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Psychanalyse et animaux.

L'amour ravageur...l'abandon mortel...du chien à l'homme l'effet en est terrible.

18 Avril 2006, 09:29am

Publié par Jo benchetrit

Qui a envie de savoir ce que c'est que l'abandon, lorsque l'Autre est tout pour soi, peut s'identifier à ce chien...abandonné...et qui n'y survit pas.

Qui veut connaître les méfaits de la domestication peut lire ce texte.

Par contre, celui qui comprend l'abandonneur peut-il m'expliquer?

Lu sur la liste ethiquanimal de Yahoo:

Je ne connais pas l'auteur de ce texte mais il m'a beaucoup émue...je voulais le partager avec vous.

 

J'ai trouvé votre chien aujourd'hui.

 Non, il n'a pas été adopté par quelqu'un. La plupart d'entre nous qui vivent par ici ont autant de chiens qu'ils le désirent, et ceux qui n'en n'ont pas le font par choix.

Je sais que vous espériez qu'il trouverait un bon foyer quand vous l'avez abandonné par ici, mais ce n'est pas le cas.

 La première fois que je l'ai vu il était à des kilomètres de la plus proche maison, et il était seul, assoiffé, maigre et léchant une blessure à sa patte.

Comme j'aurais espéré être vous quand je me suis tenu devant lui. Voir sa queue s'agiter, ses yeux s'éclairer alors qu'il aurait sauté dans vos bras, sachant que vous l'avez retrouvé et que vous ne l'avez pas oublié.

Voir son pardon dans ses yeux pour toutes les souffrances qu'il a rencontré dans sa recherche sans fin pour vous retrouver......mais ce n'était pas vous.

Et malgré toute ma persuasion, ses yeux ne voient qu'un étranger. Il ne me fait pas confiance, il ne vient pas. Il s'est retourné et a continué son périple, celui qui doit le ramener vers vous. Il ne comprend pas pourquoi vous ne le recherchez pas, il sait seulement que vous n'êtes pas là et qu'il doit vous retrouver.

Cela est plus important que la nourriture ou l'eau qu'un étranger pourrait lui donner. Le persuader ou le poursuivre n'aurait servi à rien, je ne connais même pas son nom. J'ai conduit jusqu'à la maison, rempli un seau d'eau et un bol avec de la nourriture et je suis retourné où je l'avais rencontré. J

e ne pouvais voir aucun signe de lui, mais j'ai laissé mon offrande sous un arbre où il avait trouvé refuge du soleil et une chance de repos.

Vous voyez, il n'est pas dans le désert. Lorsque vous l'avez domestiqué vous lui avez enlevé toute chance de survie. Son objectif lui demande de voyager durant la journée, il ne sait pas que le soleil et la chaleur vont le tuer, il sait seulement qu'il doit vous trouver. J'ai attendu qu'il revienne vers l'arbre, espérant que mon cadeau bâtirait un élément de confiance qui me permettrait de le ramener à la maison, d'enlever sa blessure à la patte, lui donner une place fraîche pour se coucher, et l'aider à comprendre que la partie de sa vie avec vous était finie. Il n'est pas revenu le matin, et le soir l'eau et la nourriture était encore là, intactes.

 Je suis devenu inquiet. Vous devez comprendre que beaucoup de personnes n'aideront pas votre chien. Certains le feront fuir, d'autres appelleront leur municipalité et le destin dont vous pensiez l'avoir préservé sera défait par des jours sans eau ni bouffe. J'y suis retourné à la nuit, je ne l'ai pas vu.

J'y suis allé très tôt le matin d'après rien n'y avait été touché. Si seulement vous étiez là pour l'appeler par son nom, votre voix est si familière pour lui.

J'ai commencé mes recherches par la direction qu'il avait pris la veille, mes doutes obscurcissant mon espoir de le trouver.

C'est des heures plus tard et à une bonne distance de notre première rencontre que j'ai retrouvé votre chien.

Sa soif s'est arrêtée, ce n'est plus un tourment. Sa faim a disparu, sa blessure ne l'embête plus. Votre chien a été libéré de ses tourments, voyez vous, votre chien est mort.

Je me suis agenouillé à ses cotés, et je vous ai damné pour ne pas avoir été là hier pour que je puisse voir la lueur même pour un moment dans ses yeux maintenant libérés.

Et j'agonise, car je sais que s'il se réveillait maintenant et que j'étais vous ses yeux se mettraient à briller de reconnaissance et sa queue s'agiterait dans un signe de pardon.

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Douce France...d'assassins!

17 Avril 2006, 06:39am

Publié par Jo benchetrit

 Tir aux pigeons vivants, pourtant interdit en France, commandité par le maire de Lisles, en Dordogne.

Regardez, 1 mn 45 après le début, un court sur le visage hideux des hommes. ça dure 30 secondes.

http://jt.france3.fr  L'édition des locales du vendredi 14 avril -  18h53

 Voir cette ville et vomir! 

Le pays du beauf flamboyant!

Lisle une fois pour toutes, c'est trop simple! Pigeons, tous au poste:

  Je  résume le truc en 3 clics :
 
1))
 
2)
une fois sur la page, cliquez sur: L'édition des locales.
 
3)
une fois sur la page, cliquez sur:    vendredi 14 avril -  

C'est tout simple, cherchez pas midi à 14 h!
*****************************

Ceux qui , du café en face applaudissent quand un petit blessé tombe vous offrent une idée de ce que le visage des français reflétait quand les juifs montaient dans les camions qui les menaient à la mort.
Meurtres gratuits d'hommes, ou de bêtes, sous le regard jovial d'alcoolos qui trinquent quand l'un, blessé, tombe , où est la difference? L'espèce qui ne sait rien au mal qui est occasionné, et rien contre la jouissance immonde de ses congénères, c'est l'espèce d'UBU Roi dans toute la splendeur que vous pourrez endurer là, c'est celle de l'homme.

 

 

 

 

Ceux qui sont contre se cachent et on les comprend, vue la violence de leurs "pays".

Téléphonez  pour leur dire ce que vous pensez d'eux:

Tel de l'adjoint au maire, qui a causé à la télé, je pense: Subrenat Francis              La Barde 24350 CREYSSAC 

05 53 04 57 22
          
    

    
            Mairie  
            Bourg 24350 LISLE       05 53 04 50 02
            fax : 05 53 54 58 81

Restez polis mais ne mâchez pas vos mots.

Puis, si vous le voulez:

http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-2408872.html

 

j'ai reussi à le coller là, ouf et merci à mon genie du web.

 

 




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Chaque jour, raflés, des milliers de pigeons sont tués dans des caissons à vide ou des chambres à gaz. Mais alors, La mairie de Nancy ...la honte!

15 Avril 2006, 13:01pm

Publié par Jo benchetrit

Chaque jour, dans l'indifférence générale, comme en 40, les pigeons sont raflés et massacrés.
Quelques personnes dignes de ce nom, des justes s'y opposent. je voudrais les remercier de sauver l'humain qui, en l'homme meurt à chaque fois que l'on massacre ainsi, sans autre raison que des raisons irrationnelles, obscurantistes. Pas mieux, sous des dehors scientifiques et industriels que les chouettes et chauve-souris cloués sur les portes de certains arriérés (mentaux!) indigènes de nos provinces reculées.

Nancy, Mme le dr du travail BERR chapeaute ces tueries . Encore un médecin qui se trouve responsable dans des lieux d'extermination. L'affaire Mengelé n'a pas vacciné la médecine de ses propres maladies...dont l'abus de pouvoir sur  les vivants que peut donner cette profession créditée d'un savoir sur la mort.
 
L'information, partout, doit se faire. Vous ne pourrez pas dire: "je ne savais pas."














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Défense des bêtes, protection animale, lutte pour l'égalité, lutte pour les droits des animaux...Ridicule?

14 Avril 2006, 05:15am

Publié par Jo benchetrit

Pourquoi ridiculiser les défenseurs des animaux?

 

Il y a une constante: les défenseurs de la liberté, donc de la reconnaissance des droits des victimes des tyrans humains, au départ-- on l'oublie parfois après qu'ils aient gagné-- sont tous au mieux ridiculisés. Il en fut ainsi au cours de l'histoire récente au sujet des femmes. Je rappelle que le terme même de suffragette suffisait à faire jaillir des salves de rire...
Ridiculiser, c'est une manière de tuer l'autre.
En particulier, quand on manque d'arguments.
Au départ, vouloir faire valoir l'égalité avec des esclaves devait également provoquer la même tension...menant soit au meurtre, soit au fou-rire.
La condescendance certes blessante des anti-défenseurs d'animaux ne fait que signer une immense trouille, une grande lâcheté déguisée en illusion de supériorité.
Mais en fait, ce qui est en jeu, c'est la jouissance. Et c'est l'incapacité de céder sur sa jouissance qui fait le barbare.
Il s'agit de la jouissance preoedipienne, perversion polymorphe pour Freud, mais dite aussi psychopathie pour le commun.
Jouir de l'illicite sans être puni...c'est ce qui est offert par le rapport des hommes aux animaux.
C'est là que s'observe de manière permanente la banalité du mal dont parlait Hannah Arendt.
Vivre hors castration, sans limite, sans sanction...voilà de quoi attirer le chaland.
Avec les bêtes, c'est possible, socialement admis, parfois obligatoire...comme dans les TP de biologie. Quoiqu'il faille savoir utiliser son droit à l'objection de conscience pour refuser.
Le travail du défenseur , c'est en effet de savoir dire non. Non à la barbarie dans la société, mais aussi et d'abord , non à sa propre demande de jouissance.( que Castoriadis stigmatisait ainsi: "le désir humain est monstrueux")
Mais c'est aussi le travail de la civilisation de rendre incapable de vouloir Ça...
C'est pourquoi elle échoue...car du fait de choses innombrables symbolisées par le goût pour les tortures tauromachiques dans nos sociétés auto proclamées civilisées, la civilisation est le cheval de Troie de la Barbarie.
Il suffit de relire à ce sujet le "Malaise dans la civilisation" de Freud pour comprendre l'enjeu pour tout un chacun de la lutte contre la barbarie.
Il convient de la traquer là où elle se cache, sous le masque de la culture, de la tradition de tous ces us et coutumes que nous ignorons, à force d'avoir l'habitude de les considérer comme normaux.
Ce qu'ils ne sont pas du point de vue psychopathologique, même s'ils le sont du point de vue social.
 

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Lacan à Louvain en 1972. Hommes et animaux.

13 Avril 2006, 17:18pm

Publié par Jo benchetrit

Autant le dire de suite:

Je n'aime pas tout ce qu'il dit là, à savoir que pour être, il faut être pris dans le langage. Je trouve cette position solipsiste.  En tous cas, c'est ainsi que c'est dit dans la Génèse: Dieu dit puis...c'est.

Mais il y de beaux passages en particulier sur ...l'arbre...

Ce texte est celui de la bande enregistrée de la conférence de Jacques Lacan donnée à la grande rotonde de l’université de Louvain, le 13 octobre 1972.  Paru dans Quarto (supplément belge à La lettre mensuelle de l’École de la cause freudienne), 1981, n° 3, pp. 5-20.

 


 


 

La chose dont je voudrais ce soir que vous ayez un peu le sentiment, parce que je suppose quand même que, mises à part les personnes qui veulent bien m’accueillir ici, enfin c’est pas le cas de tout le monde, c’est ce que c’est la psychanalyse. Au point où j’en suis, et où vous n’en êtes pas, bien sûr, j’ai appelé ça un discours. Naturellement, il faut savoir ce que j’entends par là, un discours ; ce que j’entends par là c’est ceci : un discours, c’est cette sorte de lien social, c’est ce que nous appellerons d’un commun accord, si vous voulez bien, l’être parlant, ce qui est un pléonasme, n’est-ce pas ? C’est comme parce qu’il est parlant qu’il est être, puisqu’il n’y a d’être que dans le langage.

Alors le parlant, – le parlant vous l’êtes tous, enfin du moins je le suppose –, le parlant que vous êtes tous se croît être dans bien des cas, en tout cas dans celui-ci ; il suffit de se croire pour être en quelque façon cet être parlant, généralement classé comme animal, est tout à fait, à juste titre, cet être parlant classé comme animal, il est tout à fait sensible qu’il a des liens sociaux ; en d’autres termes, ce n’est pas sa condition commune de vivre en solitaire. Non seulement ce n’est pas sa condition commune mais en fin de compte, il ne l’est jamais. Néanmoins, il passe son temps à rêver, il pourrait bien l’être, il en résulte de charmants romans comme Robinson Crusoë.

Qu’est-ce qui pourrait bien lui arriver s’il était tout seul, ça on ne peut pas dire qu’il n’y aspire pas.

Seulement voilà, s’il y a une chose qui est bien claire dans ces sortes de mythes qui rejaillissent toujours, c’est qu’il y a quelque chose en tout cas qui ne l’abandonne pas, c’est justement ça, qu’il soit parlant : quand il est tout seul, il continue à parler ; en d’autres termes, il continue, comme s’exprime notre cher ami Heidegger dont nous parlions tout à l’heure au dîner, il continue d’habiter le langage. Par là il faut tout de même bien que je sonde un peu les choses. Il faut partir de là.

 Mais quand il est sur une île déserte, il habite le langage et en quelque sorte, ces moindres pensées lui viennent de là ; on aurait bien tort de croire (7)que s’il n’y avait pas de langage, il penserait ; c’est pas qu’il pense avec, c’est le langage qui pense ; et puis il en reçoit d’autant plus de choses qu’il y a longtemps qu’il était là-dedans, et c’est pas une raison, parce qu’il a fait un petit naufrage, pour que ça cesse.

 

 


 


 

Il parlait d’animal, et tout à l’heure, on m’a posé des questions ; je dois dire qu’elles m’ont toutes d’autant plus intéressé, que c’est ce sur quoi j’allais modeler ce que je pouvais avoir à vous dire. On a parlé d’un certain Szondi pour qui j’ai beaucoup d’estime, à part ceci, comme je l’ai bien souligné, ça n’a strictement aucun rapport avec le discours analytique.

Le discours analytique fait partie de ceci que nous pouvons savoir en tout cas avec une entière certitude, c’est que le minimum qu’on puisse dire, c’est que tout ce qui s’édifie entre ces animaux dits humains, est construit, fabriqué, fondé sur le langage ; ça veut pas dire que les autres animaux sociaux, enfin vous en avez bien entendu parler, les fourmis, les abeilles et quelques autres exemples distingués sur lesquels nous sommes penchés comme on dit, sur lesquels nous passons notre temps à nous pencher, nous autres êtres langagiens, ont quelque chose, on ne sait pas quoi d’ailleurs, on en est réduit à dire que c’est l’instinct, quelque chose qui les tient ensemble ; il paraît difficile de ne pas s’apercevoir que ce qui fait que les êtres humains tiennent ensemble eux aussi, ça a rapport avec le langage.

 J’appelle discours ce quelque chose qui dans le langage se fixe, se cristallise, qui use des ressources du langage qui sont évidemment plus larges, qui ont beaucoup plus de ressources, qui use de ça pour que le lien social entre êtres parlants, ça fonctionne.

C’est à la suite de ça que, en parlant de ce à quoi nous avons affaire, j’ai essayé de donner à cette idée une petite cristallisation ; ça m’a permis de distinguer le premier celui qui reste à la base, comme tout le monde vous en connaissez un bout, c’est ce qu’on appelle, enfin ce que j’ai appelé comme ça, mais je ne suis pas le premier, j’avais déjà les voies frayées par un certain nombre de personnes, le discours du maître.

Vous voyez où nous en sommes, on appelle ça le discours maître. Maître, c’est-à-dire le magistaire[5], c’est de ça qu’a hérité la langue française.

Or, il est clair que ça s’appelait avant, le discours de la domination.

 Mais les choses avaient déjà glissé, il faut croire, pour qu’on appelle ça le discours du maître ; c’est-à-dire c’est déjà ce qui apparaît dans un titre du nommé St Augustin, le magistaire, de magistro. Magistaire, c’est pas rien, c’est ce qu’on appelait jusqu’à un certain moment, le pédant, c’est-à-dire celui à qui le maître confiait ses enfants ; mais maintenant c’est le pédant qui a la magistrature, il faut tenir compte de ça et distinguer quand même par quelque chose ce petit…, dans mes schémas ça fait un quart de tour.

 

 


 


 

Il est certain que tous ici, tant que vous êtes, vous êtes inclus dans cette seconde sorte de discours. Vous attendez quelque chose d’une accession à cette sorte de pouvoir que confère ce qui a été promu par le quart de tour en question à une certaine place qu’on appelle le savoir. C’est une révolution historique ; non pas du tout bien sûr que je fasse de tout ça des étapes.

 Effectivement dans le petit peu que nous savons d’histoire, on peut, mais ça vacille, on peut concevoir le moment où le savoir s’est donné le pouvoir ; ça veut dire que si on peut le concevoir, ça veut dire que ce n’était pas ça avant, et en effet le vrai maître, le dominus, il a besoin de rien savoir.

La seule chose qu’il faut, comme je me suis exprimé comme ça, c’est que ça marche. Celui qui a à savoir quelque chose c’est celui qui est chargé à ce que ça marche, c’est-à-dire ce qu’un certain Hegel a appelé l’esclave. C’est d’ailleurs parmi les esclaves qu’étaient toujours choisis les pédants, parce qu’on savait bien qu’il y avait que là qu’on savait (8)quelque chose. Et puis ça c’est mis à tourner comme ça doucement, et il est arrivé d’autres choses dont je ne vais pas vous faire le graphique.

 Par quel bond, par quel saut en sommes-nous à un point où il y a au moins une personne, enfin qui, moi… moi entre autre, mais enfin quand même moi qui comme ça ai fait une petite opération de frayage pour avoir l’idée que c’est à ce rang qu’il faut mettre le discours analytique.

Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire, que le fait que ce petit remue-ménage comme ça qui s’est passé autour de Freud fasse maintenant… que vous soyez là aussi nombreux, et que la psychanalyse, ça vous tracasse, ça vous pose des problèmes, ça vous laisse même dans l’idée qu’il se passe là quelque chose d’important, enfin, auquel on pourrait bien avoir recours quand tout le système, enfin, ça marcherait plus très bien ; comme je disais tout à l’heure, c’est vrai enfin qu’il y a comme ça des petites annonces que ça marche plus très bien.

Alors du discours analytique, qu’est-ce que vous pouvez en avoir comme idée ?

Je ferai tout à l’heure quand même d’une façon très pertinente enfin parler de ce Szondi comme quelqu’un qui sans doute déjà guidé, frayé par le discours analytique, avait voulu faire une sorte de pont entre ce qui était fomenté dans ce discours et, mon Dieu, la condition tout de même fondamentalement animale où en est ce parlant qui se croit être.

 

 


 


 

J’ai été comme ça un tout petit peu entraîné à faire remarquer que, sur le sujet de la biologie, la psychanalyse enfin, ça n’a pas apporté grand-chose et pourtant ça n’a que ça à la bouche : les pulsions de vie enfin et « je te glougloute », les pulsions de mort. Enfin il vous en est un tout petit peu parvenu quelque chose, oui ou non ?, parce que sans ça je passe, oui ou non, plutôt oui ou plutôt non. Ah ! il faut se méfier de tout ce bavardage (applaudissements). Un tout petit peu de sérieux !… La mort est du domaine de la foi. Vous avez bien raison de croire que vous allez mourir bien sûr ; ça vous soutient. Si vous n’y croyez pas, est-ce que vous pourriez supporter la vie que vous avez ? Si on n’était pas solidement appuyé sur cette certitude que ça finira, est-ce que vous pourriez supporter cette histoire ; néanmoins ce n’est qu’un acte de foi ; le comble du comble, c’est que vous n’en êtes pas sûr. Pourquoi est-ce qu’il en aura pas un ou une qui vivrait jusqu’à 150 ans, mais enfin quand même, c’est là que la foi reprend sa force. Alors, au milieu de ça, vous savez ce que je vous dis là moi, c’est parce que j’ai vu ça, il y a une de mes patientes (il y a très longtemps de sorte qu’elle n’en entendra plus parler, sans ça je ne raconterais pas son histoire) elle a rêvé un jour comme ça que l’existence rejaillirait toujours d’elle-même, le rêve pascalien, une infinité de vies se succédant à elles-mêmes sans fin possible, s’est réveillée presque folle. Elle m’a raconté ça ; bien sûr je ne trouvais pas ça drôle. Seulement voilà, la vie, ça c’est du solide, ce sur quoi nous vivons justement.

 Dans la vie, dès qu’on commence à en parler comme telle, la vie bien sûr, nous vivons, c’est pas douteux, on s’en aperçoit même à chaque instant ; souvent il s’agit de la penser, prendre la vie comme concept ; alors là, on se met tous à l’abri tous ensemble pour se réchauffer avec un certain nombre de bestioles qui nous réchauffent naturellement d’autant mieux que pour ce qui est de notre vie à nous, on n’a aucune espèce d’idée de ce que c’est.

 Dieu merci, c’est le cas de le dire, il nous a pas laissé tout seul !

Depuis le début, depuis la Genèse, il y avait d’innombrables animaux. Que ce soit ça qui fasse la vie ça, ça a la plus grande vraisemblance, c’est ce qui nous est commun avec les petits animaux.

 

 


 


 

Première approximation, c’est beau la vie comme vous savez ça remue, c’est chaleureux enfin, c’est sensible enfin, c’est bouleversant. Alors on commence à penser, on pense, Dieu sait pourquoi, que ça se conserve la vie ; c’est (9)quand même un signe enfin que là quelque chose passe d’un peu plus sérieux.

Pour que ça dure, il faut que ça se conserve, ça fait ce qu’il faut pour se conserver, ce qui commence à compliquer un petit peu plus les choses. Ce qui est très sérieux, enfin je vous dis ça parce que je voudrais quand même essayer de décanter un peu ce qui vous parvient de la psychanalyse, qui bien sûr enfin n’est pas tellement collée à cette bêtise.

Il suffit comme ça d’un tout petit peu de jugeote, n’est-ce pas, pour s’apercevoir que c’est pas du tout ça, la vie c’est pas du tout forcément ce qui remue, ni ce qui est chatouilleux, ni ce qui fait ce qu’il faut pour se conserver ; il y a excessivement longtemps qu’on s’est aperçu que la vie enfin c’est bien de vie qu’il s’agit dans le végétal. Si j’ose dire, – je dis, si j’ose dire puisque je vais le reprendre, je vais le rattraper –, ça a été senti très tôt notre parenté de vivant avec l’arbre ; il semble, par le peu que nous sachions d’histoire que les innombrables métamorphoses dont le mythe antique nous exprimait ses vérités, nous en témoignent.

De sorte que, si étonnant que ça puisse vous paraître, il se trouve qu’on a pas eu besoin des derniers progrès de la biologie, n’est-ce pas, on n’a pas eu besoin de mon cher ami André Jacob, pour mettre l’accent sur ceci, qui est le seul trait caractéristique de la vie : c’est que ça se reproduit, parce que pour tout le reste jusqu’à nouvel ordre, vous pourrez toujours chercher ce que c’est la vie.

 Mais on n’a pas entendu A. Jacob, je l’ai nommé parce que c’est mon ami, on n’a pas eu besoin du tout d’entendre ça pour s’en apercevoir que ce n’était que ça, à savoir que dire que ce que j’ai appelé tout à l’heure c’est chatouilleux, ça veut dire que ça jouit ou que ça souffre, c’est du même ordre ; ça a un corps. Est-ce qu’un arbre a un corps. Les anciens, comme on les appelle, n’en doutaient pas, à preuve et à preuve seulement mais ce n’est pas rien, à preuve les mythes de métamorphoses.

Quand j’ai dit très tôt, vous voyez tout de suite l’ambiguïté, ça veut dire qu’ils étaient plus malins qu’on ne s’y attendait, ou est-ce que ça veut dire qu’ils étaient plus savants peut-être que nous ne le sommes.

Là est la question, la question du savoir, nous savons pas mal de petites choses et qui nous paraissent naturellement, forcément sans rapport avec ce que savaient les autres, ceux qui nous ont prédécédé[6] sur cette planète, enfin dont nous avons la trace, quelques documents ; mais nous pouvons par définition avoir aucune espèce d’idée des choses de ce que eux savaient, et que nous ne savons plus peut-être. Mais la question du savoir et nommément du savoir de l’esclave, du savoir qui maintenant nous régit, reste entièrement en suspens.

 Ce que je voudrais vous dire c’est ça, c’est qu’il y a quelque chose qui déjà, lorsque nous en gardons comme ça une petite machine flottante qui s’appelle le Ménon de Platon, et qui pose la question : la science définie comme ce qui se transmet comme savoir est à côté de l’opinion vraie, qui ne se définit qu’en ceci qu’elle n’est pas la science, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de moyen de la transmettre, mais qu’elle n’en est pas moins vraie et qu’on en est réduit à y recourir comme ça quand on la trouve, c’est-à-dire à s’apercevoir que, pour faire le bond que je suis bien forcé de faire faute de pouvoir éterniser ce discours, qu’il y a une certaine façon de fermer sa phrase autour, qui fait que ça a des effets, je veux dire que quelque chose change pour qui cette phrase est la portée ; ça n’en laisse pas moins l’opinion vraie chue de l’affaire, mais ça a ses effets sur celui qui s’accroche à cette phrase.

Je demande, je demande ce qu’on peut imaginer de la psychanalyse si on ne voit pas que c’est là la question, à savoir pourquoi quelque chose qui a une certaine visée d’être dite a certains effets. Il est tout de même clair que la psychanalyse n’opère pas par aucun autre instrument.

Le recours qui est habituellement donné à l’effet dit de transfert, à savoir à force de se voir pendant des jours on finit par être (10)complètement captivé par un certain être, et puis après, quelle image offre-t-il cet être qui est là dans son fauteuil à vous écouter ? Quel exemple, quel enseignement ? Je veux bien que l’amour mène loin, mais quand même on a rarement vu dans l’amour un partenaire comme ça (rires).

 En plus après avoir recouru à ce tour de passe-passe, c’est encore trop, c’est un amour sans doute transféré, illusoire, c’est ma maman, c’est mon papa que j’aime en toi. Freud était quand même un peu plus sérieux, il a quand même dit que le transfert c’est l’amour purement et simplement.

 Pourquoi est-ce qu’on aime un être pareil ? Je laisse pour l’instant la question en suspens.

J’en ai donné enfin une formule, et c’est à propos du transfert que j’ai parlé dans des termes qui sont pleins de pièges, comme d’habitude, comme dans tout ce que je dis, bien sûr.

Pourquoi dirais-je autre chose que ce dont il s’agit justement, lorsqu’il en est de l’inconscient, à savoir que le langage ça n’a jamais, ça donne jamais, ça ne permet jamais de formuler que des choses qui ont 3, 4, 5, 25 sens, le sujet supposé savoir.

C’est vrai bien sûr que pendant un certain temps on a pu croire que les psychanalystes savaient quelque chose, mais ça n’est plus très répandu (rires). Le comble du comble, c’est qu’ils n’y croient plus eux-mêmes (rires), en quoi ils ont tort, car justement ils en savent un bout, seulement exactement comme pour l’inconscient dont c’est la véritable définition, ils ne savent pas qu’ils le savent.

Alors ça a un autre sens, c’est pas un monsieur ou un copain ou quelqu’un qui est supposé comme ça savoir.

Il y a quelqu’un qui à la sortie tout à l’heure m’a dit que mon discours faisait un peu trop appui sur je ne sais quel savoir absolu ; s’il y a bien quelqu’un qui pense que le savoir absolu, c’est bien ce qui a de fêlure enfin absolument irrémédiable dans toute la phénoménologie dite de l’esprit de Hegel, s’il y a quelqu’un qui la souligne en long, en large, en travers, c’est bien moi.

La pensée sous prétexte de ce développement fabuleux justement du discours du maître dont ce n’est pas par hasard que Hegel a donné le couronnement, la progressive montée de l’esclave qui dans Hegel très pertinemment est supposé en effet être le support du savoir, s’élèvera jusqu’à l’absolu, la puissance du maître, et que ce sera ça qui conjuguera le savoir à l’absolu, c’est vraiment un des plus… enfin, c’est la dialectique, c’est tout dire. Il faut se guider au fanal de la dialectique : pour être sûr de tourner en rond, il y a pas mieux.

Alors reprenons notre fil. Cette vie, cette vie dont nous avons la bouche à l’abri de ce qui est le plus sûrement voué à la mort, cette vie dont nous avons plein la bouche, à quel titre vaut-il de s’en servir ? Ce que je suis en train d’énoncer dans ses débuts, dans cette entrée en matière, c’est ceci, c’est l’usage qu’on en fait de métaphores ; c’est-à-dire que là où nous sommes pas capables de rendre compte du moindre comportement enfin, il y a quand même là la couverture, le chapeau de la vie : c’est comme ça parce que c’est la vie. Il est clair que pour si peu que nous prenions d’appui dans l’usage de ce mot, il peut venir qu’aux termes. Partout où on a osé l’employer d’une façon qui a eu des conséquences, et pas d’une façon futile.


 

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carte originale joyeuses Pâques.

13 Avril 2006, 05:39am

Publié par Jo benchetrit

En hommage à tous les petits qui se font atrocement assassiner partout...comme à NANCY.

 

 

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le directeur d'un magazine de mode répond à la question de la fourrure. Je lui ai écrit; Vous pouvez lui envoyer aussi votre avis.

12 Avril 2006, 18:11pm

Publié par Jo benchetrit

hedwig@ppmg.be hedwig@ppmg.be

Si vous lui écrivez, mettez votre copie de lettre en commentaire. Merci.

Monsieur,

Vous avez écrit ce qui suit qu'on m'a fait suivre.
Je me permets d'oser une réponse, et elle sera celle-ci:
certes, vous avez un magasine de mode et donc il est normal que vous témoigniez des tendances actuelles. En effet.
Mais tout est dans le commentaire. On sait qu'avec un même évènement, le commentaire change tout.
Si vous le vouliez, vous ne vous contenteriez pas de montrer, mais vous donneriez votre avis sur ce retour de barbarie dans la mode. Quelques mots suffiraient, ou encore, ce qui serait alors votre devoir d'information, ce serait d'ajouter un reportage sur la façon dont sont élevés transportés, tués les animaux de fourrure, des photos de piégeage pour les animaux sauvages.
Alors là, il y aurait un acte responsable et personne ne ne vous jetterait la pierre car alors seulement l'information serait complète, donc conforme à l'éthique.
Voici donc la lettre en question:

"Chère Madame Rosa Mertens,

Je comprends votre point de vue.  Tous les jours des milliers d'animaux sont tué pour ces fourrures.  Tous les jours des dizaines de milliers d'arbres sont coupés pour notre papier et nos meubles chic et design.  Tous les jours des centaines de milliers de tonnes de chlore, de javel, etc. sont versés dans nos fleuves pour teindre nos vêtements et nos voitures.  Tous les jours bien plus de gens meurent en Afrique a cause de malnutrition, de famine et de guerres civiles qu'il y a des animaux tués pour des fourrures de luxe.  Ni vous, ni moi nous ne pouvons changer le destin de l'humanité.  Avec ou sans ma revue le fourrure de luxe existe et ce n'est pas à moi de faire la politique, ni de faire la mode.  C'est aux femmes, vous, de ne pas acheter de fourrures et aux hommes, moi, de ne pas les offrir aux femmes.  Je n'ai jamais offert une fourrure à ma femme et ma femme n'en a jamais acheté (et pourtant elle a beaucoup de vêtements).  Je suis un éditeur de magazines de mode et je ne peux pas me passer d'informer mes lecteurs des dernières tendances. mais quand même merci pour votre mail.  Je vous comprends.et sans doute vous avez raison.

Hedwig Dethée

editeur"

Monsieur, vous avez le pouvoir que vous donne la possession d'un outil de communication , en étant éditeur. Ne  faire que déplorer n'est pas de votre ressort car vous avez le pouvoir de dire, vous avez le savoir, vous suggérez avoir la sensibilité...et vous ne faites rien...que de la pub pour que les horreurs continuent.
Que penser de ça? Que penser de ceux qui savent et se taisent?
Camus disait qu'ils étaient plus dangereux que les bourreaux.
Qu'en dites vous?

Salutations distinguées. J.Benchetrit, psychologue.


PS:Je fais un blog à ce problème de la barbarie consacré.
 
Est-ce inéluctable? Devons nous tenter une révolution des moeurs pour "sauver" l'homme de ses pulsions mauvaises?
Ou bien faire comme tout le monde, enfourcher les chaussures de la perversion et en profiter ?
Pour moi, cette question n'est pas un dilemme. Je choisis tout naturellement mon camp, celui des victimes et comme j'appartiens à l'espèce bourreau, mon devoir est tout trouvé...essayer de faire changer mes semblables.
Ne pas le faire me paraît incompréhensible.

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Texte laissé sur le site de Ségolène Royal

12 Avril 2006, 09:40am

Publié par Jo benchetrit

 

 Le  blog de la femme de François Hollande, Segolène Royal, étant modéré, elle a enlevé le lien pour ici, comme ça, je ne lui ferai  pas d'ombre, looooooool. Echange de bons procédés, je retire le sien.

Elle commence pourtant ainsi, ce qui devrait augurer d'une écoute assez ouverte :

"Pour agir juste il faut s'appuyer sur la capacité d'expertise des citoyens et les associer aux décisions qui les concernent. La mobilisation de cette intelligence collective donne de vrais résultats."

Comment ne pas souscrire? 

Mon texte:

Pour avoir un avenir, l'homme devra faire sa propre révolution copernicienne.

En effet, il y a déjà une question qu'on oublie de soulever et qui est cruciale: quelle est la place de 'l'homme dans le monde? Est-ce que tout tourne autour de lui, à l'image de ce que la religion affirmait au sujet des rapport de la Terre et du soleil du temps de l'Inquisition et de l'assassinat de Giordano Bruno qui était copernicien?
 Hubert Reeves, utilisant la métaphore de 24 heures depuis la création de la Terre, dit ceci: nous n'avons que 5 mn et nous avons détruit beaucoup plus que l'a fait la Nature depuis le début des 23h 55 qui nous ont précédés.
L'ONU a mandé une commission scientifique qui a dit qu'il faudrait 10.000 ans pour que la nature se remette de notre passage si nous avions le bon goût de la lâcher aujourd'hui.
Or, notre façon d'envisager la nature est toujours la même. C'est pourtant pour cela que celle-ci est en danger, et nous avec.
 L'humanisme, à l'image de la sainte Inquisition,  le dit bien:l'homme en tout et sur tous est prioritaire. Tout est là pour lui, à sa disposition.
C'est pour cela, au final, que ,nous avons saccagé le monde...et que nous avons asservi des espèces, que nous faisons atrocement et à notre insu, souffrir les animaux. C'est aussi pour cela  que nous avons commencé de détruire notre poumon(tiens! comme les fumeurs!)
en déboisant la forêt amazonienne!
Et pourquoi? Mais justement  pour faire pousser du soja afin de nourrir les animaux d'élevages destinés à la viande et aux autres "produits".
Donc, croyant que tout nous est par prédestination, selon la Bible, permis, nous avons mis notre intelligence au service d'une courte vue et quand, à défaut du ciel,  le  réel va nous tomber sur la tête, ça fera mal.
La seule révolution indispensable? Changer, chacun et tous ensemble. Pour cela en premier, arrêter de croire que TOUT tourne autour de nous.
Ni la Terre ni l'homme ne sommes au centre de l'univers.
Je pense que seul ce point de vue, au final altruiste car tenant compte du fait que nous sommes nous aussi  l'environnement des autres espèces, et ce d'autant plus que nous avons le pouvoir de le modifier à une vitesse étourdissante, nous permettra de sortir de cette impasse destructrice qui ne mène nulle part si ce n'est à la mort.

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Interdiction de fumer dans les lieux publics, loi liberticide ou au contraire, geste éthique de la démocratie?Dernière minute à l'assemblée nationale.

12 Avril 2006, 08:10am

Publié par Jo benchetrit

La loi va-t-elle se durcir contre le fait de fumer en public? Il va en être question à l'assemblée.
Les fumeurs crient à la liberté perdue, à la démocratie  en danger. Ils prennent ça comme un abus de pouvoir contre un supposé droit de l'homme, celui de faire ce qui leur plaît.


Mais, au fond, ce droit existe -t-il? Certes, on peut répondre que oui, mais en public, la fumée ne s'arrête pas comme le fait l'alcool à la frontière de l'individu qui consomme!

 

 

 

 

C'est le non-fumeur qui est au mieux simplement  incommodé, au pire en danger. Le sens éthique du sacrifice  pour l'autre n'a donc pas à être convoqué pour celui-ci, qui subit les risques de ce que le fumeur pourrait dire être le paiement de sa jouissance. 

 

 

 

Ce serait différent   s'il s'agissait de tolérance  au sujet d'un comportement qui ne porterait pas atteinte à sa propre intégrité physique. Car ici, on est en état de légitime défense.
Il est très difficile à un fumeur de comprendre ce que je dis là car le fumeur comme tout drogué est sous autohypnose et ne se rend absolument pas compte de ça. Il croit  qu'on lui demande de ne pas fumer en sa présence par malveillance.
Je sais, pour l'avoir vécu en tant qu'ancienne fumeuse, qu'on est alors aussi décérébré  qu'un anorexique qui ne sait pas qu'il ne mange pas, qu'un alcoolique qui ignore qu'il le soit  avant les signes de maladie grave, etc.

Les fumeurs se croient donc actuellement menacés par une loi liberticide. Or, ils ignorent que les dictateurs, c'est eux. Eux qui non seulement sont à l'origine de la mort de certains de leurs contemporains, mais encore sont des empêcheurs de profiter de certaines structures comme les cafés, les restaurants, mais aussi ces lieux de fête que sont les nightclub pour ceux qui ont une souffrance physique en présence de fumée.
Car danser dans la pollution de ces endroits, non seulement est nocifs pour les fumeurs mais est impossible pour les gens qui sont incommodés et souffrent par des signes physiques de cette ambiance.
Toute personne addicte l'est d'autant plus qu'elle zappe toute auto perception du problème. 
 Aussi, indépendamment du soin que l'état bonne mère dit porter à leur santé, ne peut-on parler du droit des non fumeurs asthmatiques ou simplement hyper sensibles à la fumée et qui souffrent tant physiquement à cause de la fumée qu'ils se privent de toute ces sorties festives ou simplement récréatives ?

En résumé je voudrais vous dire   qu'une liberté qui se paie sur le plaisir et la santé d' autres quels qu'ils soient, ne me semble pas plus défendable dans ce cas, que dans le cas dont je m'occupe le plus souvent dans ce blog de l'oppression des animaux considéré comme un droit de l'homme.
Les privilèges dont les fumeurs jouissent vont, certes, disparaître ou tendre à diminuer, mais ce n'est pas le signe d'un temps liberticide, au contraire.
C'est quand même insensé que la 1° cause de mortalité dans  le monde, par centaines de millions, le tabac, ne bénéficie  d'aucune limite…alors que le principe de précaution nous offre le spectacle de véritables holocaustes d'(autres) animaux, comme ses élevages de milliers de poules et autres oiseaux brûlés vifs par les peuples d'Asie, ou asphyxiés, ensevelis sous des gravats, de la chaux vive etc…afin, prétend-on, de nous défendre d'une grippe qui, en 8  ans…de par le monde a fait environ 70 morts.

Et qui, pour le moment, n'est pas humaine mais aviaire.

Je ne dénie pas les risques de mutation du virus, qui, si elle a lieu se propagera des élevages de porcs, dit-on…Le principe de précaution devrait pousser alors à ne plus elever de porcs…ni de volailles d'où les virus de gripes humaines viennent. Idem des boeufs pour l'ESB, idem des ovins pour la tremblante…Mais non.
Curieusement, les hommes semblent parfois très peu soucieux de leur santé. Tout aussi curieusement, ils le redeviennent quand il s'agit de jouir…dans le feu de la mort des autres.

N'y aurait-il pas un conflit interne qui se reflète là, entre la pulsion de vie et Thanatos ? La pulsion de vie, Éros,  a quel statut chez l'homme?
Le règne des droits de l'homme séparé de tout devoir donne quelque chose comme ça: "tout est permis, alors, le dieu homme existe". Ce laisser-aller met l'humanité sous la domination de ses pulsions partielles…et donc sous celle de la pulsion de mort à laquelle ces pulsions partielles sont assujetties.

C'est pour cela que l'homme peut à la fois rechercher sa mort avec du tabac et chercher celle des autres pour soi-disant se protéger alors que ce qui est en jeu est tout autre: c'est de sacrifice à un dieu obscur que l'homme se donne à jouir en faisant  jouir l'Autre, celui qui préside  au pire, et QUI FUT INCARNÉ dans notre histoire récente PAR Hitler OU PÉTAIN..

 

 

 C'est en cela d'ailleurs que la vivisection dans la recherche médicale est fondée sur un malentendu. L'homme prétend vouloir à tout prix ( si c'est l'autre qui paie la note) la vie alors qu'il désire la mort.

Dernière minute du 12.04.2006 . des nouvelles de l'assemblée nationale:

Les députés n' ont finalement pas voulu aller plus loin et c'est remis à plus tard, après que les interessés, les gens concernés   soient consultés.

Et, me demanderez vous,  qui sont les gens concernés? Vous et moi, les possibles consommateurs de ces endroits?

Mais non, les buralistes, les bistrotiers,  les restaurateurs, et tout ceux qui investissent dans les lieux publics en question.

Je suppose que l'on sera quand même obligés de compter comme acteurs les représentants de la sécu, les payeurs? Car en cas de maladie, c'est bien la sécu qui casque. Mais c'est elle aussi qui débourse pour les retraites et les morts, au final, sont moins coûteux...Cruel dilemme, j'imagine. Et qui sera traité je pense, comme le CPE: sous la pression de ceux qui crieront le plus, et auxquels on cèdera.
Or on sait que les insuffisants respiratoires ne peuvent pas beaucoup crier !

En France, on n'a pas de pétrole mais on a la pétoche.

 

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"Les oiseaux " de Daniel Balavoine...en écho aux massacres dits dépigeonnages des merveilleux pigeons et autres martyrs de notre espèce "humaine".

11 Avril 2006, 11:56am

Publié par Jo benchetrit





Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1978 "Le Chanteur"
© Editions Barclay-Morris / Editions musicales Paledi

admirez les photos de Leo Gobeil. En voici une de jaseurs boreals. Vous pourrez cliquer dessus pour entrer dans son merveilleux univers:




Le matin aux saisons nouvelles
Je vais au bord de la Moselle
Regarder les oiseaux
Ils viennent quand je les appelle
Caresser l'eau du bout des ailes
Et suivent les bateaux
Fatigués, abandonnent
Et s'enfoncent dans le ciel
Haut pour aller chercher de l'air plus haut
Haut plus haut que Dieu décida de faire mourir le vent
Plus haut que nous ne pourrons aller avant longtemps
C'est si loin...
Loin de moi que mes yeux déçus
Aveuglés aux voûtes d'azur
Ne les voient plus

Ce matin assis sous le ciel
Je pleure au bord de la Moselle
Et j'attends les oiseaux
On dit que partout c'est pareil
Qu'ils sont morts pendant leur sommeil
D'avoir volé trop haut
Ceux qui s'étaient perdus
Ont dû s'en aller si haut
Haut qu'ils se sont brûlés sur le soleil
Haut plus haut que Dieu décida de faire mourir le vent
Plus haut que nous ne pourrons aller avant longtemps
C'est si loin
Loin de moi que mes yeux déçus
Aveuglés aux voûtes d'azur
N'y croient plusPleure pas, crie pas
N'oublie pas que tu as vingt ans
Ne te laisse pas vieillir
Ou tu vas mourir
Notre vie n'est pas foutue
Faut pas qu'on s'habitue

Réveille-toi
Debout ; Tiens-toi droit !
On va leur montrer
Qu'on peut tout changer
Je sais bien que les oiseaux perdus
Ne reviendront jamais
Mais arrête de dire dans ton lit
Que tu vas faire tout sauter
Tout sauter
Allons viens et calme-toi
Parle-nous, ouvre-toi
Réveille-toi !
Debout !
Tiens-toi droit !
On va leur montrer
Qu'on peut tout changer

Il faudrait retrouver
Les oiseaux blessés
Ils sont bien quelque part
On peut les sauver
Vaut mieux tout recommencer
On peut pas se suicider
Réveille-toi
Debout ! Tiens-toi droit !
On va leur montrer
Qu'on peut tout changer
Je sais bien que les oiseaux perdus
Ne reviendront jamais
Mais arrête de dire dans ton lit
Que tu vas faire tout sauter
Tout sauter
Alors viens et calme-toi
Parle-nous, ouvre-toi
Réveille-toi

Debout !
Tiens-toi droit
On va leur montrer
Qu'on peut tout changer

Respire ! On va leur montrer
Respire ! Qu'on peut tout changer
Respire debout souffle
Réveille-toi!

Pleure pas, crie pas
N'oublie pas que tu as vingt ans
Ne te laisse pas vieillir
Ou tu vas mourir
Notre vie n'est pas foutue
Faut pas qu'on s'habitue

Réveille-toi
Debout ; Tiens-toi droit !
On va leur montrer
Qu'on peut tout changer
Je sais bien que les oiseaux perdus
Ne reviendront jamais
Mais arrête de dire dans ton lit
Que tu vas faire tout sauter
Tout sauter
Allons viens et calme-toi
Parle-nous, ouvre-toi
Réveille-toi !
Debout !
Tiens-toi droit !
On va leur montrer
Qu'on peut tout changer

Il faudrait retrouver
Les oiseaux blessés
Ils sont bien quelque part
On peut les sauver
Vaut mieux tout recommencer
On peut pas se suicider
Réveille-toi
Debout ! Tiens-toi droit !
On va leur montrer
Qu'on peut tout changer
Je sais bien que les oiseaux perdus
Ne reviendront jamais
Mais arrête de dire dans ton lit
Que tu vas faire tout sauter
Tout sauter
Alors viens et calme-toi
Parle-nous, ouvre-toi
Réveille-toi

Debout !
Tiens-toi droit
On va leur montrer
Qu'on peut tout changer

Respire ! On va leur montrer
Respire ! Qu'on peut tout changer
Respire debout souffle
Réveille-toi!

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