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Psychanalyse et animaux.

pétition pour modifier le traité de la constitution européenne

19 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

Vous pouvez aller sur le site du GRAAL pour imprimer la pétition suivante.

Un ballon d'oxygène dans un monde de brutes!

Il faudra 1 million de signatures seulement pour  contester les articles de la connstitution: au boulot!

Petite gym: on imprime. On inspire puis on fait signer. On expire en tendant le stylo puis on inspire en faisant une bise au signataire. Ouf! on boit entre pour reprendre des forces. Et on s'étire et on recommence.

La vie du militant est finalement joyeuse et facile et on s'embrasse encore une fois.

Décidément cette pétition est excellente pour la santé du corps et pour le moral.

La voici, la voilà, on la lit et on rit: la vie est belle, je vote oui et  je conteste en un même mouvement.

 

C'est ce qu'on appelle de l'excitation maniaco-dépressive!

 

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Pétition pour le respect du bien être des animaux dans la Constitution européenne


Les associations de protection animale européennes, leurs adhérents et sympathisants dénoncent deux articles du projet de Traité établissant une Constitution pour l’Europe :

- Article III-121 de la partie III, titre I (Dispositions d’application générale)
(cet article est la transposition du Protocole sur la protection et le bien être des animaux du Traité d’Amsterdam [Cf. projet de Traité, protocole annexé n° 33 article premier, 2.]) :
Lorsqu’ils formulent et mettent en œuvre la politique de l’Union dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, des transports, du marché intérieur, de la recherche et développement technologique et de l’espace, l’Union et les États membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles, tout en respectant les dispositions législatives ou administratives et les usages des États membres, notamment en matière de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux.

Nous ne pouvons accepter ces dernières dispositions. En effet, si la prise en compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles est positive, en revanche le respect des "dispositions législatives ou administratives et les usages des États membres, notamment en matière de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux" représente une exception de nature à encourager la poursuite d’actes de cruauté sur les animaux (tel que corridas, combats de coqs, gavage des palmipèdes pour le foie gras, chasse à courre, etc). Cette exception est antinomique avec les législations des pays européens sur la protection des animaux 1, et avec l’évolution profonde de nos sociétés concernant le respect des animaux 2.

- Article III-280 section 3 (Culture), chapitre V, titre III, partie III :
1. L’Union contribue à l’épanouissement des cultures des États membres dans le respect de leur diversité nationale et régionale, tout en mettant en évidence l’héritage commun.
2. L’action de l’Union vise à encourager la coopération entre États membres et, si nécessaire, à appuyer et à compléter leur action dans les domaines suivants :
a) l’amélioration de la connaissance et de la diffusion de la culture et de l’histoire des peuples européens ;
b) la conservation et la sauvegarde du patrimoine culturel d’importance européenne ;
c) les échanges culturels non commerciaux ;
d) la création artistique et littéraire, y compris dans le domaine de l’audiovisuel
3. l’Union et les États membres favorisent la coopération avec les pays tiers et les organisations internationales compétentes dans le domaine de la culture, en particulier avec le Conseil de l’Europe.
4. L’Union tient compte des aspects culturels dans son action au titre d’autres dispositions de la Constitution, afin notamment de respecter et de promouvoir la diversité de ses cultures.
5. Pour contribuer à la réalisation des objectifs visés au présent article :
a) la loi ou loi-cadre européenne établit des actions d’encouragement, à l’exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres. Elle est adoptée après consultation du Comité des régions ;
b) le Conseil, sur proposition de la Commission, adopte des recommandations.

Nous rappelons que certains aspects des cultures et des patrimoines culturels d’États membres de l’Union comportent des actes de contrainte, de violence et de cruauté sur les animaux, en violation avec les exigences du bien-être des animaux.


En conséquence

et conformément aux termes des articles I-45, I-46 et I-47 partie I, chapitre III, titre VI (la vie démocratique de l’Union) du projet de Traité établissant une Constitution pour l’Europe qui prévoient notamment que des citoyens de l’Union, au nombre d’un million au moins et ressortissants d’un nombre significatif d’États membres peuvent prendre l’initiative d’inviter la Commission à soumettre une proposition appropriée, les associations de protection animale, leurs adhérents et sympathisants soussignés demandent aux gouvernements de l’Union et à la Commission européenne d’apporter les modifications suivantes au Traité :


- article III-121 de la partie III, titre I :
1. Les exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles sont impérativement prises en compte dans la mise en œuvre de la politique concernant les domaines d’utilisation de l’animal suivants : l’agriculture, la pêche, les transports, le marché intérieur, la recherche, le développement technologique et de l’espace.
2. Par ailleurs, les pratiques ne relevant pas de l’énumération du paragraphe (1) ci-dessus mais utilisatrices d’animaux elles aussi, tels certains rites religieux, certaines traditions culturelles, certains patrimoines régionaux, doivent pleinement respecter les exigences du bien-être animal, dans l’attente de leur abolition définitive.

- article III-280 section 3, chapitre V, titre III, partie III, ajouter un point 6 :
6. s’agissant du cas particulier des cultures européennes qui utilisent l’animal, les dispositions ci-dessus énumérées devront impérativement prendre en compte les exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles.





Signature particuliers
NOM, Prénom
Adresse
Ville Pays
E mail
Signature



Signature organisations
Nom de l’organisation
Contact (Nom, Prénom)
Adresse
Ville Pays
E mail
Signature





1 - Italie, loi 12 octobre 1993, N° 413, relative à l'objection de conscience pour les étudiants, enseignants et chercheurs concernant l’expérimentation animale
- Allemagne, article 20a intégrant le respect des animaux dans la constitution,("Protection des fondements naturels de la vie et des animaux") Loi fondamentale pour la République fédérale d’Allemagne du 23 mai 1949, amendée par la loi du 26 juillet 2002.
- Autriche, loi sur la protection des animaux adoptée le 27 mai 2004, entrée en vigueur en janvier 2005
- Angleterre, Hunting Act décrétant la suppression de la chasse à courre, entré en vigueur le 18 février 2005

2 Sondages
- un sondage C.S.A. effectué pour la S.P.A. et publié en juin 2001, fait apparaître que 45 % des Français pensent qu'il est nécessaire de créer un secrétariat d'état à la protection animale. Comme le notait Alain Cayrol, directeur de l'institut C.S.A. aux premières Assises de la Protection animale en juin 2001, "ceci prouve l'importance de ce thème pour une grande partie de la population".
- un sondage B.V.A. pour 30 Millions d'Amis publié en avril 2002, où l'on voit que 37 % des Français déterminent leur vote électoral en fonction de l'action des candidats en faveur des animaux
- un sondage IPSOS/association One Voice de février 2003 montre que 64 % des Français sont défavorables à l'expérimentation animale, pour 84% toute expérimentation engendrant la souffrance d'un animal devrait même être interdite.
- selon un sondage SOFRES/Fondation Weber (Suisse) portant sur la corrida et effectué au niveau international en octobre 2003, une majorité d’européens y sont opposés : 73 % des Français, 49 % des Espagnols (38 % pour), 57 % des Portugais, 93 % des Allemands, 81 % des Belges .








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Abandons d'animaux, actualité de la misère animale: vous pouvez aider! chiens chats etc. ou le vivant considéré comme un bien de consommation jetable.

16 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

Les refuges surchargés ont recours à l'euthanasie.
Je vous donnerai au jour le jour des exemples de ce qui se passe, avec des mails et vraies annonces pour adoption.

en voici donc:

 

REX, est un magnifique Berger Allemand de 1 an et demi, c'est un chien qui était dans une casse automobile, il a développé un  TOC, (du manque de présence et stress), il s'est blessé à la patte et se lèche sans cesse, après avoir vu plusieurs vétérinaires: le diagnostic est le suivant:   

                                             REX ne pourra jamais guerrir en chenil: il lui faut impérativement une famille d'aceuil !!!!!!!

                                            Il est très doux, ne s'entend pas avec les chiens mâles, il est obéissant, très joueur. SAUVEZ-LE SVP

                        Pour toute information: contacter Maryse: 06.63.24.91.86 ou
contacts@spa65.com

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NOUS CHERCHONS EN URGENCE DES ADOPTANTS POUR DIANE, une adorable CROISEE COLLEY NOIRE ET
> FEU
> DE 8 ANS. SA MAITRESSE A ETE HOSPITALISEE DEFINITIVEMENT ET LA MAISON A
> ETE
> VENDUE. AUCUN DES ENFANTS NE VEUT D'ELLE. LES NOUVEAUX PROPRIETAIRES
> ARRIVENT
> LE 27 MAI ET LA CHIENNE VA SE RETROUVER EN REFUGE DONC EUTHANASIEE VU SON
> AGE.
> POUR LE MOMENT ELLE EST TOUJOURS DANS LA MAISON, LES GARDIENS S'OCUPPENT
> D'ELLE.
> ELLE EST TATOUEE VACCINEE ET STERILISEE.
>
> NATHALIE MOLINES
> ASSOCIATION ANALA
> 60300 SENLIS
> 06.22.70.80

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Bonjour,

Une dame que je connais cherche à donner son labrador de 7,5 ans.
Cette chienne a déjà été adoptée plusieurs fois. Elle vient de chez animaux en péril.
La dame a encore 3 autres chiens dont 2 qui viennent également de chez Animaux en péril.

La chienne devient agressive et dominante et surtout aboie énormément.
De plus elle saute au dessus des barrières et va fouiller/déchiqueter les poubelles du voisinage, fait ses crottes dans le jardin des voisins....

Bref les voisins sont à bout.

La dame ne sait plus la garder. Elle n'a pas envie de la ramener chez animaux en péril car elle l'a déjà depuis 2 ans et ne veut pas non plus la faire piquer. Elle voudrait la placer chez quelqu'un d'autre.

Cette dame habite Overijse et son numéro est le 0497/59.14.22.


Peut-être pourrais tu mettre une annonce sur ton site pour trouver un nouveau foyer à Lola?
Il faut de préférence une maison sans autre chien (dominante) et avec un jardin très bien clôturé.

En tout cas, merci d'avance pour elles.

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pour rendre service je diffuse le message, la personne vit en Belgique,
Charleroi, elle dit déménager de 200m² à 50 m² et devoir se séparer des
chats. j'ignore tout de cette histoire mais comme elle parle aussi de
les placer à la spa je me dis que peut être vous pourrez l'aider... sur
le blog, vous en saurez plus.

http://meschatscheris.skynetblogs.be/

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Donne mâle Amstaff, 18 mois, 49 cm, 34 Kg, nommé Ugo.
  Il est au lof mais non confirmé, vaccins à jour, pucé.
  Trés sociable avec ses congénères, trés affectueux avec tout le monde.

  Vous pouvez joindre le propriétaire actuel au 06.22.59.49.02

  Le toutou est dans les bouches du rhône....c'est urgent!!!
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Des adoptants ont été trouvé pour Ulysse, mais il faut un co-voiturage et c très urgent !!
Le chien se trouve à Souillac, dans le Lot et doit être amené à Henin Beaumont, dans le Nord de la France.
Son contact est
macrina7@neuf.fr
Corinne

Bonjour ! je suis Ulysse, un croisé berger allemand-husky. J'aurai 2 ans en octobre prochain, sinon je terminerai ma vie sur terre le 11 juin 2005.
J'habite à Souillac dans le lot avec des maîtres adorables qui m'ont reccueillis il y a 1 an car on m'avait poussé d'un camion roulant sur une nationale. Cette fois là j'ai eu de la chance car je suis arrivé devant un portail d'une petite entreprise et le gardien et la gardienne m'ont adopté de suite.
Je suis vraiment très heureux avec eux mais le directeur de cette entreprise ne veut plus de moi car "je dérange".
Mes maîtres dépriment de devoir se séparer de moi. Ils ont 1 mois pour me donner à quelqu'un ou ils devront m'euthanasier.


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beaucoup plus rare, une demande:

une dame cherche à adopter une
> yorkshire âgée. Si vous connaissez une york en détresse n'hesitez pas
> à me contacter, je ferais passer le message.
> Co voiturage envisageable.
>
> Cordialement
>
> Françoise, Secrétaire de l'association
>
Refugenimes@aol.com
>  Association loi 1901
> Refuge "AU BONHEUR DES 4'PATTES"
> 256 chemin des Lauzières
> 30900 Nîmes

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il y a les courses de lévriers d'espagne, pays décidemment de l'horreur à la portée de toutes les bourses. Ils les tuent quadbn ils ne rapportent plus!

  

Vous pouvez aider de plusieurs façons au sauvetage des galgos en Espagne ( 
qui connaissent une vie et un sort terribles) : _www.sosgalgos.com_
(
http://www.sosgalgos.com)


En France, _www.sos-levriers.org_ (http://www.sos-levriers.org)  (à Aix en 
Provence) recherche du matériel pour les chiens qu'ils recueillent :  paniers,
couvertures, colliers, etc ainsi que des médicaments vétérinaires (  antibio,
collyres, etc) - pour une liste complète, voir la rubrique : "nous  soutenir".
Il y a aussi de jolies cartes brodées (1, 50 E piece port inclus) et des 
napperons brodés ( 7 E port inclus).
Ainsi qu'un tract à imprimer et à distribuer ( par ex chez les vétos) ainsi 
qu'une pétition.
NOTE : SOS LEVRIERS tient une table d'information et de soutien aux galgos  à
AIX EN PROVENCE et recherche des personnes volontaires pour les aider. Pour 
les contacter si vous habitez dans la région :
_info@sos-levriers.org_
(
mailto:info@sos-levriers.org)

Et pourquoi pas faire des stands dans d'autres villes?
Nous allons y réflechir sur Lille et organiser un stand pour récolter des 
fonds.
De mon coté, je vais écrire un papier à ce sujet pour la revue SAnte 
Pratique Animaux et l'expédier par la m^me occasion aux revues 
animalieres/cynologiques françaises.
Faire le tour des vétos de Lille pour déposer des tracts et leur demander 
s'ils n'auraient pas de médocs, gants stériles, etc à donner.

Il y a aussi en France l'association AAGAT ( _www.aagat.com_
(
http://www.aagat.com) ) qui soutient SOS GALGOS en  Espagne.


L'asso anglaise _www.greyhoundsinneed.co.uk_
(
http://www.greyhoundsinneed.co.uk)   a  une boutique chien : vente de colliers et laisses, manteaux, jouet
peluche,  bijou collier chien etc  et accepte le paiement en liquide en Euros .
Excellente idée également : elle récupère les timbres usagés pour ensuite 
les vendre à des collectionneurs de timbres. Alors si vous collectionnez les 
timbres , n'hésitez pas à leur envoyer. Et parlez en autour de vous! (Timbres 
USA particul demandés).
Elle récupère également pour proposer à la vente des DVD et des  CD!

Cette asso est aussi présente en Belgique _www.greyhoundsrescue.be_
(
http://www.greyhoundsrescue.be)  ( adresse  postale : Verbindingstraat 134, 2070
BURCHT. ) et recherches des bénévoles pour  s'occuper des chiens ainsi que des
familles d'accueil et adoptantes. Et bien sûr  des dons aussi.

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Ou encore les chiens laissés...dans les voitures, parfois qui meurent dans la chaleur, sans eau, ou encore de froid...mais là, c'est autre chose:

Un chien a été volé à l'intérieur d'une voiture dans la nuit du 19 au 20 mai 2005  à montlhery dans l'essonne - Département 91.
Il s'agit d'un Croisé Labrador Rottweiller, noir avec une tâche blanche sur la poitrine, pattes blanches.
Merci pour votre aide.... Notre numéro de téléphone de portable : 06.23.21.29.53.

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Du Québec, un article du Dr.Charles Dantec, vétérinaire ayant changé de  travail par ...respect pour les animaux. Auteur du livre: Un vétérinaire en colère. Vlb éditeur.

 

 

 

 Les «enfants» jetables

 

 70 % des gens finissent en moyenne deux ans après l'obtention par se débarrasser de leur animal, un phénomène qui se reflète dans la moyenne d'âge des animaux de compagnie. Ainsi, d'après plusieurs études américaines, 50 % des chiens et 75 % des chats ont moins de trois ans (âge qui correspond, chez l'humain, à 26 ans). Seulement 5 % de la population de chats et de chiens arrive à vivre jusqu'à douze ans (soit 65 ans en années humaines). Ces chiffres sont assez surprenants dans la mesure où la durée de vie potentielle du chien, quelle que soit la race, est génétiquement de vingt à vingt-cinq ans et celle d'un chat de 25 à 30 ans. En d'autres termes, même si nous prétendons les aimer comme nos enfants, peu d'entre eux ont les mêmes privilèges que ces derniers. Ce sont des enfants  sur lesquels on peut exercer plus de droits que de devoir et on leur permet rarement de vivre très vieux. S'ils deviennent malades ou trop encombrants, ou dès qu'ils perdent leurs caractéristiques juvéniles irrésistibles et émouvantes, que l'intérêt du nouveau s'estompe, bref s'ils ne rendent plus heureux leurs maîtres pour une raison ou une autre, la société jette ses enfants et les recycle comme n'importe quel bien de consommation.

 

À ce propos, Roger Caras, président de la Société humanitaire des États-Unis, dit:

 

«La cruauté est devenue une façon de vivre acceptée et tolérée. Pourquoi agissons-nous de cette façon? À New York, plus de 100 000 animaux par année sont abandonnés à la SPCA. Notre culture est celle de la consommation et du jetage après usage. Nous jetons nos femmes et nous jetons nos enfants. Nous achetons des sacs de rasoirs en plastique, pas des lames, que nous utilisons une fois et que nous jetons après usage. Nous achetons des brosses à dents jetables, tout est jetable et les animaux le sont aussi. Ce qu'il faudrait savoir c'est pourquoi nous sommes devenus une civilisation de consommation qui jette les animaux qu'elle adopte comme s'ils étaient de vulgaires sacs en plastique.»

 

Les fourrières

 

La mission initiale des fourrières était de contrôler par l'éradication la propagation de la rage. Dans les pays pauvres c'est toujours leur mission principale mais en Occident, surtout depuis les années cinquante, le rôle principale de ces établissements est le contrôle de la surpopulation et la relocalisation d'une petite minorité d'animaux abandonnés par leur maître ou trouvés dans les rues. À cette époque, on attribuait correctement la surpopulation d'animaux de compagnie à un manque de contrôle des naissances et des programmes de stérilisation et d'éducation furent implantés dans le but d'y remédier jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, que le problème principal n'était plus seulement l'effet d'un surplus de production au niveau des propriétaires mais surtout l'effet d'une sur production par les éleveurs et d'une surconsommation résultant d'une promotion très agressive. La stérilisation des animaux, quoique toujours utile et nécessaire, a donc un impact erroné sur le contrôle de la surpopulation. Selon les docteurs vétérinaires américains G.J. Patronek et A.N. Rowan, cette intervention, teintée d'humanisme, est plutôt devenue un palliatif qui contribue vicieusement à la consommation. La stérilisation est un traitement pour la fièvre et non pour la maladie. Curieusement, ce fait est ignoré non seulement par les sociétés humanitaires mais par les vétérinaires qui étudient ces problèmes avec l'aide financière des fabricants pharmaceutiques et autres. Cette mutilation fait partie d'un mécanisme social dont la fonction implicite est de cautionner la consommation en soulageant et en adoucissant les sentiments de culpabilité qui pourraient l'accompagner. En accomplissant son devoir, en faisant stériliser son animal, en adoptant un animal dans un refuge, le consommateur a l'impression erronée d'avoir fait sa part pour réduire la souffrance des animaux. Il peut ensuite céder à son plaisir, la conscience en paix. La stérilisation, c'est comme aller à l'église tous les dimanches pour mieux pécher pendant le reste de la semaine. Les refuges et les sociétés humanitaires comme la Société de Prévention de la Cruauté envers les Animaux (SPCA), les activités des militants pour les droits des animaux comme Brigitte Bardot par exemple, ont la même fonction sociale inconsciente : apaiser les remords de conscience de la société pour mieux lui permettre de donner libre cours à sa passion pour les animaux. Grâce à leurs activités, le public a le faux sentiment que quelqu'un s'en occupe et que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Loin des yeux, loin du cour, le consommateur n'a plus rien pour freiner sa passion. Or, aucun de ces groupes ne s'adresse aux vrais enjeux se limitant pour la forme à des amendements en périphérie. Entre temps, la situation ne fait que s'aggraver. La défense des animaux et la stérilisation, les chartes de droits et de bonnes intentions, la fonction du vétérinaire sont dans ce sens une forme de sentimentalisme, autrement dit, un moyen de continuer à aimer les animaux sans en payer le prix : ne plus en avoir. En outre, comme l'explique Joe Swabe, une sociologue hollandaise qui s'intéresse aux relations homme-animal de compagnie, il faut dire aussi que cette mutilation sert bien aussi les besoins du maître qu'indispose une sexualité beaucoup trop manifeste. Cette intervention facilite le contrôle des enfants en éliminant les comportements naturels qui dérangent.  Les odeurs de l'urine, l'agressivité des bêtes non castrées, leur besoin inné d'explorer le territoire ne sont pas compatibles avec la vie en société. La masturbation des animaux qui s'ennuient et de ceux qui cherchent à s'accoupler avec leur maître, les saignements de la chienne en chaleur, les continuelles vocalises de la chatte en chaleur incommodent le maître qui, avec la bénédiction et l'aide du vétérinaire, choisit de transformer son enfant  en une «forme» plus acceptable.

 

La maladie de l'euthanasie

 

La majorité des animaux abandonnés sont confiés aux fourrières où ils seront à plus ou moins long terme mis à mort. Il s'agit souvent de chiens adolescents d'à peu près un an et demi, impétueux et débordants d'énergie, mal éduqués, désobéissants et exigeants, qui ne ressemblent plus au petit «bébé» d'autrefois, acheté par caprice au magasin du coin, chez le voisin ou adopté à l'occasion d'une visite à la Société de Protection et de Prévention de la Cruauté envers les animaux.
Tous ceux qui ne sont pas adoptés ou utilisés pour la recherche sont détruits. Dans les nations pauvres, telles que la Russie, le Népal, l'Inde, l'Afrique et le Mexique, l'éradication des animaux errants ou abandonnés par leur propriétaire se fait selon des méthodes semblables à celle qui avait cours au début du siècle en Occident. À New York, par exemple, on donnait une prime de 50 cents pour chaque animal errant capturé. Les chiens et les chats étaient jetés vivants dans d'immenses caisses, puis submergés et noyés dans les eaux de la East River. De véritables chasses étaient organisées dans les villes et les campagnes. Le shérif et ses hommes étaient mobilisés pour pourchasser et abattre les parias à quatre pattes.
La mise à mort par balle, par injection de strychnine, par noyade, par électrocution, par étouffement dans un sac fermé, etc. sont des méthodes couramment employées par les nations plus pauvres. Même en Occident, et même si ces moyens ne sont pas recommandés, la mort par asphyxie à l'oxyde de carbone (gaz d'échappement du moteur d'une voiture), par injection de strychnine ou dans une chambre de décompression est encore fréquemment infligée. Les animaux à qui l'on injecte de la strychnine meurent dans des convulsions violentes et à bout de souffle dans des délais pouvant parfois atteindre cinq heures. L'injection au penthotal, un barbiturique, tue sans peine et sans douleur. Malheureusement, comme on ne peut piquer qu'un seul animal à la fois, il n'est pas toujours possible de recourir à cette méthode à cause du grand nombre d'animaux qu'il faut tuer.

 

Le mot «euthanasie» qui suggère une mort douce et qui se définie comme l'acte de provoquer la mort d'un malade incurable pour abréger son agonie ou lui épargner des souffrances extrêmes sert, dans le cas des animaux, à masquer le mobile véritable de cet acte. En effet, ce mot qui donne l'illusion d'un grand humanisme est un euphémisme impropre pour caractériser la fin d'un nombre phénoménal d'enfants  amenés dans les fourrières pour y finir brutalement leurs jours. Même la mort douce et sans douleur, par injection de penthotal, est un euphémisme qui sert à adoucir un acte d'une grande barbarie et le mot n'est pas trop fort.

 

Les fourrières, les refuges et les sociétés protectrices sont des marchés du chien d'occasion, des lieux d'extermination, des abattoirs, la solution finale d'une société très cruelle par son hypocrisie et son raffinement. Débordés par la demande, ces camps de la mort ne sont pas en mesure de respecter leur mission première, sauf en de rares exceptions et seulement dans les pays les plus riches. Les gens, incognito, abandonnent leurs enfants  dans ces dépotoirs publics, en pensant à tort qu'ils y trouveront un refuge, un havre de paix en attendant d'être adoptés. Ils repartent la conscience tranquille (et prêts à récidiver), libérés de toute responsabilité, le poids émotif de cet abandon transféré sur le personnel de la fourrière ou du refuge.
Il est très difficile d'évaluer avec précision l'ampleur de la «maladie de l'euthanasie», car il y a très peu d'études et encore moins de statistiques fiables. En Amérique du Nord, entre 11 et 20 millions de chiens et de chats ou, selon d'autres, entre 10 % et 25 % de la population totale de chiens et de chats, c'est-à-dire entre 11 et 27 millions d'animaux par année, sont mis à mort. C'est au Québec qu'on retrouve un des taux d'éradication le plus élevé en Amérique du nord. Selon les chiffres de M. Pierre Barnoti, le directeur de la SPCA de Montréal, entre 350 000 et 500 000 chiens et chats pour un roulement annuel de 27 %. À ces chiffres, il faut rajouter ceux des autres espèces moins familières, comme les oiseaux, les lapins, les rongeurs, les reptiles, les furets, les primates et tous les autres qui représentent à l'heure actuelle plus de la moitié du chiffre total des animaux de compagnie. Un néant statistique qui est en soi assez significatif entoure le sort de ces bêtes, y compris celui des chevaux de plaisance. Ces chiffres n'incluent pas les animaux mis à mort dans les cliniques vétérinaires.

 

L'élimination des enfants  morts

 

La logistique associée à la disposition de tous ces animaux morts - en Amérique du nord entre 100 000 et 200 000 tonnes métriques par an soit 4 à 8 Titanic pleins, assez pour recouvrir l'Île de Montréal - a pris des proportions démesurées. Un certain nombre sont incinérés, d'autres sont enfouis dans des dépotoirs ou encore vendus aux équarrisseurs qui les recyclent en farine de viande, d'os, de sang qu'ils revendent à l'industrie des aliments pour bêtes. Une étude récente qui souligne les obstacles insurmontables associés à la disposition de ces cadavres encombrants suggère une autre solution finale de rechange, le compostage:

 

          «L'expérience acquise avec la volaille et le cochon démontre que le compostage [des animaux de compagnie] est un moyen pratique et fiable qui accélère le taux de décomposition des carcasses et qui fournit un produit qui peut être recyclé sur les terres agricoles. À moins de couper les carcasses en petits morceaux, le temps de décomposition devra être augmenté.»

 

L'industrie des animaux de compagnie possède ses propres croque-morts, ses cimetières et ses services d'incinération, mais, en général, ces options trop chères sont loin d'être les préférées du public. Plusieurs vétérinaires offrent un service d'incinération à leurs clients, une pratique qui soulève des problèmes d'éthique assez évidents. Il peut en effet être mal vu de soigner d'un côté, puis de profiter de l'autre de la disposition du corps. Une autre option consiste à faire empailler son animal; la naturalisation est de plus en plus populaire, surtout en Europe, auprès de ceux qui souhaitent garder un souvenir tangible de leur enfant . Enfin, certains suggèrent d'écouler les chiens et les chats abandonnés sur le marché de la viande en Corée et en Chine. Ce marché offre des possibilités financières intéressantes et cette option est étudiée avec beaucoup de sérieux.

 

 

 

En France, rien qu'à Genevilliers, chaque année 100.000chiens sont abandonnés après usage à la "déchèterie"- SPA.

 

Il s'en vend autant, des "neufs".

 

En France, on n'a pas de pétrole, mais on vaut bien les autres!

 

 

 

Voir les commentaires

code civil: l'animal-meuble va devenir un bien en France???Où est le progrès????

11 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

 Les mentalités évolueront-elles? Le code civil les reconnaît déjà comme êtres sensibles et ça n'empêche pas que l'horreur soit le sort quotidien d'une énorme majorité d'animaux!ça se compte par milliards. ça devrait compter...Ben non. N'oublions pas ceci: le foie gras progresse chaque année. 10%de plus l'an dernier!

Le supplice de l'entonnoir ne semble pas traumatiser nos chers compatriotes ni les autres qui ne peuvent pas dire: "on ne sait pas comment on fait."

Depuis Napoléon, les animaux sont des meubles. 

Et ils vont peut-être devenir...Lisez la suite. Et vous répondrez à la question: est-ce une Révolution ou de la poudre aux yeux?  

Le Dr. Nouet de la ligue des droits des anipaux

est content. mais il admet qu'il faut aller

plus loin.

 

 

> http://www.lefigaro.fr/france/20050511.FIG0177.html
>
> LÉGISLATION Dominique Perben a annoncé qu'il allait accéder aux voeux de
> l'Union européenne et des amis des bêtes
> Le Code civil va reconnaître un statut aux animaux
>
> Laurence de Charette
> [11 mai 2005]
>
> Les animaux ne sont pas des «objets». Le Code civil leur reconnaîtra bientôt
> des droits. Dominique Perben a annoncé hier son intention de répondre à
> l'une des revendications formulées depuis des années par les défenseurs des
> animaux. Le ministre de la Justice avait confié à Suzanne Antoine,
> magistrate honoraire proche des milieux de la protection animale, la
> rédaction d'un rapport sur «le régime juridique de l'animal» qui lui a été
> remis hier.
>
> Le Code hérité de Napoléon n'envisage en effet les bêtes que sous l'angle
> «utilitaire» : dans une France essentiellement rurale, les animaux étaient
> surtout une force agricole. L'article 524 du Code civil mentionne néanmoins
> les pigeons des colombiers ou les lapins à titre d'«immeubles par
> destination». Mais aujourd'hui, plus de 16 millions de Français détiennent
> des animaux de compagnie. Selon certains penseurs, la défense de cause
> animale serait même l'un des enjeux philosophiques majeurs du siècle.
>
> Les animaux ne se résument pas à des biens capables de se mouvoir
> d'eux-mêmes, comme l'ont longtemps estimé les juristes. Ils sont doués de
> «sensibilité», selon la définition moderne du Larousse. Même le traité
> constitutionnel européen, sur lequel les Français doivent se prononcer le 29
> mai, stipule que l'Union et les Etats membres doivent tenir «pleinement
> compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu'êtres sensibles»
> (article 321). L'Europe est bien le moteur d'avancées inattendues. Le traité
> d'Amsterdam affirmait déjà le respect du «bien-être» de l'animal. Plusieurs
> pays européens ont déjà modifié leur législation pour en tenir compte.
>
> «Cela n'a pas été simple de faire admettre à tout le monde qu'un chien n'est
> pas comme une table...», ironise l'auteur du rapport. Une première tentative
> avait eu lieu en 1999 - un texte aussi clair que de la «bouillie pour les
> chats», assène la magistrate.
Le rapport propose deux solutions. L'une a la
> préférence des protecteurs des animaux : il s'agirait de créer dans le Code
> civil, entre les personnes et les biens, une troisième catégorie à part pour
> les animaux.

L'autre proposition, moins ambitieuse, a toutefois emporté
> l'adhésion du ministre de la Justice : les bêtes resteront rangées dans la
> catégorie des biens, mais leur particularité sera reconnue.

Pour Dominique
> Perben, il n'était pas envisageable de soumettre les animaux - et notamment
> le droit de la vente - à un régime autre que celui des biens. Mais leur
> protection sera mieux garantie puisqu'ils ne seront plus assimilés à de
> simples meubles ou immeubles.
>
> Le droit rural et le droit pénal avaient déjà franchi ce pas. Le premier
> indique depuis plusieurs années que «tout animal est un être sensible et
> doit en conséquence être traité comme tel». Le second réprime sévèrement les
> sévices et actes de cruauté envers les animaux ; les expérimentations
> animales faisaient, elles, l'objet d'une législation spécifique. La loi
> Perben II a même consacré un article spécifique aux sévices sexuels envers
> les animaux.
>
> La modification annoncée du Code civil ne changera donc pas immédiatement le
> quotidien des amis des hommes. Mais, symboliquement, elle répond aux
> attentes des associations, qui entendent aussi faire de ce texte un tremplin
> pour des revendications ultérieures.
>
> En complément
>
> La justice donne déjà des armes aux défenseurs des bêtes
>
>
http://www.lefigaro.fr/france/20050511.FIG0175.html
>
> L. C.
> [11 mai 2005]
>
> Les conflits liés à la garde d'un animal domestique après le divorce d'un
> couple ne sont pas si rares. Au point qu'une jurisprudence s'est déjà
> établie sur la question : nombre de juges proposent aux ex-conjoints des
> solutions de gardes alternées ou de droits de visite calqués sur la garde
> des enfants.
>
> Cette attitude constitue déjà, de la part de la justice, une forme de
> reconnaissance de la spécificité des animaux. Si le toutou ou le chaton
> chéris de la maison n'étaient envisagés que comme des «choses», il suffirait
> de produire une facture pour être reconnu comme l'unique propriétaire de la
> bête. Or, à travers la question de la garde, la justice reconnaît
> l'attachement particulier qui peut exister entre un homme et un animal. De
> même, dans des cas d'accidents mortels, les propriétaires d'animaux
> domestiques ont déjà pu bénéficier d'une indemnisation au titre du
> «préjudice moral» - encore une façon d'admettre qu'un animal n'est pas tout
> à fait un bien comme les autres.
>
>
La loi pénale sanctionne également les mauvais traitements faits aux animaux
> même si, en pratique, nombre de ceux-ci - comme les abandons - sont classés
> sans suite.
Mais les militants de la cause animale comptent bien se servir
> de la modification annoncée du Code civil comme d'une base juridique pour
> conquérir d'autre avancées. Si l'animal n'est plus une chose, il faudra bien
> lui reconnaître certains droits, se réjouissent-ils.
>
> Actuellement, par exemple, rien n'oblige le propriétaire d'un animal à le
> soigner correctement. Or les soins vétérinaires coûtent cher et ne sont pris
> en charge par aucun système social - seules quelques assurances privées se
> sont placées sur ce marché. Certains voudraient qu'un droit à la vie puisse
> être reconnu, notamment pour les chiens et les chats.
>
> Autre exemple : «Il y a quelques années, raconte Jean-Claude Nouet,
> président de la fondation pour les droits de l'animal, la SNCF a été relaxée
> dans une sordide histoire de mort de chevaux, au motif que son règlement
> précisait que les «marchandises» ne devaient pas être laissées sans
> surveillance. A l'avenir, un animal pourra-t-il encore être qualifié de
> marchandise ? Je crois que non.»
>
> Dans le collimateur des associations de défense des animaux, encore, les
> combats de coq, qui pourraient être attaqués en justice, tout comme les
> corridas.

************************************************************

Comme vous le voyez le progrès de tout ce patakès est assez mince!

Certes, ils ne seront plus de meubles, mais des biens. bon.

Un meuble gavé, ça souffre pas! mais un "bien" gavé, hein???

Pas de quoi pavoiser. C'est ahurissant de croire que ce changement minable va les aider...Les associations sont optimistes car elles sont dans les mauvaises nouvelles depui si longtemps que la faim des bonnes leur donne des mirages.

Les associations ont donc encore du pain sur la planche:

Ils devraient faire en sorte qu'on les reconnaisse, comme les bébés, c'est à dire comme des PERSONNES. Mais le sondage du 12 mais a donné ceci: 54%pour une sortie du statut des meubles mais tout de même 44% contre le fait qu'on dise que les animaux sont des personnes, ce qui veut dire des subjectivités qui vivent leurs vies de leurs fenêtres.

Ainsi, on préfère dire qu'ils ne sont...PERSONNE!

Mais si il a fallu près de 200 ans pour avoir l'espoir de passer du statut de meubles à celui de biens... Combien pour arriver à celui de personnes???

Les paris sont ouverts et le prix sera celui que l'humanité gagnera: devenir enfin vivable pour elle et les autres!

Mais comme vous le voyez, c'est pas demain la veille.

Cependant, cher lecteur, cela ne dépend que de nous. Il faut changer soi-même pour changer les mentalités. Vous avez dit changer? Mais vous nous agressez...

 

Un autre problème: celui des animaux sauvages. J'ai reçu ça qui donne la tonalité du sort des animaux sauvages:

" http://www.antichasse.com/mailings_new/faune sensible.htm
       Rassemblement Anti Chasse 

      La faune n'est-elle  donc pas sensible à la souffrance ?
    
    
      Un texte de loi est proposé pour enfin  reconnaître les animaux domestiques comme des êtres vivants, donc à protéger de certaines violences. Jusqu'ici, ils n'étaient, selon la loi, que des objets, biens meubles. Certes des associations et une partie de la population avaient déjà intégré ce concept de respect envers eux.

      Mais.. les animaux sauvages ne sont toujours pas protégés des violences, malgré  une demande dans la Déclaration des Droits de l'Animal Pourquoi cette partialité ?  Les animaux domestiques sont pris en compte dans le code rural tandis que  les animaux sauvages le sont dans celui de l'environnement.

      La France  permet, en toute impunité, aux chasseurs à courre de brutaliser, de torturer les cerfs poussés jusqu'à épuisement ; ils sont achevés à coups de dague, mais dans une grande violence. Certains sont mis à mort dans des étangs, assommés, noyés par plusieurs hommes s'acharnant sur eux.

      Dans certaines régions, les chasses à courre, plus rares, sont des fêtes : musique, messe et  l'animal n'est pas achevé ce qui n'est généralement pas plus heureux pour lui. Le sanglier, le chevreuil, le renard mourra d'essoufflement le lendemain ou parce qu'il est en partie déchiqueté par les chiens.

      N'oublions pas le piégeage, l'enfumage, le déterrage.. C'est permis !  Des hommes avides de violence peuvent encore s'en donner à cour joie dans ce pays !

      Nous luttons pour l'abolition de la chasse à courre dans un premier temps, puis pour l'abolition de toutes les pratiques cynégétiques."

 

les  animaux domestiques, plus proches de nous, plus nous, encore Narcisse!ont droit à un statut de sensibles. Mais leur sort est-il plus enviable, eux qui vivent dans des conditions effroyables pour vous servir, m'sieurs dames?

 

voici la lectuire de ce projet par Libé:

Législation. Vers un nouveau statut pour les bêtes : «bien sensible».
«Tous les animaux naissent libres et égaux...»
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Par Brigitte VITAL-DURAND
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vendredi 27 mai 2005 (Liberation - 06:00)
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pix

les animaux vont-ils bénéficier d'un statut juridique bien à eux ? Cette importante question, qui touche à la philosophie du droit civil et à la «dignité animale», est en train de trouver une réponse positive. Après deux cents ans de relégation au royaume des simples biens appartenant à l'homme, chiens, chats, chevaux, vaches et tous animaux domestiques, d'élevage, de cirque et de laboratoire sont en train d'accéder à un stade supérieur : celui du «bien sensible». Des juristes sont en train de réfléchir à la création d'une classification nouvelle qui serait placée juste au-dessous de la zone humaine. Mais désormais distincte du monde des choses.

L'affaire remonte au 4 mars 2004. Les grandes associations de défense des animaux reçues à Matignon demandent alors à Jean-Pierre Raffarin de «mettre à l'étude un statut juridique de l'animal conforme à ses caractéristiques d'être vivant et sensible». En juin 2004, le garde des Sceaux confie une mission de réflexion à Suzanne Antoine, présidente de chambre honoraire à la cour d'appel de Paris, et trésorière de la Ligue française des droits de l'animal.

Cette militante dévouée à la cause animale a présenté à la mi-mai le résultat de ses réflexions à la chancellerie. Dominique Perben lui-même se montre favorable à une réforme de la «conception même de l'animal en droit civil». «Ça fait dix ans que je tourne autour du problème ! Il était temps», soupire Suzanne Antoine qui a consulté toutes les associations, ainsi que d'éminents juristes comme Jean-Marie Coulon, premier président honoraire de la cour d'appel de Paris et également ardent défenseur des animaux.

Les rédacteurs du Code civil avaient conçu, en 1804, deux grandes catégories pour définir le patrimoine : les «biens meubles», qui recouvrent tout ce que l'on peut bouger (tables, chaises, bijoux, et, symboliquement, actions, obligations, etc.) et les «biens immeubles» (maisons, jardins, bois, terres, etc.). Les rédacteurs avaient classé les animaux appartenant aux hommes dans la première catégorie, la faune sauvage qui n'appartient à personne relevant du code de l'environnement.

Deux siècles ont passé. La pensée zoophile est en constante évolution : la sensibilité à la cause animale ne cesse de croître (les Français vivent avec environ 18 millions de chiens et chats, qu'ils traitent parfois comme leurs propres enfants). La science a démontré que certaines bêtes, comme le chimpanzé, partagent jusqu'à 99,5 % de gènes en commun avec l'homme. Dans son rapport, Suzanne Antoine note qu'une philosophe italienne, Paola Cavalieri, souhaite voir élaborer pour ces grands singes des «droits semblables à ceux des êtres humains». Sans aller si loin, la réforme à venir se contentera de «déréifier» l'animal, en créant donc une troisième catégorie de bien, le novateur «bien sensible».

Grand pas en avant pour la France, mais il faut savoir que la Grande-Bretagne ­ qui n'a pas de Code civil ­ envisage d'instaurer un «véritable statut juridique de l'animal domestique», et l'Autriche s'apprête à inclure le «bien-être» animal dans les objectifs de sa Constitution.

 

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Le Festival de Cannes fini, restez-y, un film édifiant sur les corridas gratuit ouvert à tous le 28 mai. Belle affaire!

11 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

 
 


De : jean-pierregarrigues
Envoyé : samedi 21 mai 2005 22:33
À : Martine Danaux
Objet : Fw: Communiqué presse 28 mai 2005 Cannes


Sous l’égide et en la présence de Monsieur Bernard BROCHAND, député-maire

de Cannes, de Madame Muriel MARLAND-MILITELLO, députée et dépositaire de

la proposition de loi visant à l’abolition des corridas en France, le
Collectif

Anti-corrida de Fréjus (CAC83 Fréjus) a l’honneur de vous inviter

à la projection du film :

«  ALINEA  3  »

Produit et présenté par l’auteur, Jérome LESCURE

Suivi du débat

«  LA CRUAUTE EST-ELLE DEFENDABLE AU NOM D’UNE TRADITION ?  »

SAMEDI 28 MAI 2005   -  15 H

Salle Stanislas, rue L. Pastour (Parking du marché Forville)

06400  -  CANNES



Collectif Anti Corrida de Fréjus (Cac83)

Association loi 1901, n° 1908 – J.O. du 21/07/2001

378 rue du Général Brosset, La Madeleine G776, 83600 Fréjus- France

Tél : (33)6 61 99 58 19 Fax : (33)4 94 84 78 64

Mail : info@cac83frejus.com Site : www.cac83frejus.com


Opération "Alinéa 3"

En 2004, Jérôme Lescure , membre du Comité Radicalement Anti- Corrida (
CRAC) a assisté à cinq séances de torture dans le sud de la France. Si il a
fait cette démarche, c'est justement pour nous éviter d'aller constater par
nous-même, si besoin était, la réalité de la barbarie
tauromachique. Car il ne faut surtout pas tomber dans le piège des acteurs
dela mafia des arènes : "vous n'y comprenez rien, vous n'êtes jamais allé
voir une corrida, vous ne pouvez pas en parler..." Evidemment, avec plus de
450 millions de citoyens européens, si nous devons tous aller voir au moins
une corrida, les arènes seront pleines pour les siècles à venir... Et si en
plus vous êtes en haut des gradins, vous n'aurez même pas réalisé que vous
venez
d'assister en direct au massacre à l'arme blanche de six herbivores
paisibles...
Depuis des décennies, les medias ne diffusent que des images édulcorées de
la corrida, pour ne pas choquer! Ils contribuent ainsi à entretenir le mythe
de la fête et du héros en habit de lumière.

En 2004 donc, Jérôme Lescure accompagné par Delphine Simon, a vécu toute
l'horreur en direct, pour contribuer, par son témoignage, à rendre notre
"humanité meilleure", comme le précise fort justement Albert Jacquard,
président d'honneur du CRAC. Son DVD, intitulé « Alinéa 3 », un film choc de
15 minutes, montre la réalité de la corrida. Des images d'une netteté
époustouflante. Après « le film de la honte », un document pionnier tourné
par
Thierry Hély, vice-président du CRAC, en 2000 dans les arènes de Béziers,
avec ce nouveau film la vérité sur ce spectacle barbare ne peut plus et ne
doit plus être ignorée.

C'est la raison pour laquelle le DVD de Jérôme Lescure vient d'être dupliqué
à 4000 exemplaires. Le vendredi 13 mai 2005 les 577 députés de la nation ont
reçu une copie du film « Alinéa 3 » accompagné du livret explicatif et d'une
pétition déjà cosignée par plus de soixante dix  personnalités de tous
horizons. Nos élus sont invités à signer à leur tour cette pétition pour
l'abolition des corridas en France.
Avant la fin du mois, les sénateurs recevront à leur tour ce document
accablant.
Puis ce sera le tour des maires des 100 plus grandes villes de France, des
présidents des conseils généraux et régionaux, de l'ensemble des députés
européens (il existe une version anglaise de ce film), des membres du
gouvernement et des responsables de toutes les formations politiques (à
l'exception de l'extrême-droite - on ne peut pas protéger les animaux et
prôner la xénophobie.).

Début juin enfin, ce sera le tour de la  totalité des conseillers généraux
et régionaux  de la région PACA, de la totalité des maires de la Côte
d’Azur, de Toulon à Monaco, des offices de tourisme, ainsi que de tous les
représentants des instances éducatives, morales et religieuses du Var et des
Alpes Maritimes.

Il s’agit spécifiquement de dénoncer la ville de Fréjus qui,
unilatéralement, intitule sa féria  « Féria de la Côte d’Azur » éclaboussant
ainsi de sang et de honte la majorité de ses habitants et visiteurs
-officiellement opposés aux corridas-
Bien entendu le film de Jérôme Lescure sera également envoyé au chef de
l'Etat, qui s'est d'ailleurs déjà exprimé dans la presse pour dénoncer la
barbarie tauromachique (le point et le Nouvel Obs).

Après avoir vu ce film, en espérant qu'ils aient au moins le courage de le
regarder, nos élus - et les autres - ne pourront plus jamais dire : « NOUS
NE SAVIONS PAS. »

Rappel : l'alinéa 3 de l'article 521.1 du code pénal tolère que des «
sévices
graves et des actes de cruauté » puissent être pratiqués sur des animaux
pour
les « courses de taureaux et les combats de coqs » dans le cas d'une «
tradition locale ininterrompue ».








Info pour les  cinéphiles et les taureaux:
 
Lorsque la majorité des français ( près de 80% sont contre la corrida)et même des espagnols auront enfin le droit à la parole sur ce sujet...
qui rapporte un fric fou à cause des petits idiots qui veulent en voir une ...
au moins une fois dans leur vie
d'irresponsables...
et qui sont à l'origine de la pérénisation du problème,
et bien les choses puantes en question
 seront enfin interdites et...
les poules auront des dents.
 
Oui, on peut être contre la torture sans en avoir jamais vu sous ses yeux. Et on a tous au moins vu une corrida à cause de Canal+ qui a contribué à la banaliser.
Depuis qu'ils ont cessé...mais pas pour longtemps je le crains, les autres chaînes, heureusemnt n'en passent pas. Mais certaines chaînes cablées, dont certaines dans le bouquet de Canal Sat. en présentent non stop.
 
Le rapport incestueux à l'Autre est la base de la maladie de barbarie qui, on le voit avec des choses atroces du genre de la corrida, n'épargne pas les gens cultivés.
*************************************************
 
 
 
Invitation du CAC 83 à Cannes 28 mai

> Sous l'égide et en la présence de Monsieur Bernard BROCHAND, député-maire
>
> de Cannes, de Madame Muriel MARLAND-MILITELLO, députée et dépositaire de
>
> la proposition de loi visant à l'abolition des corridas en France, le
> Collectif
>
> Anti-corrida de Fréjus (CAC83 Fréjus) a l'honneur de vous inviter
>
> à la projection du film :
>
> «  ALINEA  3  »
>
> Produit et présenté par l'auteur, Jérome LESCURE
>
> Suivi du débat
>
> «  LA CRUAUTE EST-ELLE DEFENDABLE AU NOM D'UNE TRADITION ?  »
>
> SAMEDI 28 MAI 2005   -  15 H
>
> Salle Stanislas, rue L. Pastour (Parking du marché Forville)
>
> 06400  -  CANNES
>
> Collectif Anti-Corrida de Fréjus ( CAC83 Fréjus )
>
> Association loi 1901, n° 1908 - J.O  du 21/07/2001
>
> 378 rue du Général Brosset, La Madeleine G776 - 83600 Fréjus - France
>
> Tél :  06 61 99 58 19  Fax : 04 94 84 78 64
>
> Mail :
info@cac83frejus.com Site : www.cac83frejus.com
>

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le film"Man to man" ... et les vaches sont bien gardées!

10 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

Le fim "Man to man":Toujours la même chose: lorsque les hommes montrent qu'ils ne sont pas des bêtes, tout le monde applaudit. Et bien moi, encore non!

 

Les bêtes montrées dans des zoos sont autant dignes de vous scandaliser que les hommes dans la même situation ou alors vous êtes vous-mêmes un drôle de barbare, ce me semble...car il n'est pas plus normal de maltraiter un homme en état de faiblesse que de maltraiter une bête qui est par définition face à l'humain dans la même situation de vulnérabilité.

 

A moins de se baser sur la norme imposée par le discours courant...disque qui attire l'homme dans le trou noir de la pulsion de mort.Alors, quelles motivations pour aimer ce (plutôt beau) film?

Vous avez dit humaniste? Comme c'est humain..

 

 

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La honte! les animaux sont encore des meubles.

10 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

Un rapport préconise un régime juridique pour l'animal

AP | 10.05.05 | 20:10


PARIS (AP) -- Un rapport remis mardi au ministre de la Justice Dominique Perben préconise la création d'un régime juridique pour les animaux, les assimilant soit à une personnalité juridique soit à un bien protégé et non plus à un bien meuble.
Actuellement, «le régime juridique de l'animal est celui d'un bien meuble», note le rapport de Suzanne Antoine, magistrate à la retraite et trésorière de la Ligue française des droits de l'animal.
Les textes actuels opèrent une distinction entre animal sauvage et animal domestique. Les textes concernant les premiers sont régis par le Code de l'environnement, tandis que tout ce qui concerne les seconds est intégré dans le Code rural.
«Il nous est apparu nécessaire d'avoir une définition précise de l'animal dans le code civil, ce qui n'est pas le cas actuellement, pour avoir une base juridique dans le but de développer une politique de protection», a déclaré mardi le ministre de la Justice Dominique Perben.
Mme Antoine avance deux propositions pour réformer le Code civil. La première consiste à distinguer les animaux des biens, précisant qu'ils «sont des êtres vivants doués de sensibilité» et qu»'en toute circonstances, ils doivent bénéficier de conditions conformes aux impératifs biologiques de leur espèce et assurant leur bien-être».
La seconde proposition consiste à créer dans le code civil une troisième catégorie de biens après celle des meubles et des immeubles, celle des animaux, assimilés à des «biens protégés».
«Ce qui est important d'avoir en tête quand on parle du régime juridique des animaux, c'est que ce sont des millions et des millions d'êtres vivants qui accompagnent l'homme dans sa vie, en particulier les hommes et les femmes parfois les plus fragiles, les plus sensibles et les plus seuls», a estimé le ministre de la Justice.
La Fondation Brigitte Bardot «se réjouit» de ce projet de réforme du statut de l'animal. «Le code civil sera enfin en harmonie avec les avancées du code pénal et du code rural».

 

Vous voyez ici comment la civilisation, par ses textes de loi mais aussi par leurs dérogations innombrables en ce qui concerne la protection des animaux, loin d'être selon l'expression consacrée "le dernier rempart contre la barbarie" est ce qui la permet. 

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Le célèbre blog (enfin, bientôt!)est le seul à proposer une révolution idéologique: La libération des animaux sera celle qui libèrera les hommes.Enfin un idéal pour la jeunesse!...

9 Mai 2005, 22:00pm

Publié par josette benchetrit

Il y a des blogs plus célèbres mais je ne suis pas là depuis plus d'un mois!

 

 

De même  qu'il n' y a pas de nature humaine, comme le disait Lacan, il n'y a rien de normal dans l'ordre actuel des choses qui consiste à donner comme "naturel" la place que l'homme se donne sur les êtres qui ont moins de force que lui. Force dont l'origine n'est pas tant à élucider qu'à constater : l'homme est structurellement en position de pouvoir sur les autres.

Et son pouvoir est non restreint par manque de cette nécessité de sécurité vitale d'où naissent les lois où chacun trouve sa protection en limitant ce que pourrait lui faire son voisin...

Donc  son pouvoir est démesuré, car rien ne s'y oppose…sinon la morale, ou plus précisément l'éthique en tant que morale non relative aux mœurs du pays ou du moment.

Or, avec les (autres) animaux, la boussole morale semble en hésitation. Où est le nord du bien? semble-t-elle dire. L'éthique, elle sait bien mais les morales locales, non. D'où la perplexité de certains ou la certitude pour la plupart que ce qui est mal est bien, du moment que ça fait du bien à l'espèce élue des Dieux, adorée de la Nature( cf. L'homme érotomane patient du Dr. Can dans ma nouvelle.) et surtout narcissiquement en accord avec elle-même, puisqu'elle s'aime.

 

 

 

Bien-sûr, vous devez être étonné de ma façon d'aborder ce sujet. Je ne me contente pas d'un microscope, mais il me faut un télescope. Ce qui signifie ceci: le rapport aux animaux de chacun passe par l' attitude globale de l'espèce humaine avec les autres espèces animales.

Bien-sûr, vous devez être étonné de ma façon d'aborder ce sujet. Je ne me contente pas d'un microscope, mais il me faut un télescope. Ce qui signifie ceci: le rapport aux animaux de chacun passe par l' attitude globale de l'espèce humaine avec les autres espèces animales.

 

Et je vais encore plus loin : cette attitude est la base de l'espèce en question.

Et encore plus avant : j'y trouve la clé du handicape humain que l'on nomme barbarie.

Je pars d'une révolte contre les terribles sévices dont sont victimes les bêtes, en passant par un effarement quant à l'autisme humain qui croit qu'on peut bâtir un édifice sans ce préoccuper de ses fondations.

Ce qui signifie qu'il est fou qu'on puisse considérer comme normal de parler de la barbarie humaine sans aborder celle qui s'exerce en continu avec les bêtes. Autant parler d'un psychopathe sans aborder ses crimes. Ou encore de la barbarie nazie sans aborder ce qui s'est passé dans les camps !

Ce qui implique que cette façon tronquée de considérer le plus grave problème des hommes est parfaitement stérile.

C'est proprement ahurissant, non? je sais que les révisionnistes s'essaient à ce genre de sport. Mais avec les bêtes, c'est la majorité des hommes qui exercent leurs nombreux "droits" dont celui de nier ce qu'ils font, et ce qu'ils sont, et ce, depuis un peu trop longtemps. Là, on peut le dire: ça suffit. "Au fond de l'homme, cela".

On ne peut continuer à croire que le devoir de mémoire sans le devoir de penser aboutisse à ce "plus jamais ça" tant espéré.

Je sais que vous attendiez un texte sur le rapport de certains individus aux bêtes, les "de compagnie" de préférence. Ou un beau texte sur le vertige qui prend les hommes devant la nature et les mystérieuses bêtes qui les guettent… ou encore l'admiration devant les prouesses absolument scotchantes de certains animaux, ou une études de cas et une théorisation des phobies d'animaux etc.

Je vous rassure:  ça, je sais faire. Je suis psy pour enfants depuis des lustres et je pourrais un jour me faire mousser toit en redorant le blason de la psychanalyse en vous montrant que l'on peut guérir de ces dernières sans en passer par les comportementalistes à la gomme! Gomme est le bon mot pour ceux qui effacent l'essentiel.

Ou encore vous espériez découvrir comment on dresse un chien ou comment se guérir de ses angoisses avec son animal familier ?

Ou "la place" de l'animal dans la famille? Ne comptez pas sur moi pour vous dire que celui-ci doit rester à sa place car je suis là pour faire ressortir ce qui se cache derrière cette expression pour le moins suspecte de mépris…

Ou des thèmes comme : le dauphin et l'autisme. Ou encore des poncifs  du genre : les gens qui aiment les chats sont plus indépendants que ceux qui aiment les chiens. etc.

Pourtant, ça me distrairait mais je juge que c'est un peu réac. Comme quand en mai 68, on nous disait que la révolution que nous tentions était un problème d'adolescence, propre à l'âge où on remet ce qui s'est passé en fin d'Œdipe, quand on tue le père. Il y eut des psy, signant André Stéphane, qui firent un livre pour nous parler de ça. Moi, je crois qu'ils sont passés à côté de ce qui était en jeu: le dévoilement du réel…

La capacité soudaine de voir la radiographie de la société des hommes et la possibilité de réveil du sommeil hypnotique où nous plonge ordinairement l'idéologie dominante. Sommeil de la pensée, s'entend.

Comme dans une analyse, mais en grand, à l'échelle sociale…

C'est ce que je vous propose aujourd'hui, au sujet de notre être au monde. Se regarder avec les yeux d'un Autre absolu, comme le ferait un extraterrestre. Et enfin conclure que la seule issue conforme à la maturation de l'espèce et DONC à l'éthique, c'est le cgangement. Vous verrez que c'est rien moins que d'attendre d'un tyran qu'il arrête de tyranniser.

Une gageure, avec moins de chance de gagner que de toucher le gros lot du loto.


Aussi ici, on ne fait pas de la psychologie pour magazines. On prévoit la révolution des esprits. Nuance et de taille, je vous l'accorde. Alors, ne m'en veuillez pas trop si je ne réponds pas à votre attente. Ici, c'est encore mieux que tout ça: on cherche à soigner la barbarie des hommes envers les hommes et les bêtes. Alors, de quoi vous plaignez-vous?

 

 

 

C'est quand même plus important, non?

 

 

 

 

Voir les commentaires

constitution européenne: Les bêtes et leurs défenseurs sensibles devraient voter Oui. Pour les animaux, OUI!

8 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

OUI

 

 

 

 

Article III-121 : (...) L'Union et les Etats membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu'êtres sensibles, tout en respectant les dispositions législatives ou administratives et les usages des Etats membres, notamment en matière de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoine régionaux."

 

Mais les poules auront un peu plus d'espaces dans leurs cages de la honte..Minime pour nous, mais un peu moins de torture, c'est mieux que rien. Et les gros cons français de l'industrie de l'oeuf ne veulent rien.

Comme d'habitude les lois interdisent la cruauté sur les animaux sauf si on en a le droit dans son  pays et l'habitude si les religions, lew tarditions de votre culture vous y autorisent ou pourquoi pas vous oblige à ces sacrifices  ignobles que le peuple connaît trop.

 

Comme disait une belge qui faisait griller vivantes sur un barbecue des anguilles( vu à la télé): "Rassurez-vous, ça leur fait pas mal, elles en ont l'habitude!"

 

Merci, le dieu de la Chasse, triste con de la chasse...Giscard...de nous avoir concocté cette constitution sur-mesure!

Mais il y a quand même, mieux que rien, mieux que fraçais seuls, la reconnaissance du souci du bien-être animal...

 

 

C'est pourquoi il faut voter oui, car le petit article sur le bien-être des animaux est un progrès quand même! Même BB l'a dit, d'un sens, en écrivant à Rafarin à ce sujet.

 

N'oublions pas que la France est la lanterne rouge de l'Europe en matière de protection animale, de respect des directives en faveur de l'environnement.

C'est pourquoi l'Europe doit nous aider à faire de notre pays un lieu tout aussi "fréquentable" que dans le reste de l'Europe!

 Enfin, soyons honnête, pour les (autres) animaux, rien n'est bien fréquentable sur cette Terre depuis l'homme. Mais, par exemple: grâce à l'Europe, les essais sur les cosmétiques seront interdits en 2012…alors que la France demande à continuer.

 

Donc les animaux voteront OUI. Et leurs défenseurs   …oui mais…

 

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Dernière minute: une pétition à imprimer et renvoyer après l'avoir signé et fait signer est sur le site suivant: http://www.webzinemaker.com/graal/

 

La voici:

 

Pétition pour le respect du bien être des animaux dans la Constitution européenne

 


 

Les associations de protection animale européennes, leurs adhérents et sympathisants dénoncent deux articles du projet de Traité établissant une Constitution pour l’Europe :

- Article III-121 de la partie III, titre I (Dispositions d’application générale)
(cet article est la transposition du Protocole sur la protection et le bien être des animaux du Traité d’Amsterdam [Cf. projet de Traité, protocole annexé n° 33 article premier, 2.]) :
Lorsqu’ils formulent et mettent en œuvre la politique de l’Union dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, des transports, du marché intérieur, de la recherche et développement technologique et de l’espace, l’Union et les États membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles, tout en respectant les dispositions législatives ou administratives et les usages des États membres, notamment en matière de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux.

Nous ne pouvons accepter ces dernières dispositions. En effet, si la prise en compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles est positive, en revanche le respect des "dispositions législatives ou administratives et les usages des États membres, notamment en matière de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux" représente une exception de nature à encourager la poursuite d’actes de cruauté sur les animaux (tel que corridas, combats de coqs, gavage des palmipèdes pour le foie gras, chasse à courre, etc). Cette exception est antinomique avec les législations des pays européens sur la protection des animaux 1, et avec l’évolution profonde de nos sociétés concernant le respect des animaux 2.

- Article III-280 section 3 (Culture), chapitre V, titre III, partie III :
1. L’Union contribue à l’épanouissement des cultures des États membres dans le respect de leur diversité nationale et régionale, tout en mettant en évidence l’héritage commun.
2. L’action de l’Union vise à encourager la coopération entre États membres et, si nécessaire, à appuyer et à compléter leur action dans les domaines suivants :
a) l’amélioration de la connaissance et de la diffusion de la culture et de l’histoire des peuples européens ;
b) la conservation et la sauvegarde du patrimoine culturel d’importance européenne ;
c) les échanges culturels non commerciaux ;
d) la création artistique et littéraire, y compris dans le domaine de l’audiovisuel
3. l’Union et les États membres favorisent la coopération avec les pays tiers et les organisations internationales compétentes dans le domaine de la culture, en particulier avec le Conseil de l’Europe.
4. L’Union tient compte des aspects culturels dans son action au titre d’autres dispositions de la Constitution, afin notamment de respecter et de promouvoir la diversité de ses cultures.
5. Pour contribuer à la réalisation des objectifs visés au présent article :
a) la loi ou loi-cadre européenne établit des actions d’encouragement, à l’exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres. Elle est adoptée après consultation du Comité des régions ;
b) le Conseil, sur proposition de la Commission, adopte des recommandations.

Nous rappelons que certains aspects des cultures et des patrimoines culturels d’États membres de l’Union comportent des actes de contrainte, de violence et de cruauté sur les animaux, en violation avec les exigences du bien-être des animaux.


En conséquence

et conformément aux termes des articles I-45, I-46 et I-47 partie I, chapitre III, titre VI (la vie démocratique de l’Union) du projet de Traité établissant une Constitution pour l’Europe qui prévoient notamment que des citoyens de l’Union, au nombre d’un million au moins et ressortissants d’un nombre significatif d’États membres peuvent prendre l’initiative d’inviter la Commission à soumettre une proposition appropriée, les associations de protection animale, leurs adhérents et sympathisants soussignés demandent aux gouvernements de l’Union et à la Commission européenne d’apporter les modifications suivantes au Traité :


- article III-121 de la partie III, titre I :
1. Les exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles sont impérativement prises en compte dans la mise en œuvre de la politique concernant les domaines d’utilisation de l’animal suivants : l’agriculture, la pêche, les transports, le marché intérieur, la recherche, le développement technologique et de l’espace.
2. Par ailleurs, les pratiques ne relevant pas de l’énumération du paragraphe (1) ci-dessus mais utilisatrices d’animaux elles aussi, tels certains rites religieux, certaines traditions culturelles, certains patrimoines régionaux, doivent pleinement respecter les exigences du bien-être animal, dans l’attente de leur abolition définitive.

- article III-280 section 3, chapitre V, titre III, partie III, ajouter un point 6 :
6. s’agissant du cas particulier des cultures européennes qui utilisent l’animal, les dispositions ci-dessus énumérées devront impérativement prendre en compte les exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles.





Signature particuliers
NOM, Prénom
Adresse
Ville Pays
E mail
Signature



Signature organisations
Nom de l’organisation
Contact (Nom, Prénom)
Adresse
Ville Pays
E mail
Signature





1 - Italie, loi 12 octobre 1993, N° 413, relative à l'objection de conscience pour les étudiants, enseignants et chercheurs concernant l’expérimentation animale
- Allemagne, article 20a intégrant le respect des animaux dans la constitution,("Protection des fondements naturels de la vie et des animaux") Loi fondamentale pour la République fédérale d’Allemagne du 23 mai 1949, amendée par la loi du 26 juillet 2002.
- Autriche, loi sur la protection des animaux adoptée le 27 mai 2004, entrée en vigueur en janvier 2005
- Angleterre, Hunting Act décrétant la suppression de la chasse à courre, entré en vigueur le 18 février 2005

2 Sondages
- un sondage C.S.A. effectué pour la S.P.A. et publié en juin 2001, fait apparaître que 45 % des Français pensent qu'il est nécessaire de créer un secrétariat d'état à la protection animale. Comme le notait Alain Cayrol, directeur de l'institut C.S.A. aux premières Assises de la Protection animale en juin 2001, "ceci prouve l'importance de ce thème pour une grande partie de la population".
- un sondage B.V.A. pour 30 Millions d'Amis publié en avril 2002, où l'on voit que 37 % des Français déterminent leur vote électoral en fonction de l'action des candidats en faveur des animaux
- un sondage IPSOS/association One Voice de février 2003 montre que 64 % des Français sont défavorables à l'expérimentation animale, pour 84% toute expérimentation engendrant la souffrance d'un animal devrait même être interdite.
- selon un sondage SOFRES/Fondation Weber (Suisse) portant sur la corrida et effectué au niveau international en octobre 2003, une majorité d’européens y sont opposés : 73 % des Français, 49 % des Espagnols (38 % pour), 57 % des Portugais, 93 % des Allemands, 81 % des Belges .

 

J'ai reçu ça:

" a) Cette disposition III-121 comprend en effet tellement de clauses
  suspensives qu'on ne voit guère quel secours en attendre. Sauf
  peut-être pour la corrida, puisque cette disposition vaut pour les
  utilisations d'animaux liées à l'agriculture et à la recherche : les
  assos anti-corrida (ou contre les animaux dans les cirques,
  delphinarium - voire anti-chasse ) pourraient peut-être exploiter la
  faille de l'absence de clause suspensive concernant les usages des
  animaux pour les loisirs. J'avoue n'avoir pas été vérifier jusqu'à quel
  point les défenseurs de ces activités peuvent se raccrocher au principe
  de subsidiarité.

  b) Que vous votiez oui ou non, cela ne changera rien pour ce qui est du
  contenu de cet article puisqu'un article identique est inclus dans le
  traité actuellement en vigueur.

  Un argument éventuel pour le oui, en relation avec les animaux, est que
  dans le nouveau traité, le parlement dispose de davantage de pouvoir et
  qu'il se serait (lu dans une interview de Ghislain Zuccolo) montré dans
  le passé plus favorable aux animaux que le Conseil.
  Cependant, même dans le nouveau traité, le Parlement n'a pas
  l'initiative des lois, sauf de façon indirecte : proposer à la
  Commission de lui proposer un projet de loi.  Le Parlement a par
  ailleurs quelque pouvoir sur la composition de la Commission.
  Le président de la Commission est élu (dans le nouveau traité) par le
  parlement sur proposition du Conseil (qui doit tenir compte du résultat
  des élections pour le parlement dans sa proposition). Ensuite, c'est le
  Conseil qui, en accord avec président de la Commission, propose les
  noms des personnes (25 en tout) composant la Commission, dont la
  formation est soumise à un vote d'approbation du parlement."

 

Difficile de faire un choix sur ce critère des animaux, sachant qu'au final c'est archi nul...mais qu'il y a "une ouverture"!



 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Benoît le pape n'est pas pape au Vatican:son chat reste à la porte du saint-siège.

8 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

 

Le chat du Pape persona non grata au Saint  Siège ?

 

Dieu ne reconnaît plus les chiens. Euh!  Les chats...

L'homme est pourtant un animal, non? Ah!

Vous dites que c'est seulement pour la science?

L'âme fait la différence?

Et qu'est-ce qui dit que c'est pas les autres animaux qu'ont une âme? Qui ça? Parlez plus fort ! Dieu ? Dieu a dit ça? Dans  ce cas , bon. Enfin, quand il est devenu chrétien.

Avant, quand il était juif, il disait que les (autres) animaux en avait une, mais mortelle.

 

Alors, qu'il arrête de se déguiser en colombe pour faire le Saint Esprit, tiens! Après, qui va y comprendre quelque chose? Même une chatte n'y reconnaîtrait pas ses petits.

 

Surtout que les colombes terrorisées parce qu'élevées en captivité ne savent pas se débrouiller dehors et que les lâchers de ces pigeons ont le plus souvent une issue qui leur est fatal. On en a vu une retourner d'où on voulait la jeter, en se posant sur la tête de Jean Paul II qui n' en était pas très à l'aise. "Les animaux par la fenêtre lui aurait soufflé Dieu!"

Pardonnez-lui, il ne savait pas ce qu'il faisait! Car ces images de la sainte spiritualité que sont les colombes ne savent pas quoi faire de la liberté.

Spécialement si elles rencontrent brutalement une voiture, un fleuve où se noyer, s'il fait trop froid ou trop chaud, si elles ont faim ou soif…ou encore si le chat du pape les trouvent! Parce que si ça se trouve, elles aboutiront dans un jardin avec le chat pasha qui pourrait dire devant le portrait de son maître:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Ceci n'est pas un pape."

 

  Faut dire que pour les religieux, la Bête, c'est ce qui désigne le  principal concurrent de Dieu, le Diable!

N'empêche, c'est quand même un monde de penser que le pape lui-même ne peut amener son chat au bureau. Surtout qu'il est logé sur place.

Je ne peux pas croire que Dieu veuille séparer ceux qui s'aiment.

C'est la spécialité des hommes, ça, qui séparent la mère de l'enfant...non, pas l'enfant Jésus de Marie, mais je pense par exemple aux veaux des vaches, aux agneaux des brebis, et aux chevreaux des chèvres. Quant aux autres, les oiseaux, dindes,canards, oies, poulets et poules en particulier, c'est bien avant la naissance que leur mère ne sera pas leur mère, par la Grâce des oeufs couvés en couveuse électrique, leur maman-machine.

Dieu n'avait pas prévu ça. Dieu n'est donc même plus Dieu dans sa création, alors vous pensez que pour le Pape...

Ya plus de respect.

 

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clés pour la psychanalyse

6 Mai 2005, 22:00pm

Publié par benchetrit

Clés pour comprendre la psychanalyse.



Le plus important: la psychanalyse vous permet de découvrir ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur vous-mêmes sans pouvoir vous l'avouer.




En général, pour accepter de se connaître tel que l'on est, donc moins glorieux que le moi le laisse apparaître, il faut un moteur: Et ce qui dit:"Moteur", c'est la souffrance lorsqu'elle devient insupportable et qui se transforme en demande d'analyse, en appel au secours.

En l'absence de cette douleur de l'âme et parfois du corps, les deux formant un tout, le sujet s'aime tel qu'il est et tel qu'il veut apparaître aux autres, si tout va bien. Et là, même dans le cas où visiblement il a quelque chose qui cloche, s'il ne s'en rend pas compte et surtout si il s'en accomode, rien ne le fera entreprendre de demarche d'analyse.

Il y a des chances alors que si on le conteste, si on lui tend une image peu amène, moins conforme à son moi idéal, il ronge son frein et vous considère comme un ennemi, paranoïa constitutive de la personnalité oblige..



Pour son confort, le moi veut rêver qu'il est meilleur qu'il ne l'est, ce qui ne l'empêche pas d'agir mal. L'homme, vous le voyez ici, adore nuire en toute impunité, et à l'abri des regards.

Et quand il nuit aux bêtes, tout est si bien brouillé par les divers mécanismes de défense dont il dispose personnellement mais aussi socialement, culturellement et même humainement que le regard ne voit pas l'évidence. C'est ainsi que le scandale reste ignoré des hommes.






Pb technique: lire plutôt "clés sur la psychanalyse" plus loin. Merci.

Help!

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