L'avenir de l'écologie sera-t-il bobo donc nul ?
Voici ce que je pense de son texte:
par contre, l'écologie a une dangereuse dérive,; qui est celle de l'hygiénisme, et qui, loin de soutenir la nature, la traque pour en faire un jardin à la Lenôtre, bien dégagée autour des oreilles. Les oiseaux dans des cages, les autres à la campagne et entre le deux, les pigeons, soit à la casserole, soit desintrégrés!
La "boboïsation" de notre société veut construire une vie bien proprette, et je pense que vouloir gérer la nature procède du même désir de mort que vouloir la détruire sans vergogne.
Le Peletier, comme Bachelot, ont tué au nom de l'écologie.
Bachelot, si je m'en souviens bien, avec je crois les massacres de milliers de ragondins au lance-flammes parfois, et autres "nuisibles"(euh! en écologie on dit espèces en voie de prolifération) massacrés.
L' ecologie est chose trop sérieuse pour la laisser entre les mains des politiques.
Le bobo avec ses grosses voitures votera pour qu'on lui fasse une nature à son pied. Des parcs zoologiques pour que leurs enfants voient les animaux en voie de disparition, et comme on est humanistes, des dons astronomiques au Téléthon et Sidaction pour faire bien...donc allant comme nous le savons direct dans les labos de torture. Et ce avec cette bonne conscience dégoulinante de "bons sentiments" pseudo-altruistes mais bien égoïstes en fait, qu'on voit s'étaler à longueur de pages de journeaux et d'heures sur la télé.
Et nos amis de 30 millions d'amis, je rabache au cas où certains ne le sauraient pas, font partie avec Bougrain-Dubourg et tant d'autres amis mais parfois vrais-faux amis des bêtes des pousse-à-la collecte de fonds.
Incohérence des protecteurs des animaux contre laquelle il convient de lutter d'urgence, je crois.
On est loin du 11.9, je crois.
Mais on est responsables de cette situation. A nous de propulser un mouvement pour faire changer les choses à la racine, et la racine, c'est sous le cuir chevelu!.
Voici donc:
et de l'environnement est-elle encore à la mode ?
(les animaux n'en parlons pas .................)
Pendant que l'enquête sur l'EPR nucléaire de Normandie
se déroule en pleine vacances, ce qui est quand même
plus pratique, tandis que, sur ordre et sur pressions
de Paris, les coupeurs d'OGM sont lourdement condamnés
en appel à Orléans, tandis que la justice poursuit FR3
Centre coupable à ses yeux d'avoir honnêtement
rapporté le procès et son environnement (1), France
Inter , Libération , Le Parisien, Europe 1 ou
Paris-Match ( oui , Paris-Match !) et bien d'autres
titres, glissent vers la normalisation sarkozienne et
pré-electorale. Pour une fois, ce n'est plus de
l'amateurisme mais une stratégie mûrement préparée qui
repose sur les amitiés bien placées et sur les
pressions téléphoniques et « amicales », celles qui ne
laissent pas de traces. Aucune trace ; mais elles se
succèdent, s'accumulent.
(...)
Il n'est de bon journaliste que sarkophile, désormais.
Il faut vivre dans un journal pour se rendre compte à
quel point le système du ministre de l'Intérieur est
au point. Tout en finesse et en douceur contrairement
à ce que beaucoup pensent : du grand art de la
communication additionnée de rudesse ; quand il le
faut. Cela s'appelle du harcèlement.
Quel rapport avec l'écologie, l'environnement et la
protection de la nature ?
Certains se souviendront que depuis New York, quelques
jours après le 11 septembre tragique, je prédisais
dans un éditorial sur ce site que la « chasse aux
terroristes » se transformerait rapidement en chasse
unanime et systématique à ceux qui pensent mal, à ceux
qui pensent de travers, à ceux qui ne hurlent pas avec
les loups de la bande, bannière étoilée au vent.
Certains haussèrent les épaules en m'accusant
d'anti-américanisme primaire alors que je voyais sous
mes yeux effarés une société politique et
journalistique étasunienne en train de se décomposer
heure après heure sous l'effet du choc. Sans espoir de
retour, tandis que les drapeaux fleurissaient sur les
pelouses. Ils y sont restés et les néo-cons ont
conforté leur emprise ; depuis, aux Etats-Unis, les
moyens de contrôle social, la surveillance des
communications téléphoniques et info rmatiques ou des
demandes de livres dans les bibliothèques,
s'appliquent aussi aux écologistes et aux protecteurs
de la nature ; ceux qui s'obstinent à ne pas penser
correctement, à s'opposer aux compagnies pétrolières
ou aux industries chimiques et à continuer de croire
au réchauffement climatique. Cela s'appelle la chasse
aux déviants. Tout s'exporte. Et tout se perfectionne,
la visite du « Salon de la Sécurité » en juin à
Villepinte, m'a permis de constater que cette chasse
aux déviants se perfectionne ; dans la société, dans
les journaux et dans les entreprises. J'y ai récolté
des kilos et des kilos de brochures offrant, à côté
des armes lourdes et légères qui ravagent le Liban,
ses habitants et son environnement si péniblement
restauré, toutes les techniques permettant de
poursuivre les individus « potentiellement dangereux
». Un avant-goût de ce qui nous sera offert en octobre
2007 au Salon Milipol, le salon de la « Sécurité
intérieure des Etats ».
Le célèbre « ennemi de l'intérieur » est de retour et,
de la Russie aux Etats-Unis en passant par les pays
d'Asie et d'Europe, l'écolo et le naturaliste
s'inscrivent progressivement dans cette catégorie.
Parce qu'ils gênent, il faut les dénigrer
intelligemment. En France, le virage a commencé : il
ne fait plus vraiment bon d'être un ami de l'ours ou
du loup, il est de moins en moins chic d'être contre
les OGM ou de réclamer que les voitures soient sinon
bannies, du moins dissuadées, des centres-villes. La
protection de la nature a de moins en moins, au propre
comme au figuré, bonne presse. L'écologie passe de
mode sous l'influence d'un groupe de pression mal
défini mais efficace qui s'appuie sur les bobos et les
relais d'opinion. Le PS est sur ces questions d'une
discrétion remarquable, les deux confréries
trotskistes s'en foutent et les Verts parlent de tout
sauf d'écologie ; tandis que le parti majoritaire
prône l'écologie libérale ( ??) tout en repoussant la
« célébration » de la loi du 10 juillet 1976 au mois
de novembre. Face à un mouvement associatif qui n'en
finit pas de mourir, étouffé par ses « cris d'alarme »
et par le manque de moyens financiers. Le rêve réalisé
des élus locaux et nationaux, de la majorité et
d'ailleurs, qui ne supportent plus la guerre de
tranchée organisée par les survivants qui ne se
battent plus que devant les tribunaux. Depuis
l'affaire d'EDF boutée hors des gorges du Verdon, la
rage étouffe de nombreux élus et le célèbre Christian
Estrosi, porte-flingue du ministre de l'Intérieur qui
surveille et cajole les collectivités locales à
l'Aménagement du Territoire, leur prépare pour la
rentrée un texte de loi-cadeau qui mettra en cage les
guérilléros judiciaires de la nature.
Si vous croyez à la protection de la nature, à la
préoccupation écologique, aux questions d'épuisement
des ressources, si vous vous faites du souci à propos
du réchauffement climatique et de la pollution, si le
nucléaire ne vous enthousiasme pas, si le maïs arrosé
en plein jour vous préoccupe plus que la canicule, sur
la plage ou en observant vos oiseaux préférés,
préparez vous à une rentrée difficile. A de multiples
signes, je discerne dans les milieux journalistiques
qui reflètent souvent les tendances « gagnantes », par
intérêt ou par perception professionnelle, que
l'écologie et la protection de la nature sont en passe
de ne plus être dans l'air du temps. Les premiers
frémissements inquiétants datent du jour où Roselyne
Bachelot nous annonça que dans son cabinet il y aurait
un « conseiller pour la sécurité » Pour ne pas avoir
suivi cette voie « sécuritaire », Serge Lepeltier fut
rapidement et malproprement viré.
Difficile de se battre contre l'air du temps, surtout
quand cela arrange beaucoup de gens, à commencer par
les milieux économiques qui finiraient par perdre de
l'argent à cause des écolos et à terminer par les
milieux politiques qui n'ont pas envie d'en faire un
argument de campagne électorale. Et comme ce sont en
général les mêmes, ils vont se liguer pour nous aider
à aller droit dans le mur : écologistes, naturalistes,
à la niche, vous n'êtes plus à la mode de chez nous ;
vous avez, comme on dit, mangé tout votre pain blanc.
Alors, quelques heures après que les drapeaux
tricolores ne se soient installés sur les balcons et
les pelouses pour un simple match de foot perdu, j'ai
hissé le drapeau noir dans mon jardin et j'espère bien
avoir gâché vos vacances.
Par Claude-Marie Vadrot __,_._,___
On ne peut pas dire que le nazisme était la pire monstruosité que les hommes aient fait subir à d'autres hommes puisque le communisme a causé bien plus de souffrances et de morts que le nazisme. Mais il est vrai que le nazisme est bien davantage honni par notre société puisqu'au contraire du communisme qui déifie l'humanité, le nazisme met en cause le dogme de " l'humain sacré " en faisant des différences entre les hommes.
Ce que les humanistes reprochent aux nazis est d'avoir rabaissé l'homme au rang de l'animal. C'est pourquoi les défenseurs des animaux ne doivent pas tomber dans le piège et doivent affirmer clairement que la société actuelle ne vaut pas mieux que la société nazie.Il est aussi scandaleux de collaborer avec le pouvoir actuel qu'il l'était de collaborer avec le pouvoir nazi. Assez de cette morale anthropocentriste!