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Psychanalyse et animaux.

les autres espèces se conduisent de manière plus intelligentes que la nôtre mais n'ont pas le pouvoir de nous empêcher de nuire.

6 Janvier 2006, 08:44am

Publié par Jo benchetrit

Les espèces se régulent en fonction de l'autre.

C'est quand mêmes mieux que chez nous, non?

Communautés écologiques tropicales : les règles de la richesse en 
espèces, CIRS, décembre 2005

Les règles implicites d'existence dans les forets tropicales 
commandent qu'aucune espèce ne prenne trop de place au détriment des 
autres, selon les conclusions d'une nouvelle étude.

Celle-ci a été 
motivée par des questions qui alimentent la curiosité des 
scientifiques depuis le siècle de Darwin : pourquoi certaines espèces 
sont-elles si communes alors que d'autres sont rares ?

Comment  les
espèces rares et les communes interagissent-elles ?


Et comment des 
centaines, voire des milliers, d'especes d'arbres coexistent-elles en 
un espace limite des tropiques?

Le Dr He, de l'Universite d'Alberta, Igor Volkov et Jayanth Banavar, 
de l'Universite d'Etat de Pennsylvanie, Stephen Hubbell, de 
l'Universite de Georgia, et Amos Maritan, de l'Universite de Padoue, 
proposent une nouvelle théorie pour expliquer pourquoi les forets 
tropicales sont si riches en espèces et comment celles-ci 
s'assemblent en une communauté.


Les espèces doivent rencontrer certaines conditions pour vivre dans 
une communauté.

La théorie de l'occupation des niches, qui explique 
que les espèces différent les unes des autres en des aspects varies, 
a traditionnellement été utilisée pour expliquer l'assemblage en 
communauté.

Mais cette théorie ne permet pas d'expliquer comment des 
espèces partagent un espace limité.

La nouvelle hypothèse explicative utilise la théorie neutralité 
développe par Hubble selon laquelle le phénomène de l'appartenance 
communautaire est détermine par cinq processus fondamentaux : 
naissance,
décès,
immigration,
spéciation et
dérive aléatoire.

La 
théorie suppose que chaque individu d'une communauté, sans considérer 
identité espèce, a le même taux de natalité, de mortalité, 
d'immigration et de mutation en de nouvelles espèces, indique Hem.

L'equipe de recherche a modifié cette théorie en avançant que le taux 
de natalité et le taux de mortalité ne sont pas identiques entre 
espèces, mais qu'il existe une probabilité, dépendante de la densité, 
de naissance et de décès.

Les espèces les plus abondantes 
présenteraient des taux de natalité plus bas et des taux de mortalité 
plus élevés.

Lorsqu'une espèce devient rare, précise He, son taux de 
naissance augmente et son taux de décès diminue.


Si elles suivent les 
règles de l'appartenance, les espèces se régulent elles-mêmes pour 
faire place a chacune des autres.


Dans le cas contraire, elles 
s'excluent.
C'est ainsi que s'expliquerait la coexistence de 
nombreuses espèces en une communauté.
Les chercheurs ont testé leur modèle en utilisant les données 
relatives a six forets tropicales, minuscules zones pouvant abriter 
plus de 1000 espèces d'arbres. Le modèle permet de mieux expliquer 
pourquoi ces forets tropicales sont si riches en espèces, déclare He.
http://www.cirs.fr/breve.php?id=794

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A
Non c'est pas simplement il y a plus de monde donc il y a plus de mort. Cela signifierais par exemple si il y a 5% de taux mortalité et 100 individu ça fait 5 morts, et si il y a 200 individu ça fait 10 mort. Dans l'absolu il y a plus de mort, mais pas proportionnellement (le taux de mortalité reste le même). Alors que dans l'exemple de la poussière et plus encore de l'antibiotique c'est bien la proportion (au premier antibiotique il y a 99% des germes qui disparaissent, au deuxième il y a seulement 50% de ceux qui reste qui disparaissent* ; je parle bien en proportion). Pour le taux de naissance on peut se dire que les germes restant auront plus de facilité pour se reproduire. Quand à la poussière effectivement elle ne se reproduit pas. Evidement c'était une simple analogie, le principe ne doit pas être exactement le même. Encore une fois je ne parle qu’a titre analogique, je n’ai pas de connaissance très larges dans le domaine de la biologie et le but originel était simplement de donner une explication non intentionnel (je ne pense pas que les biologistes auteur de l’article l’ai vu comme une preuve d’intentionnalité). *Ce qui fait qu’il reste souvent des germes résiduels, même si heureusement en nombre insuffisant pour être néfaste. Je tiens par ailleurs à préciser que sont des chiffres fantaisistes donnés à titre d’illustration. De plus ici il ne s’agit pas d’un phénomène de résistance dans le sens où certains germes développeraient des moyens de défense. Même si tous les germes en question seraient strictement similaires, ce phénomène se produirait.
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J
Donc, plus ily a de monde, plus il y a de morts...ok.Mais le taux de naissance qui augmente, hein? ça tient moins dans ce sens!
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A
Ma non signature? Qu'importe qui je suis, ce qui compte n'est ce pas ce que je dis :-p ? Sinon j'aimerais revenir sur la phrase de l'article : Lorsqu'une espèce devient rare, précise He, son taux de naissance augmente et son taux de décès diminue. Cela semble plutôt aller de soi. Si je peux me permettre une analogie, il suffit de prendre une fois un antibiotique pour supprimer 99% des germes, mais par contre même en prenant dix fois le même antibiotique on n'arrivera pas à se débarrasser de la moitié de ceux qui reste. Et même au delà de la biologie : par exemple si l'on passe l'aspirateur 5 min dans une pièce sale et  dans une pièce propre il est évident que l'on récupéra plus de poussière dans le premier cas. On peut en conclure que toute chose égale par ailleurs plus la densité de poussière augmente plus le taux de "survie" moyen d'un grain de poussière diminue, et inversement. LOL
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J
je te remercie pour tes intelligentes remarques et regrète au passage ta non signature... en fait, je ne doute pas que cela soit très complexe et qu'on ne sait pas top comment ça s'organise mais cette peut-être non-pensée est moins nocive que notre acephalité...
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A
Tout élément inutile d'une théorie scientifique doit être supprimé. La théorie actuelle n'explique rien par une intentionnalité (aucun finalisme), on peut s'en passer, alors on doit s'en passer. Ces travaux s'inscrivent dans la théorie actuelle de la sélection naturelle (du moins il me semble), les utiliser de manière finaliste c'est donc aller faire un contresens. Les biologistes américain lutte en ce moment contre le concept de dessin intelligent pour ces raisons. Au delà de cela, tu t’imagine que les arbre se concertent entre eux ? Qu’ils décident de quota d’utilisation de ressources ? Que les individus membre des espèces dominantes acceptent de voir leur espérance de vie diminuée pour l’intérêt général ? Ca ne serait déjà pas très crédible pour des animaux, mais alors pour des végétaux !<br /> Lorsqu'une espèce devient rare, précise He, son taux de naissance augmente et son taux de décès diminue. Cela peut s’expliquer très bien par l’idée que la concurrence est plus forte entre individu d’une même espèce qu’entre individu d’espèces différentes, et que la concurrence au sein d’une même espèce est moins rude pour les espèces rares (puisque leurs nombres d’individus est restreint).
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J
Arno, je ne vois pas en quoi tu peux dire que l'intention est absente; je dis juste qu'on ne peut pas trop savoir...mais ça ne l'exclue pas.<br /> Pour Sofranc, merci de ta visite...et pour Grenouille, je vais aller voir.
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G
Connaissez-vous l'histoire de l'île de Pâques ? Si non, venez sur mon blog, elle est édifiante et illustre bien nos propos.
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S
Dures images mais il faut voir la réalité en face. Bravo!
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A
Je ne dirais pas qu'on ne sait rien sur l'intentionnalité de la nature, toute la théorie de la sélection naturelle peut se passer d'une volonté dans la nature (ou les Espèces), elle doit donc le faire (rasoir d'Occam). Quand à la deuxième partie du commentaire, on ne peut pas dire d'un système non intentionnel qu'il est futé, ou alors juste à titre métaphorique.
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J
allons, que dire de l'intentionalité? Nous n'en savons rien. n'empêche que leur système est bien plus fûté que le nôtre.
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A
Il faut se garder d'une interprétation finaliste de ces travaux. Il n'est nul part question de la volonté des espèces contrairement à ce que le titre de l’article pourrait laisser croire. D'autant plus qu'il s'agit d'espèces de plantes, autrement dit le raccourci qui ferait de la volonté de l'espèce l'ensemble ou le trait général de la volonté de ses membres individuels ne tient pas. Ce sont les règles spontanées de la nature, le jeu du hasard et de la nécessité comme on dit.
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J
Je me doutais que la nature était plus intelligente que nous ;..ou plutôt que nous avions rendu notre espèce volontairement débile en la separant de la natutre.
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G
Alors même les plantes sont plus "humaines" que nous !
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