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Psychanalyse et animaux.

12 chèvres sauvées de la boucherie par des militants ALF

21 Mai 2006, 09:31am

Publié par Jo benchetrit

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Si vous vous réjouissez que ces adorables chèvres d'Italie  aient été sauvées, pourquoi ne faites vous rien pour que, sans avoir recours à l'illégalité, bien d'autres soient sauvées...faute de consommateurs?

 

On peut se nourrir sans faire souffrir. On peut se  nourrir sans avoir recours à l'élevage. On peut vivre sans tuer volontairement.

 

L'agriculture est mère de bien des vices, certains se risquent à dire de tous les vices...car depuis le néolithique l'homme est la Terre ne sont plus en symbiose mais en état de guerre. L'homme l' a soumise et faite  à son pied...Mais le problème c'est qu'elle en crèvera et lui avec si il ne réagit pas en vitesse contre...Les choses s'accélèrent.
Alors, on attend quoi?

 

Mais le problème va plus loin car, lorsque nous mangeons du fromage, nous sommes complices de ces horreurs, car il n'y a pas de lait pour les bébés...si on l'utilise dans les fromages et du coup, on tue les bébés.

 

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Les pigeons d'Auvers sur Oise tués emmurés par des bons chretiens!

19 Mai 2006, 20:49pm

Publié par Jo benchetrit

Voici en gros, en laissant taire mon immense pitié pour ces petits êtres coupables paradoxalement de leur innocence, de leur faiblesse, de leur incapacité à lutter contre le géant (in)humain, fait à l'image du diable sans doute, ce que je voudrais vous dire:

Le fait d'être éclesiastique chrétien ou pas, ne donne pas de droits supplémentaires et j'espère que vous serez condamnés comme tous citoyens, pour cruauté envers les innocents animaux que les gens de notre pays torturent à qui mieux mieux. Vous me choquez cependant particulièrement, vous, dont le Dieu a été annoncé par le saint esprit, sous forme d'un pigeon, justement, car toute colombe et une espèce de la famille pigeons.
Si dieu existe et vous a vu faire ça,  je crains que vous ne trouviez les âmes des pigeons torturés à la droite de Dieu, à votre place...tandis que vous, vous ne serez qu'à la droite du diable.
Je dis ça pour ceux qui croient...les autres se contenteront de savoir que la loi des hommes, bien qu'imparfaite, veille malgré tout et les punira, du moins je l'espère.
Ha! c'est vrai que vous imaginez que Le Dieu homme est seul à avoir une âme!!!quelle prétention de se vouloir égal de dieu! si les derniers  dans un monde où les animaux sont la 5°roue de la charrette seront les premiers, qui sera donc en premier?
L'homme souffre d'un péché d'orgueil qui lui fait croire que les autres n'existent pas...Ils sont petits, l'homme ne les voit pas.Et pourtant chaque pigeon comme tout vivant sensible voit le monde de la fenêtre de sa subjectivité,   son   corps et son esprit.
Hérésie?
Je suppose que l'inquisition est trop loin pour être brûlée comme Giordano Bruno!

Il est temps que l'eglise montre l'exemple enfin de l'idéal du Christ, idéal de douceur, de compassion et de solidarité entre les vivants.
Il a chassé les marchands du Temple, et ces marchands vendaient des animaux de sacrifice, dont la plupart étaient des ... pigeons.
Certains disent que Jésus ne supportait pas qu'on tue ainsi les animaux, et spécialement celui qui symbolise le Saint Esprit, le messager de Dieu, le pigeon.

Curieusement, vous, les hommes d'église, persecutez les pigeons, les préferés de Dieu,  qui a choisi cette forme pour annoncer la bonne nouvelle.
Hélas, l'apprentissage de la compassion ne rend pas compatissant et je suppose que vos capacités de pitié ne vont aps bien  loin envers les AUTRES animaux en general . Je pense ici  aux curés qui bénissent à la demande...les tueurs- tortionnaires des corridas.
Certains se demandent s'il faut croire en Dieu. Pour ma part, je pense que le pb est de savoir si on peut croire en l'homme.

Je sais qu'à part la peur de la sanction legale, les gens qui ne veulent pas voir en l'autre animal un prochain ne le feront aps.
Je ne crois pas en l'homme au coeur desseché par son orgueil, son ego envahissant et aveuglant. Car si l'amour est aveugle, l'amour de soi l'est d'autant plus qu'il est énorme.




Voici ma lettre.


Monsieur,

 

Merci de votre édifiante réponse, où vous montrez à la fois votre condamnation des faits (« atrocité », dites vous), mais un mépris paradoxale pour ceux qui se battent contre.

Demandez vous si les personnes responsables de ça, et je ne crois pas que vous comptiez là dedans, ont ou pas commis un péché ? Car je présume que c'est votre souci en tant que diacre.

Voici comment j'envisage cela, pour ma part :

 

En quoi du point de vue de la religion chrétienne le rapport des hommes aux animaux est-il un pêché ? Voici comment j'y réponds. (Et vous ?)
En ceci qu'il repose sur l'orgueil.

En quoi ce qui s'est passé avec les pigeons dans l'église d'Auvers sur Oise est-il un péché, ou du moins une faute du point de vue la Bible ?


En ceci qu'il est écrit : « Tu ne tueras point », et qu'il n'est pas précisé  le genre de la victime.

En quoi est-ce un crime du point de vue moral ?
Est-ce nécessaire de répondre, vous le faites vous-même.

En quoi sommes-nous  tous coupables de ce qui se passe là, comme ailleurs et qui vise à torturer les faibles, pigeons ou autres animaux dont l'espèce humaine est ?
Je considère que ce qui se passe sur Terre et que je n'ai point su empêcher est de ma responsabilité.
Il est sans doute plus facile de lutter pour défendre des humains car vous  trouverez aisément à vos côtés une majorité de  gens, surtout si c'est politiquement correct, comme les exemples que vous donnez.Dans le film Amen, on a pu voir que dans le cas contraire, il est aussi difficile de les défendre que les bêtes.. Protéger les animaux de la barbarie humaine est loin d'être   simple, et notre véhémence est à la mesure de l'immense indifférence que les hommes ressentent envers les crimes qu'ils commettent « banalement » sur les animaux. Ce qui ne nous rend pas indifférents à la cause de nos congénères, ni inactifs ; Mais nous ne sommes pas encore assez nombreux pour ne pas sembler des originaux et on cherche à nous marginaliser ou même, comme vous tentez de le faire, à nous culpabiliser, nous qui nous sommes attaqués de front au terrible problème de la cruauté humaine. Problème qui, une fois résolu( mais est-ce possible, d'autres comme Moïse et le Christ s'y sont cassés les dents.) faciliterait la solution de bien d'autres, dont ceux auxquels vous pensez plus « raisonnable » de vous atteler.

 

  Dans l'espoir de vous avoir montré que défendre les animaux n'est pas une trahison envers les hommes mais au contraire un service à rendre à notre espèce pour qu'elle se perfectionne, et devienne enfin .humaine.


 

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Aux origines de l’écologie

19 Mai 2006, 17:23pm

Publié par Jo benchetrit

 

Ce texte n'est pas de moi, mais je l'ai trouvé interessant. je vous le livre ici avec son lien:

http://ch.novopress.info/?p=1184  

Ce texte a le grand mérite de remonter aux sources philosophiques et métaphysiques de la tradition techno-scientifique occidentale et d’en faire une critique, par là même il montre aussi de quelle réflexion procède la pensée écologiste et quels peuvent être ses fondements. Si les problématiques écologiques peuvent aujourd’hui apparaître dans « l’air du temps », les bases théoriques et épistémologiques ainsi que les grands concepts qui fondent la culture écologiste restent, en revanche, souvent obscurs. Tenter de « lever le voile » sur ces aspects et initier une autre manière de penser, tel est bien le projet qui anime Le Recours aux forêts et avec Pierre Bérard, nous arrivons au coeur de la question.

Les penseurs écologistes, tel Lynn White Jr., proposent de clarifier nos idées en replaçant les présupposés de la science et de la technique modernes dans une perspective de longue durée, dans une perspective, en quelque sorte, historique. Dans la vieille Europe en effet, et je pense ici à l’Antiquité, aux mondes grec et romain, la science était traditionnellement conçue comme spéculative et orientée vers l’Intellect; elle avait une consistance essentiellement aristocratique et elle était le fait d’un certain nombre de catégories sociales de haut niveau. Bref, elle était réservée à l’élite sociale. La technique, quant à elle, était au contraire, empirique, orientée vers l’action et répandue surtout dans ce qu’on pourrait appeler - sans préjugés sociaux - les couches inférieures de la société. La fusion, vraiment soudaine, de ces deux types d’activité, dans le milieu du XIXème siècle, est certainement liée, d’après Lynn White Jr. et d’autres, aux révolutions démocratiques de l’époque qui tendaient, en abaissant les frontières sociales, à associer, peut-on dire par métaphore, « la main et le cerveau » dans une même unité fonctionnelle.

La crise écologique que nous connaissons est donc le résultat, nous dit Lynn White Jr., de l’émergence d’une culture démocratique entièrement nouvelle. Et toute la question est de savoir si un monde devenu démocratique peut survivre à ses propres présupposés. Il est probable que cela n’est possible qu’à la condition de repenser l’ensemble de nos axiomes.

La tradition technique et scientifique occidentale

La crise que nous connaissons est précisément l’aboutissement de la tradition technique et scientifique occidentale. La science et la technique modernes sont, bien sûr, spécifiquement occidentales et le leadership occidental dans le domaine des techniques et dans le domaine scientifique est beaucoup plus ancien qu’on ne pourrait souvent le supposer. Il est beaucoup plus ancien, en tout cas, que ce qu’on a appelé la « Révolution scientifique » du XVIIème siècle ou a fortiori, la « Révolution industrielle » du XVIIIème.

Au plus tard vers l’an mil en effet, même dès l’époque carolingienne, l’Occident a commencé à appliquer ses connaissances en hydraulique à d’autres activités industrielles qu’à moudre le grain. A partir de la fin du XIIème, il y a, en Occident, une utilisation systématique de la puissance du vent et l’automation apparaît avec les premières horloges au début du XIVème siècle. A la fin du XVème, pour la plupart des historiens, la supériorité technologique de l’Europe est une évidence et elle explique la relative facilité avec laquelle les conquêtes vont être opérées par les portugais et tous les autres à leur suite.

La tradition scientifique occidentale commence en fait vers la fin du XIème siècle avec l’énorme mouvement de traduction en latin des oeuvres scientifiques des grecs et des arabes. Tout le corpus ou pratiquement tout le corpus scientifique des grecs a été traduit en moins de deux cents ans, entre le XIème et le XIIIème siècle. Ces travaux ont été lus et critiqués avec passion dans les universités qui naissaient au même moment de l’Italie jusqu’à la Flandre et à l’Angleterre. Et la critique fit naître des observations et des spéculations nouvelles. Ce qui d’ailleurs accentue, dans la plupart des cas, le discrédit des auteurs et des oeuvres qui faisaient auparavant autorité. A la fin du XIIIème siècle donc, l’Europe avait repris le leadership scientifique des mains flageolantes, déclinantes, de l’Islam.

Etant donné que c’est au Moyen-Age que ces mouvements technologiques et scientifiques prirent leur essor au sein de notre culture, qu’ils acquirent leur caractère propre et en vinrent à dominer le monde, il semble bien qu’on ne puisse par faire l’économie d’une étude sur la mentalité globale de cette époque médiévale si on veut comprendre ce qui, du point de vue généalogique, a amené à la révolution scientifique du XVIIème et à la révolution industrielle et technologique du XIXème siècle. Il s’agit en fait de comprendre la nature et les impacts que ces mouvements peuvent avoir aujourd’hui sur l’écologie et d’examiner les postulats fondamentaux qui caractérisent précisément l’époque médiévale.

La conception médiévale de l’homme et de la nature

Dès le IXème siècle en Occident, nous avons de nombreuses traces d’une attitude d’exploitation de la nature, dans les illustrations, par exemple, des calendriers. Dans les anciens calendriers, les mois de l’année étaient représentés par des allégories, des personnifications passives. Tandis que les nouveaux calendriers, calendriers francs notamment, qui inspirèrent tout le style du Moyen-Age, sont très différents : on y voit des hommes occupés à transformer de force le monde qui les entoure, en labourant, en récoltant, en défrichant, en tuant des cochons… Les cathédrales nous offrent à cet égard des exemples extrèmement nombreux. L’homme et la nature, en quelque sorte, sont désormais des choses distinctes. Mais c’est bien entendu l’homme qui est le maître dans ce rapport. Et toute innovation technique (elles ont été précoces, on l’a vu précédemment) semble aussi correspondre à des mécanismes de pensée plus vastes car ce que les gens font de leur milieu écologique dépend en effet de la façon dont ils perçoivent leur relation aux choses qui les entourent. Et l’écologie humaine est largement conditionnée par des croyances relatives à notre nature et à notre destinée - c’est-à-dire en fait par la religion.

Pour Lynn White Jr.1 et pour beaucoup d’autres, la victoire remportée par le christianisme sur le paganisme a constitué, de ce point de vue, la plus grande révolution mentale de notre histoire culturelle. Les chaines cullturelles de notre Occident contemporain demeurent en effet très largement tributaire de notre passé chrétien. Et même si il est devenu de bon ton d’affirmer aujourd’hui que nous vivons dans une époque « post-chrétienne », même s’il est certain que notre façon de penser et de parler a cessé d’être chrétienne, il demeure pourtant que notre langage et notre culture restent en substance identiques à ce qu’ils étaient dans le passé. Nos schémas d’activité quotidienne, par exemple, sont toujours dominés par cette croyance implicite en un progrès continu que ne connaissaient ni l’Antiquité greco-romaine, ni l’Orient ancien. Et cette croyance s’enracine bien dans la téléologie judéo-chrétienne et reste absolument inimaginable en dehors d’elle. Le fait que, dans la modernité, beaucoup d’autres qui se prétendent athées comme, par exemple, les communistes à l’époque stalinienne, y adhèrent aussi - on se souvient trop bien de l’industrialisme forcené des régimes communistes orienté vers le progrès et dans la perspective de temps messianiques à venir - confirme seulement ce qui peut également se démontrer à partir d’autres prémisses, à savoir que le marxisme, tout comme l’Islam, et tout comme la plupart des idéologies modernes, est une hérésie judéo-chrétienne. Bref, notre contexte demeure fondamentalement marqué par les axiomes du christianisme.

Le christianisme et la relation de l’homme avec son environnement

A la différence de la mythologie greco-romaine qui se distinguait très singulièrement de la plupart des autres mythologies du monde par une vision non-créationniste de l’univers, la Création, dans les mythologies sémitiques et notamment dans la Bible, est le moment inaugural du monde.

Nous savons en effet que les penseurs du vieil Occident, à l’instar d’Aristote, refusaient l’idée que le monde visible ait pu avoir un commencement. Une telle idée ne pouvait d’ailleurs pas s’inscrire dans le cadre de leur conception cyclique du temps. Le christianisme, au contraire, a hérité du judaïsme, non seulement la conception d’un temps linéaire, segmentaire, qui ne se répète pas donc, mais également un impressionnant récit de la création du monde. Et ce récit, c’est bien sûr la genèse. Et que dit la genèse ? Elle dit qu’un dieu infiniment bon et tout-puissant a créé la lumière et les ténèbres, les corps célestes, la Terre et toutes les espèces de poissons, d’oiseaux, d’animaux et de plantes, puis Adam, puis Eve, et qu’enfin, l’homme a donné un nom à tous les animaux, s’établissant ainsi lui-même comme leur maître. Puisque l’homme, comme on dit en linguistique, est « performateur », il nomme donc, en ce sens, il s’inscrit comme maître. Dieu a conçu tout cela, nous dit la Genèse, explicitement au seul bénéfice de l’homme et pour lui permettre de faire régner sa loi : il n’est rien dans le monde physique résultant de la création qui n’ait d’autre raison d’existence que de servir les fins humaines. Et si le corps de l’homme est certes façonné avec de la glaise, il n’est cependant pas une simple partie de la nature, il n’est pas banal, il n’est pas trivial : il est aussi fait à l’image de Dieu.

insi, l’anthropocentrisme s’origine dans le discours biblique, dans l’impressionant récit biblique de la création, et le christianisme, surtout sous sa forme occidentale, est la religion la plus anthropocentrique que le monde ait jamais connue. Dès le IIème siècle, les pères de l’église, aussi bien Tertullien, l’africain, que saint Irénée de Lyon, le gaulois, soulignent que Dieu, lorsqu’il a créé Adam, avait déjà en vue le Deuxième Adam, c’est-à-dire le Christ incarné. L’homme partage ainsi, dans cette théologie, la transcendance de Dieu vis-à-vis de la nature. Non seulement le christianisme, en opposition absolue à l’ancienne cosmogonie païenne comme aux religions de l’Asie (exception faite peut-être du zoroastrisme), instaure un dualisme fondamental entre l’homme et la nature, mais il insiste également sur le fait que l’exploitation de la nature par l’homme, pour satisfaire ses fins propres, résulte de la volonté de Dieu. Beaucoup y voit aujourd’hui l’origine des problèmes écologiques que nous connaissons.

Il y a donc au départ dans cette philosophie, ou plutôt dans cette théologie, ce qu’Heidegger aurait pu appeler « l’arraisonnement de la nature ». Lequel arraisonnement de la nature entre dans le plan divin. Et c’est bien dans cette brèche ouverte par le dualisme chrétien que vont s’engouffrer, après Descartes, tous les tenants de la modernité occidentale.

A niveau le plus populaire, c’est-à-dire à un autre niveau que celui du discours des élites chrétiennes, cette nouvelle vision du monde a exercé une influence révélatrice. Dans l’Antiquité, chaque arbre, chaque source, chaque filet d’eau, chaque colline avait son propre genius loci, son génie protecteur. Le monde était peuplé de dieux et il y avait co-appartenance entre la nature, les hommes et les dieux. Ces esprits étaient accessibles à l’homme, par des procédures diverses relevant de la magie ou de la séduction, tout en différant grandement de lui, comme l’atteste l’ambivalence un peu inquiétante des centaures, des faunes et des sirènes. Avant de couper un arbre, de percer une montagne ou de détourner un ruisseau - ce que les anciens ne se sont pas privés de faire, il était donc important d’apaiser le génie protecteur du lieu et de faire en sorte qu’il demeure apaisé. Le monde étant enchanté, il fallait traiter avec lui d’une certaine manière, inventer avec lui des procédures spécifiques.

En détruisant ce rapport au monde qui ne relève pas seulement de l’animisme païen, le christianisme a permis, lui, d’exploiter la nature sans vergogne et sans aucunement se soucier des « sentiments des objets naturels » et de l’esprit du monde. Le christianisme est ainsi à l’origine de la réification, de « l’objectivation » du monde et de la nature. La mort du grand « Pan » laisse la place à la technologie et en tout cas à ce mélange qui date du XIXème siècle de la science et de la technique que certains appellent aujourd’hui la « techno-science ».

On dit souvent qu’à cet animisme, l’Eglise a subsitué le culte des saints. C’est en apparence exact, mais le culte des saints est fonctionnellement très différent de l’animisme. Le saint n’habite pas les objets naturels; il peut avoir un sanctuaire particulier, mais c’est au ciel qu’il réside. En outre, un saint n’est qu’un être humain qu’on peut approcher comme tel. Ainsi, les esprits qui habitaient les objets naturels se sont évaporés. L’homme s’est vu conférer sur Terre le monopole de l’esprit et les vieilles inhibitions qui l’empêchaient d’exploiter sans prudence, la nature se sont effondrées par la Révélation, Dieu a donné à l’homme la Bible, les Saintes Ecritures bien sûr, mais Dieu a également créé la nature, celle-ci témoigne de l’intellect divin.

Et va se produire, très tôt, au Moyen-Age, la naissance de ce que l’on appelle la « théologie naturelle » dans un premier temps, à savoir l’étude religieuse de la nature en vue d’une meilleure compréhension de Dieu. C’est cette discipline qui reçoit le nom de « théologie naturelle ». Dans l’Eglise primitive, dans l’Eglise des débuts et continuellement par la suite dans l’Orient byzantin, la nature était d’abord appréhendée comme un système symbolique, comme une espèce de métaphore propre à fournir l’énergie de nombreuses paraboles. Des symboles au travers desquels, par la médiation desquels, Dieu parlait, en quelque sorte, aux hommes. Cette conception de la nature était beaucoup plus esthétique que scientifique. La science dans ce contexte ne pouvait guère s’épanouir. C’était une ambiance défavorable à une activité de type scientifique puisque la science implique que la nature soit objectivée pour avoir lieu.

Or, dès le XIIIème siècle, la théologie naturelle avait déjà pris un tour très différent, du moins dans l’Occident latin. Elle ne cherchait dès lors plus à décoder les symboles physiques grâce auxquels Dieu pouvait communiquer avec l’homme, mais s’efforçait désormais de mieux comprendre l’esprit divin en découvrant la façon dont opérait la création. Il ne s’agit donc plus de communiquer avec Dieu à travers la nature, mais de comprendre des mécanismes. Ainsi, pour prendre un exemple concrets, l’arc-en-ciel, à l’ouest de l’Europe, n’était plus un simple symbole d’espoir, que Dieu envoya pour la première fois à Noé à la fin du Déluge, mais un phénomène d’optique sur lequel quelques auteurs pouvaient publier des ouvrages étonnament complexes alors même que leur démarche intellectuelle restait essentiellement religieuse. Et du XIIIème siècle jusqu’au XVIIème, jusqu’à Leibniz et Newton, tous les chercheurs d’envergure, y compris ces deux derniers, expliquent d’ailleurs leurs motivations en termes religieux. Ce n’est qu’à la fin du XVIIIème siècle que Dieu, pour beaucoup de chercheurs, devient une hypothèse dont on peut se passer, une hypothèse inutile. Ce qui veut dire que la science occidentale moderne a bien été conçue dans le giron de la théologie chrétienne. Et l’impulsion originelle de cette science moderne est venue du dynamisme d’une dévotion religieuse mise en forme par le dogme judéo-chrétien de la création. La science moderne s’avère donc, en quelque sorte, l’extrapolation de la théologie naturelle du Moyen-Age. Il faut par conséquent renoncer à cette idée ancienne des historiens rationalistes et laïcs du XIXème qui opposaient un Moyen-Age chrétien, donc obscurantiste, à une Renaissance qui, par le biais de la redécouverte des écrits anciens et des progrès successifs, s’acheminait vers un monde de lumière (!), vers un monde éclairé, vers un monde de domination de la nature. C’est un schéma qui est complètement dépassé : on sait que la critique, la lecture attentive des textes de l’Antiquité n’a pas cessé durant la plus grande partie du Moyen-Age.

La technique moderne dans ce contexte est partiellement expliquée comme la réalisation volontariste occidentale du dogme chrétien de la transcendance de l’homme vis-à-vis de la nature et de son légitime désir de la dominer.

Pour une autre tradition religieuse…

Pour Lynn White, pour Grinevald2 aussi, la fusion science-technique, la techno-science, intervenue au XIXème siècle a conféré à l’humanité des pouvoirs qui, à en juger par la plupart des conséquences écologiques, échappent aujourd’hui à son contrôle. Et ils échappent d’autant plus à son contrôle dans notre contexte contemporain de « démonie » de l’économie, d’une réduction à l’économie de toutes les valeurs collectives et d’un triomphe de la marchandise qui assigne aux hommes une finalité unique : la production et la consommation, c’est-à-dire le développement. Bien entendu, ce développement signifie en réalité une maîtrise toujours plus grande de la terre. Dans ce processus, le christianisme porte une lourde part de responsabilité - c’est ce que disent la plupart des historiens des sciences - en ayant initié un nouveau type de relation : de l’homme souverain à une nature « muette ».

Recourir à toujours plus de science, à toujours plus de technique pour sortir des impasses écologiques d’aujourd’hui ne nous sera pas d’une grande utilité peut-être, dans cette optique, vu que précisément scicence et technique s’originent dans un passé, dans une matrice chrétienne qui, selon ce raisonnement, serait la principale « fautive » de ce à quoi nous sommes aujourd’hui confrontés. Et si les racines du problème sont largement religieuses, le remède ne doit-il pas être lui aussi, entre autres, religieux ? Contre l’anthropomorphisme qui semble être au centre justement de la problématique écologique d’aujourd’hui, ne faut-il pas envisager de changer nos paradigmes religieux ?

. Soit, vont dire certains, en repensant le christianisme, par exemple, à partir de saint François d’Assise. Saint François d’Assise, c’est, au XIIIème siècle, le chrétien qui fait le choix d’un certain ascétisme et qui parle aux oiseaux, qui parle au loup même, et qui prêche la parole de Dieu à ces êtres « inférieurs », ce qui signifie, de son point de vue, que ces êtres sont dotés de ce qu’on n’ose pas appeler ici une « âme », mais en tout cas d’un esprit qui les fait participer non seulement de la création, mais aussi du devenir humain, du devenir de la vie (au sens religieux du terme). Et, aujourd’hui, un certain nombre de théologiens écologistes proposent d’en revenir à ce courant franciscain qui a été très largement abandonné après le XIIIème siècle dans la mesure où saint François d’Assise a été, par biens des aspects, un hérétique. Et tous ceux, ou la plupart de ceux, qui l’ont suivi ont été taxés d’hérétisme - même si, par ailleurs, saint François d’Assise a été sanctifié comme l’un des grands exemples de vie chrétienne du Moyen-Age.

. Soit, aller plus loin dans le temps pour redécouvrir un autre génèse, mais qui n’est pas créationniste celle-là, c’est-à-dire les grands thèmes de la vision du monde telle qu’elle s’est exprimée chez les grecs, pour l’essentiel. Il s’agirait donc de « faire retour » à un paganisme de type panthéiste qui permet de repenser le rapport de l’homme au monde non plus en termes dualistes donc en opposition, mais en termes de co-appartenance à un univers unique. Et dans cette vision de co-appartenance, interviennent des idées, comme celle de Michel Serres3, selon lequelles des droits pourraient être affectés au non-humain qui seraient, pour ainsi dire, comparables à ceux affectés à l’humain. Ce sont là les théories de ce qu’on appelle l’écologie profonde. Arne Naess4 a, par exemple, beaucoup écrit dans ce domaine et les ligues de défense des animaux, entre autres, se sont très largement inspirées de ce type de raisonnement.

Nature, science et société dans la modernité

L’ère moderne donc, nous avait rendue la nature étrangère à la suite de l’inauguration chrétienne qui divise Dieu d’une part, sa création d’autre part, l’homme échappant d’une certaine manière à cette création en tant qu’image et incarnation de Dieu. Et la science Galiléenne et newtonienne n’a fait que creuser cet abîme entre le domaine de l’action humaine et celui des lois de la nature. Alors que le premier est régit en effet, pour les hommes du XVIIème par l’orientation de l’action selon une fin, le second ignore toute espèce de finalité. Et à l’irréversibilité du temps de l’action tendue vers le progrès - la notion de progrès n’apparaît qu’au XVIIIème, mais elle est déjà contenue religieusement dans l’idée judéo-chrétienne que l’histoire a un sens - répond, au XVIIème, la réversibilité des équations de la dynamique classique. Le jeu des correspondances entre la nature et la société, l’idée même d’un ordre cosmique dont relèverait l’organisation sociale perd alors toute pertinence. L’idée d’une correspondance entre le microcosme et macrocosme s’écroule. Nous avons là deux univers qui sont pensés non seulement de manière différente, mais aussi opposée. S’instaure finalement le partage des rôles suivant : les hommes déterminent des, la fins nature procure des moyens. La nature est désormais réduite à l’ensemble ce qui est d’une part, juridiquement appropriable (le droit de propriété progresse considérablement au XVIIème et XVIIIème siècle, il va donner lieu au libéralisme) et d’autre part, techniquement exploitable. De ce fait, la totalité - vieille idée païenne - constituée par la nature et la société devient impensable en tant que telle. Soit, on se situe à l’intérieur des limites du contrat social et la nature n’est guère qu’un moyen dépourvu d’intérêt propre. Soit, on met au jour les lois de la nature telles qu’en elle-même sans qu’il soit question de la société et de ses fins. Il y a là une radicale fiscion entre deux domaines. Or, tout ce cadre de pensée est aujourd’hui en crise. Il est en crise sans qu’aucun autre ne lui ait été, de façon claire en tout cas, substitué. En effet, le paradigme occidental moderne, le paradigme classique, a été remis en cause de l’intérieur même du travail scientifique, dès le XIXème siècle, avec la découverte des géométries non-euclidiennes par exemple et c’est le dogme, à ce moment-là, de l’espace universel, l’espace de Newton qui commence à se fissurer avant d’être totalement pulvérisé, au début du XXème, par la physique Einsteinienne. De même, le dualisme cartésien ainsi que la méthode expérimentale de Bacon ont été remis en cause, plus tardivement, par la mécanique quantique.

De la même manière, tout le travail des sciences humaines a montré quel point, dût-ce le narcissisme de l’homme occidental en souffrir, il reste pris dans son milieu (c’est le résultat de la sociologie notamment depuis le XIXème siècle). Ces éléments vont donc à l’encontre du dogme de l’autonomie du sujet sur lequel repose toute la modernité politique. Une pensée anti-humaniste, non-humaniste en tout cas, se met en place à partir de la création de la sociologie. Et d’ailleurs, d’une certaine manière, la sociologie elle-même est le fruit des réflexions des Contre-révolutionnaires du début du XXème qui interprêtaient la Révolution comme dissociation de la communauté et qui cherchaient par des biais divers - qui n’étaient bien sûr pas ceux du retour à l’Ancien Régime - à refonder le social.

La remise en cause de la conception moderne

Ces dans deux domaines principaux surtout que la conception moderne du rapport de l’homme au monde a été remise en cause : par l’écologie (scientifique) du côté des sciences de la nature et dans un autre domaine, celui de la philosophie, par la phénoménologie :

. L’écologie en effet implique une vision relationnelle de la nature : les êtres vivants ne peuvent exister que dans la mesure où ils occupent une « niche » dans un écosystème et réciproquement, l’écosystème n’existe qu’en fonction des relations entre les êtres qui le composent. Cette vision est bien sûr étrangère et opposée au paradigme occidentale moderne. Pour un philosophe écologiste comme Callicott5, la relation entre les choses est antérieure aux choses qu’elle lie. Autrement dit pour Callicott, et il est là tout à fait expressif de l’épistémologie écologique, la relation précède l’essence. Et de ce fait, nous sommes en présence d’un paradigme virtuel, qu’on pourrait appeler le paradigme écologique, dont l’émergence bouleverse non seulement la conception moderne de la nature mais ébranle jusqu’au tréfonds de cette métaphysique occidentale dont nous parlions auparavant. Cette pensée relationnelle, selon Jacques Berque6, a aussi de nombreuses affinités avec les vieilles religions orientales comme le Bouddhisme et le taoïsme qui n’ont jamais séparé l’homme de son milieu.

. Quant à la phénoménologie, elle a contesté radicalement, avec surtout Heidegger, la prétention du sujet moderne à objectiver son environnement. Pour Heidegger, comme pour Husserl, l’être humain doit être pensé dans son appartenance à la terre et celle-ci doit être pensée par rapport à l’homme dans son habitabilité. Elle ne peut être posée comme objet car elle est le sol qui fonde le sujet lui même. Il n’y pas là d’opposition, comme chez les kantiens et les modernes, entre la nature et l’individu mais au contraire quelque chose qui est au-delà même de la jonction.

Néanmoins, il ne faut pas oublier ici que l’apport essentiel de la modernité occidentale malgré tout, à savoir la découverte des lois du monde physique en tant que telles, ne peut assurément pas être « court-circuité » par les seules références à de nouveaux paradigmes ou à des présupposés de type religieux. La science a eu lieu. La technique a eu lieu. Il n’est pas possible de penser hors de cette mémoire. Ceci d’autant plus que la modernité elle-même, en tant que savoir scientifique, a secrété elle-même les moyens conceptuels de la dépasser. La modernité n’est pas seulement une erreur ou une impasse, elle est aussi, et peut-être avant tout, une étape de notre histoire qui appelle son propre dépassement. Ce dépassement, cet « au-delà » à inventer, serait peut-être l’émergence d’une conception relationnelle qui chevaucherait les dichotomies modernes, qui tendrait à relier l’univers des faits à celui des valeurs dans le sens d’une totalité, ainsi qu’on le voit chez un grand nombre de théoriciens de l’écologie comme Lovelock7.

Prenons deux exemples :

. Nous savons aujourd’hui, notamment depuis les théorèmes d’incomplétude et d’indécidabilité de Godël8, qu’on ne peut démontrer la validité d’un système de références que par référence à quelque chose qui lui est extérieur. Ce qui instraure un système d’ordre supérieur et ainsi de suite. Pour démontrer la validité d’un système donc, il faut en sortir pour prendre quelque chose de plus englobant et ainsi de suite. Les systèmes inférieurs ne sont donc pas faux, ils sont simplement d’une validité relative comme le sont d’ailleurs tous les systèmes supérieurs. Et dans cette optique, il ne peut y avoir de système final d’une validité absolue. Autrement dit, avec des raisonnements de ce type, c’en est fini du vieux paradigme de l’universalité.

. Examinons cette fois la notion de finitude écologique de la terre. Cette notion a détruit la conception classique selon laquelle l’universel commande le singulier et le général commande le particulier car on ne peut pas y réduire la relation entre le planétaire et le local. Je m’explique, l’univers systémique de l’écologie, par exemple la biosphère qui correspond au planétaire, et les biotopes qui correspondent au local sont interdépendants. Tandis que le principe de la modernité tend à sacrifier, à abolir, toute singularité locale au profit de principes universels. A cet égard, la modernité s’avère essentiellement une utopie, c’est-à-dire au sens premier du terme, une vision du sans-lieu, du non-lieu.

D’ailleurs Heidegger a très bien mis en scène dans sa philosophie cette nécessité du local. En quelque sorte, qu’il s’agisse de la démarche scientifique dans une logique la plus rationnelle ou qu’il s’agisse de la démarche d’un grand nombre de philosophes qui ont essayé de penser au-delà de la modernité, nous assistons aujourd’hui à, sinon une rencontre, du moins à des connexions, à un voisinage qui permet de repenser le monde de manière globale - je n’ose pas dire de manière totale car ce terme est bien trop souvent mal inteprété - et donc de résoudre la crise ouverte avec la naissance de l’Occident à l’époque de la fondation judéo-chrétienne et qui se clôt aujourd’hui avec la crise de l’écologie nous obligeant à repenser nos paradigmes fondateurs. Et ce qui est symptômatique à notre époque, c’est bien cette rencontre entre les scientifiques et les philosophes, entre les sciences physiques d’une part, les sciences humaines d’autre part, qui pulvérise les vieux schémas sur lesquels s’était fondé l’activisme technologique et économique de notre monde, lesquels schémas n’ont plus aujourd’hui de validité.

Peut-être donc l’heure est-elle venue de formuler, au-delà de la critique, non seulement un nouveau paradigme mais peut-être tout aussi bien, « une nouvelle espérance »….

Pierre BERARD

Source : http://www.lerecoursauxforets.net/

1- Lynn White Jr., « The Historical roots of our ecologic crisis », article paru pour la première fois dans la revue Science (10 mars 1967).

2- Jacques Grinevald, philosophe, enseignant et chercheur suisse, auteur de nombreuses études sur l’histoire du développement scientifique et technique de l’Occident dans les revues Co-évolution, Tranversale, Les cahiers de l’IUED (puf), Environmental Conservation.

Il est membre d’ECOROPA, de l’International Society for Ecological Economics et collaborateur du World Concil for the Biosphère. Il collabore occasionnellement au Recours aux forêts.

3- Ecrivain et philosophe bien connu en France qui enseigne à la Sorbonne ainsi qu’aux Etats-Unis. Elu à l’académie française en 1990. C’est notamment dans Le contrat naturel publié chez Flammarion (1992) qu’il propose d’ériger la nature en sujet de droit rompant ainsi avec l’humanisme contemporain pour lui préférer un égalitarisme biocentrique.

4- Philosophe norvégien, principal théoricien du mouvement de l’écologie profonde (Deep ecology movement) qui enseigne à l’université d’Oslo.

Outre ses nombreux ouvrages et ses multiples participations à des recueils collectifs, il a déjà collaboré à certaines publications comme The Ecologist, The Deep Ecology, Ecology and Ethics, Trumpeter, Environmental Values, etc…

5- voir en ce sens son article dans Ecologie Politique, été 1993.

6- Jacques Berque est l’auteur notamment de « Nature, culture et colonisation » in Jean-Jacques Rousseau et l’homme moderne, 1965.

7- voir ses développements sur l’hypothèse « Gaïa ».

8- voir à ce sujet l’excellent livre de Douglas Hofstadter, Godël Escher Bach, les Brins d’une Guirlande Eternelle, InterEditions, 1985. Le fil conducteur de cet ouvrage, ce sont les « boucles étranges » dans lesquelles se confondent le sujet et l’objet, l’observateur et ce qu’il observe…

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Houhou, la ligue a tort ! le piège de"la Déclaration Universelle des Droits de l'Animal"

19 Mai 2006, 16:58pm

Publié par Jo benchetrit

« Il est certain que se coltiner la misère, comme vous dites, c’est entrer dans le discours qui la conditionne, ne serait-ce qu’au titre d’y protester. Rien que dire ceci me donne position - que certains situeront de réprouver la politique. Ce que, quant à moi, je tiens pour quiconque exclu » (Jacques LACAN, Télévision, Paris, Seuil, 1974, p. 25).

 

Entrer pour le contester dans  le discours de l'Autre, ...est-ce s'y perdre?

Ça peut arriver.


es rédacteurs de la declaration qui suit en sont la triste illustration.

Ils sont tombés dans le piège qu'ils voulaient déjouer.

 

Je vous propose un travail interactif. Dans ce qui suit, "il y a comme un défaut". Etes vous d'accord pour appeler ça, comme on nous l'annonce,  "Déclaration Universelle des Droits de l'Animal" ?

Pour ma part,  pauvres bêtes...Ils ne sont pas sortis de l'auberge. C'est comme si on nous avait fait une Déclaration Universelle des Droits de l'esclave...sans remettre en cause le dit esclavage.
QUI aurait gobé ça?
Et pourtant, ce qui suit n'est même pas respecté.

A vous, si ça vous amuse.

N'hésitez pas à contacter la ligue

lfda@league-animal-rights.org lfda@league-animal-rights.org

pour leur dire comme on disait avant à la LCR:

Houhou, la ligue a tort !









DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’ANIMAL

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PRÉAMBULE:

Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution des espèces,
Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un système nerveux possède des droits particuliers,
Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers les animaux,
Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l'espèce humaine du droit à l'existence des autres espèces animales,
Considérant que le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes entre eux,

IL EST PROCLAME CE QUI SUIT :

Article premier
Tous les animaux ont des droits égaux à l’existence dans le cadre des équilibres biologiques.
Cette égalité n’occulte pas la diversité des espèces et des individus.

Article 2
Toute vie animale a droit au respect.

Article 3
1- Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.
2- Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.
3- L’animal mort doit être traité avec décence.

Article 4
1- L’animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s’y reproduire.
2- La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l’animal sauvage à d’autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.

Article 5
1- L’animal que l’homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs.
2- Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée.
3- Toutes les formes d’élevage et d’utilisation de l’animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l’espèce.
4- Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.

Article 6
1- L’expérimentation sur l’animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l’animal.
2- Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre.

Article 7
Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.

Article 8
1- Tout acte compromettant la survie d’une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c’est à dire un crime contre l’espèce.
2- Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.

Article 9
1- La personnalité juridique de l’animal et ses droits doivent être reconnus par la loi.
2- La défense et la sauvegarde de l’animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.

Article 10
L’éducation et l’instruction publique doivent conduire l’homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.

La Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de l'Unesco.
Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.


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10ème Journée Mondiale d'actions contre Procter & Gamble

19 Mai 2006, 16:40pm

Publié par Jo benchetrit

 Je transmets ceci, contre la vivisection.
----- Original Message -----
From: Action !
Sent: Friday, May 19, 2006 12:32 PM
Subject: [liberons-les] Samedi 20 mai 2006 : 10èmeJournée Mondiale d'actions contre Procter & Gamble

Samedi 20 mai 2006
 
20 MAI 2006 : pour des produits de soins et d'entretien SANS CRUAUTE

Supports, textes et références en français ici = http://www.international-campaigns.org/ic/action/040522.htm

Guide rapide de la campagne contre Procter & Gamble animée par Uncaged Campaigns

Qu’est-ce que la Journée Mondiale d'actions contre Procter & Gamble ?
Samedi 20 mai 2006, des actions auront lieu dans des villes partout dans le monde pour protester contre les tests cruels et inutiles sur les animaux réalisés par Procter & Gamble (P&G) et pour sensibiliser le public aux achats sans cruauté envers les animaux. C’est la plus grande journée d’action de la sorte au monde. En France, il y aura quelques actions, en souhaitant que toujours plus de groupes locaux francophones pour les droits des animaux relaieront cette campagne. http://www.international-campaigns.org/ic/action/10eme_journee_action_PG2006.htm

La Journée mondiale d'actions contre Procter & Gamble est au cœur de notre campagne tenace pour étendre le boycott de tous les produits Procter & Gamble jusqu’à ce que cette firme cesse définitivement de maltraiter et de tuer des animaux. C’est une excellente occasion pour faire passer directement aux consommateurs le message concernant Procter & Gamble ainsi que pour les aider à réaliser des achats sans cruauté. Ce message passera également par une couverture médiatique de cette Journée d’action.

Au programme international
* Manifestations ; animations et distribution de tracts devant les locaux et sites de Procter & Gamble, devant les supermarchés et dans les centres villes ;
* Information du public et stands de pétitions dans les centres villes et les grandes rues ;
* Opérations « coup de balai » sur les produits Procter & Gamble dans les supermarchés, affichage dans les bibliothèques, universités et lieux de travail.
* En plus de cela, campagne d'écriture aux journaux régionaux et nationaux pour leur faire part de la campagne. Un bon moyen de faire parler de cette Journée d’action.

Pourquoi cibler Procter & Gamble ?
Procter & Gamble empoisonne et tue des milliers d’animaux pour développer des produits et des ingrédients destinés à la grande consommation.

Procter & Gamble continue même à tuer des animaux dans le cadre du développement de produits cosmétiques et de leurs ingrédients.

Une circulaire interne à Procter & Gamble, obtenue par la BUAV, a révélé que la firme exerçait secrètement des pressions sur l’Union Européenne et contre des gouvernements des états membres pour tenter de bloquer une proposition visant à mettre fin aux tests de cosmétiques et de produits de soins sur les animaux, au sein de l’Union Européenne.

La filiale Procter & Gamble qui fabrique de la nourriture pour animaux domestiques, IAMS/Eukanuba, pratique secrètement des expériences sur les animaux et tue ainsi des chats, des chiens et autres animaux dans le cadre de recherches sur la nourriture pour animaux « domestiques ». Voir ici http://www.uncaged.co.uk/iams.htm et là http://www.iamscruelty.com/.

La campagne de boycott coûte à Procter & Gamble au moins 10 millions de livre sterling (15 millions d’euros) tous les ans au seul Royaume Uni. Procter & Gamble est inquiet – comme le montre le fait que cette firme tente de plus en plus désespérément de projeter une image positive d’eux pour cacher, sans succès, leurs pratiques.

Procter & Gamble est l’une des plus grandes sociétés de la planète et la plus importantes de son marché. Elle vend ses marques dans 140 pays à travers le monde. Quand Procter & Gamble aura cédé, d’autres fabricants comme cette multinationale seront sous une pression inexorable pour mettre fin, eux aussi, aux tests sur les animaux.

Que pouvez-vous faire pour la Journée mondiale d'actions contre Procter & Gamble ?
Pour voir des photos et des comptes-rendus des évènements de l’année dernière (et des années précédentes) lors des journées d’action contre Procter & Gamble, cliquez sur ce lien : www.uncaged.co.uk/news/2005/boycott.htm

Protestation devant des locaux de P&G
On trouve des bureaux et des usines Procter & Gamble partout dans le monde. Vous trouverez plus de détails sur leur site www.pg.com. Essayez de rendre votre protestation aussi visuelle que possible, avec des banderoles, posters, pancartes, accessoires et costumes d’animaux. Distribuez des tracts aux passants et envoyez des communiqués aux télévisions, radios et médias écrits de votre région (y compris les journaux locaux gratuits).

Protestation devant un supermarché ou à la sortie d’un bâtiment IAMS
Beaucoup d’actions semblables ont eu lieu d’année dernière – une excellente façon de cibler le message directement auprès des consommateurs. Ces actions reçoivent généralement un excellent accueil de la part des consommateurs qui ont envie d’en savoir plus sur les produits sans cruauté. Une fois de plus, rendez votre protestation aussi visuelle que possible. Vous pouvez mettre en place quelques tables proposant de l’information et des promesses de boycott de Procter & Gamble – et faites un communiqué sur votre action.

Remboursement de produits Procter & Gamble
Faites une collecte de produits Procter & Gamble chez vos amis, voisins et collègues et rapportez-les dans un magasin central, un supermarché très fréquenté, dont la politique des remboursements est assez libre. Les produits peuvent être entamés et un ticket de caisse n’est pas nécessaire. Débarquez dans le supermarché avec des paniers ou des chariots et allez au Service Clientèle. Expliquez-leur que vous êtes horrifiés d’apprendre que Procter & Gamble teste sur les animaux et que vous refusez de cautionner la destruction de milliers d’animaux tous les ans par Procter & Gamble. Par conséquent, vous voulez un remboursement. Profitez-en pour distribuer des tracts pendant que vous êtes là. Alertez les médias régionaux et fournissez beaucoup de visuel pour les photos.

Opérations « coup de balai en supermarché »
Certains groupes se sont bien amusés avec ce type d’action ! Ils remplissent plusieurs chariots de produits Procter & Gamble et les apportent tous aux caisses en même temps. Après que tout soit passé en caisse, les clients se « rendent soudain compte » que leurs achats sont faits auprès d'un important fabricant de produits testés sur les animaux et ils décident alors qu’ils ne veulent plus de ces produits.

D’autres ont mené des « coups de balai cachés », qui consistent à remplir des chariots de produits Procter & Gamble avant de les abandonner avec des tracts sous les produits. Ou dans un grand supermarché, ces mêmes produits sont recouverts de tracts et de posters appelant au boycott de Procter & Gamble afin que des employés les trouvent plus tard, et/ou pour que d’autres clients les voient.

Stands/manifestations en centre ville
Une bonne vieille méthode pour sensibiliser des centaines de citoyens responsables à notre message contre la cruauté. C’est également une bonne occasion pour collecter des signatures pour la promesse de boycott de Procter & Gamble ainsi que des dons pour la campagne. Vous aurez besoin de tracts, posters, feuilles de promesses, autocollants et cagnottes. Il vous faudra vous procurer une table à tapisser pliante (pas cher en magasins de bricolage ou de papier peint – 15 euros environ), des stylos et des porte-pétitions. Utilisez une planche de contreplaqué ou un support en carton pour faire tenir vos posters. Des banderoles ainsi que des accessoires peuvent également être utilisés, ce qui, dans le cadre d’une campagne mondiale, intéressera les médias locaux. Aussi, n’oubliez pas d’envoyer des communiqués de presse ! Pour des conseils pour monter et tenir un stand : http://www.international-campaigns.org/ic/supports_militants/pratique.htm

Animations/Saynettes
Beaucoup d’actions différentes ont été mises en place dans le cadre de la Journée mondiale de d'actions contre Procter & Gamble. La seule limite est votre imagination ! Parmi ces animations citons notamment des simulations d’hécatombe devant les supermarchés ou les locaux de P&G et diverses formes de théâtre de rue. Les médias adorent les animations, donc n’oubliez pas d’envoyer des communiqués ! Les compte-rendus des précédentes journées P&G fournissent des photos et des descriptions plus approfondies.

Campagnes dans les écoles/universités/lieux de travail
Affichez des posters et/ou des tracts dans votre usine/bureau/école/université. Parlez à vos collègues et à vos amis de l’importance de prendre ses responsabilités quant à ce qu’on achète. Donnez-leur des tracts d’information et faites signer les feuilles de promesse. Certains étudiants ont même réussi à bannir les produits Procter & Gamble (tels que les Pringles) des cafétérias de leurs écoles !

Exposition dans les bibliothèques
Vous aurez besoin de posters, de tracts, de feuilles pour signer la promesse de non-achat de produits Procter & Gamble, d’autocollants et de tout autre accessoire que vous avez ou que vous pouvez fabriquer (comme des peluches, une cage, des emballages Procter & Gamble,…). Vous aurez aussi besoin de demander la permission à la personne en charge de la bibliothèque.

Campagne d‘écriture à Procter & Gamble
Envoyez votre lettre à Gary Cunningham, Procter & Gamble, Cobalt 3, Silver Fox Way, Cobalt Business Park, Newcastle-upon-Tyne, NE27 OQN pour le Royaume Uni – pour les sièges sociaux dans d’autres pays, référez-vous à www.pg.com. Faites-leur part de votre opinion sur le sujet, mais restez poli. Faites-leur savoir que vous êtes un militant actif et que vous informez vos amis du boycott, famille et collègues/camarades de classe et que participerez à la journée mondiale de boycott de P&G.

Communication auprès d’autres organisations faisant la promotion de Procter & Gamble
Procter & Gamble cherche à se faire une bonne image en s'associant à des oeuvres et à des associations caritatives. Ils leur donnent ce qui est pour eux (Procter & Gamble) un petit montant mais qui représente une grosse somme pour l'association concernée. C’est une tentative très cynique et méprisable de se blanchir de leurs tests sur les animaux, d’être associés à des causes nobles et éthiques et de se construire une bonne image auprès du public. L’œuvre charitable est utilisée pour leurrer les gens, pour qu’ils voient Procter & Gamble comme une « bon » fabricant afin qu’ils achètent des produits Procter & Gamble. Si bien que Procter & Gamble ne sent alors pas obligé de mettre fin à ses tests ignobles sur les animaux. Procter & Gamble fait tout particulièrement attention à ce que IAMS/Eukanuba sponsorise diverses causes pour les animaux et autres événements. Recherchez tout particulièrement ces manifestations et écrivez aux organisateurs de ces bonnes causes/événements pour leur expliquer poliment pourquoi ils ne devraient pas se faire utiliser de la sorte. Imprimez des parties pertinentes de notre site et citez des liens importants pris sur notre site.

Le fait d’envoyer des lettres à ces organisations secondaires a de bonnes chances de porter ses fruits et permet d’exercer une pression de plus en plus forte contre Procter & Gamble pour qu’ils changent.

Rendez-vous sur www.uncaged.co.uk/iamsaction.htm pour voir des exemples d’organismes au Royaume-Uni, notamment le Kennel Club ou encore le Guide Dogs for the Blind qui continuent à promouvoir IAMS/Eukanuba, malgré toutes les preuves que leur ont fourni Uncaged Campaigns. Nous vous invitons à leur envoyer des lettres polies en leur demandant d’arrêter de promouvoir et de défendre la cruauté.

Interventions dans la rubrique « Courrier des lecteurs » de votre journal local ou national et sur les forums en ligne
Expliquez ce qu’est la Journée mondiale d'actions contre Procter & Gamble. Mentionnez l’événement qui aura lieu dans votre région, s’il y en a une. S’il n’y en a pas, vous pouvez quand-même leur écrire ! Expliquez pourquoi Procter & Gamble fait l’objet d’un boycott mondial et à quel point il est important que les gens fassent des achats sans cruauté. Ecrivez aussi dans la rubrique Courrier des journaux en ligne et des radios ou télés ; ainsi qu’aux forums destinés aux brèves et sujets d’actualité et de discussion. Joignez-y l’adresse de la rubrique Procter & Gamble de notre site : www.uncaged.co.uk/pg.htm.

Promotion de la Journée mondiale d'actions contre P&G sur votre site/dans vos mails
Merci de faire la promotion de cette Journée, que vous ayez ou non prévu une action pour la Journée mondiale de boycott de Procter & Gamble. Vous pouvez librement utiliser toute image/graphisme et texte disponible sur notre site. Envoyez aussi des mails à vos contacts au sujet de la Journée contre Procter & Gamble. Demandez-leur de s’impliquer.
 
Quelle que soit l’action, elle aidera à faire prendre conscience aux gens et à rendre le monde meilleur.
 
International Campaigns - Pour que le mal triomphe, il suffit de laisser faire !
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* BSC 2006 : de mi-juin à fin août 2006 :
www.bronzez-sans-cruaute.org
* Liste de diffusion : http://lists.riseup.net/www/subrequest/internationalcampaigns
* Forum : http://fr.groups.yahoo.com/group/no_vivisection/

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séance de torture vraie dans une fiction sur ARTE

17 Mai 2006, 22:23pm

Publié par Jo benchetrit

J'ai mis ARTE à 23 h et suis tombée sur un film. un beauf tire coup de feu vers le ciel; un oiseau tombe, un enfant de 7 ou 8 ans environ se précipite , ramasse l'oiseau, vivant,  un pigeon ou tourterelle. que va-t-il faire?
 on se demande si il va le sauver, si l'oiseau est blessé etc...
Il met ses doigts autour du cou. très doucement,  l'oiseau semble confiant! Le gosse écrase   le cou ravissant du bel oiseau.
L'oiseau se débat, tombe et son petit corps essaie de se sauver, blessé, + paniqué, étouffé.
Un homme, le tireur, arrive et l'enfant ramasse l'oiseau et le tend en disant: j'ai pas assez de force dans les doigts. ça dure 5mn. combien d'oiseaux torturés pour en arriver là?
L'homme prend l'oiseau,  on le voit de dos qui arrache la tête qu'il envoie  par terre. gros plan sur elle, avec le bec qui s'ouvre et se ferme, à la recherche d'un impossible souffle.
scène effroyable de cruauté. dans quelle planète sommes nous tombés? comment cela a pu être autorisé sans aucune plainte d'aucune SPA? ce truc est mexico-espagnol. Ça s'appelle "Japon".  
Quelques instants après, je remets en me disant: et si ça continuait? des gémissements, puis  des hurlements de bête blessée m'accueillent...puis, sur le sol on voit un marre de sang!!
un type arrive , sali de sang..et parle en l'insultant du cochon qui lui a donné du mal.
Impossible de voir plus. j'ai arrêté.

ce n'est pas tolérable qu'une fiction soit l'occasion de tortures vraies.

Je vais appeler le répondeur de Morandini, pour en parler. faites en autant:01 42 32 42 32. C'est europe 1. Pouvez vous en faire autant et/ou  protester auprès d"ARTE etc.?
Trop de malheur.
Bougeons!

 

Deux jours après: Morandini n'a pas passé mon message.Pas de surprise. On dirait d'ailleurs que la mafia de la tauromachie tient les médias. Ce matin, Leymergie faisait l'éloge de la corrida en la personne de Mehdi, le toréador intégré à notre sadisme de chez nous de souche!

Quand j'étais petite, on avait associé le nom de Mehdi au doux visage du Héros de Belle et Sebastien, si bon avec sa chienne... Là, on peut dire que la sensation change!

 

 


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Veggie Pride 2006. 20 mai .

17 Mai 2006, 18:28pm

Publié par Jo benchetrit

La mode des "pride", revendiquant une reconnaissance de personnes humaines marginalisées, flouées, parfois ridiculisées, ou exclues des preoccupations des autres a fini par toucher les antispecistes. a defense des animaux mène fatalement au véganisme, car tout elevage est une exploitation des autres animaux, donc un abus de pouvoir source de bien des souffrances.

 

C'est à 14 heures samedi 20 mai devant le centre Pompidou à Beaubourg. RER les Halles.

"Fiers" de l'être répond à mépris et méprise.

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Oublie le sang! Regarde un homme torturer comme c'est beau. Corrida, tartufferie de sadiques.

16 Mai 2006, 12:54pm

Publié par Jo benchetrit

Sur la méchanceté propre de l'homme, on pourrait s'en tenir là:

"L'humain est le seul à avoir planifié l'extinction des autres espèces et la sienne propre. Il n'y a qu'à ouvrir les yeux (un livre d'histoire par exemple, ou seulement... observer son voisin), pas besoin de grandes théories." (Meryl Pinque)

 
    Mais on peut chercher à expliquer ce qui nous a amené là.
    Si on étudie les pulsions en les opposant aux instincts, on pourra constater que l'homme, étant séparé de la réalité par le symbolique qui la représente à ses yeux, en subit une conséquence: la nostalgie de ce réel-là. Pour le récupérer, il fait tout et n'importe quoi. En fait, c'est la jouissance or-mots, sans langage mediateur et séparateur  qui est recherchée. celle qui, enfin, selon l'imaginaire humain, apaiserait complètement.
    Les autres animaux sont supposés ne pas souffrir de ce pb.Ils savent d'instinct, nous dit-on, qu'on survit en faisant ce qui doit être fait pour, le tout en economisant ses forces, sans gâcher son energie en torturant la proie. L'instinct qui pousse à l'action se confond le plus souvent donc avec la satisfaction des besoins vitaux.

Il y a chez les autres animaux le plus souvent une connaisssance quasi-directe du réel. C'est en cela que je crois qu'ils savent mieux que nous que la mort est au bout du chemin. Ils montrent bien qu'ils font tout pour l'eviter, y compris pour certains comme beaucoup d'insectes, de faire le mort.

Mais chez l'homme, comme il parle, ça change tout. Il prend ce qu'il dit pour ce qui est, et bien souvent ne peut plus savoir ce qui est!
    Cette recherche du réel qui s'echappe donne à l'homme une attitude prédatrice, cruelle, il veut tout ce qu'il croit avoir perdu, il s comporte avec les autres vivants comme un prédateur qui a faim...Mais il le fait le plus souvent sans faim.
    et sans FIN, puisque ne connaissant pas (plus?) que seule la faim, justifie ...la fin de l'autre animal et encore, uniquement chez les carnivores, il ne connait pas la satiété. Et utilise avec les autres anilmaux des moyens pour le moins intolérables.
En gros, les animaux seraient plus en contact avec le réel, puisqu'il ne le parleraient pas.
( tout ceci au conditionnel car je suis prudente).
Par exemple, les hommes , bien qu' ayant aussi besoin de manger, ont tendance à manger du
... signifiant.
conséquences:
-Le fois gras n'est plus un perçu pour ce qu'il est réellement, un foie malade d'une bête sans défense torturée durant des semaines, voire des mois pour les oies, donc un pâté immoral mais un mets chic.
(Berk!!!)
Ce qui est rare est cher et cher aux gens.
La mode, le luxe , les marques, tout cet univers de mots qui remplacent le goût chez l'homme fait que ce qui est beau aujourd'hui sera laid demain.
tu vois ce que je veux dire?
Le réel est parlé, imaginé mais pas perçu tel qu'il est. La corrida, pour nous, les lucdes et majorité encore des Français(80% sont contre, ouf!)c'est cette immonde boucherie...mais pour ces humains, enfermés dans leur univers de mots, c'est un code particulier, avec des passes plus ou moins bien faites selon leurs critères, d'où l'impression de pantins sans affects autre que roue de paon que donnent les bourreaux en collants roses pour mieux cacher le sang, car le sang est réel, et le public d'aficionados deteste  le réel de ce qu'il est. un amateur de c egenre de soectacles m'a dit: oublie le sang. Regarde comme c'est beau.

Le langage ordonne la jouissance  et la rend acceptable, même si elle ne l'est pas.

Le réel est donc à la fois tué par les mots et
réinventé, rêvé...
et comme quelque chose en nous sait que c e n'est pas ça, la jouissance tirée est incomplète, et...hélas en redemande encore.

Est ce que l'apétit de sang pourrait se sublimer ainsi...

Oh! Que le rouge est beau lorsqu'il n'est pas signe de souffrance et de mort...

Photo Gobeil.

 

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Non aux ours dans les pyrennées. Oui aux ours sans les gros cons!!!

16 Mai 2006, 08:20am

Publié par Jo benchetrit

"ON NE VOUS DEMANDE PAS D'AIMER LES ANIMAUX,LMAIS FICHEZ LEUR LA PAIX." Paule Drouault.

Un ours pyrénéen trop curieux fait l’objet de tirs d’effarouchement

Alors que l’ourse slovène Palouma découvre les Pyrénées, un de ses probables compagnons de jeu, l’ours Boutxy, se fait un peu trop remarquer. A ce titre, des opérations d’effarouchement ont débuté hier, et devraient perdurer jusqu’au 30 juin, si nécessaire.
La décision a été prise à titre de précaution, afin de dissuader l’ours de se rapprocher des habitations, comme il a pu le faire dernièrement, à diverses occasions. L’effarouchement correspond à des tirs non létaux de diverses natures à l’encontre ou en direction de l’animal, pour corriger son comportement inadéquat. Ils seront mis en œuvre par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS).
A l’issue de ces opérations, une nouvelle analyse de la situation sera réalisée, mais une surveillance du ou des sites d’interventions sera maintenue dans le temps après les effarouchements, de façon à pouvoir répéter le stimulus aversif si l’animal se manifeste à nouveau.

Je vous le dis depuis des siècles: les ours et les éleveurs de martyrs animaux, chèvres et autres ne feront pas bon ménage.

La nature n'est pas compatible avec l'élevage.

Et cela parce que lélevage, c'est l'homme et que l'homme est l'ennemi  de la nature.

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Pigeons: apprenons à les voir et à les respecter

16 Mai 2006, 07:52am

Publié par Jo benchetrit

Pigeon biset (Columba livia / Rock dove, Rock pigeon, Feral pigeon) 0000-00-00

Pigeon biset. Les couleurs sont très diverses. il y en des blancs aussi; mais si on les voit gris, sans doute est-ce la teinte majoritaire, c'est aussi parce que nous refusons de les regarder pour ce qu'ils sont.

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