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Psychanalyse et animaux.

Les vallseuses d'aficionados, pour "fêter" l'arrivée de l'afioc Valls à Matignon

31 Mars 2014, 16:29pm

Publié par Jo Benchetrit

Messieurs dames les amateurs de spectacles de la douleur des autres, dits corridas, 
Pour agrémenter un peu votre fête quand votre collegue en cruauté des arenes Valls entre à Matignon, buvons ensemble un petit coup de realité.
Ayant trouvé cette photo ce matin dans mon FB, je ne veux pas être egoïste...et vous la fais suivre.
Selon un avocat taurin, les afiocs sont des 
"paisibles citoyens outragés dans leur dignité
 par les manifestations anti-corrida "
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En voilà un au moins qui a la franchise de montrer mieux que des discours l’âme du *"surmoi obscène et feroce » (Lacan) qui vous guide et vous aveugle, vous, les amateurs de la terreur torturomachiste.
Ça vous change des culs serrés dans le satin sanglant qui vous flattent tant l’ego et plus bas si affinité.
Et pourtant, dans le fond, c’est encore plus vulgaire que ce mec et c’est pas peu dire.
        En voilà un au moins qui a la franchise de montrer mieux que des discours l’âme du *"surmoi obscène et féroce » (Lacan) qui vous guide et vous aveugle, vous, les amateurs de la terreur torturomachiste.
Ça vous change des culs serrés dans le satin sanglant qui vous flattent tant l’ego et plus bas si affinité.
Et pourtant, dans le fond, c’est encore plus vulgaire que ce mec et c’est pas peu dire.
Le mal n’est pas beau. le mal n’est pas rare.
Le mal est, envers les animaux, d’une banalité complète.
Malgré la fascination qu’exerce le mal sur le nevrosé moyen, mal qui peut être representé par l’erotique mort-vivant  comte Dracula, et les recits pervers, 
le mal n’a rien d’élégant ni de joyeusement émoustillant. 
Le mal c’est ce qu’on fait à l’autre en vrai, pas en songe ni en fantaisies sensuelles.
Le mal, c’est la boue, c’est la lâcheté cruelle  envers ceux qui sont à sa merci,  ses victimes.   La faiblesse du sujet abuseur  devant ses pulsions temoigne de son impuissance psychique devant son surmoi primaire*. Le mal ne grandit personne, pas plus que l’on ne peut imaginer les Thénardier attirants. ( Merci, Hugo, de ne pas avoir risqué de magnifier le mal comme on a pu le faire dans des films du genre "Portier de nuit ».)
Le mal n'est pas beau...Malgré le satin et le cul serré de vos vulgaires toreros...ils sont encore plus vulgaires  que l'afioc en photo.
Faut dire qu’entre regarder et voir, il peut  y avoir  une distance aussi grande qu’entre votre regard sur les corridas et le «  ça-voir »   ce dont il s’agit en realité.
Je vous salue mes rustres,
pleins de strass et de faux-semblants,
Le saigneur est avec vous, 
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