subir de
mauvais  traitements...

pourquoi des droits ?

Parce qu'ils sont des êtres vivants et sensibles qui en tant que tels
méritent d'être respectés, alors qu'ils sont pour l'instant totalement
méprisés ! C'est le moins qu'on puisse dire. Il suffit de franchir la porte
d'un  abattoir pour s'en rendre compte : 47 milliards d'animaux y sont tués
tous les ans, pendant que des milliards de poissons meurent asphyxiés dans
les filets des bateaux de pêche (1).
Les abattoirs. ça respire la mort, les animaux le sentent, ils ont compris.
Mais la vie qui précède cette fin brutale n'est pas vraiment plus enviable:
vous avez vu dans la vidéo que nous projetons ces images si violentes qui
sont pourtant le quotidien des animaux, tous les jours, toute leur vie.
Ce veau qu'on arrache à sa mère, les grands coups dans la gueule de ce
cochon qui n'avançait pas assez vite, les moutons entassés les uns sur les
autres dans les camions sans eau pendant des jours. Une vie misérable,
cloîtrés, écrasés dans les cages des élevages en batterie. Dans les élevage
extensifs, on dit que c'est plus acceptable, qu'on y passe une belle vie :
imaginez alors le choc pour celui qui passe des prairies et de l'abreuvoir à
la lame du couteau qui vous tranche la gorge. Comme les autres il sentira sa
vie lui échapper à mesure que son sang coule sur le sol. Voyant ça, certains
tentent de s'échapper. Ils n'iront pas loin.
Il y a aussi la vivisection, l'industrie du cuir et de la fourrure, et tant
d'autres activités qui privent les animaux de leur vie. De quel droit ?

comment pouvons-nous autant les mépriser ?
Parce que nous avons choisi de les considérer comme de la marchandise, dont
on peut disposer à sa guise dès lors qu'on l'a achetée, et cela nous arrange
bien ! Pourtant ils ressentent  les choses comme nous : douleur, souffrance,
mais aussi plaisir, joie, par exemple lorsqu'on les caresse, quand ils se
sentent aimés ou simplement libres. Jusqu'à preuve du contraire eux non plus
ne souhaitent pas être torturés ou tués ! Bien au contraire, ils aiment
vivre !

alors que faire ?

Lorsqu'on a ouvert les yeux et compris que les animaux existent pour
eux-mêmes et non pas pour nous servir, on a envie de se bouger pour que ça
change. Mais certains essaieront de nous décourager, en prétendant qu'on n'y
peut rien.

pourtant...

Nous avons la chance de pouvoir sauver un grand nombre d'animaux en
choisissant de nous alimenter autrement. En optant pour le végétarisme (2),
on épargne la vie d'une centaine d'animaux par an en moyenne ! En étant
végétalien-ne (2 et 3), on en sauve encore beaucoup plus ! On a aussi la
possibilité de se vêtir avec des matières synthétiques, de refuser les
produits testés sur les animaux... Et plus les végétaliens et végétaliennes
seront nombreux, plus la reconnaissance des droits des animaux pourra enfin
être soulevée au niveau global.


Rien ne nous oblige à cautionner ce carnage, que seul le droit du plus fort
légitime, conforté par notre habitude de traiter les animaux comme de la
marchandise. La viande, ce morceau de leur corps que nous leur volons, pour
un peu de « plaisir », représente pour eux une vie triste, écourtée,
douloureuse. Par notre consommation quotidienne, nous pouvons leur éviter
ça.


_______________________________________________________________________________
1. On ignore le nombre exact de poissons tués puisqu'ils ne sont
pas>décomptés par individu mais à la tonne (90 millions de tonnes en 2003).
2. L'alimentation végétarienne et végétalienne est fiable pour la santé,
comme en témoigne notamment l'Association américaine de Diététique (nov.
97): "La position officielle de l'ADD est que les régimes végétariens et
végétaliens biens conçus sont bons pour la santé, adéquats au plan
nutritionnel, (.) appropriés à tous les âges de la vie, y compris durant la
grossesse et la lactation."
3. Le végétalisme est une alimentation basée exclusivement sur la
consommation de produits végétaux, sans aucun sous-produit d'origine animale
(oufs, lait...).


PETITION ADRESSEE A L'UNESCO
Les signataires demandent que soient immédiatement reconnus à chaque
animal les droits correspondants à ses intérêts d'individu autonome et à son
statut
d'être sensible, car en mesure de ressentir des états émotionnels
comparables
aux nôtres, tels la souffrance, le plaisir, la tristesse, la joie...  Aussi
chaque animal a-t-il intérêt à vivre une vie qui soit la plus possible
source de plaisir, et la moins possible source de souffrance.
Les droits qu'implique un tel état sont notamment :
1. Le droit à la vie.
Les animaux sont des êtres autonomes. Nul animal ne saurait être privé de sa
vie qui n'appartient qu'à lui-seul.
2. Le droit à la liberté.
Nul animal ne saurait être emprisonné. Ceci implique l'inappropriabilité: un
animal ne saurait être considéré comme chose appropriable ou susceptible de
faire l'objet d'un commerce.
3. Le droit à ne pas être torturé ni subir de mauvais traitements.
Quelqu'en soit la raison, aucun mauvais traitement ne saurait être
infligé à un animal, fût-ce pour le bien commun.
Les animaux ne peuvent se défendre eux-même comme nous le ferions si nous
étions à leur place.
Exigeons pour eux des droits qui les protègent.
NOM - Prénom      Adresse      Pays      Profession      Signature
Contact :
droitsdesanimaux@hotmail.com et 01 43 32 39 85 /06 63 13 63
20(Jean-Luc)
06 21 66 29 24 (David)"

Faites preuve d'initiative pour eux.

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Pourquoi les chats jouent-ils avec leurs proies? Cruauté? NON.

29 Novembre 2005, 23:00pm

Publié par Jo benchetrit

 

C'est une loi, disons, une constante: Tout animal trempé dans un monde humain reçoit au bout d'un certain temps, une dose d'homminisation qu'on nomme domestication mais on pourrait l'écrire d'hommestication; Comme disait Lacan, "En mal d'homme".

L'animal "d'hommestiqué", au bout de quelques générations, a oublié les acquis de l'évolution et ne peut les transmettre à ses enfants. Il devient dépendant de l'homme pour sa survie.
Le chat a été domestiqué il y a quelques dizaines de milliers d'années, et, contrairement à ce qu'on croit souvent, ne peut redevenir sauvage.

 

  

 

Pourquoi les chats jouent-ils avec leurs proies? Cruauté? NON.
 

Un animal domestique a donc un comportement qui n'est pas, à âge égal, celui qu'il aurait eu si son espèce n'avait pas été rendue infirme car incapable de se débrouiller seule, sans l'homme.

 

 D'où le fait qu'il soit en mal d'homme, perdu sans un "maître", car,, à tout âge, il a besoin de cette affection qui lui est devenu , comme à tout enfant, aussi necessaire que la nourriture.

Ce qui implique ceci: du fait que l'animal dont l'espèce est domestiquée est infantilisé,    sa descendance, même abandonnée dans les rues comme on le voit si souvent et encore plus dans les endroits où il n'y a aucun refuge, comme dans nos îles, mais aussi et surtout   dans les pays où protéger les animaux semble une abheration, le sera à jamais, à moins d'attendre à nouveau les millions d'années d'évolution perdue et à récupérer.

Donc, il ne faut pas juger un animal domestique comme  chiens pigeons lapins rats (ben oui) ici, un chat adulte avec les yeux de celui qui croit étudier un comportement animal "naturel".

Alors, me direz-vous, pourquoi un chien ne joue-t-il pas avec des proies? Il est pourtant domestiqué, lui aussi.
Et bien pour cette raison: les bébés félins apprennent à chasser de la sorte . Ce qui n'est pas exactement le cas des canidés,qui eux, vivent en meute, et qui n'ont pas à affronter en solitaire le problème de la survie.

De plus la domestication féline est plus récente que celle des chiens. Nous avons donc là un phénomène résiduel d'un comportement propre au petit félin.
Ainsi, adulte,  le félin sauvage ne joue plus avec sa proie, car il chasse pour ne pas crever de faim.

Le jeu est essentiel pour apprendre. Les enfants de nombreuses espèces font leur éducation sur un mode ludique. Mais, adulte, le jeu devient  plus rare et ne se situe plus sur les mêmes objets que dans l'enfance. Aussi, on peut dire que le chat qui joue avec sa proie n'est pas cruel mais infantilisé.

On peut dire  aussi ceci, que je développe dans mes textes, et qui est tout le problème des humains : notre espèce elle-même est domestiquée et donc infantilisée à vie et il se peut qu'on trouve là une des causes de notre intolérable et chronique cruauté,  qui, telle n'importe quelle addiction , va en s'aggravant, la barbarie. Celle qui signe notre régression et notre fixation au stade de la perversion polymorphe de la petite enfance.

 

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La preuve que le régime carné est à l'origine de la résignation à la barbarie.

28 Novembre 2005, 23:00pm

Publié par Jo benchetrit

 Les occidentaux se révoltent-ils contre le fait qu'en Asie on mange du chien et du chat? En général, non. Au nom du respect des cultures. Eux mangent du boeuf et ne voient  pas en quoi c'est plus atroce de manger du chien.

C'est ainsi, que, peu à peu, on admet comme droit à la différence des choses sadiques et on accepte que les hommes partout aient leur part de jouissance barbare.

 Si, rien qu'en France, nous ne mangions pas de viande, 1 milliard et demi d'animaux seraient épargnés d'un mode de vie abominablement douloureux. Et nous nous autoriserions à critiquer les autres cultures restées rétrogradement carnivores.

 On sait que l'homme est libre de sa nutrition et n'a pas besoin de viande pour bien vivre.

Au contraire.

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L'homme barbare ou le refus de l'âge adulte.

28 Novembre 2005, 23:00pm

Publié par Josette Benchetrit

 

 

 

 

 

   "Est-ce que tu crois qu'on sera  civilisés?"

"Bof! moi j'en ai pas envie! comme ça, on pourra s'en mettre plein les pognes, on va prendre notre pied, et les autres, on va en profiter, tu verras!"

 

Kathleen Heide. " Si un proche remarque qu'un môme adopte une attitude agressive vis-à-vis des animaux, il est important que cet enfant fasse l'objet d'une prise en charge psychologique. Je suis convaincue que cela permettra d'éviter, plus tard, que les choses tournent plus mal encore."

Pr Kathleen Heide, spécialiste en criminologie à l'Université de Floride (Etats-Unis), qui vient de publier une thèse sur le sujet. Après avoir interrogé une centaine de détenus, incarcérés dans des prisons de haute sécurité, elle a observé que parmi les criminels les plus dangereux, les plus craints, on retrouvait ceux qui, lorsqu'ils étaient mômes, avaient férocement torturé des animaux de compagnie ou de ferme. On ne parle pas ici d'actes bénins, mais d'individus qui, lorsqu'ils étaient gosses, ont piétiné à mort un chaton, brûlé vif un chien ou entretenu des relations sexuelles avec de malheureuses bêtes.

"Nous avons remarqué que, dans certains cas, la nature de l'acte commis durant l'enfance était identique au crime pour lequel l'intéressé a été condamné à l'âge adulte. En tout état de cause, ces individus n'expriment aucun remord, que leur victime soit un animal ou un être humain "

 

 

Se civiliser ?

 

 

 

 

 

 

Il faudrait  réhabiliter le sentiment de culpabilité, si on veut tenter de faire évoluer les hommes ! Mais la Morale a souffert dans sa réputation du fait qu’on la confonde avec la moralisation etouffante, anti-Morale, inhérente aux us, coutumes et traditions souvent étriquées de chaque société.

 

Il serait temps de considérer la Morale comme autre chose que le contrôle par les communautés de ce qui relève de l’intime, qui est exactement son contraire.

 

Vivre libre et en sécurité, en tenant compte que la liberté de chacun ne peut être qu’à une seule condition : que la liberté de tous soit respectée est le but de la Morale.

 

Dès qu’une liberté lèse (j'ai pas dit gêne, car la liberté de chacun est gênée par le moins-de-jouir qu'on s'impose pour la faire exister) un autre, et cet autre n’a pas besoin d’être de la même famille, ou de la même religion, ou de la même rue, ou de la même espèce etc., et bien, la liberté n’est plus ni pour l’un, ni pour l’autre.

 

C’est ainsi que, malgré les apparences, il n’y a pas de liberté hors la Loi. Je n’ai pas dit hors la loi avec un petit l. quand je parle de Loi, je fais référence à celle qui, dans le développement de l’humain interdit la jouissance des pulsions partielles telles qu’elles sont avant elle et donc avant la castration symbolique.

 

La loi l. ne suit pas toujours la Loi L. Tout le problème est de mettre la première en conformité avec la seconde.

 

De nombreuses luttes s'en suivent pour demander cette adéquation aux personnes qui font les lois. comme le féminisme, ou la revendication pour vivre sa sexualité entre adultes responsables sans que la morale y trouve à redire si on est homosexuels ou pas mariés ou toute autre restriction que se donnent les microsociétés humaines. Il en est de même dans  le combat pour le libre choix du moment de sa mort quand on est cloué dans un état d’impuissance comme le fut Vincent Imbert, mais aussi la lutte pour le respect des Droits des (autres) animaux, tout cela et bien d’autres combats consistent à exiger que la loi rejoigne la Loi.

 

La Morale qui est prônée par ces mouvements réside dans l’adéquation des lois et des actes avec cette Loi, dont la transgression peut induire de la souffrance. La Morale est le discours explicatif de cette concordance des lois avec la Loi. Elle consiste aussi à mettre en évidence à ceux pour qui l’immoralité est la norme--et ne croyez pas qu’ils soient rares--que leur choix lésant d’autres, il n’y a pour eux qu’illusion de liberté et asservissement à la jouissance régressive d’avant la Loi.  

 

Avec les (autres) animaux, les hommes dans leur ensemble sont d’ailleurs dans cette immoralité de fait qui a entraîné le droit à l’inclure dans les lois.

 

C’est ainsi que leur  écriture édifiante permet de conclure que notre civilisation (comme les autres) s’est construite avec pour norme la barbarie, c'est-à-dire l’hors-Loi aux commandes.

 

Je vous invite à vous plonger dans les codes, en particulier rural et civil, car le pénal réserve aux (autres) animaux un place exceptionnelle : il leur reconnaît ce que leur refuse les autres, malgré l’évidence : à savoir une…sensibilité et un droit à ne pas être maltraité.

 

Mais ne rêvez pas…le nombre de dérogations à l’interdit de la cruauté envers eux est suffisant pour que cette loi du code pénal ne soit en rien suivie du moindre effet consistant sur ce qui libèrerait ces asservis chroniques. 

 

Sinon, si cette loi était appliquée, il est évident qu'il n'y aurait plus rien de possible dans ce qu'on leur faire subir, de la recherche à l'élevage en passant dans le desordre par tout ce qui existe avec eux, c'est à dire contre eux et contre leur volonté. On est avec eux dans le domaine de la "violentée", plutôt!.

 

Il fait dire que  la première  violence est ce qui soustend nos civilisations: de les empêcher de vivre librement.

 

Or, quand on dit « Ma liberté s’arrête avec celle de l’autre », on pourrait tout autant dire qu’elle commence à ce moment de respect de celle de l'autre vivant sensible et donc conscient et qu'elle ne peut exister qu’à cette condition.

 

Ça fait un peu moralisateur, je sais, et suranné, ben oui, mais c’est comme ça que ça fonctionne. C’est structural et s’éclaire du fait qu’avant la Loi, c’est la soumission au surmoi qui dit « Jouis » qui règne sur le petit d’homme. Or ce surmoi rajoute: sans entrâve ni scrupules.

 

C’est ainsi que la majorité des hommes se sont coupé les ailes en coupant celles des autres vivants sensibles. Et, de s’être installés à un stade régressif de son développement, par ce fait, l’humanité ne peut qu’en déplorer les effets : nul progrès moral ne semble possible de manière irréversible.

 

Je ne vous prends pas à rebrousse-poil par désir d’une méchante chicane, mais parce que je ne suis pas sûre que cacher un cadavre pour protéger son meurtrier, sous prétexte que c’est un ami, soit un si bon service à lui rendre. Amitié ne signifie pas automatiquement complicité!                               

 

          En fait, permettre à l’Autre de s’améliorer du point de vue éthique est la meilleure façon de le préserver de certains effets dévastateurs de la pulsion de mort.

 

 

C’est donc une façon de rendre service  à l’humanité en tant que victime de l’appel irrésistible d’un choix de jouissance   médiocre et dangereux pour tous les vivants, et par sympathie pour l’idée que le qualificatif « humain » contient de manière pour l’instant complètement paradoxale en termes de vertu, que je tiens pour ma part la réflexion proposée ici pour indispensable.

 

Lacan disait de la masturbation que c’était « la jouissance de l’idiot » ! Inutile d’en débattre ici, même si ça le mériterait, bien-sûr. Mais notons que le manque de limites éthiques ne peut que confiner le sujet humain dans une situation pulsionnelle pour le moins immature puisque elle tient de l’ autoérotisme du nourrisson et de la perversion polymorphe du jeune enfant.

 

 

Rappelons que la fonction de la civilisation est de lutter contre la barbarie, qui est l’expression de cette jouissance primitive, afin de permettre aux hommes de vivre ensemble en sécurité.   

 

Or c’est malheureusement sous le signe de cette jouissance-là, qui se définit d’être non balisée par la Loi (qui marque la fin de l’Œdipe), que l’homme a décidé d’asseoir ses civilisations.

 

Ce qui fait qu’elles ne sont pas efficaces pour se prémunir de leur adversaire, qui peut se résumer par ce mot : la cruauté des hommes.

 

Même si ça ne fait pas plaisir, affronter ce réel-là, ne plus faire comme si on ignorait ce qui se passe dès que ce n’est pas flatteur pour les hommes, c’est la seule voie pour éclairer ce que dit Freud, qui ne serait énigmatique que si on n’en avait pas la preuve quotidienne : « La civilisation n’est qu’un vernis qui craquelle facilement pour laisser apparaître la barbarie ».

 

Comme je crois que les hommes sont intoxiqués à leur propre saloperie, je ne peux imaginer que le dire va les changer!

 

Simplement qu'ils sachent qu'on peut être autrement qu'un  père Ubu va peut-être les amuser.

 

J'aurais donc fait oeuvre utile!

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manifestation anti- fourrure du 26.11

27 Novembre 2005, 06:58am

Publié par Jo benchetrit

2 000 français défilaient le 26.11.2005 de la bastille à Nation contre la monstruosité de la fourrure, sde chien chats, visons, lapins etc., et plus particulièrement de celle qui vient d'un pays celèbre pour sa barbarie envers les animaux, la Chine, qui, comme ses voisins le cambodge et toute l'Asie du sud est a pour coutume de manger ou de tuer pour leurs fourrure des animaux ébouillantés, abattus avec sadisme,  depecés vivants sans aucun scrupule. Et dire que l'on n'en savait rien avant. Les voyageurs ne nous en disaient rien...les amitiés franco-chinoises nous decrivaient un pays soucieux de chacun, et j'en veux à ceux qui ont exporté l'omerta de la dictature stalinienne (Mao en était) jusqu'ici.

2000 manifestants,

c'est peu sur 60.000.000 d'habitants.

Pourtant, il me paraît évident que rien n'est plus important pour tous, hommes et animaux compris, que "l'humanisation" des hommes.

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Ne pas donner à la recherche qui torture des animaux ! Au téléthon, au sidaction, contre le cancer etc.

26 Novembre 2005, 23:00pm

Publié par Jo benchetrit

  
Texte politiquement incorrect.
Précautions d'emploi:


 IL EST DECONSEILLE DE LIRE CET ARTICLE SANS PASSER PAR L' ACCUEIL

lire aussi ceci avant:

 

http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-262933.html

 

Texte interdit aux moins de 3 ans d'âge affectif.

 

 

Mais qu'a donc vu Minnie?

 

 

 

Si elle fuit, ce n'est pas pour ne pas donner aux "restos du coeur", car la solidarité , elle aime ça !!! Elle irait bien  y grignoter un morceau, tiens! 

 

 

 

Mais elle ne veut pas faire partie des millions de souris utilisées pour la recherche génétique, qui a le vent en poupe grâce aux dons du Téléthon!

Se faire injecter des trucs qui font mal, elle a horreur de ça, se faire couper en morceaux, écorcher vive, ça ne l'amuse pas trop et puis, c'est pas non plus le confort, une souris par boite minuscule, car il faut dire qu'on a une crise de logement dans les labos.

 La charité, SVP...

 

 

 

 

"La

 

 

pression sur les jeunes docteurs pour publier et la disponibilité d’animaux de laboratoire ont fait    de                                                                     l’avancement professionnel la raison principale pour faire des expériences animales." Dr E. J. H. Moore  

CLASSé x.

 

[ICI, il y avait une photo d'un singe torturé par des chercheurs, l'anus distendu et sanguinolant dans lequel on ne sait ce qui avait causé ça, entravé dans une machine l'empêchant de tout mouvement autre que celui de sa tête nous regardant, nous implorant. Je ne la laisse pas pour ne pas heurter VOTRE sensibilité mais n'oubliez pas la sienne.]

La SCIENCE, pour vous servir!

"Et les supplices, pour NOUS desservir."

                                                                                                  

Cette pauvre Minnie a vu un cousin rat tout esquinté. Comment va-t-elle pouvoir s'échapper de ce labo qui la terrifie?

 

 

C'est toujours le même problème:

 

 

 

 

 

 

 

Donner à la recherche c'est à dire livrer à la torture des animaux de toutes sortes pour soi-disant sauver des gens, surtout si on vous installe de charmants bambins malheureux en vitrine pour bien vous émouvoir, ça marche si bien  qu'on oublie le fait que les dons serviront en grande partie( 65%) ) à martyriser des innocents, des enfants encore plus démunis puisque considérés  comme du matériel sans subjectivité et traités comme tels.

 

 

 

 

 

 

 

Chien venant de subir des tests à vif sur sa peau... Pardon d'avoir publié cette image!

 

Vous êtes politiquement correct et contre la peine de mort, mais moi, le chien à la peau et à la chair arrachées,

je vous le dis:

 

"Vivement la mort puisque je n'ai pas de vie..."

 

 

 

 Merci, la science! et ce pisse-froid de

Descartes, sadique de son état qui donnait des coups de pieds dans le ventre des chiennes gravides en rigolant avec son ami Mallebranche, pour dire: ça souffre pas. C'est des reflexes si ça crie!

 

 

 

"Moi, dit Minnie, je trouve pas Descartes très cartésien. Et vous????"

 

Alors,   si vous appelez ça avoir du coeur !

 

 

 

 

 

 

 

Idem du Sidaction ou autre qui, sous couvert de solidarité vise au moins deux choses:

 

 

 

 

 

 

 

1°se déculpabiliser de son égoïsme quotidien.

 

 

 

 

 

 

 

2° se rassurer pour soi car "si la recherche avance", pense-t-on, ça peut me servir ou servir mes proches.

 

 

Bravo la morale!

 

 

 

 

 

 

Donc c'est finalement dès le départ une démarche égoïste.

 

Un grand mélo qui finit bien "grâce à vos dons" vous donne l'illusion de vous laver de vos péchés aussi bien qu'un bon confesseur.

 

 

 

 

 

 

 

Et ensuite, vous pouvez laisser votre "bon coeur" reprendre son inactivité normale! Pendant que les vraies victimes, elles, peuvent commencer à "déguster" grâce à votre "humanité".

 

 

 

 

 

 

 

Moi et des millions de souris...que vous méprisez de surcroît ou qui font peur à des nanas hystérobarjo c'est notre supplice que vous payez par  la foire du Telethon !

Le saviez-vous, ingrats qui, non contents de nous faire torturer, nous poursuivez de votre haine ainsi que nos cousins les rats.

 

tout ça parce que notre queue vous fait penser à des pénis et que le sexe vous fait peur malgré votre mode délurée.

Mais lisez cette histoire  vraie glanée sur Internet:

"Hier en cours de SVT on disséquait des souris et une fille de ma classe a coupé la queue d'une souris et l'a gardé en souvenir (super le souvenir lol :wahoo. Mais le plus important de l'histoire s'est déroulé aujourd'hui... Cette fille donc qui possédait une queue de souris (et une vrai!), nous allons l'appeler Miriam. Miriam déteste une fille qui s'appelle Mélanie. Pendant notre cours de chimie, l'écharpe de Mélanie est tombée par terre, un gars la prend et fait passer l'écharpe jusqu'à Miriam. Miriam, qui avait amené sa queu de souris, la prend, la sort de son plastique et la met sur l'écharpe à Mélanie (la queu de cette pauvre souris était en sang :diable. Quelques minutes plus tard Mélanie récupère son écharpe. Le même gars lui dit qu'il y avait un bout de cadavre de souris, alors Mélanie se met à regarder son écharpe d'assez loin ... Mais après quelqu'un lui a dit que ce n'était pas vrai donc Mélanie, confiante, a remise son écharpe.

C'était pas vraiment une honte, mais disons que je n'apprécie pas trop cette fille et j'avoue que cette scène m'a bien fait marrer!!!"

Voilà comment on éduque les enfants à devenir des petits tortionnaires rigolards mais... cartésiens!

***************************

Informez vous sur le sort des (autres) animaux "grâce" à vos dons. Regardez les photos plus bas. Voudriez-vous prendre leur place, vous si compatissant qui donnez au Téléthon?

 

 

Non, Alors, votre degré de compassion devrait    vous faire peur. Si vous êtes si bon, prouvez-le autrement:  

 

 

Donnez votre sang.          .

 

 

Donnez vos plaquettes

Donnez votre moelle pour les leucémiques et autres.

 

 

Donnez de votre personne pour des tests sur vous.

Donnez du temps auprès des esseulés déchets de la société sectaire.

Et dans le même  temps, exigez que les animaux ne servent plus de "matériel" alors que ce sont des personnes, c'est à dire qu'ils ont une subjectivité

qu'ils ressentent douleurs et angoisse

 

 

et que rien ne dit que ce qu'on leur fait soit moins mal ressenti par eux ...

que par n'importe quel humain otage innocent par définition à qui on infligerait les mêmes souffrances tant physiques que psychiques...

BIEN AU CONTRAIRE

Parce que eux, ils n'ont aucun élément pour comprendre ce qu'on leur veut et que cette incertitude devant l'inconnu où tout est menace, ça augmente considérablement la souffrance.

Lacan le disait: l'angoisse qui naît de cette question sur le désir de l'Autre fait probablement plus souffrir les animaux des laboratoires, que la douleur physique. Ne rien en savoir  les terrifie.

On sait que la terreur de ne pas savoir ce qu'on nous veut augmente les douleurs physiques!

On a fait des études sur la question dans les soins dentaires qui font moins mal quand on nous explique ce qu'on nous fait et pourquoi on le fait.

Nous sommes des  animaux et nous savons donc ce qu'ils ressentent sans avoir besoin de le démontrer sans cesse...

sinon peut-être en réponse à l'effet sur les gens des religions alors qu'il est probable que vous soyez agnostique...sinon les reliquats de la religion repérable dans l'idéologie humaniste dominante.

 

Revenons à nos Téléthons:


 

 

Vous dites que vous êtes tout amour, et que vous n'êtes pas égoïstes? Prouvez-le.

lisez avant de juger. C'est la moindre des choses si vous êtes honnêtes.

 

primate en laboratoire

HALTE AU TERRORISME

contre les animaux dans les laboratoires !

 

 

 

 

Chez le singe ce rictus n'est pas un rire mais exprime une profonde terreur.

 

 

 

Traduction par International

Campaigns de l'introduction

du rapport de l'infiltration récemment

opérée par PETA chez Covance USA

 

ClIQUEZ SUR LES PHOTOS; ET suivez MES LIENS vers stephane lamart , et  one voice sur LA GAUCHE ET SI vous donnez à la recherche et que ça  VOUS LAISSE INDIFFERENTS, BRAVO, vous êtes cohérents. Mais si vous faisez l'expérience de lire au lieu de montrer votre fond de violence injuste, alors, là, on discuterait sur pièces.

 Et moi, suis-je bien prudente

de m'attaquer ainsi à un des piliers de notre société émotionnellement valorisée dans ces actions décérébrées où même les plus célèbres amis des bêtes s'offrent pour aider à la récolte?

 

 

 

 

Je les entends déjà, grandiloquants: "Monstre! vous n'aimez donc pas les enfants!"

Comme si il s'agissait d'amour!

Et la morale, bordel?

Mais je rappelle que les religions du Livre disent toutes que les animaux souffrent. La juive interdit de consommer la chair d'une bête ayant souffert! Dans ce cas, vaudrait mieux être végétariens! Car la souffrance, on ne peut l'éviter, et rien que dans les élevages et les transports?N'empêche, c'est la loi de cette religion.

D'où l'interdiction récente du foie gras en Israël.

A l'abattoir, en effet, une bête qui ne meurt pas du premier coup n'est pas cacher et sera distribuée aux autres. Ce qui n'est pas le cas de la musulmane et les images atroces du couteau qui passe et repasse sur la gorge comme quand on tranche du pain, et des corps empilés alors que certains , sous la pile continuent de bouger, me reste d'un reportage sur les abattoirs de l'Aïd au infos de France 2, présenté par Pujadat. Tout y était atroce et quand même présenté comme un progrès...sanitaire!Colère contre un règlement qui ne protège que les hommes et...

Idem des poulets sacrifiés par les dits-juifs, pas tous, ça relève de coutumes, pour    kippour.

Idem de l'agneau tué pour les chrétiens à Pâques.

Idem pour ceux-là +les athées, qui se gavent tous du foie gras de la honte pour Noël, et à présent tout le temps.

 

Attention, ne prenez pas ce que je dis sur les moutons de l'Aïd, traînés de force, tremblants, pleinement conscients vers le lieu de leur supplice, dans les rires et la joie festive, pour du racisme. Aussi ignoble cette joie que le sont les amusements avec animaux du sud de notre douce France. et que dire de l'Espagne qui jette des chèvres des clochers, bat à mort des ânes dans des fêtes orchestrées par l'Eglise? etc.

J'ai vu ça, je relate, c'est tout. Et d'ailleurs, avnt de me condamner, sachez que ceci est ma conclusion=

A bas TOUTES les religions car elles sont toutes dangereuses et génératrices de symboles auxquels les hommes finissent par s'attacher plus qu'à la vie.

Quant à la science qui torture, elle montre bien qu'elle ne vaut pas mieux  que l'obscurantisme pour nous sauver de la barbarie.

Colère contre un Dieu qui, s'il existait, voudrait ça!

Colère contre les hommes qui n'ont pas été fichus d'inventer un Dieu bon pour tous.

Colère aussi contre ceux qui confondent égoïsme et bonté,

 ceux qui ont inventé une science à l'image de leur Dieu, basée sur le postulat de Narcisse ( mon Bien, c'est le bien).

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Une amie est malade et elle croit souffrir plus qu'un animal gavé. Du coup, pas de compassion elle bouffe du foie gras.

24 Novembre 2005, 23:03pm

Publié par Jo benchetrit

C'est curieux: elle me dit, je n'arrive plus à avaler les 20 pilules par jour. Je me sens trop pleine. J'ai la nausée.

ça me fait penser à ces pauvres canards et oies qui n'en peuvent plus, halètent et se retrouvent avec l'equivalent de 5 kg de pâtes 2 à 3 fois par jour...

Je lui dis: ça devrait te faire penser aux animaux gavés. Mais elle refuse, se cabre et rejette cette pensée: Oui, mais eux ils ne sont pas conscients marmone-telle mal à l'aise. Non, je me dis, rien ne sert à rien. Pourquoi? Même vivre la souffrance ne rend pas compatissant celui qui ne veut pas lâcher sur sa jouissance.

RIEN.

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Ne pas manger de viande, pourquoi?Afin de prévenir les cancers et les maladies cardio-vasculaires?OUI MAIS AUSSI POUR LA PLANETE DONC vegetarien POUR LES AUTRES AUSSI.

24 Novembre 2005, 22:45pm

Publié par Jo benchetrit

Article de Pierre Gaffié à diffuser

http://www.onevoice-ear.org/campagnes/vegetarisme/

Indispensables fruits et légumes

En effet, toutes les études menées de par le monde prouvent que les fruits et les légumes sont indispensables au corps humain. C’est ainsi qu’en France, le ministère de la Santé préconise d’en manger au moins cinq fois par jour.

Bon geste


Pourquoi ? Parce que cette alimentation a un rôle capital dans la prévention de maladies redoutables tels que les cancers ou les problèmes cardio-vasculaires. Alors être végétarien est non seulement un bon geste pour les animaux, mais aussi pour soi.

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Une journée comme les autres
Par Christiane H, Pierre Gaffié
Article publié dans
L'oeil électrique

> Lire
Le respect des animaux
Ne pas consommer la chair des êtres vivants qui nous entourent contribue à faire que leurs droits ne demeurent pas lettre morte.

> Lire
La production intensive de viande menace la planète
Jonathon Porritt, président de la Commission Britannique du Développement Durable, militant écologiste, dénonce les menaces que cette agriculture fait planer sur l’environnement.
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Une action positive pour l’environnement
Les élevages industriels d’animaux pour leur viande contribuent à la pollution
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Un geste de solidarité pour le Tiers-Monde
Les multinationales de la viande exploitent les pays en voie de développement en y installant leur bétail. Les céréales sont détournées au profit des éleveurs et au détriment des populations locales.
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Un rôle reconnu de prévention des maladies
Une alimentation riche en fruits et légumes permet d’éviter diverses affections dont certains cancers.
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Quelques idées fausses
Le végétarisme est souvent associé à une image de carence alimentaire. C’est pourtant tout le contraire.
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REACH :l'expérimentation animale au banc des accusés. Les techniques alternatives existent et sont plus efficaces;

24 Novembre 2005, 20:58pm

Publié par Jo benchetrit

mais on en reste à la torture des animaux.

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Voici ma copie de l'article du nouvel obs:

Semaine du jeudi 24 novembre 2005 - n°2142 - Notre époque http://www.nouvelobs.com/articles/p2142/a288452.html

 Comment tester les produits nocifs

Reach, version « light »

Le Parlement européen vient d'adopter son projet de régulation des substances chimiques dans une version édulcorée

Cinquante milliards d'euros économisés sur les dépenses de santé pour les trente ans qui viennent ! Si les experts bruxellois ne se trompent pas dans leurs calculs, ce coût correspond à tous les cancers, les maladies dégénératives, les allergies qu'on pourra éviter en connaissant mieux et en contrôlant les substances chimiques que l'industrie répand dans la nature.

C'est le but du projet Reach - (Registration, Evaluation and Authorization of Chemicals) - adopté jeudi dernier en première lecture par le Parlement européen à l'issue d'une longue bataille : les lobbies de l'industrie chimique ont tout fait pour que ne paraisse pas un texte qui leur impose de tester les produits qu'elle met sur le marché, de démontrer qu'ils ne sont pas dangereux pour la santé publique et de les remplacer par d'autres, s'il s'avère qu'ils le sont.
La bataille n'est pas terminée.

Le texte doit maintenant être examiné par le Conseil des Ministres européens.

Mais même les ONG qui déplorent qu'on ait adopté une version « light » de Reach - les lobbyistes de l'industrie ont été efficaces... - reconnaissent qu'un « pas important » a été accompli.
 
 
Un peu tard ? On peut s'en inquiéter quand on constate que les cancers du cerveau ont décuplé, en pourcentage, depuis cinquante ans ou que le nombre de personnes touchées par la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson augmente de 1,5% chaque année.

Reach devrait permettre de transformer les soupçons émis par les épidémiologistes en certitudes et de proscrire les produits manifestement nocifs pour la santé.


 Problème : les tests de toxicologie réalisés sur les animaux, tels qu'ils sont prévus par Reach, coûtent fort cher, de 2 à 4 millions de dollars par produit testé.

Un argument brandi par l'industrie chimique, qui a réussi, au final, à réduire très fortement le nombre de produits qui vont être examinés de près.
 pour ne pas handicaper l'industrie européenne et a fortiori les PME de la chimie incapables de miser de telles sommes, ce ne sont pas les 100 000 molécules chimiques existantes qui seront testées, mais environ 30 000.
 Mieux que rien, mais les toxicologues, comme Jean-François Narbonne, qui fait autorité dans le domaine, se demandent pourquoi on n'a pas choisi d'utiliser des procédures plus modernes que l'expérimentation animale dont les résultats ne sont pas toujours transposables à l'homme.

 

Bon nombre de molécules peuvent être examinées dans un premier temps par de simples logiciels, des systèmes experts qui permettent de cerner très vite les produits qui risquent d'être dangereux.

 

   

Ou bien encore en utilisant ce qu'on appelle une puce ADN, pur produit du génie génétique : on met des gènes humains bien déterminés en contact avec la molécule qu'on veut tester, et on voit très vite comment ils réagissent.

Si le gène réagit en commandant à la cellule de se mettre à proliférer, s'il se lance dans la réparation d'une mutation, ou s'il lance un signal de suicide - ce que les scientifiques appellent l'apoptose - alors, on est face à un produit dangereux.

 Ces tests-là, dits de toxico-génomique, ne coûtent pas grand-chose (entre 1 000 et 3 000 euros) et sont effectués en une semaine. Surtout, ils permettraient de tester en deux ans les 100 000 molécules chimiques utilisées en Europe pour un prix deux fois inférieur au budget prévu par Reach.

 

Gérard Petitjean   

Helas!... Il dit utiles ces methodes anlternatives"dans un 1° temps", sous-entendant que le recours à l'expé. animale ne lui répugne pas.
Comme d'ab.

Rappel:

La barbarie, utile ou pas, est intolérable!!!!!!!
 
 

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