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Psychanalyse et animaux.

psychose de la grippe aviaire

H5N1 est de retour. Hélas, il y a toujours des élevages de poulets et autres martyrs ailés qui, confinés dnas des elevages industriels ont toute chance de l'attrapper.

5 Juillet 2007, 11:15am

Publié par Jo Benchétrit

C'est pour moi un argument central pour le végétalisme, ces élevages qui sont sources de tant de maladies. Certes, les oiseaux comme les cygnes l'attrapent. Mais n'oublions pas que le nom d'origine de la grippe aviaire, c'est "la grippe du poulet". Comme le dit la Conféderation Paysanne (pour une fois constructive) ce sont pas les élevages en liberté qui  ont été jusque là touchés par la grippe avuiaire, mais les elevages industriels.
Or les élevages des immondes et cruelles usines à viande  de volailles sint confinées. Sachons que sans les ignobles et impitoyables élevages insalubres d'extrême Orient, oiseaux enfermés, entassés, intolérables tant du point de vue de la maltraitance envers les animaux que du point de vue hygiènique, nous n'aurions pas eu la terrible grippe espagnole, ni H5N1.   
Merci, les viandards du monde entier: grâce  à vous, les virus sont à la fête.

Tant que nous aurons des élevages, nous aurons une épée de Damoclès sur la tête.
Mais alors, que manger, me direz-vous?
Je vous donne mon menu de midi , au hasard:

Aujourd'hui, j'ai mangé entre autres un succulent tartare d'algues sur tartines de pain de seigle,
(recette hyper facile: Melanger algues lyophylisées en poudre, par exemple de la  laitue de mer, sauce tomate, ail , vinaigre balsamique, huile d'olive, consistance tapenade. A tartiner après avoir laisser gonfler 5 mn) Au dessert, du muesli au lait de soja et des gateaux végétaliens aux amandes.. plebiscités par des carnivores et végétariens lamda. Les algues contiennent 3 fois plus de fer que la viande,
TOUTE la chaîne des acides aminés nécessaires à notre vie, et pas les grasses saturées de la viande..
Et bien d'autres choses comme l'iode qui manque à 70% des français.
Avec la mode qui nous vient du Japon de toutes sortes de légumes de la mer, les algues,  qui n'ont besoin d'aucun engrais ni autre pesticide pour croître, nous avons  là une mine de noiuvelles saveurs, qui est un peu plus fade que prevu comme les haricots de mer qui se cuisinent comme un legume quelconque et n'a pas plus de goût qu'un haricot de la terre. 
sachez que les algues vertes contiennent des energisants y compris tout ce qui a besoin d'energie, et les algues rousses des vitamines du groupe B, en particuliers les précieuses VIT.B9 nécessaires pour le coeur.
Un sondage montre par ailleurs que 70% des français est pour le bien-être animal. Alors, comment le voulez vous ce bien-être, total ou derisoire?
Alors, qu'est-ce qu'on attend pour devenir végétaLiens?
J'en profite pour rappeler qu'il ne faut pas TUER les pigeons qui sont une excellent barrière CONTRE le virus. Voir ce que j'en dis ici et aussi à la télé, France  2, cliquez sur le lien dans   l'entête...
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Je vouc copie colle ce texte (pas que) sur les élevages  qui me semble assez bien documenté.

du site:
http://perso.orange.fr/solis/ferme.htm


ELEVAGE, TRANSPORT ET ABATTAGE DES ANIMAUX DESTINES A LA CONSOMMATION HUMAINE

 


 

Le problème
Que faire ?
Organisations impliquées
Bibliographie

Le Problème

 

Les méthodes d'agriculture ont considérablement changé au cours de l'histoire contemporaine.

Par contre, la considération accordée à l'animal d'élevage n'a pas évolué; le progrès scientifique et technique n'a été appliqué qu'à l'augmentation de la productivité et de la rentabilité, indépendamment de tout critère moral. Cela a engendré un système d'élevage industriel réservant aux animaux d'abattoirs l'existence la plus misérable qu'ils n'aient jamais connu: emprisonnement à vie dans des cages dans des hangars, conditions extrêmes de privation de place et de relations affectives.

Dans les pays industrialisés, l'élevage intensif est ultra-majoritaire, à l'exception des ovins et les vaches à viande. En France, en 1997, 90% des porcins, 90% des veaux, 70% des vaches laitières, 70% des poulets de chair et 90% des poules pondeuses sont élevés en batterie.

Tout est mis en place pour obtenir un engraissement rapide des animaux, et pour gérer les problèmes causés par l'entassement massif des individus.

 

 

L'élevage intensif cause de graves souffrances aux animaux

 

Batterie de poules pondeuses

Checkmark L'espace est réduit au minimum vital.
Il s'agit là d'un problème très grave de l'élevage intensif. Les caisses à veaux sont tellement exiguës que les animaux ne peuvent plus se retourner dès l'âge de deux semaines. Les poules pondeuses ne sont pas mieux loties: entassées à cinq ou six par cages, chaque individu n'a souvent pour vivre que la surface d'une feuille de format A4 ! Quant aux truies utilisées pour la reproduction, elles sont non seulement enfermées dans des stalles étroites, mais encore sanglées une partie de leur grossesse.

Checkmark L'espace de vie est minuscule, mais il n'est pas pour autant confortable.
Pour faciliter le nettoyage, le sol des boxes à veau est formé de lattes de bois à claire-voie, surélevées par rapport au sol (en béton). De même, les porcins n'ont pas droit à de la litière ou de la paille. Quant aux volailles, leurs pattes ne sont pas adaptées au sol grillagé de leur cage, ce qui entraîne des lésions et une croissance constantes de leurs griffes, qui peuvent même finir par bloquer totalement l'animal dans le grillage.

Bien que le nettoyage soit facilité par les sols grillagés ou à claire-voie, il est très délicat de maintenir une hygiène correcte dans des hangars regroupant des centaines ou des milliers d'animaux. L'air se charge d'ammoniac, de poussières et de microbes, ce qui entraîne des taux élevés d'affections respiratoires et oculaires chez les animaux. Les humains habitant au voisinage des élevages industriels sont nombreux à se plaindre de l'odeur pestilentielle et de la surabondance de mouches, même lorsqu'ils résident à distance respectable des installations; cela donne une idée de l'état de l'atmosphère à l'intérieur même des hangars ! Les étés de canicules, des millions de poules et poulets décèdent à cause de l'excès de chaleur dans certaines installations..

Checkmark L'alimentation est savamment élaborée pour entraîner un engraissement rapide à un coût minimal, quitte à aller à l'encontre des besoins naturels des animaux. Les veaux sont nourris exclusivement d'aliments liquides présentés dans des sacs plastiques, ce qui contrarie gravement leur désir de téter. La nourriture est délibérément carencée en fer, afin que leur chair ne rosisse pas: la viande de veau blanche se vend mieux que la viande rose. Cela entraîne notamment l'exclusion des fibres, trop riches en fer, contrarie leur besoin naturel de ruminer. De plus, les veaux sont privés d'eau afin de les inciter à avaler davantage de nourriture associée à la boisson, et les faire grossir plus rapidement.

Checkmark Les maladies sont fréquentes dans les élevages industriels, malgré l'usage massif d'antibiotiques et d'anxiolytiques. Outre les problèmes respiratoires et ophtalmologiques évoqués précédemment, on rencontre fréquemment des ulcères gastriques et des diarrhées chroniques, causés par le stress chronique et l'alimentation inadaptée. La croissance très rapide, et l'absence de possibilités de se mouvoir, conduisent à des pathologies osseuses (chez les poules, l'ostéoporose est aggravée par les rythmes de ponte très élevés qui sont imposés: le calcium est mobilisé pour les coquilles des oeufs, au détriment des os qui se retrouvent très cassants). Les animaux souffrent aussi d'ampoules, de brûlures, et d'ulcères aux membres, leur vie ayant lieu en permanence sur une même litière sale.

Checkmark Les relations affectives inter-individus sont largement bridées, voire inexistantes: les petits sont séparés très tôt de leur mère, les mâles et femelles ne se rencontrent pas (l'insémination est faite artificiellement). La séparation d'un veau de sa mère est particulièrement impressionnante : mère et fils s'appellent désespérément pendant des jours...

Les boxes à veau conduisent à une existence solitaire, mais les autres méthodes d'élevage conduisent généralement à entasser à un même endroit (cage, surface d'un hangar) des individus de même âge et de même sexe.
Les animaux ne disposant pas d'espace de vie suffisant, ni de suffisamment d'intimité, il apparaît de fortes tensions nerveuses et des conflits violents entre individus. Pour éviter que les animaux ne se blessent grièvement, les éleveurs pratiquent divers types de mutilations : débecquage et déphalangeages des volailles, caudectomies, arrachages ou épointages de dents chez les porcins. Ces interventions, tout comme les castrations et les écornages de bovins, sont généralement pratiquées sans anesthésie ni même administration d'analgésiques. Pour calmer les animaux, les éleveurs choisissent quelquefois de les plonger dans l'obscurité durant la quasi-totalité de la journée.

Vous pouvez lire un texte remarquable sur la vie de Léon le cochon (racontée par l'intéressé !)

 

 

L'élevage intensif est aussi un problème grave pour les humains

Checkmark  L'élevage industriel augmente le chômage. Dans l'élevage intensif, tout est organisé pour utiliser le moins de temps possible et le moins de personnel possible : pour diminuer au maximum les coûts de production, on diminue au maximum le nombre d'emplois.

 

Checkmark  L'élevage industriel est une nuisance grave pour l'environnement. Les riverains des élevages intensifs en sont les premières victimes : nuisances olfactives majeures, nuisances sonores, forte pollution de l'air par l'ammoniac et les poussières, prolifération des mouches et des rats.

En août 2000, dans un village français, les riverains d'un élevage industriel de poules pondeuses, excédés par les nuisances, ont apporté à leur préfet... une omelette de mouches.

Omelette de mouches pour le préfet
Gébé, Charlie Hebdo no 428

Mais la pollution frappe bien au-delà du simple voisinage. Les tonnes de déchets sont une cause commune de pollution des rivières et des nappes phréatiques. Les poissons deviennent ainsi les victimes indirectes de l'infortune des animaux d'élevage. En Bretagne, région qui concentre une forte proportion des élevages industriels, les élevages hors sol sont particulièrement dénoncés... par les pêcheurs !

Checkmark  L'élevage industriel est une menace pour la santé publique.
Les élevages intensifs absorbent des quantités massives d'antibiotiques, ajoutés dans l'alimentation des animaux. Les antibiotiques sont utilisés comme "promoteurs de croissance", pour accélérer la prise de poids des animaux. Pourtant, les antibiotiques sont prévus pour lutter contre des maladies, et non pour servir d'additifs alimentaires. Ils devraient être utilisés le moins possible, et uniquement à des fins médicales, car leurs résidus peuvent altérer la comestibilité de la viande, et parce que leur emploi entraîne l'apparition de bactéries résistantes. Ces résistances microbiennes concernent directement les maladies vétérinaires, mais on redoute aussi qu'elles conduisent à l'apparition de souches extrêmement dangereuses pour des maladies humaines. En 1997, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) tire la sonnette d'alarme: "L'utilisation excessive des antimicrobiens, notamment pour stimuler la croissance des animaux destinés à la consommation humaine, exposent l'homme à un risque sanitaire croissant et il faut la diminuer. [...] L'utilisation excessive des antimicrobiens dans la production des animaux d'élevage a pour conséquence en santé publique l'apparition d'agents pathogènes résistants susceptibles d'être transmis à l'homme par la chaîne alimentaire". Vous pouvez lire le communiqué de presse de l'OMS en intégralité. En 1999, le Conseil de l'Europe recommande d'interdire l’utilisation d’antibiotiques comme promoteurs de croissance, et de renforcer les législations nationales sur le bien-être des animaux pour améliorer la santé animale (voir le document en intégralité).
Malgré les menaces sur la santé publique, les progrès sont très lents. Les mises en garde ont conduit l'Union Européenne à interdire l'usage de certains antibiotiques, mais pas encore de tous. Et les autres nations du monde ont tendance à se montrer encore moins rigoureuses. Pour plus d'informations, vous pouvez lire un document de l'INRA sur les antibiotiques dans l'élevage.

La recherche d'une croissance ultra-rapide des animaux a conduit à d'autres erreurs majeures dans la composition de leurs aliments. Une crise grave à secoué la Belgique, en 1999, avec des poulets ayant reçu de la dioxine dans leur alimentation. Mais le problème le plus grave est incontestablement celui de l'ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine), également appelée "maladie de la vache folle". A l'origine, on trouve l'emploi de farines carnées. En récupérant des déchets carnés, on accroît à moindre coût le taux de protéines des aliments. C'est ainsi que des herbivores reçoivent une alimentation carnée, à base de membres de leur propre espèce ou d'autres espèces animales (y compris des animaux de compagnie). Un fabricant suisse récupérait même du placenta humain provenant d'hôpitaux de Zurich. Et un fabricant français récupérait des matières fécales, à partir des égouts !
Dans les années 80, toujours dans une logique de rentabilité maximale, des producteurs anglais ont insuffisamment chauffé les produits carnés de ces farines. Cela permet alors à une maladie endémique des ovins, la "tremblante du mouton", de passer aux bovins. Cette nouvelle variante de la maladie va se révéler particulièrement efficace pour franchir la barrière des espèces: des chats, et bientôt des humains, sont touchés à leur tour.
Tout un train de mesures a suivi, au cours des années, pour limiter l'expansion de la maladie, sans grand succès. Aujourd'hui, presque toute l'Europe de l'ouest est touchée, et la plupart des animaux atteints sont nés bien après l'interdiction des farines carnées dans l'alimentation des bovins. On ignore presque tout de cette maladie, de sa durée d'incubation, des possibilités de traitement. A l'heure actuelle, on ne peut faire aucun pronostic sérieux sur son évolution.

 

Ce sont les hommes qui jouent aux apprentis sorciers et c est nous qui brûlons...!?
Dessin envoyé par Christian Cadoppi

Il est difficile d'être exhaustif sur tous les problèmes alimentaires liés aux méthodes productivistes de l'élevage hors sol. Mentionnons encore les épidémies de salmonellose, qui ont tout particulièrement touché le Royaume Uni dans les années 80, et qui étaient issues d'élevages intensifs de poules pondeuses.
Bien souvent, les maladies véhiculées par les oeufs sont dues à des contaminations postérieures à leur collecte dans les élevages. Les fêlures de la coque, réalisées au cours du transport (y compris après l'achat par le client), en sont à l'origine. Là aussi, la recherche de la rentabilité maximale conduit à des oeufs aux coquilles très minces, et donc particulièrement vulnérables aux chocs.

 

La souffrance des animaux concerne aussi les marchés et les transports

Checkmark  Les cruautés sur les marchés aux bestiaux sont assez courantes, et ne font généralement l'objet d'aucune répression sérieuse. Les défenseurs des animaux présents sur les marchés (en particulier, les enquêteurs de l'OABA), font un travail ingrat et courageux, car l'accueil qui leur est réservé est difficile, voire parfois, absolument honteux. Le 9 septembre 1998, M. Michel Vandenbosch, président de GAIA, a été tabassé sur le marché aux bestiaux d'Anderlecht, en présence de journalistes. Il s'en est tiré avec une commotion cérébrale et des graves contusions au visage (voir le communiqué de presse de GAIA).

Lors des chargements, déchargements et déplacements, les animaux reçoivent des coups de pieds, d'aiguillons, sont tirés ou traînés de façon douloureuse. Lors de la stabulation, les bovins doivent passer des heures avec les cornes attachées au ras du sol : ce procédé d'attache, illégal en France mais encore pratiqué, est terriblement inconfortable et douloureux pour l'animal, mais il met en valeur sa masse musculaire. On trouve aussi couramment des animaux blessés ou malades, là aussi, en toute illégalité. Des films, tournés en caméra cachée sur des marchés aux bestiaux français et belges (notamment par la PMAF et GAIA), et diffusée ensuite par des grandes chaînes de télévision, ont révélé au public des problèmes graves qu'il ne soupçonnait généralement pas. Voir notamment un communiqué de presse de la PMAF à ce sujet.

Checkmark  Les transports d'animaux sont une cause importante de souffrances, car :
- Les règlements autorisent des trajets beaucoup trop longs
- Les règlements sont particulièrement mal appliqués (de nombreux rapports officiels l'attestent) et les conséquences sont absolument tragiques pour les animaux.
On trouve ainsi, de façon courante : des brutalités lors des chargements et déchargements ; des entassements excessifs d'animaux dans les camions, trains et bateaux, avec, pour corollaire, des animaux blessés, étouffés, ou écrasés par leurs congénères ; l'absence de système de ventilation et de régulation de la température ; l'absence d'hygiène (animaux au-dessus de leurs excréments) ; l'impossibilité, pour les animaux, de pouvoir s'abreuver ou se nourrir.
En Europe, les pires horreurs ont été relevées lorsque les animaux sont exportés ou importés avec des pays extérieurs à l'Union. On retrouve alors des durées de transport allant à 40 heures, voire plus, sans le moindre apport de nourriture ni de boisson, et dans des conditions d'inconfort extrêmes. De plus, des incidents techniques ou administratifs bloquent couramment les convois pendant des heures et condamnent les animaux à attendre interminablement avant de repartir. Beaucoup n'y survivent pas.

Les transports sont utilisés pour conduire les animaux à l'engraissement, au marché, ou, le plus souvent, à l'abattoir. Dès lors, il est absolument scandaleux d'imposer un trajet long et pénible... pour se terminer aussitôt après par l'abattage. Le scandale est d'autant plus grand que les exportations d'animaux vivants sont largement subventionnées par l'Union Européenne, et que les conditions d'abattage dans les pays tiers sont plus mauvaises qu'à l'intérieur de l'Union. Il conviendrait au contraire de privilégier le transport des carcasses plutôt que celui des animaux vivants.

 

 

De sérieux problèmes persistent en matière d'abattage

Checkmark A de rares exceptions près, les animaux destinés à la consommation humaine doivent être saignés vivants. La perte d'un maximum de sang, chez l'animal, est un élément important pour l'hygiène des aliments, d'où la nécessité d'égorger l'animal alors que son coeur continue à battre.
La plupart des pays obligent que les animaux soient inconscients lors de l'égorgement. En France, cette obligation remonte à 1965.
De façon courante, les volailles sont suspendues sur un rail, la tête vers le bas. Le rail les conduit au dessus d'un bac d'eau : un courant électrique s'établit et fait perdre conscience à l'animal. Il est ensuite saigné.
Le porc est généralement étourdi par l'apposition manuelle d'électrodes sur sa tête. Les bovins sont rendus inconscients par percussion de la boîte crânienne, à l'aide d'un pistolet d'abattage.
Malheureusement, certaines poules relèvent la tête au-dessus des bacs d'eau, et ne reçoivent pas la décharge. Souvent, pour des questions de rentabilité, le personnel des abattoirs est contraint de traiter un grand nombre d'animal à l'heure. De plus, les contrôles dans les abattoirs sont assez rares, notamment en France. Il s'ensuit que les électronarcoses sont couramment mal pratiquées (d'autant que l'animal s'agite). Par suite, il n'est pas rare que les animaux soient égorgés en pleine conscience; ou alors, qu'ils se réveillent avant la fin de la saignée.
Précisons que la loi française autorise à tuer des animaux conscients dans certains cas :
- l'abattage fermier (la viande doit alors être consommée uniquement par le fermier lui-même ou sa famille)
- l'abattage rituel (casher ou halal)
- l'abattage d'urgence (généralement des animaux accidentés, mais les corridas sont assimilées à cette catégorie)
L'abattage rituel pose des problème aigus lors de la fête musulmane de l'Aïd el Kébir, où des personnes, non professionnelles de l'abattage, égorgent elles-mêmes des moutons, souvent fort maladroitement. Les avancées sur ces questions sont difficiles, car elles interférent avec des questions religieuses. Notons cependant que l'abattage halal n'est nullement demandé par le Coran, qu'il relève uniquement de la tradition, que certains pays musulmans (comme le Kenya) ont adopté l'étourdissement des animaux de boucherie, et que des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent à l'intérieur de la communauté musulmane pour demander l'abandon des égorgements d'animaux conscients.

Checkmark Des problèmes persistent avec les poussins "refusés".
La France compte, chaque année, 45 millions de poussins "refusés". Ces "restes de couvoirs" sont les poussins mâles, les poussins estropiés, ou qui ont éclot en retard. Jusqu'à une date très récente (1997), ces poussins étaient mis à mort de façons très diverses, notamment :
- jetés vivants dans des broyeurs
- mis en sac, puis écrasés par un bulldozer
- versés dans des poubelles, ou dans des cuves, puis pilonnés
- enterrés vivants, jetés dans des décharges, etc...
En France, un décret de 1997 oblige à utiliser des méthodes de mise à mort instantanée, mais la réglementation tarde à être appliquée par tous les couvoirs.

Checkmark Certains animaux, notamment invertébrés, font l'objet de méthodes particulières de mise à mort... encore plus cruelles que pour les vertébrés. Les cuisses de grenouilles sont ainsi coupées à vif, le reste de l'animal est abandonné, jeté sur un tas de corps mutilés en lente agonie. Les crustacés, quant à eux, sont couramment jetés vivants dans l'eau bouillante...

 

Le foie gras, un mal essentiellement français

La production de foie gras est déjà interdite dans de nombreux pays, soit grâce à des lois spécifiques (Allemagne, Danemark, Norvège, Pologne) soit grâce aux lois déjà existantes qui interdisent les cruautés envers animaux (Royaume Uni, Suisse). Par contre, elle touche particulièrement la France.
Ce pays est, de très loin, le premier producteur au monde de foie gras (environ 70% de la production mondiale), et son premier consommateur (85% de la consommation mondiale). Les campagnes de publicité, massives au moment des fêtes de fin d'année, sont destinées à le faire passer comme un élément incontournable des repas de fêtes. Par contre, la cruauté de sa production est soigneusement occultée.

 

Le gaveur enfonce dans l'oesophage de l'oie ou du canard le tuyau d'un entonnoir (embuc), pousse de grandes quantités de maïs qu'il fait descendre en frictionnant le cou de l'animal (ce dispositif est mécanisé dans les élevages intensifs). Le traumatisme causé par l'introduction de l'embuc entraîne fréquemment la "maladie du gros cou".

Mais le pire pour l'animal est la conséquence des troubles causés par l'excès de nourriture, qui entraîne la dégénérescence de son foie. L'animal souffre terriblement (difficultés de locomotion, de respiration, perte des plumes, soif importante, diarrhée verdâtre...), il évolue rapidement vers la mort; l'abattoir ne fait que raccourcir légèrement son calvaire.

Affiche PMAF: encore un peu de foie gras ?

 

L'élevage sert aussi pour la production de vêtements

 


FurShame.com
L'élevage concerne aussi la production de vêtements, soit de façon conjointe à la production d'aliments carnées (cuir, laine), soit de façons spécifique (fourrure).
Les élevages d'animaux pour la fourrure se retrouvent essentiellement dans des régions au climat froid : nord des USA, Canada, Fédération de Russie, Pologne, Finlande...
La France possède malgré tout également des élevages, et certains de ses grands couturiers ont une lourde responsabilité dans la persistance de cette industrie. Contestés et trop onéreux, les manteaux de fourrure ne représentent qu'une petite partie de l'utilisation des fourrures : 90% des fourrures servent à la réalisation d'ornements : cols, extrémités des manches...

L'élevage pour la fourrure présente les mêmes problèmes de bien être animal que l'élevage industriel. On retrouve ainsi couramment des confinements extrêmes dans des cages, des sols grillagés très inconfortables (pour faciliter le nettoyage et ne pas salir les fourrures) et qui meurtrissent les pattes, des protections insuffisantes des intempéries... Les animaux élevés pour la fourrure sont des espèces sauvages (renards, visons, zibelines, lynx, loups..). De ce fait, ils souffrent encore plus des privations de place et d'instincts naturels que les animaux domestiqués depuis des millénaires. Les études scientifiques sur les visons ont montré que ceux-ci ont un très fort besoin d'accéder à un point d'eau où ils peuvent nager (le vison est prêt à faire des efforts considérables pour cela). Les élevages ne permettent pas de satisfaire ces impératifs biologiques. Il en va de même du besoin de creuser pour les renards.

Leur mise à mort fait appel à des méthodes particulières, afin de ne pas détériorer la fourrure. Celles-ci dépendent des animaux et des pays dans lesquels l'abattage est pratiqué, mais le plus souvent, on retrouve le gazage, l'électrocution, et les injections létales. Mais on peut trouver aussi, dans certains pays, l'empoisonnement, la pendaison, la brisure des vertèbres...
S'il est théoriquement possible de tuer sans faire souffrir, les problèmes de cruauté sont néanmoins encore nombreux.

L'astrakan est la fourrure de moutons caraculs tués à leur naissance, ou quelques jours avant celle-ci. Dans ce dernier cas, les brebis gestantes sont égorgées, leur foetus est extrait puis dépecé. La surface obtenue étant chaque fois très petite, il faut un grand nombre d'agneaux pour confectionner un vêtement. Les élevages sont réalisés en Ouzbékistan et quelques autres pays d'Asie centrale, environ 4 à 5 millions d'agneaux sont tués chaque année pour des vêtements vendus aux USA, France, Allemagne...

Les fourrures de chiens et chats provenant d'Asie, et tués de façon très douloureuse, se retrouvent dans des produits de pays occidentaux. En l'an 2000, les USA ont pris la décision d'interdire de façon stricte ces produits. L'Union Européenne ne l'a pas encore décidé, les pays les plus concernés par ces produits sont la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Irlande.

Les animaux sont quelquefois élevés à d'autres fins. Par exemple, des élevages cruels de civettes sont réalisés en Ethiopie. Les animaux sont dans un état extrême de privation de place, et sont manipulés de façon douloureuse chaque jour, afin de prélever le musc... utilisé ensuite dans des parfums de luxe occidentaux.

 

Les législations avancent dans l'Union Européenne

Grâce au travail des organisations de protection des animaux, et en raison des problèmes de santé, le grand public a pris davantage conscience, ces dernières années, des méfaits de l'élevage industriel. Cela s'est traduit par avancées au niveau législatif.

 

L'Union Européenne a tout d'abord adopté la fin des boxes à veaux : ceux-ci devront avoir disparu des pays membres en 2007.
Elle a ensuite décidé la disparition des cages de batterie de poules pondeuses, avec, malheureusement, une date plus tardive : 2012.
Enfin, l'Union a programmé la fin des stalles de truies (sauf pour les quatre premières semaines de gestation), toujours avec une échéance tardive: 2013.

Chaque fois, il s'agit de faire disparaître les pires formes d'élevage ; et non de supprimer toutes les méthodes qui contreviennent au bien être animal.
Affiche contre les boxes à veaux

Le traité d'Amsterdam a reconnu les animaux comme des "êtres sensibles" : ce ne sont plus de simples marchandises.

Si le conseil agricole de l'UE suit le vote du Parlement, on peut espérer prochainement une limitation à 8 heures des transports d'animaux vivants, et un arrêt des subventions européennes à l'exportation du bétail vivant.

Certains pays, membres ou non de l'Union, ont déjà des avancées plus significatives : Royaume Uni, Pays bas, Danemark, Suède, Suisse...

Mais globalement, dans le monde, les législations sont plutôt en retard sur celles de l'Union Européenne. Aux USA, les conditions d'entassement dans les élevages industriels encore plus poussées qu'en Europe, et aucune loi fédérale n'est prévue pour la disparition de ces batteries.

Ces dernières années, les règles de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) ont, à plusieurs reprises, représenté des obstacles sérieux au progrès législatifs pour les animaux.

Animals are not trade barriers Ainsi, les USA ont vu leur loi de protection des tortues marines attaquée par quatre pays asiatiques (car elle interdisait la vente de pêches ayant recours des filets meurtriers pour les tortues).
L'Union Européenne s'est vue bloquée par l'OMC pour interdire les fourrures d'animaux attrapés dans des pièges à mâchoires, et pour interdire les cosmétiques testés sur des animaux.
Et, ce qui est encore plus grave, l'OMC représente un péril important pour les mesures européennes d'amélioration des standards d'élevage (suppression des boxes à veaux, batteries de poules, stalles de truies), en exposant les éleveurs à la concurrence des pays tiers.

Un exemple significatif est celui des hormones : dénoncées pour leurs effets néfastes sur le bien-être des animaux d'élevage, et pour leur nocivité sur les consommateurs humains, elles sont interdites dans l'Union Européenne. Mais les USA les utilisent largement, soit pour accélérer la croissance des animaux, soit pour stimuler la production de lait (avec la BST), ce qui crée de graves tensions avec l'Europe.

Malgré une évolution indéniable des mentalités, l'animal destiné à la consommation reste trop souvent un être oublié ou méprisé.

Certes, le consommateur est tenu soigneusement à distance des sordides méthodes de l'élevage intensif. Certes, l'étiquetage des produits est très insuffisant pour pointer les produits qui en sont issus.

Mais il est indéniable que le consommateur ne désire pas toujours savoir comment la viande parvient à son assiette. Il est agréable de ne regarder que l'aspect festif et réjouissant de la nourriture, et non le côté sombre des fermes-usines et des chaînes d'abattage. Attendrie, découpé, présentée sous cellophane, la viande ne ressemble plus au corps de l'animal mort dont elle provient... dès lors, il est facile d'oublier le lien étroit qui l'unit à celui-ci.

Plus d'un milliard d'animaux sont abattus chaque année pour satisfaire la consommation des seuls français. Ce chiffre colossal montre à quel point l'élevage, le transport et l'abattage des animaux de ferme sont au coeur de la cause animale.

 

 


 
Que faire ?

 

Ecrivez de façon abondante et répétée à vos élus pour réclamer des mesures d'interdiction des élevages en batterie et des longs transports d'animaux vivants. Demandez que le bien être animal soit pris en compte dans l'Organisation Mondiale du Commerce. Demandez un étiquetage plus précis des produits, mettant clairement en évidence tous ceux qui sont issus des élevages en batterie.
Repérez les projets de construction ou d'agrandissement des élevages industriels dans votre région. Participez à l'enquête publique les concernant, organisez ou joignez-vous aux mouvements de protestation à leur encontre.
Discutez avec les commerçants et les gérants de tous les organismes de restauration collective et de vente d'aliments (boulangers, gérants de supermarchés, de cantines, cafétérias, fast-foods, restaurants, sandwicheries, etc...) Demandez-leur des détails sur l'origine des oeufs et de la viande qu'ils emploient.
Si vous consommez de la viande, refusez catégoriquement celle des élevages industriels. Exigez des labels garantissant des méthodes correctes d'élevage : "porc fermier élevé en plein air", "label rouge", "agriculture biologique". Méfiez vous des labels exclusivement protectionnistes qui ne garantissent pas des modes d'élevage précis ("viande bovine française" par exemple).
Montrez-vous tout aussi exigeant pour le choix des produits laitiers : le lait et les fromages sont concernés par ces mêmes labels.
Label rouge Label AB
Le label "Agriculture Biologique", même lorsqu'il s'applique à des produits végétaux, est également recommandable pour aider les animaux. En effet, les méthodes utilisées permettent de répandre moins de produits agressifs pour la nature, qui finissent par contaminer bon nombre d'animaux sauvages, à tous niveaux de la chaîne alimentaire.
Le conseil ne porte pas seulement pour les produits alimentaire: la culture du coton, par exemple, est une forte cause de dissémination de pesticides; on préfèrera donc également les vêtements pourvus d'un label.
Refusez catégoriquement de consommer du foie gras et tout autre aliment obtenu par des méthodes particulièrement cruelles (cuisses de grenouilles, crustacés...)
Refusez les oeufs de poules élevées en batterie.
Exigez des oeufs de poules "élevées en libre-parcours" ou, à défaut, "élevées en plein air".

ATTENTION

Ne vous fiez pas aux mentions purement commerciales ("oeufs frais" par exemple) qui ne garantissent en rien le mode d'élevage, et sont souvent utilisés pour dissimuler des élevages industriels.
Seule la mention explicite "libre parcours" ou "plein air" garantit un élevage décent.

 

N'ACHETEZ JAMAIS D'OEUFS DE POULES ELEVEES EN BATTERIE
 
Les ovoproduits (pâtes, sauces, biscuits, pâtisseries, crèmes glacées..) sont un débouché considérable pour les oeufs de batterie: presque toujours, les fabriquants achètent les oeufs au moins cher, dans des élevages industriels. Donc, surveillez de près la composition des produits que vous achetez, évitez ceux qui contiennent des oeufs ou veillez à ce qu'ils soient issus de l'agriculture biologique.
La manière la plus efficace d'agir est de limiter significativement sa consommation de viande, ou de la supprimer totalement. L'impact pratique du végétarisme est important, pour marquer symboliquement le respect de l'animal, et pour diminuer la production animale, qui va de pair avec la désintensification de l'élevage sur les surfaces agricoles limitées dont on dispose.
Le végétarisme est en progression dans tous les pays occidentaux, même s'il y a des écarts significatifs de développement d'un pays à l'autre.

Si l'on refuse de faire tuer des animaux, il convient d'aller plus loin et de se passer de tout produit d'origine animale (oeufs et produits laitiers compris), principalement à cause du problème des poussins refusés, parce que les poules pondeuses sont généralement abattues à l'âge d'un an, et parce que les vaches sont régulièrement rendues gestantes pour stimuler la production de lait.
Dans ce dernier cas (végétalisme), il est très recommandé de prendre au préalable des renseignements diététiques.
 
N'achetez jamais de manteau de fourrure, ni de vêtement comportant des ornements en fourrure. De façon générale, préférez les produits alternatifs à ceux réalisés à partir d'animaux.

 

 


Organisations Impliquées

 

Protection Mondiale des Animaux de Ferme
Créée en 1994, branche française de "Compassion in World Farming", qui existait déjà en Grande-Bretagne et Irlande.
Organisation très active dans la lutte contre l'élevage intensif et les longs transports d'animaux. Ses vidéos, tracts, tours de France et interventions dans tous les médias ont permis de sensibiliser beaucoup de français et d'inciter efficacement les pouvoirs publics à prendre des mesures. Le poids de la PMAF dépend du nombre de ses adhérents: apportez-lui votre soutien !

 

Logo PMAF
Protection Mondiale des Animaux de Ferme
8 ter en Chandellerue
BP 80242
57006 Metz Cedex 1
France
Tel: 03 87 36 46 05
Fax: 03 87 36 47 82
Web:
www.pmaf.org
 
Doigt Téléchargez l'économiseur d'écran de la PMAF: fichier unique pmaf.exe exécutable sous Windows 95/98 qui installe/désintalle l'écran de veille. Vous pouvez récupérer le fichier compacté (448 Ko, format .zip) ou non compacté (988 Ko).

fichier compacté (448 Ko, format .zip) ou non compacté (988 Ko).

--> Installez un fond d'écran PMAF, disponible aux principales résolutions d'écran :
640 x 480 ; 800 x 600 et 1024 x 768

 

Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs
Créée en 1964 par Jacqueline Gilardoni, qui en a assuré la présidence jusqu'à son décès début 2001, l'OABA a joué un rôle important dans l'adoption de législations sur le parcage, la stabulation, la manutention, la contention, le transport et l'abattage des animaux. Par ses enquêteurs, l'OABA veille à faire appliquer les lois et intente des procès aux éleveurs indignes. L'OABA joue aussi un rôle consultatif auprès des pouvoirs publics.

 

Logo OABA
OABA
Maison des Vétérinaires
10 place Léon Blum
75011 Paris
France
Tel: 01 43 79 11 52
Fax: 01 43 79 64 15
Web:
www.oaba.asso.fr
 

Pour offrir une retraite la plus longue et la plus heureuse possible aux animaux de ferme, vous pouvez vous adresser, en France, à la FASM, Ferme des Animaux sauvés de la Mort, La Béduère 85110 Ste Cécile, tel 02 51 40 21 11.
En Belgique, l'ASBL Fabienne fait un travail analogue, et permet notamment la revalidation des animaux qui sortent en piteux état des élevages industriels.

 

   

 


Bibliographie

 

 

 

 

 

 

 

L'animal dans les pratiques de consommation
Florence Burgat
PUF Collection "Que sais-je ?" no 374.
Sorti en 1995, remplaçant un ancien "Que sais-je ?" intitulé "La viande", cet ouvrage de Florence Burgat explore tous les aspects de l'alimentation carnée, de la production à la consommation. Ouvrage court mais de référence sur le sujet. A connaître.

 

Par le passé, les chercheurs de l'INRA ont largement contribué à la mise en place du système d'agriculture productiviste français, avec une très faible prise en compte du bien-être animal.

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H5N1 FOLIE humaine, EGYPTE.

15 Mai 2007, 00:55am

Publié par Jo

Article du Figaro   critiquable pour ceci:

"l'Égypte compte des centaines de millions de volailles, élevées par plus de quatre millions de familles, pour lesquelles elles représentent un apport protéique et financier indispensable." On sait que le végétalisme permet l'apport protéique en question sans tous ces risques de grippe aviaire qui est, redisons le car c'est vrai selon la FAO et d'autres scientifiques issue des élevages."

Et aussi:"Paradoxalement,il vaudrait sans doute mieux qu'il y ait des cas de contamination parmi les volailles pendant encore quelques mois," car quid de la dimension de la souffrance des animaux?

 

Mais interessant pour  la dénonciation de ce scandale: "De leur côté, certains industriels ont infecté sciemment leurs poulaillers pour toucher les primes d'abattage plutôt que de conserver des volailles invendables du fait de la méfiance de la population. Résultat : le virus H5N1 de la grippe aviaire s'est rapidement étendu à tout le territoire."

 

PRÉVENTION L'État le plus touché au monde par le virus, en dehors du continent asiatique, lance une vaste campagne de prévention dans les provinces du pays pour éviter la transmission du virus à l'homme.

DANS la courette, deux enfants tentent d'arracher des grains de maïs à la convoitise d'une dizaine de poussins, sous l'oeil dédaigneux d'un couple d'oies qui se pavane au milieu de la rue. Spectacle ordinaire de la campagne égyptienne : Sehil, à vingt kilomètres au nord du Caire, dix-huit mille habitants, sans doute dix fois plus de volailles. Depuis que l'épidémie de grippe aviaire a gagné l'Égypte, c'est le genre de scène que les autorités voudraient voir disparaître : « Nous faisons un gros travail d'information, mais il faut du temps pour changer les habitudes », confie, embarrassée, une représentante du ministère de la Santé.

 
Avec ses rues en terre défoncées, ses canalisations éventrées, ses im­meubles en briques coiffés de pigeonniers ou de poulaillers en bois, Sehil est l'une de ces bourgades qui ont poussé trop vite, sous l'effet de l'urbanisation galopante. Plus tout à fait un village, mais pas encore une ville, où les élevages domestiques sont désormais interdits.
 
Lorsque les premiers cas de grippe aviaire ont été rendus publics, en février 2006, un vent de panique a soufflé sur le pays. Des dizaines de millions d'animaux ont été abattus, leurs corps jetés sur le bord des routes ou dans les canaux d'irrigation. « C'était une grosse erreur », reconnaît-on aujourd'hui au ministère de la Santé. Ces mesures radicales n'ont de fait pas arrêté l'épidémie. Face aux mé­thodes autoritaires des services vétérinaires, les paysans ont souvent tu les cas suspects pour éviter de perdre leur seule richesse et de se mettre à dos leurs voisins. En cas de contamination, toutes les bêtes situées dans un rayon de quatre kilomètres ont été en effet abattues. De leur côté, certains industriels ont infecté sciemment leurs poulaillers pour toucher les primes d'abattage plutôt que de conserver des volailles invendables du fait de la méfiance de la population. Résultat : le virus H5N1 de la grippe aviaire s'est rapidement étendu à tout le territoire. Un an plus tard, l'Égypte déplore 34 contaminations humaines, dont 14 décès, en grande majorité des femmes et des enfants, qui s'occupent traditionnellement des volailles.
 
« L'abattage massif a aggravé la crise de confiance entre la population et les services de santé. Nombreux sont ceux qui pensent que les volailles jetées dans les canaux ont contribué à rendre la maladie endémique », soutient Jean-Christophe Gérard, délégué de Terre des hommes. L'été dernier, l'ONG suisse a été mandatée par l'Unicef et le ministère de la Santé pour élaborer un programme de prévention de la grippe aviaire, appliqué depuis deux mois. La tâche est immense : l'Égypte compte des centaines de millions de volailles, élevées par plus de quatre millions de familles, pour lesquelles elles représentent un apport protéique et financier indispensable.
 
Treize mille femmes au contact des habitants
 
Pour recréer un lien entre la population et les services de santé, les autorités se sont appuyées sur le réseau de proximité mis en place dans le cadre du Planning familial. Quelque 13 000 femmes ont été formées pour aller au contact des habitants, les in­former des risques et leur ap­prendre les règles élémentaires d'hygiène. « Cela prend du temps, mais les gens nous appellent de plus en plus quand il y a un problème, car ils nous font confiance », assure le Dr
A
mal Zaki, la directrice nationale des « raidaats », les agents du Planning familial, choisies au sein des villages dans lesquels elles travaillent. À Sehil, elles ne sont que deux. Mais, déjà, des affichettes placardées sur les portes des maisons ou les vitrines des ma­gasins rappellent aux habitants de se laver les mains, de porter un masque, ou de ne pas laisser les poulets en liberté.
 
« Avant, il y avait des volailles partout ici », raconte Hanna Moustafa en empruntant un sentier qui serpente entre champs et petits immeubles. Ce jour-là, cette «raidaat» se rend pour la deuxième fois chez Safaa, une mère de quatre enfants. Depuis la première visite, la villageoise applique rigoureusement les mesures de sécurité : elle a confiné ses poulets et ses canards dans une pièce fermée, elle enfile une tenue spéciale quand elle les nourrit, et désinfecte méticuleusement ses mains et vêtements à chaque fois. « Mais j'ai toujours peur », confie-t-elle. « Si un animal meurt, enfermez-le dans un sac avec du chlore, enterrez-le profondément, puis prévenez-nous pour qu'on fasse des analyses, répond Hanna Moustafa. Si vous cachez la maladie, vous risquez de mourir aussi. »
 
Sur le petit marché voisin, des femmes vendent, pour moins d'un euro le kilo, des pattes, des ailes et des pilons de poulet cru, sans protection particulière. « Ce sont des volailles vaccinées », assure l'une d'elle. À la campagne, les habitudes ont la vie dure, et même la peur ne suffit pas toujours à changer les comportements. « Paradoxalement,il vaudrait sans doute mieux qu'il y ait des cas de contamination parmi les volailles pendant encore quelques mois, sinon la menace sera vite oubliée. En Égypte, on réagit toujours dans l'urgence, rarement dans la planification à long terme. »
souligne Jean-Christophe Gérard,
 

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La psychose H5N1, le retour : n'importe quel oiseau est assassiné en Indonesie.

25 Février 2007, 10:48am

Publié par Jo benchetrit

Dimanche 21 janvier 2007, à Djakarta, les oiseaux sont collectés avant d'être abattus, pour prévenir la propagation du virus H5N1. | AP/ED WRAY
AP/ED WRAY
Dimanche 21 janvier 2007, à Djakarta, les oiseaux sont collectés avant d'être abattus, pour prévenir la propagation du virus H5N1.


Aucun vaccin à ce jour contre la saloperie humaine qui tue tout et n'importe quoi, y compris de oiseaux non sensibles au virus comme les pigeons,  et n'importe comment...et en plus ça fait rire! Cf:  Le Monde.fr : Adieu, cygne, canard, pigeon, poulet

H5N1= des millions d'oiseaux massacrés de par  le monde et...toujours des élevages. Arrêtons les elevages, arrêtons la viande et ces virus n'auront plus où se multiplier.Bon sens.
Mais je parle pour rien, non?
Car le monstre humain, ce virus sans remède aucun, ce Minotaure féroce,  en demandera encore et toujours, de la chair et du sang frais.
Rien ne le fait autant jouir.


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Grippe aviaire d'homme à homme en Indonesie: est- ce LA mutation crainte?

24 Juin 2006, 09:51am

Publié par Jo benchetrit

Ça lui fait quoi, à la nature, le fait d'être détournée, violentée et méprisée par les hommes?
Ça lui fait, entre autres choses, le dérèglement climatique, le trou dans la couche d'ozone, la pollution asphyxiante et cancérigène, et aussi l'apparition de nouveaux virus, à côté des bactéries résistantes à l'arme efficace qu'étaient les antibiotiques. Ces microbes  sont, à ce jour avec eux-mêmes, le seuls prédateurs des hommes.

En ce moment, on vit avec une épée de Damoclès fabriquée par nous-même, le petit dernier de la famille influenza aviaire, le tristement fameux H5N1. Grippe aviaire d'abord, puis grippe humaine?

Il fut identifié en 1996  la 1° fois sur une oie d'un élevage chinois. Dire "élevage chinois", c'est tout dire au niveau de  monstruosités diverses, de saleté repoussante, de mépris pour les vivants, de tortures sur innocentes bêtes qui arrivent bien souvent mourantes sur les marchés honteux où elles sont entassées, sans boire, ni manger, ni respirer, ou à peine.

Les chinois qui aiment la souffrance des animaux ont même été jusqu'à inventer qu'une viande qui a souffert est aphrodisiaques, et meilleure au goût.

D'où ces scènes insoutenables de chiens et de chats battus,  écorchés vifs ou cuits vivants...Les toxines des corps martyrisés  a sans doute empoisonné leur cerveau pour dire et faire de telles insanités.

La même horreur est imposée sur les crustacés et les coquillages, comme en Occident, car nous ne vallons pas toujours plus cher. Et je ne parle pas de cette maladie imposée du foie gras qui fait que les français, gros producteurs et consommateurs-vampires de ces foies cirrhotiques ne peuvent se prendre pour des saints. Ni des corridas, ni des bouffeurs de   viande des taureaux martyrs.
 L'horreur de ce mépris nazi pour les autres animaux, appelons un chat un chat, est génératrice de ce qui se voit ici: des nouvelles et mortelles maladies. Vous me direz que ce ne serait que justice que les tortionnaires soient les arroseurs arrosés de leurs propres méfaits...

 H5N1 est devenu épidémique chez des oiseaux d'élevages en 2003. Pas des colombidées: étonnamment, les pigeons sont immunisés contre l'influenza aviaire.

Grand tueur d'oiseaux sauvages comme les canards, les cygnes.

Mais presque pas d'hommes à son carnet de chasse: sur 6 milliards d'hommes, environ 200 atteints, environ 110 morts. En 10 ans depuis 1996, c'est peu.

Donc, Le virus H5N1 est encore très peu contagieux à l'homme.

Tous les hommes ont été contaminés par des animaux d'élevages, mais on vient de voir que le virus peut aussi se transmettre d'homme à homme, mais encore très difficilement.

Que s'est-il donc passé?

Un jeune garçon a participé à un barbecue dont la victime était un porc, pas une volaille.

L"hôtesse toussait et avait le virus sans le savoir.
Il a attrapé la grippe aviaire et l'a refilée à son père. Sa famille l'a eu aussi.

Son virus a subi une légère mutation comme des milliers d'autres H5N1.
Ce ne serait pas cette mutation qui serait dangereuse, mais elle permet juste de savoir que c'est bien le même virus qu'ont attrapé toutes ces personnes.  Ça mute tout le temps, un virus. Et ces mutations, c'est un peu comme un marqueur pour les scientifiques.

Tant qu'il ne s'attaque pas à un homme porteur d'un virus de grippe classique, le virus n'aura pas atteint la mutation crainte, celui qui, nouveau et en pleine forme, pourra jouer son rôle de seul prédateur de notre chère et stupide espèce. Pourquoi stupide?
Mais parce que ce sont les élevages qui ont permis aux virus de grippe de se propager et de muter et de s'affiner en machine de mort pour certains  oiseaux d'élevages, d'abord, puis certains oiseaux sauvages, et ensuite d'autres espèces, même mammifères.

Tant que nous accepterons que des élevages existent, nous fabriquerons nous-mêmes les conditions de fortifier des virus qui, au départ, n'étaient pas très méchants mais dont la filiation est de plus en plus capables de grandes pandémies.
Comment croyez vous qu'une nature qui est "forcée" à longueur de temps, dont l'évolution est trafiquée, et l'adaptation inutilisable chez les animaux domestiques, confinés, dans des conditions de survie qui donnent pas cher de la vie, qui serait impossible, d'ailleurs, si les animaux n'étaient pas exterminés très jeunes, comment voulez vous donc que celle-ci reste la même? Nous créons de nouvelles conditions et, du coup, il y a des effets nouveaux dont certains, et il  faut bien dire la plupart, sont indésirables...

ainsi, le détournement de la procréation des animaux à notre seul profit et non au profit des espèces a pour effet actuel celui de mettre en péril notre santé. 

  Les poulets, ces jeunes coqs  presque encore poussins, gonflés aux antibiotiques pour grandir plus vite, ce qui au passage rend nos antibios impuissants face aux bactéries   ainsi sélectionnées pour devenir de plus en plus  puissantes, et donc, les poulets des elevages industriels sont particulièrement vulnérables car leur organismes épuisés, stressés, donc sans grandes défenses immunitaires, sont des terrains de jeux rêvés pour les virus qui voient là de quoi grandir et prospérer à peu de frais...

Ensuite, ces virus sortent facilement, ne s'arrêtant pas à la porte de ces lieux de mort appelés usines à viande, et vont contaminer les autres, mutant tellement qu'ils finissent par s'adapter à de nouvelles familles de vivants. Peut-être qu'un jour, il faudra, de ce fait et de bien d'autres conséquences de nos irresponsables activités, dire adieu à bien des espèces, dont un jour, sa majesté nous-mêmes.

Il faudrait beaucoup d'hygiène et ce n'est pas gagné!

J'ai observé hier une famille nombreuse au supermarché. il y avait 5 enfants debout dans le caddie.

Sachant que les cracheurs sont une espèce en voie d'expansion, les écraseurs que nous sommes par fatalité n'ont selon moi pas intérêt à jouer les pollueurs de nourriture par l'intermédiaire des pieds dans les caddies.
On voit l'absurdité des chiens interdits soi-disant par mesure d'hygiène, alors que les caddies comprennent un siège enfant!

En conclusion, sachez qu'ici se voient pour qui a des yeux et une intelligence en état d'éveil les conséquences dramatiques de cette forme moderne de tyrannie qu'est la domestication, qui, depuis 8000ans environ, sévit sur le monde vivant, .
On ne met pas le monde sous cloche sans effet sur ce monde.
On ne se met pas soi-même sous la domination de ses pulsions, dans cette zone de non-droit qu'est le rapport des hommes aux bêtes, sans que cela ne signifie  ce qui est le propre des pulsions: la mise sous tutelle de notre espèce par la pulsion de mort.

Mais pour l'instant, que faut-il craindre?

Ces indonésiens ont subi une attaque d'un virus qui  s'est transmis d'homme à homme. Mais cela n'est pas LA mutation tant crainte pour l'instant...tant que le virus aviaire n'a pas de contact avec ces anciens virus aviaires partis d'élevage qu'est la grippe humaine.    

Le conseil de La Palisse:

La seule solution pour éviter des pandémies issues d'élevages est de ne plus faire d'élevage et les végétaliens auraient de quoi porter plainte pour homicide par imprudence, si jamais ils attrapaient ce qui, un jour, tuera des hommes par millions.

Infos-source copiées sur le Figaro:

     H5N1 : les deux mutations qu'il faut craindre

Catherine Petitnicolas
24 juin 2006, (Rubrique International)          En attendant, le virus de la grippe aviaire n'a pas encore trouvé la clé qui lui permettrait de se transmettre d'homme à homme.

 
 
La chaîne de transmission au sein de la famille indonésienne a été révélée par une «minuscule» modification génétique du virus, découverte dans les échantillons provenant de deux des victimes.
 
Pour le virologue Bruno Lina, directeur du centre de référence pour la grippe dans la région Sud, «cette «mutation» ne signifie pas que le virus soit adapté à l'espèce humaine ou qu'il ait acquis des caractéristiques lui permettant d'être transmis plus facilement. Cela veut simplement dire que l'on a détecté une très légère modification qui permet de l'identifier et de le suivre à la trace parmi les sept membres de cette famille emportés par le même virus le mois dernier.»
 
Une chose est sûre en revanche, la chaîne de transmission s'est interrompue. Il n'y a pas eu jusqu'ici de transmission secondaire à d'autres communautés. «C'est donc tout à fait rassurant», ajoute ce spécialiste, insistant sur le fait que «l'OMS a probablement voulu communiquer sur cette nouvelle donnée, par désir de transparence.»
 
Une barrière d'espèces efficace entre les hommes et les oiseaux.
 
Il faut bien comprendre qu'une modification importante du virus est nécessaire pour qu'il s'adapte à l'espèce humaine et soit susceptible de devenir un réel danger.

Parmi la multitude de virus produits depuis l'apparition de cette épizootie de peste aviaire, certains d'entre eux vont se modifier et risquer de devenir plus adaptés à l'homme.

Les experts redoutent qu'un jour l'un d'entre eux acquière une «clé» indispensable pour faciliter une transmission interhumaine.

Mais jusqu'ici les clés des virus aviaires préfèrent des «serrures» qui sont rarement présentes sur les cellules de l'arbre respiratoire humain, comme l'ont montré les travaux d'Albert Osterhaus publiés dans la revue Science du 23 mars dernier.

Tant et si bien que la barrière d'espèces entre les oiseaux et les hommes nous protège efficacement.


Autre scénario possible, c'est celui d'un individu doublement infecté par le H5N1 et le virus de la grippe saisonnière classique.

Et qu'à cette occasion émerge un troisième virus, radicalement nouveau, porteur d'un réassortiment génétique qui aurait acquis les caractéristiques des deux autres avec à la fois le caractère hautement pathogène du premier et la transmission interhumaine du second.
 
Rappelons enfin que jusqu'à présent le virus H5N1 qui a décimé des millions de volailles et d'oiseaux n'a été à l'origine que de 130 décès dans le monde depuis sa réapparition fin 2003. «Le pire n'est pas toujours sûr» et il faut savoir raison garder.

Un autre article du Figaro:


 
 
     Grippe aviaire : premier cas de transmission interhumaine en Indonésie
Jean-Michel Bader
24 juin 2006, (Rubrique International)          L'Organisation mondiale de la santé a confirmé hier le premier cas avéré de transmission du virus de la grippe aviaire d'un père par son fils, en mai dernier.

 
 
 
L'homme de 32 ans qui était mort le 24 mai dernier des suites de la grippe aviaire, dans le village de Kubu Sembelang (île de Sumatra), a bien été contaminé par son fils de 10 ans, décédé également le 13 mai de la maladie. C'est Maria Cheng, une porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a annoncé hier cette confirmation obtenue par la comparaison du matériel génétique des virus isolés chez le père et le fils. Les chercheurs ont découvert une mutation chez le virus du fils, repérée également chez le virus du père, qui a aidé à établir la filiation. Il n'y a rien d'exceptionnel à cela.
 
Les virus mutent constamment et la plupart des mutations n'ont pas de conséquences sur la virulence ou la transmissibilité du virus mais cette mutation a permis de déceler pour la première fois la preuve d'une transmission d'homme à homme.
 
La mutation découverte a été annoncée dans un rapport de l'OMS récemment fourni aux autorités indonésiennes. Après que les premiers symptômes (forte fièvre, détresse respiratoire) sont apparus chez cet homme le 15 mai, les autorités sanitaires indonésiennes et le groupe d'experts de l'OMS ont cherché à comprendre comment sept membres de cette famille de huit personnes se sont infectés et sont morts du virus asiatique.
 
La chronologie est la suivante : le garçonnet avait participé à un barbecue familial chez sa tante le 29 avril dans le village. Seule de la viande de porc et non des volailles a été consommée au cours de cette fête familiale.

 L'hôtesse, une femme de 37 ans, toussait depuis deux jours, et selon l'OMS dormait avec plusieurs membres de sa famille.

Elle est morte le 4 mai de détresse respiratoire (sans que des prélèvements soient effectués) et quatre autres membres de la famille sont confirmés morts de la grippe aviaire : ses deux fils de 17 et 19 ans, sa soeur de 28 ans et la fille de celle-ci (18 mois).

Trente-trois autres villageois au contact de la famille ont été mis en quarantaine ou traités préventivement avec du Tamiflu.
 
Groupe d'experts de l'OMS
 
Le groupe d'experts dépêché sur place avait d'emblée évoqué la piste de la transmission interhumaine (nos éditions du 27 mai 2006) : pendant plusieurs semaines, la quarantaine s'est étendue à 54 villageois isolés à domicile.

Aucun d'eux n'a eu de symptômes. Le problème était épineux.

En effet, comment avait pu se dérouler la séquence de la contamination, en l'absence de contacts étroits de tous les sujets contaminés avec des volailles domestiques, ou des déjections utilisées comme fertilisants ?
 
Le 19 mai, l'OMS ne confirmait pas la possibilité d'une transmission, mais prudemment indiquait déjà que «si tel était le cas, cela n'a été ni soutenu ni répandu».

Et l'agence des Nations unies précisait même que la durée d'incubation était comprise entre 7 et 10 jours. Même ainsi le virus, s'il était passé des autres membres de la famille au neveu de 25 ans seul survivant de ce foyer mortel, aurait sauté entre trois victimes l'une après l'autre.

Maria Cheng (OMS) avait rappelé que l'hypothèse de travail des experts était que le virus n'avait pu effectuer que deux sauts consécutifs entre deux humains.

Dans les autres suspicions de transmission interhumaine, au Vietnam en mars 2005 et en Thaïlande en septembre 2004, les chercheurs avaient trouvé le même virus chez les patients et les volailles : ce qui ne permettait pas de savoir qui, de l'homme ou des oiseaux, avait contaminé les victimes.
 
Mutation du virus
 
A Kubu Sembelang, les analyses ont montré que les cinq premiers membres de la famille tombés malades avaient tous la même souche du H5N1.

Mais une mutation survenue dans le virus chez le garçon de 10 ans, la sixième victime, s'est transmise au père. C'est la première fois qu'une telle preuve «expérimentale» de la transmission d'homme à homme est obtenue depuis le début de l'épizootie en 2003.
 
Keiji Fukuda, coordinateur du programme global influenza aviaire de l'OMS, a rappelé que l'agence avait d'abord envisagé la possibilité de déclencher une alerte pandémique mais a finalement renoncé. Dick Thompson (OMS) a expliqué hier que la mutation découverte ne confère pas à ce virus aviaire une capacité supérieure d'infection chez l'homme, ni une virulence renouvelée.
 
Au cabinet de Xavier Bertrand, on indiquait hier qu'après consultation du professeur Didier Houssin, délégué interministériel de lutte contre la grippe aviaire, il avait été décidé de ne pas modifier pour l'instant en France le niveau d'alerte : il reste donc à 3A (pas de transmission humaine) et ne passe pas à 4A (transmission interhumaine confirmée).
 
Pour Jean-Claude Manuguera (Institut Pasteur, Paris) «le virus n'a pas réussi à fixer une modification qui lui permette de mieux se transmettre.

 Donc il repart à zéro.

Mais l'épidémiologiste britannique Roy Anderson avait déjà averti, dans Science en 2004, qu'il fallait surveiller de près tous les foyers humains supérieurs à quatre personnes.

Car c'était là que pouvait se tenir le début d'une chaîne pandémique».

Voir les commentaires

les oiseaux sauvages ne sont pas responsables de l'épizootie de grippe aviaire. une seule solution: arrêter l'élevage.

26 Mai 2006, 10:36am

Publié par Jo benchetrit

 Les oiseaux sauvages victimes des virus venant des élevages. La FAO le dit...en mai et hésitait encore en mars.

(cf mon article de la veille sur la question)

Cet article du Monde vient confirmer ce que les ornithologues clament depuis des mois.

 

Si on veut se garder des épizooties , une seule solution: arrêter l'élevage.

Jugez-en vous-même:Poulet d'élevage sur un marché à Kolkata, dans l'Est de l'Inde, le 22 mars 2006. | REUTERS/PARTH SANYAL

Élevage de poulets en Inde. Quel être vivant pourrait-il tenir dans de telles conditions sans avoir ses défenses immunitaires à zéro? Regardez et dites moi, si vous y étiez, croyez vous survivre longtemps? Ici, Treblinka est sous vos yeux mais vous ne le voyez pas, car les humains ont de votre point de vue tous les droits, non?

********************************

 Haro sur les migrateurs ! Depuis l'été 2005 et la propagation rapide du virus H5N1 loin de l'Asie, là où il est apparu, les oiseaux sauvages sont régulièrement montrés du doigt. Dans un premier temps, les organisations internationales chargées de la lutte contre l'épizootie y ont vu les principaux - voire les uniques - responsables de la marche du virus vers l'ouest, puis le sud. Au contraire, pour de nombreux ornithologues, la faune sauvage s'infecterait occasionnellement au contact des élevages de volailles, mais sa contribution à la diffusion de l'épizootie ne serait que marginale.


 
"Nous pensons que les migrateurs peuvent jouer un rôle important dans la propagation à longue distance du virus, mais nous n'excluons pas la voie du commerce d'animaux ou de produits infectés, résume Samuel Jutzi, directeur de la santé et de la production animales à l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Aujourd'hui, l'industrie avicole est le secteur le plus globalisé de la production animale, au travers des sous-produits de la volaille, mais aussi des "poussins d'un jour "(one day chicks, en anglais), qui circulent par millions."
En février, l'apparition de la maladie au Nigéria (le premier pays africain touché) - dans un élevage industriel de plus de 40 000 bêtes - est, selon le gouvernement nigérian, le fruit d'importations illicites, sans doute de ces fameux "poussins d'un jour". La FAO attend toujours des preuves formelles avant de se prononcer.

Au-delà du cas nigérian, les ornithologues pointent certaines incohérences dans les scénarios impliquant les oiseaux sauvages. "Il n'y a pas de route migratoire importante de l'est vers l'ouest, et la sortie du virus de la Chine vers l'Europe ne peut pas s'expliquer par les migrateurs", dit ainsi Richard Thomas, un des responsables de Birdlife, une association d'ornithologues basée à Londres. "Sur les cartes, ajoute Olivier Dehorter, spécialiste de la biologie des populations d'oiseaux au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), on distingue d'ailleurs assez clairement que les foyers infectieux suivent le tracé du Transsibérien."

De même, ajoute le chercheur, qui n'exclut pas une contribution mineure de la faune sauvage à la propagation du virus, "la seconde vague de contaminations qui a touché la Turquie semble plus liée à des activités humaines - commerce, déplacements, etc. - qu'à des mouvements d'oiseaux sauvages." Par ailleurs, dit Pascal Orabi, ornithologue à la Ligue de protection des oiseaux (LPO), "l'Australie et la Nouvelle-Zélande, lieux d'hivernage de certaines espèces qui survolent l'Asie, sont restées indemnes".

Un argument fort en faveur de l'implication des migrateurs reste la découverte en Chine, sur le lac de Poyang (Le Monde du 8 février), de canards sauvages porteurs sains du virus, c'est-à-dire capables de le transporter sur de longues distances. Mais la faune sauvage ne peut pas être tenue pour seule coupable, selon Ward Hagemeijer, l'un des responsables de Wetlands, l'organisme d'étude des oiseaux d'eau basé aux Pays-Bas, qui a mené une étude avec la FAO et le Centre international de recherche pour l'agronomie et le développement (Cirad). "Nous avons prélevé près de 7 000 oiseaux sauvages en Afrique, et aucun porteur sain du virus n'a été détecté, précise M. Hagemeijer. Même chose dans l'Union européenne, où 10 000 oiseaux apparemment sains ont été testés, sans résultat positif." Les résultats officiels de ces prélèvements, qui se poursuivent, devraient être connus dans les prochaines semaines.

Face aux objections des ornithologues, les virologues brandissent un argument-massue : celui de la génétique. "Le fait que la souche virale identifiée en Europe et en Afrique soit presque identique à celle retrouvée sur les oiseaux migrateurs trouvés morts à la mi-2005 sur le lac de Qinghaï (en Chine centrale) est la meilleure preuve que les migrateurs jouent un rôle majeur dans la diffusion du virus", dit le virologue néerlandais Albert Osterhaus. Toutefois, selon des travaux publiés en juillet 2005 par la revue Science, cette même souche virale avait été identifiée quelques mois plus tôt sur des volailles domestiques en Chine méridionale.

Autre élément à charge, observe M. Osterhaus, "les cas surviennent toujours dans les zones de grands rassemblements d'oiseaux sauvages". Mais les choses peuvent être vues sous un autre angle. "Les migrateurs atteints par virus sont, dans 70 % à 80 % des cas, trouvés à proximité d'élevage de volailles, rétorque ainsi l'ornithologue Guy Jarry, ancien directeur-adjoint du Centre de recherche sur la biologie des populations d'oiseaux (CRBPO). En outre, les volatiles concernés sont généralement d'un grégarisme très accentué et passent beaucoup de temps les uns très proches des autres : si la pathologie circulait de manière importante dans la faune sauvage, on assisterait à des hécatombes massives, ce qui n'est pas le cas."

D'autres questions demeurent. Une fois que le virus est apparu dans une région, les causes du bourgeonnement des foyers infectieux sont méconnues. Le commerce de proximité, les trafics et l'absence de déclaration de la maladie dans les élevages peuvent être invoqués. Une récente étude américaine a par exemple montré que la diffusion d'une influenza aviaire faiblement pathogène (H6N2), de 2000 à 2002 en Californie, était principalement liée au transfert des oeufs depuis les exploitations avicoles jusqu'aux usines de conditionnement. En particulier, la réutilisation de certains matériels souillés par les fientes a contribué à disperser le virus.

L'enchaînement des événements au début de l'épizootie comporte aussi des zones d'ombre. L'étude des variations génétiques - dans l'espace et le temps - du virus H5N1 donne des informations assez précises : le précurseur du virus actuel est apparu dans le sud de la Chine, sans doute vers 1996. Il a été introduit au Vietnam en trois vagues successives, en 2001, 2003 et 2005, sans doute par le biais des commerces locaux, de la circulation des coqs de combat, etc. Mais, précise Samuel Jutzi, "son apparition quasi simultanée, en 2004, dans près de dix pays de l'Asie du Sud-Est demeure inexpliquée". De même, ajoute le responsable de la FAO, "nous ne savons pas non plus pourquoi le virus est resté confiné en Asie pendant deux ans avant de se répandre, comme c'est le cas depuis quelques mois."

Stéphane Foucart
Article paru dans l'édition du 30.03.06

 

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Les migrateurs d’Afrique ne transportent pas le H5N1. Grippe aviaire encore?

25 Mai 2006, 18:03pm

Publié par Jo benchetrit

Sciences de la vie http://sciences.nouvelobs.com/sci_20060511.OBS7270.html?0043

 
(AP)
 
Les oiseaux migrateurs qui ont passé l’hiver en Afrique ne sont pas porteurs du virus H5N1 de la grippe aviaire, selon les résultats d’une étude internationale commanditée par la FAO, l’agence des Nations-Unies pour l’agriculture. Des milliers d’échantillons ont été collectés en Afrique cet hiver pour surveiller la présence du virus de la grippe aviaire chez les oiseaux migrateurs. Le H5N1 n’a été détecté chez aucun oiseau, affirment aujourd’hui les officiels de la FAO, cités par le quotidien américain The New York Times. Les recherches ont été coordonnées par l’organisation Wetlands International, basée en Hollande, en partenariat avec le CIRAD de Montpellier.

Le rôle des oiseaux migrateurs a été très débattu ces derniers mois. Certains craignaient que ces grands voyageurs répandent le virus en Afrique puis le ramènent sur leurs terres de reproduction en Europe. D’autres mettaient en garde contre la tentation d’accuser à tort les migrateurs alors que d’autres processus, comme les transports et les échanges, jouent un rôle prépondérant dans la dissémination.

Le H5N1 a fait son apparition pour la première fois en Afrique au mois de janvier : une épidémie a éclaté dans une exploitation de volailles au Nigeria. Les experts ont rapidement soupçonné que l’importation de produits avicoles venant de Chine était la cause de ce foyer épidémique.

Les résultats des analyses menées en Afrique sont rassurants pour l’Europe. Les experts de la FAO soulignent cependant que l’incertitude demeure pour l’année prochaine : le virus peut revenir. De nombreuses questions demeurent sur les trajets empruntés par le virus et le rôle exact des migrateurs. Leur capacité à transporter le virus est très variable d’une espèce à l’autre : certains oiseaux en meurent, d’autres sont peut-être porteurs sains.

Cécile Dumas
(11/05/06)

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Info ou poisson d"avril?Delanoë organiserait les tueries de pigeons de saint ouen.

26 Avril 2006, 19:09pm

Publié par Jo benchetrit

Je penche pour un poisson d'avril, de mauvais goût car les pigeons, partout, sont injustement massacrés pour de vrai.

A Toulouse, par exemple http://www.ladepeche.com/contenu/cache/depeche_id1.asp

Pour réagir contre la tuerie généralisée qui s'effectue sur Toulouse (article du 25 avril) , en effet après avoir massacré presque tous les pigeons Toulouse répand du raticide partout le long du canal de Rangueil, mise en danger de la vie d'autrui (les enfants peuvent en ingérer), les animaux domestiques (chiens) peuvent également être contaminés, le canal est pollué par la quantité industrielle de raticide, les poissons sont en danger, les espèces protégées comme le milan ou les passereaux sont également en danger.
L'association Stephane Lamart est intervenue sur cette affaire (passage à FR3), seulement la mairie déclare qu'elle va continuer ce génocide !!!!

Voici ce que j'ai lu sur le site de la mairie de St Ouen:

"http://www.ville-saintouen.fr/index.php?pge=23&IDDetail=989"


"Grippe aviaire : La chasse aux pigeons est ouverte
Dans le cadre du protocole de coopération signé entre Paris et Saint-Ouen, Bertrand Delanoë a demandé à l'Association de tir aux pigeons audonienne d'intervenir dans sa ville pour «lutter contre la grippe aviaire».
L'éradication des pigeons, nécessaire pour stopper dans l'ouf la pandémie, prendrait plusieurs années si elle n'était menée que par les services parisiens. Oscar Tonplin, le président de l'association, se réjouit : «Nous interviendrons entre le 1er avril et le 1er mai autour du Sacré-Cour, un édifice infesté de ramiers. Nous allons pouvoir nous livrer à un petit carnage purificateur ! »

No comment. Ecrivez leur, à ces tueurs fiers de l'être...au langage qui fleure bon le nazisme.

Tiens,,une dame...comme quoi..la feminité et la douceur, laissez moi rire!

Le maire et ses adjoints



Madame le Maire, Conseillère générale  

Jacqueline Rouillon

Permanences sur rendez-vous
Tél : 01 49 45 67 89

Allez, je viens de me rendre compte que c'est sans doute une blague de 1°Avril...rare sur un site officiel et qui hélas est vrai ailleurs. je verifierai dès que possible.

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grippe aviaire et peste humaine. quel est le plus grave, et le plus contagieux?

21 Mars 2006, 22:37pm

Publié par Jo benchetrit

Dans la famille animaux, il y a l'homme, et il y a les bêtes.

Le plus bestial, c'est lequel?

L'homme est-il, comme il aime à le prétendre, le seul animal moral ????????

Regardez plutôt notre espèce en actes.

Visiblement, il y en a qui rient, de ces hommes tortionnaires.

Galerie photos : Destruction de volailles pendant la grippe (peste) aviaire

 
 

 

 

Une partie de cette galerie photos a été construite grâce aux images sélectionnées sur le site www.birdflutoday.com/.

Un combat aussi inégal et absurde qu’une corrida - 20.4 ko
Un combat aussi inégal et absurde qu’une corrida

 

"C’est des hommes et d’eux seulement qu’il faut avoir peur. Toujours." - Louis-Ferdinand Céline

 

Que le carnage commence ! - 30.1 ko
Que le carnage commence !

Nouvelle mode : le jeté de gallinacés vivants dans une poubelle - 44.2 ko
Nouvelle mode : le jeté de gallinacés vivants dans une poubelle

 

 

 

 

 

"La grandeur d’une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés par la manière dont elle traite les animaux." - Gandhi

 

Massacre à la chaîne ! - 34.9 ko
Massacre à la chaîne !

 

 

 

"Quelqu’un qui s’est habitué à considérer la vie de n’importe quelle créature vivante comme sans valeur, finit par penser qu’une vie humaine ne vaut rien." - Dr Albert Schweitzer

 

Le dernier bol d’air frais avant le grand brasier - 36.6 ko
Le dernier bol d’air frais avant le grand brasier

 

"Nous pouvons juger le cœur d’un homme par son comportement envers les animaux." - Emmanuel Kant

 

Brûlés vifs ! - 50.7 ko
Brûlés vifs !

Danse Macabre - 42 ko
Danse Macabre

Un charnier à poulets - 47.5 ko
Un charnier à poulets

 

"L’homme a peu de chances de cesser d’être un tortionnaire pour l’homme, tant qu’il continuera à apprendre sur l’animal son métier de bourreau." - Marguerite Yourcenar

 

 

 

 

"L’extrême civilisation engendre l’extrême barbarie." - P. Drieu La Rochelle

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diffamation sur les pigeons:grippe aviaire; ornithose .lettre pour contrecarrer les maires qui veulent tuer leurs oiseaux,

19 Mars 2006, 20:24pm

Publié par Jo benchetrit

Du point de vue scientifique, les homos sapiens sont des animaux. Sauf pour les religions, qui disent aussi que le soleil tourne autour de la  Terre et que le monde fut créé en 6 jours, on est des animaux.

 Donc on sait, pour avoir comme eux des nerfs,et un cerveau ( qui visiblement ne sert pas à tout le monde), que les animaux souffrent.

En particulier les boucs émissaires classiques...les pigeons merveilleux méconnus des esprits meprisants et pretentieux des solipsistes humains.

J'ai reçu ça, d'une prenommée Coralie, qui l'a envoyée au maire de Châlons en Champagne, et ça me semble un assez bon modèle de texte.

Bonjour,

J'apprends avec horreur que les pigeons vivant dans votre commune sont
capturés par vos services, et tués dans des caissons à vide d'air!
Quelles que soient les nuisances, réelles ou imaginaires, qu'ils peuvent
générer, ces oiseaux ont droit à la vie et sont des êtres sensibles à la
peur et à la souffrance!

Je souhaite vivement que vous empêchiez les services municipaux de massacrer
ces oiseaux. Il existe bien des solutions non violentes, telles que les
pigeonniers contraceptifs, pour limiter les naissances des pigeons.
Il est difficile de croire que vous refuseriez de vous tourner vers ce type
de solution: car quelle sorte  de municipalité préfèrerait tuer des oiseaux
aussi inoffensifs? Il me semble que cette option vous ferait honte.

Je tiens beaucoup à être tenue au courant de votre décision à ce sujet.
je m'occupe actuellement d'alerter diverses associations de protection
animale à ce sujet.
Dans l'attente de votre réponse,
Cordialement,

L'heure de la sieste.

Ils ont froid et se tiennent chaud...c'est pas merveilleux, cette solidarité?

Le papa est à droite, la maman à gauche; et au milieu, leurs 2 enfants.


 

 

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GRIPPE AVIAIRE.Droits des animaux: tract et pétition. L'épidémie de trop

17 Mars 2006, 14:04pm

Publié par Jo benchetrit


L'équipe de la campagne les animaux ont des droits m'ont envoyé ce  tract et cette pétition à photocopier. je pense que ça peut faire un recto-verso.

 Merci de vous en servir pour qu'on arrête de martyriser les autres vivants de cette planète. comme si on en avait le droit au prétexte qu'on a la trouille! On aura beau s'agiter dans tous les sens, faire massacrer des poulets un jour, conseiller leur consommation le lendemain...on aura beau ramasser des oiseaux sains et parfaitement resistants à ce virus, et absurdement les assassiner, on n'évitera rien de ce qui doit arriver..et arrivera de la faute des élevages.

Voici  pour l'instant la seule mesure de précaution cohérente et indispensable: retirer à jamais de la surface du globe le vivier à virus que sont  les élevages.C'est de là que partent les virus, c'est là qu'ils muteront, puisqu'on attend que les cochons d'élevage soient infectés et que  le virus H5N1 se combine à un virus de grippe humaine...pour que la pandémie tant redoutée éclate.

******************

Le tract :

GRIPPE AVIAIRE
L'épidémie de trop

« Si l'on ramène les 4,5 milliards d'années de notre planète à une seule
journée terrestre, en supposant que celle-ci soit apparue à 0 heure, alors
la vie naît vers 5 heures du matin et se développe pendant toute la journée.
Vers 20 heures seulement viennent les premiers mollusques. Puis à 23 heures
arrivent les dinosaures qui disparaîtront à 23h40. Quant à nos ancêtres, ils
ne débarquent enfin que dans les 5 dernières minutes avant 24 heures. La
révolution industrielle n'a commencé que depuis un centième de seconde»
(dixit Hubert Reeves). Et avec elle la destruction de la planète et le
meurtre en masse des animaux.

Par eux-même, les humains n'ont pas assez le sens des responsabilités pour
arrêter leur saccage de la planète. Pas assez de compassion pour comprendre
le mal fait aux autres animaux, pas assez de courage pour décider d'y mettre
fin.

H5N1
Il faudra des crises comme la vache folle ou actuellement le H5N1, ou grippe
aviaire, pour que les gens commencent à se pencher sur le sort des animaux,
auparavant tués loin de nos yeux dans les abattoirs, mais désormais
massacrés « pour désinfection » par centaines de milliers au grand jour,
dans le but de rassurer le consommateur.

Espoir vain
En l'espace d'un mois, l'infection s'est étendue de manière fulgurante des
pays d'Asie à l'Europe, le virus est passé d'une espèce à l'autre, on a
découvert un chat mort, atteint par le virus en Allemagne (1).
Or, si le virus mute vers l'humain, ce sera l'hécatombe. Depuis décembre
2003 et avec l'apparition de cas humains d'infection par le virus en Asie,
l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère que nous sommes en phase
pré-pandémique. Le dernier niveau avant la phase pandémique sera atteint
lorsque le nouveau virus aura acquis une capacité de transmission inter
humaine. Dans son dernier rapport, l'OMS tire la sonnette d'alarme. Car si
le virus H5N1 de la grippe aviaire s'adaptait à l'homme par mutations
génétiques, « l'ampleur de la mortalité pourrait se situer entre 5 et 150
millions », estimait le coordinateur pour la lutte contre la grippe aviaire
de l'ONU, David Nabarro, en septembre dernier.
Pour éviter ça qu'ont donc prévu nos responsables politiques ?

On demandait au début de l'épidémie de s'abstenir de nourrir les pigeons, on
parle à présent de faire appel aux chasseurs pour massacrer les oiseaux
migrateurs. Et après le peuple migrateur, ce sera sans doute le tour des
chats ? (2). Puis des autres animaux ?!

Une seule espèce qui pourrit la vie de toutes les autres
Ainsi nous, les humains, coupables du meutre de milliards d'animaux chaque
année (3), seuls et uniques responsables de la crise actuelle, voulons
encore une fois faire payer les animaux pour l'irresponsabilité criminelle
de notre espèce ignare, vaniteuse et coupable.

pourtant...
Si l'épidémie s'étend, devenant panzotie il sera évidement impossible de
mettre en ouvre ces mesures de destruction aussi grotesques que criminelles.
Et le virus aura largement eu le temps de muter d'ici là (4).

Une seule solution
La seule mesure réellement préventive pour stopper l'épidémie, c'est la
suspension de l'élevage. Outre le fait essentiel que ça permettra
d'économiser la vie de millions d'animaux (3), ce qui reste une raison
suffisante en soi pour arrêter totalement et définitivement l'élevage, 
c'est objectivement la seule façon de combattre efficacement le virus. En
effet les équipements, véhicules, cages, aliments pour animaux, vêtements,
chaussures contaminés peuvent transmettre le virus d'une ferme à une autre.
Ce virus peut aussi être propagé par les pattes ou le corps d'animaux tels
que les rongeurs. Des indices suggèrent que les mouches pourraient aussi
véhiculer cette maladie.  Des marchés d'oiseaux vivants, où des volailles
sont vendues dans des conditions de fort entassement et souvent dans des
conditions sanitaires insuffisantes peuvent jouer un rôle important dans la
propagation de cette maladie. Le virus peut survivre à des températures
fraîches dans les déjections pendant au moins 3 mois. Dans l'eau, il peut
survivre jusqu'à 4 jours à une température de 22°C et plus de 30 jours à une
température de 0°C.

Pour la forme hautement pathogène, des études ont montré
qu'un gramme de déjections contaminées peut contenir assez de virus pour
contaminer 1 million d'oiseaux.

«Nous devrons cohabiter avec le virus dans
le futur», ajoute Josef H. Reichholf, un professeur de zoologie de
l'université de Munich, dans un commentaire publié dans le journal «
DieWelt».
Est-ce cela notre avenir ?

Demandons-le à nos politiciens, qui se médiatisent en train de manger du
poulet, pour relancer le bisness des éleveurs, déjà largement subventionnés
et indemnisés par l'argent public.

Ceux-là n'hésitent pas à rabaisser les
animaux au rang de marchandise pour nous ôter tout scrupule à les manger,
même à nos risques et périls (5). Exigeons la suspension immédiate de tous
les élevages.

_______________________________________________________________________________________
1. « Les autorités allemandes ont découvert dans l'île de Rügen, en mer
Baltique, une martre porteuse du virus H5N1 de la grippe aviaire, annonce
l'Institut Friedrich Löffler. Après les trois chats trouvés sur cette même
île, la martre, capturée vivante, représente la deuxième espèce de mammifère
porteur du virus recensée en Allemagne » (Nouvelobs.com, le 10 mars 2006).
2. Les abandons de chats se sont d'ores et déjà multipliés dans la région de
Lyon, proche de la zone la plus touchée par la grippe aviaire en France.
Cette vague d'abandons a débuté après la confirmation de la présence du
virus HSN1 sur un chat récemment découvert mort sur l'Ile allemande de Rügen
(nord-est).
3. 53 milliards d'animaux tués dans les abattoirs chaque année dans le
monde, 3 millions par jours en France
4. Le virus H5N1 semble avoir une grande aptitude à passer d'une espèce à
l'autre, des études ayant par exemple révélé que le virus pouvait contaminer
les cochons. Mais « contrairement à une idée admise, il n'est pas nécessaire
que le virus colonise au préalable les cochons pour devenir pathogène chez
l'homme. Ainsi, les habitants de plusieurs pays asiatiques ont été
directement affectés par des volailles » L'Express 9/3/06.
5. On insiste peu sur les bienfaits du végétalisme pourtant «globalement
positif, jouant un rôle majeur dans la prévention des cancers et des
accidents cardiaques et vasculaires cérébraux» (Santé magasine, 9 /2005), et
encore moins sur les risques liés à la consommation de viande : sait-on
qu'en consommant 85g de viande par jour, le risque d'avoir un cancer du
colon est scientifiquement avéré ? « C'est au programme » (France 2), le
12/05/05.

Contact : droitsdesanimaux@hotmail.com et 0621662924/0143323985
www.lesanimauxontdesdroits.com                
http://droitsdesanimaux.free.fr/

 

La pétition :
Ne pas jeter sur la voie publique



PETITION AU CHEF DE L'ETAT

L'élevage, qui provoque chaque année la mort de milliards d'animaux, viole
les droits fondamentaux des animaux, notamment le droit de vivre et de ne
pas être torturé.
L'élevage, responsable des plus grandes crises alimentaire des dernières
décennies (vache folle, listeria, salmonellose, fièvre aphteuse.), est
aujourd'hui  à l'origine de la grippe aviaire, épidémie qui présente des
risques effrayants, tant pour les animaux sauvages que pour l'être humain.
Cette épidémie risquant selon les spécialistes de perdurer et d'évoluer vers
un désastre à grande échelle, les signataires demandent la suspension de
tous les élevages, qui restent le principal foyer d'infection et de
dissémination du virus.

Contact : droitsdesanimaux@hotmail.com et 01 43 32 39 85 (Jean-Luc) 06 21 66
29 24 (David)
www.lesanimauxontdesdroits.com                
http://droitsdesanimaux.free.fr/

Pétition:

 

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