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Psychanalyse et animaux.

La défense des animaux, c'est la défense de la civilisation

3 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

 

 

 

Je le redis ici: ce blog se place sous le signe du courage: pour celui qui l'écrit mais aussi celui qui  prend la peine de le lire. Entrer dans cet univers fait de révélations nouvelles sur soi, ce n'est pas facile.

 

 

De toutes les actions généreuses en faveur des faibles, regroupées sous le sigle d'humanitaires dont la philanthropie est majoritaire, l'une d'elle,   la défense des animaux, a une place à part.

Non pas seulement parce qu'elle s'occupe de défendre des non-hommes, mais parce que, contrairement aux humains en souffrance, c'est la totalité des (autres) animaux qui sont en position de lésés, y compris les plus heureux, du simple fait de la présence des Homos Sapiens Sapiens.

Ce qui est logique puisqu'ils sont pour ceux-ci des objet a de complétude, en trop ou en pas assez, bouche- trous de la jouissance illicite préoedipienne des hommes régressés.

S'ils  sont sauvages, leurs environnements sont pollués, déformés, parfois anéantis, détruits par action directe ou indirecte, dont le symbole est cet ours perdu au milieu de l' Océan Antarctique sur un glaçon en train de fondre, ce qui reste de sa maison, son refuge, sa chance de survie...sa banquise. Un ours n'étant pas un poisson( garanti!), il va se noyer si il ne peut pas rejoindre un  asile pas trop loin.

 

De plus, les risques qu'on les emprisonne pour les dresser, et les montrer à des amateurs de cirques sans scrupules ni pensée, ou les mettre dans des zoos, le tout servant à former la jeunesse à l'abus de pouvoir sur les faibles sont grands. C'est fait pour éduquer les enfants à devenir de parfaits abuseurs de faibles .

Les animaux sauvages sont également chassés pour les manger, et/ou les vendre en trophées ou autres insanités pour touristes frimeurs et décérébrés.  On  les dépossède de leurs lieux de vie ainsi que de leurs sources de nourriture.

Quant aux animaux domestiques, ils sont entièrement privés de leur libre arbitre et en général du mode de vie inhérent à leurs espèces. Leurs besoins sont niés, leur subjectivité ignorée si ce n'est moquée, déniée, et on les compte en tonnes ou en tête de bétail.  On les compte car ils ne comptent pas.

La maltraitance est la règle pour eux. De rares exceptions, dans des contextes historico-géographiques précis et vraiment minoritaires sont observables. Mais même eux ne vivent pas conformément aux nécessités de leurs espèces.

C'est ce qui donne au champ de la défense des (autres) animaux une étendue impressionnante, une variété qui l'est tout autant, car non seulement toutes les populations animales sont dans ce champ, mais nous sommes là dans une zone de non-droit.

Ce qui a une conséquence importante : toutes les perversions humaines sont convoquées. Chacune correspond aux diverses pulsions partielles qui, chez l'homme remplacent les instincts. Et lorsque ces pulsions se satisfont dans une zone de non-droit, elles perdent leurs limitations civilisées pour faire régresser le sujet au stade où elles sont libres, et particulièrement mortifères.

C'est en cela que l'action pour la défense des animaux est en même temps le meilleur service à rendre à  la civilisation.

Ce qui ne l'empêche pas d'être combattue avec les armes habituellement de la dérision mais aussi avec violence.

Les barbares qui sont heureux de trouver en temps normal de quoi anéantir la civilisation par leur jouissance ne sont pas fous. Ils savent que les défenseurs des bêtes sont leurs pires ennemis.

C'est pour cela qu'ils les font taire avec d'abord patience et gentillesse, ironie et ensuite agacement, puis, violence.

 

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Inhibition scolaire: le lien infernal enseignants- parents-enfants, la transmission de l'angoisse.

28 Avril 2005, 22:00pm

Publié par Jo Benchetrit

Mauvais aiguillage de Google:Lien sur Casas:

 

http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-3402146.html


 

La barbarie va se loger partout. Même dans les rapports familiaux les plus anodins.
Un enfant qui fait ses devoirs ou qui apprend ses leçons, quoi en effet de plus banal? Dans ma lutte contre les habitudes génératrices de barbarie, je vous livre le résultat de mon expérience : dans bien des cas, la pression des parents sur le travail scolaire mène l'enfant à perdre confiance en lui.

Le travail scolaire devient tellement angoissant, puisque pris dans la demande amour et de reconnaissance de l'enfant et sa hantise de décevoir que  celui-ci ne supporte plus d'apporter de mauvais résultats. C'est comme un problème d'impuissance.

Rater un "sexamen", si vous voulez!. Du coup, sous le regard omniprésent de ses parents, qui agit même en leur absence  par anticipation du moment où il montrera ses résultats, il perd ses moyens.

Faites attention,  car dans le même temps vous risquez de manquer quelque chose de bien plus important pour lui et pour vous. Vous pouvez être en train de l'isoler, de le rendre méfiant par rapport à vos réactions, au point qu'il ne se confierait pas à vous  en cas de problème. Il peut rencontrer des situations critiques où vous seriez pourtant indispensable. Vous risquez aussi de fabriquer un enfant dépressif, et qui ne vous parlera pas. Sachez que c'est dangereux. Si un jour, il croise quelqu'un qui le valorisera, il le suivra peut-être. Et qui sait si cette personne sera quelqu'un de desinteressé?*

Parents, pensez-y avant de faire travailler votre enfant de manière impitoyable, persillée parfois des remarques sarcastiques qui sont destructrices, même si elles le sont le plus souvent à votre insu. D'autant qu'on en arrive à une ambiance familiale insupportable pour tous.

 

 

 

Aussi, parents, n'écoutez pas les enseignants qui vous demandent de faire travailler vos enfants surtout si ils souffrent déjà d'inhibition scolaire...et sachez qu'on en voit de plus en plus,des enfants intelligents mais qui, sous le régime de l'angoisse, sont bien en dessous de leurs capacités.

 

Mais comment  le sait-on ?

Il y a certains indices dont celui-ci, à mon avis est infaillible : si votre enfant connait sa leçon à la maison et est incapable de la restituer à l'école.

Interrogez-vous alors sur la possible terreur que vous faites régner sur lui.

Mettez vous dans sa peau. Comme le disait Dolto, si votre conjoint vous engueulait à chaque fois que ça s'est mal passé au boulot, croyez vous que ça vous aiderait

Découvrez le repos du guerrier, dans la famille…enfin…afin que vos petits prennent du plaisir à apprendre, à découvrir.

C'est toujours le même problème: comment susciter l'envie au lieu d'imposer?

Le désir de changer (cf. mes textes sur la barbarie) ou le désir de découvrir de nouvelles connaissances…tout cela doit être source de plaisir. Ça n'est pas suscité par un flicage hargneux. C'est difficile. Mais bien plus simple à régler quand le personnage principal est conscient de ses manquements. Ce qui est bien plus le cas dans cette situation que dans celle qui m'occupe ailleurs que dans cet article.

 

Essayez cette nouvelle façon d'être: elle fait ses preuves avec mes patients. Vous n'avez rien à perdre s'il travaille déjà mal et que votre méthode, plus ou moins à la dure, n'a en rien marché. Essayez donc le havre de paix, les discussions, et surtout, apprenez ceci: vos enfant travailleront mieux si c'est vous qui leur demandez de vous expliquer ce que vous ne savez pas et qu'il apprend en cours.
devoirs.jpgSoyez l'élève de l'enfant, valorisez-le ainsi…Il n'est plus un sac vide à remplir mais un trésor de savoir à vous dévoiler !

Et même si son QI est rase-mottes, vous n'avez que le meilleur à attendre de cette méthode : mettez de l'air à la place du plomb…et il se bonifiera. Et ce  pourrait être surprenant si on est bien dans le cas d'une inhibition scolaire chez un enfant intelligent.

Vous avez tout à gagner: ainsi, l'ambiance sera plus détendue. De toutes les façons, les notes ne pouvaient pas être pires..

J'attends de vos nouvelles pour vérifier qu'avec un cancre on peut faire  un bon élève dans la paix.

Et surtout, n'oubliez pas ceci: nous avons tous besoin d'un jardin secret.

Alors, soyez discret sur les notes, et ne vous sentez pas obligé de tout savoir sur ce qui se passe en classe.

Je voulais également vous signaler que les dyslexiques se trouvent parfois être très intelligents. 

De plus, traiter votre enfant comme un idiot produira sans doute en lui un désastre, un effondrement.

Dans tous les cas: ne donnez pas à l'enfant l'impression que votre vie est suspendue à un fil : ses notes!
Parce qu'au fond, si vous ne pensez qu'à ça et si son désir personnel, ses envies, sa façon d'être heureux vous échappent, et à la limite vous indiffèrent, alors il faut vous questionner sur ce que vous lui transmettez. Et sur ce qu'il va penser de vos sentiments à son égard.
Il peut très bien capter que lui ne vous intéresse pas pour ce qu'il est mais pour la valorisation que vous en attendez pour vous.
Ça arrive, ce n'est pas monstrueux mais il est temps pour vous alors, si vous êtes dans ce cas, de songer à vous valoriser autrement que sur son dos...Et si c'est peine perdue, alors je vous conseil une petite tranche d'analyse.L'enfant n'a pas à être un faire-valoir ni une réparation pour ses parents. Le croire peut détruire cet enfant..Ce qui n'est certainement pas le but des parents...même si parfois ces chers petits, vous les désintègreriez bien...quand ces chers anges vous mettent à cran.

*
Sectes, et même islamistes enrôleurs, leader de bandes, pour donner des exemples classiques, en effet, exploitent le mal-être des jeunes pour en faire des recrus. Le nazisme s'est bien servi au début de leur règne de mille ans(sic)sur des jeunes en mal d'assurance qui, enfin, trouvaient une reconnaissance qu'ils n'avaient pas eu jusque là.
En effet, imaginez que vous ayez de fort doutes sur vos capacités, que vous soyez faible ou destabilisé par ce sentiment, si on vous dit: tu n'es pas nul, mais c'est de la faute de X ou Y si tu ne t'en sors pas...quelle aubaine!
Et si ce X ou Y est un peuple designé comme empêcheur de jouir de ses propres capacités  par usurpation, hé bien vous voilà dans la haine d'un bouc émissaire, les juifs en l'occurence pour les nazis. Actuellement
  des néo-nazis s'infiltrent partout avec le même bouc émissaire.  Ceux-ci, actuellement,  sous couvert de bien des choses, déguisés parfois en amis des animaux comme certains de la FEA, recrutent. Leurs proies les plus faciles? Ceux qu'on nomme "les petites gens". Statut fait de frustrations! Mêlé à une ignorance plus ou moins volontaire de ce qui se passe dans le monde, à un blocage devant la reflexion, leur attirance pour les croyances les valorisant, ce statut est une aubaine pour les recruteurs en tout mouvement basé sur la haine.

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sensiblité, conscience, intelligence, tromperie tout est nié: la vérité sur les animaux d'elevage.

28 Mars 2005, 22:00pm

Publié par josette benchetrit

L'article repris dans Courrier International  n° 753 - 7 avr. 2005 
reprend un article de "the Observer" qui relatait l'énorme conférence
sur la sensibilité des animaux d'élevage organisée par CIWF (PMAF est
le bureau français du CIWF).
http://www.ciwf.org/education/international.html
Courrier international a classé ce courrier dans la rubrique
insolite... sans commentaire...
 
http://tinyurl.com/bdaca
Souriez, un mouton vous regarde

Affligé d’un caquètement exaspérant et d’une démarche grotesque, le
poulet, avec ou sans tête, est considéré comme l’un des êtres les plus
stupides au monde. A tort : cet animal est plutôt malin, révèlent de
récentes recherches. L’humble poule peut réaliser des tours difficiles
qui feraient la fierté de tout propriétaire de chien. C’est là la
conclusion de l’une des très nombreuses études présentées fin mars à
Londres, lors du plus grand congrès jamais organisé sur l’intelligence
animale. Les résultats sont formels. Certains animaux que l’on croyait
aussi bêtes que leurs pieds ressentent des émotions généralement
associées à l’homme, telles que la jalousie, l’amour et le chagrin.
Quelques-uns sont même capables d’ourdir des projets machiavéliques.

Les moutons, dont on ridiculise l’instinct grégaire, sont en fait très
physionomistes. Ils peuvent se rappeler au moins dix personnes et
cinquante autres moutons pendant au moins deux ans. Les chercheurs du
Babraham Institute, à Cambridge, ont aussi découvert que les moutons
sont sensibles aux expressions du visage et que, comme les êtres
humains, ils préfèrent les sourires aux grimaces.


D’autres études viennent confirmer l’idée que les moutons nous
ressemblent davantage que nous ne le pensions. Certains tests ont
notamment montré qu’ils se languissent de leurs compagnons absents.
Pour les spécialistes, ces conclusions ébranlent sérieusement la
croyance selon laquelle ces animaux n’ont pas de “conscience
d’eux-mêmes” et pourraient avoir des conséquences importantes sur les
pratiques d’élevage.


Les cochons, quant à eux, auraient un quotient intellectuel largement
supérieur à l’intelligence qu’on prête d’ordinaire à un animal de
basse-cour. Des chercheurs de l’université de Bristol ont en effet
découvert que les cochons sont des faux jetons accomplis et n’hésitent
pas à tromper leurs congénères pour pouvoir se goberger.


En matière d’alimentation, les poulets, en revanche, sont des modèles
de self-control : ils peuvent renoncer à une gratification immédiate
s’ils pensent pouvoir obtenir une portion plus copieuse par la suite.
Ces volatiles ont en outre une plus grande conscience de l’espace que
les jeunes enfants.

Les tests ont notamment montré qu’ils pouvaient
apprendre à ouvrir des portes et à s’orienter dans un labyrinthe avec
une rapidité que l’on croyait réservée aux chiens et aux chevaux.
Ginger, la poule qui dans Chicken Run ouvre à ses congénères les portes
de la liberté, n’est peut-être pas aussi loin de la réalité que
l’imaginaient ses créateurs.


Les résultats qui risquent le plus d’émouvoir les associations de
protection des animaux sont ceux démontrant que les poulets sont
sensibles à la douleur. Lors des expériences, les poulets souffrant
d’une gêne ou d’une blessure quelconque optaient toujours pour les
aliments auxquels on avait ajouté de la morphine. Les poulets en bonne
santé choisissaient les aliments sans analgésique
.

Les scientifiques et
délégués des gouvernements de quarante-trois pays venus discuter de la
façon dont la société doit traiter les animaux ont appris, entre autres
choses, que les mulots sylvestres fabriquent leurs propres panneaux
indicateurs en utilisant des petites branches et des cailloux pour
marquer les endroits où la nourriture abonde et qu’ils prennent des
raccourcis pour regagner leur trou.


Le perroquet, lui, s’est montré à la hauteur de sa réputation : un
perroquet gris a assimilé 1 000 mots et a appris à communiquer avec une
aisance qui ferait honte à certains adultes britanniques. Les
perroquets auraient une intelligence comparable à celle d’un enfant de
5 ans.
Mark Townsend
The Observer, Londres

 

Plus rationnelles que les preuves de l'existence de Dieu...Mais avec moins d'adeptes, les preuves de l'existence des personnes animales sont pourtant évidentes, mon cher Descartes!

Pourtant le soi-disant rationnel Descartes a trouvé dans son intuition que Dieu ne pouvait qu'exister et que les animaux ne pouvaient être que des "canada dry" de vivants, des choses capables de se mouvoir d'elles-mêmes" comme dit notre code civil les assimilant à des meubles et des immeubles mais bientôt sans doute, petit progrès, à des biens à protéger.

POURQUOI? DEJA POUR LA RAISON SUIVANTE: LES HOMMES AIMENT PLUS CROIRE QUE SAVOIR; et aussi parce que c'est plus facile de torturer un être supposé sans cervelle ni sensibilité qu'un alter ego. en un mot les adeptes de Descartes ne sont pas plus cartésiens que lui.

Tout de même,  devant le tolle que provoqua son animal machine Descartes a nuancé son "apensée": les animaux, au final, ne sont que passion et pas réflexion.

Tout de même, un petit progrès là aussi...même si, comme toujours, on ne trouve là aucune curiosité quant aux animaux en vrai! je le rappelle: ce n'est pas difficile de savoir ce qu'est un animal...NOUS EN SOMMES.
 


 

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