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Psychanalyse et animaux.

Il faut reconnaitre l'alter ego chez toutes les espèces.

8 Août 2010, 18:51pm

Publié par Jo Benchetrit

 



 
@355. Jean-Paul Richier le 04/08/2010 22:49
"3) Trouvez-vous légitime que ceux qui pensent que le rapport des hommes à certains animaux doit être encadré par un minimum de règles de droit veuillent imposer (démocratiquement et légalement) ces règles."
Je suis contre le fait de limiter à « certains » animaux la révolution antispéciste qui s’annonce.
Si nous admettons que nous ne sommes pas au sommet, et donc que notre pretention est usurpée, et dûe à notre narcissisme, si on a quelque lucidité, on ne peut que savoir que notre humaité est l'ennemi universel du vivant.
C'est pour cela qu'il est temps de mûrir et pour cela, il faut reconnaitre l'alter ego de toutes les espèces et défendre ses droits des abus de notre espèce colonisatrice, proliférante, tyrannique et dévastatrice..
Si on défend la vie, dont la nôtre, on doit donc defendre les droits des animaux. Ce n'est pas nier les différences que de faire respecter les autres sous toutes leurs formes.
Il n'y a pas une loi pour les blonds, une pour les roux, un code des petits, un code des grands.
On a une loi qui est supposée nous empêcher de satisfaire nos pulsions telles quelles...sans poser une hiérarchie entre les victimes.
Le droit des animaux, c'est celui à ne pas être nos victimes.De manière directe ou indirecte.       
Certes, certains autres sont parfois nocifs pour nous, et en fait, ce qui s'applique aux autres hommes s'appliquera aussi envers les animaux :jamais de violence sauf en état de légitime défense . C'est le principe de base de la civilisation. Vivre avec signifie ne pas s'arrêter au look mais à la capacité de ressentir, ce qui veut dire regarder le monde du lieu de sa subjectivité, sa vie de sensible .
Hier, dans l'eau des chats que je nourris dehors, une fourmi venait de tomber. je lui ai offert mon doigt, qu'elle a de suite pris comme bouée de sauvetage. Je lui ai parlé doucement. Elle s’est hissée sur le bout de mon doigt et ma foi, n'avait plus trop envie d'en descendre. je l'ai cependant délicatement déposée sur la terre, à l’abri. Et en lui causant.
Elle avait été sonnée mais se sentait mieux.
Je la respecte et souhaite le mieux pour elle, comme je respecte les chats, les taureaux, les pigeons persécutés et toute l'animalité que notre simple présence met à mal.
La base de notre vie c'est la solidarité. Le fait de regarder l'alter ego avec sympathie donne une sérénité que n’ont pas ceux qui cultivent leur phobie du vivant. Par delà les apparences , les différences ne sont qu'illusions si on oublie ce qui est semblable.  

Posté par Michel le Vendredi 1er Mai 2009 à 00:00:42
L'estomac collectif des fourmis
De quelle manière les colonies de fourmis gèrent-elles leur nutrition ? Audrey Dussutour du Centre de recherche sur la cognition animale (CNRS/Université Paul Sabatier) et Steve Simpson de l'Université de Sydney ont démontré qu'une colonie de fourmis fonctionnait comme un "estomac collectif". Les membres de la colonie sont capables ensemble de relever les défis de la nutrition imposés par leur structure sociale en se partageant les tâches (récolte, digestion et excrétion). Ces résultats sont publiés dans la revue Current Biology du 12 mai 2009.


Fourmi rhytidoponera sp. qui se nourrit d'eau sucrée

Chez les fourmis, la nourriture est ramenée au nid par seulement 10% des ses membres: les fourrageurs. La nourriture est ensuite régurgitée et partagée entre tous les membres de la colonie. Mais les besoins nutritionnels diffèrent entre les jeunes (larves) et les adultes.

Audrey Dussutour et Steve Simpson viennent de montrer que les larves, qui ne peuvent pas se déplacer et quitter le nid, sont capables de communiquer (1) leurs besoins nutritionnels aux fourrageurs qui en retour adaptent leur stratégie de récolte. En effet, en mettant à disposition de colonies de fourmis (avec ou sans larves) de la nourriture riche en sucre d'une part et riche en protéine d'autre part, ils ont observé des comportements différents. Lorsque les larves sont présentes dans la colonie, les sources de nourriture protéinées, permettant aux larves d'assurer leur croissance, sont préférées. A l'inverse, lorsque les larves sont absentes, les fourmis privilégient la récolte de nourriture riche en sucres.
(...)
Note:

(1) L'image des larves ne suffit pas aux fourrageurs pour qu'ils modifient leur récolte.

 

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