Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Psychanalyse et animaux.

dans un monde parfait l'humanité n'existerait pas. Casas dit des âneries et l'huma jouit.

27 Juillet 2006, 14:44pm

Publié par Jo benchetrit

Dans la série "nous vivons dans une monde de pervers avec des lois faites pour des pervers", allez faire un tour du coté de ce journal stalinien et anti- animaux primaire. Vous y apprendrez ...trop marrant si ce n'était pas si horrible...qu'un taureau est cruel et un aficionado comme un tortionnaire, un torero, un être bon et cultivé.

Dans la serie des "Incroyable mais trop con", on en a rêvé, il l'a dit,

Simon Casas se surpasse en se surclassant.

 Ce qu'il dit n'est qu'un masque pseudo culturel genre "je suis un "ârtiste"...les toréros sont des écrivains!!!

Ces analphabètes, bouchers sadiques nargueurs de leurs victimes seraient des artistes?
Ah? La sublimation c'est donc ça, satisfaire ses pulsions telles-quelles? Freud réveille toi, Ils veulent t'assassiner!

(si!si! il l'a dit pour tenter de cacher son ignominie.). Allez y voir Pour une fois que ce genre de personnage vous fera rire, pour ne pas en pleurer, c'est à en profiter :

Tauromachie Simon Casas dans l’arène littéraire

Le directeur des arènes de Nîmes et ancien torero publiera fin août un carnet de route qui mérite le détour.

Nîmes,

correspondant régional.

Appelez Sarkozy, Simon Casas est un sans-papiers ! " Dossier incomplet ", lui a-t-on dit à l’état civil qui lui a demandé de s’adresser au tribunal pour bien prouver son origine française. " Ça ne me plaît pas ", lâche Casas, né à Nîmes d’une mère turque séfarade et d’un père polonais. Drôle d’époque décidément. Mais le directeur des arènes de Nîmes est d’un monde où le regard et la parole donnée valent plus que tous les passeports de la terre. Où seul compte le droit du sol, celui des arènes. Pour convaincre les juges, l’ancien torero devrait envoyer son premier ouvrage à paraître fin août (1) aux éditions du Diable Vauvert, maison dirigée par Marion Mazauric. Il s’intitule Taches d’encre et de sang, carnets de route qui vont en surprendre plus d’un. Casas y décline sa véritable identité : toro. Et d’une espèce qui repousse toutes les frontières.

Vous écrivez qu’un écrivain sommeille dans chaque torero. L’inverse est-il vrai ?

Simon Casas. Les toreros sont des poètes silencieux. Ils sont souvent d’origine sociale modeste et n’ont pas pour habitude d’avoir recours aux mots. Mais cela existe d’autant plus leur imaginaire. De tous les artistes, ce sont ceux qui poussent l’imaginaire à la limite de la vie. Jusqu’à la mort. Le torero est un artiste de la mort. C’est une écriture de toréer. Et, avec ce livre, j’ai eu le sentiment de toréer avec les mots. J’ai joué avec les labyrinthes de mes émotions. J’ai été au plus profond de mes racines. Et la corrida, quoi qu’on en dise, est profondément enracinée. On ne pourra jamais la faire disparaître.

Vous évoquez d’ailleurs ses " valeurs fondamentales ". Quelles sont-elles selon vous ?

Simon Casas. Le don de soi. On ne torée pas avec les couilles ou avec les tripes, mais avec le cour, ce que j’appelle le charisme existentiel. La corrida ne se crée pas dans la violence. Il n’y a pas de désir de violence de l’homme envers le toro. À un moment d’ailleurs, il y a des transferts quasi psychanalytiques qui se produisent entre le toro et le torero. L’un va être, va renaître, dans l’autre et réciproquement. Qui peut dire à cet instant qui est homme, qui est animal ? J’ai vu parfois dans les regards des toros de l’animalité jusqu’à quelque chose de profondément humain. Et c’est l’homme, par le don de lui-même, qui lui transmet cette part d’humanité, cette part de sacré. Mais, sacrée, l’animalité l’est tout autant. L’homme joue avec ça de façon lucide puisqu’il est cultivé. La bête ne l’est pas car sa culture est faite de pulsions. Sa cruauté est parfaite contrairement à l’enracinement culturel de l’homme qui est loin de l’être. En ce sens, la corrida est un art pur. Et la pureté vient de l’animal, pas de l’homme.

Qu’est qui explique le retour en force de la corrida ?

Simon Casas. Mais elle n’est jamais partie ! Les corridas touchent au sacré. Qu’est ce qui en apporte aujourd’hui ? Le supermarché du coin ? La guerre en Irak ? Dans l’arène, il y a un moment où ça fait " clac ". On sent qu’il y a là le fondamental : la mort. On est dans la vérité, le sens profond des choses. Sur une affiche de corrida, il y a toujours inscrit : " mise à mort ". Mais on ne dit pas de qui ! Ce ne sont pas des mots en l’air. Oui, ce qui se passe dans une arène est grave. Le toro est tout de même l’animal à qui l’homme donne encore, en ce début de XXIe siècle, le droit de tuer.

Vous aimez le toro à tel point que vous voulez mourir comme lui !

Simon Casas. Être toro, de nos jours, c’est avoir la liberté la plus folle. La liberté de pisser et de chier devant tout le monde. De filer des coups de corne aux hommes. Je crois en plus que le torero fait passer des messages au toro. À un moment, il se situe entre l’animal et l’humain. J’aurais aimé être cet être-là. Oui, j’aimerais qu’on me traîne dans l’arène par les cheveux. Surtout pas de minute de silence. Les enterrements des hommes sont d’une telle banalité ! Se faire cramer, c’est ça, la modernité ? Moi, j’ai commencé à mourir il y a longtemps. Car mon métier, c’est la mort.

Entretien réalisé par

Laurent Flandre

 

 

Commenter cet article