Massacres des bébés phoques:La Cour internationale des Droits des Animaux à Genève, une initiative de la fondation suisse Franz Weber, a condamné le gouvernement canadien.
COMMENT NE PAS ADHERER AUX TERMES DE CE JUGEMENT?
Et pourtant, ceci ne me plait pas des masses:
"Les êtres non-humains doués de sensibilité et de conscience ont un droit de vie et de bien-être. Personne n'a le droit de tuer, de blesser ou de causer souffrances et dommages à ces êtres sans raisons moralement justifiables'."
C'est la porte ouverte à la ...répétition. Car la subjectivité des normes morales mènent au pire quand elles ne se confondent pas avec la Morale.
http://www.gaia.be/fr/geneve.html
LA COUR INTERNATIONALE DES DROITS DES ANIMAUX À GENÈVE CONDAMNE LE CANADA POUR LA CHASSE CRIMINELLE AUX PHOQUES. LE PRÉSIDENT DE GAIA, MICHEL VANDENBOSCH, APPELÉ COMME TÉMOIN OCULAIRE BRIGITTE BARDOT APPELLE À UNE RÉPETITION DU 'PROCÈS' AU CANADA MÊME.
La Cour internationale des Droits des Animaux à Genève, une initiative de la fondation suisse Franz Weber, a condamné le gouvernement canadien le 5 décembre pour violations graves des droits des animaux :
'Déclaré coupable de toutes les accusations portées contre les autorités canadiennes'.
Ce verdict fut prononcé par le tribunal des droits des animaux, réuni dans le Centre des Congrès de la capitale suisse et composé de neuf jurés et de trois juges, dont des juristes.
Quelque 120 personnes ont assisté à la séance.
Concrètement, le Canada, représenté par le Premier ministre Paul Regan, le ministre des Pêcheries Geoff Regan et le ministre de l'Environnement Stéphane Dion, a été inculpé pour complicité parce qu'il soutenait la chasse annuelle aux phoques sur les banquises du Nord du Canada, 'des massacres qui échappent à toute justification rationnelle'.
Le gouvernement canadien porte la plus grande responsabilité pour 'le martyre annuel des phoques et est complice de l'exploitation
à outrance d'un patrimoine vivant qui appartient au monde entier', 'l'écorchage de milliers de phoques encore vivants' et 'la destruction de centaines de milliers de phoques'.
Le Canada condamné pour des méfaits outranciers contre la dignité animale
En présence du président de GAIA, Michel Vandenbosch, un des trois témoins-clés du procès, et de Brigitte Bardot, qui a remis 200 000 signatures à la Cour, Franz Weber, le président du tribunal, a lu le jugement.
Le gouvernement canadien est aussi condamné pour une 'violation de sa propre loi canadienne sur la pêche en permettant l'abattage de phoques de moins de 12 jours (whitecoats et bluebacks)' et pour 'incitation à la violence et à l'ivresse meurtrière d'un petit groupe minoritaire assoiffé de sang.'
Le jugement parle d'équipées meurtrières qui choquent non seulement par leur gaspillage outrancier d'êtres vivants, mais aussi et surtout par le sadisme avec lequel elles se déroulent. La Cour fait plus que condamner
La Cour demande au gouvernement canadien de mettre fin à la chasse immorale et indigne.
La Cour demande à l'Union Européenne de promulguer une interdiction à l'importation de tout produit provenant de la chasse aux phoques.
La Cour appelle à un boycott de tout produit commercial venant du Canada et en appelle aux citoyens de tous pays de ne plus se rendre au Canada aussi longtemps que dureront ces massacres de phoques.
La Cour lance un appel urgent à l'Assemblée Générale des Nations Unies pour qu'elle ajoute à l'article 3 de la DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME qui garantit à chaque être humain 'le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité', la phrase suivante :
'Les êtres non-humains doués de sensibilité et de conscience ont un droit de vie et de bien-être. Personne n'a le droit de tuer, de blesser ou de causer souffrances et dommages à ces êtres sans raisons moralement justifiables'.
La Cour a aussi décidé d'envoyer une délégation sur la banquise canadienne fin février/début mars 2006 pour étudier la situation sur place.
Pour rendre possible cette visite inévitable, la Cour demande au gouvernement canadien de lever les restrictions à l'information actuellement imposées.
Le jugement complet et motivé sera remis aux parties déclarées coupables, à la Commission Européenne, au Parlement Européen, aux Nations Unies et à l'UNESCO. Témoin-clé, Michel Vandenbosch a fait une forte impression
Michel Vandenbosch, qui l'an dernier a vu les cruautés sur place et a ensuite fait un rapport à ce sujet devant le Parlement belge, était appelé devant la Cour en tant que témoin oculaire, avec Mark Glover de l'organisation britannique contre la fourrure « Respect for Animals ».
Selon de nombreux observateurs présents, le témoignage mémorable du président de GAIA a fait une forte impression sur les membres du jury, le procureur et les juges.
GAIA s'est joint à des dizaines d'organisations de par le monde à la plainte contre le gouvernement canadien. Brigitte Bardot à Genève : 'Avant de mourir, je veux encore voir la fin de la chasse aux phoques'
Une présence très remarquée fut celle de Brigitte Bardot.
Bardot et son organisation, la 'Fondation Brigitte Bardot' avaient porté plainte contre le Canada auprès de la Cour Internationale des Droits des Animaux, qui avait déclaré la plainte recevable.
Obligée de marcher avec des béquilles, elle a tenu malgré tout à être présente à Genève : 'En 1969 j'étais la première sur la brèche pour tous ces phoques sans défense, massacrés sans pitié.
En 1983 nous avons tous ensemble obtenu un succès important, lorsque l'UE a interdit l'importation des peaux de phoques plus jeunes que 12 jours, appelés blanchots.
Trente-six ans plus tard, les cruautés continuent à nouveau avec le plein soutien du gouvernement canadien. Et à nouveau, nous devons lutter. Dans cette lutte, je veux m'investir à nouveau à fond avec vous.
Car avant de mourir, je veux encore voir la fin de la chasse aux phoques.' Brigitte Bardot a défendu les phoques d'une façon déterminée et digne.
Elle a remis 200 000 signatures au
président de la Cour, qui remettra la pétition à Kofi Annan, le Secrétaire-général des Nations Unies.
Charles Aznavour, Johnny Halliday, Isabelle Adjani et Kim Basinger sont parmi beaucoup d'autres artistes français et internationaux à avoir signé la pétition.
Le président de l'Intergroupe pour le Bien-être animal et la Conservation des Espèces du Parlement européen, Paulo Casaca : 'Avec la plus grande emphase je condamne la chasse aux phoques'.
Un message particulièrement fort du Portugais Paulo Casaca, député européen et président de l'Intergroupe pour le Bien-être animal et la Conservation des Espèces a été lu par le président de la Cour lors de la séance :
'La chasse aux phoques canadienne n'a aucune justification rationnelle et viole tous les principes éthiques que l'humanité civilisée a fait sienne pendant les dernières décennies. Je condamne ces abattages avec la plus grande emphase.
Je me réjouirais donc d'une décision de l'Union Européenne visant à interdire l'importation de n'importe quel produit dérivé de la chasse aux phoques canadiens.'
LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE POUR LES DROITS DES ANIMAUX
est une initiative de la Fondation Franz Weber.
Le premier procès mené par la Cour en 1979 était justement sur la chasse aux phoques. Depuis, un autre procès se déroule tous les deux ou trois ans en moyenne, la plupart du temps à Genève.
La Cour Internationale de Justice pour les Droits des Animaux s'est penchée au cours des 26 dernières années sur diverses plaintes contre les autorités pour leur soutien aux transports de bétail sur longues distances, les abattages cruels, les marchés de bétail, les corridas, les expériences sur les animaux, l'extermination des éléphants, et d'autres formes d'abus des droits des animaux.
Le président de GAIA, Michel Vandenbosch, a déjà été appelé trois fois par la Cour en tant que témoin (sur la maltraitance du bétail d'abattage, les courses de taureaux et la chasse aux phoques).
Il ne s'agit pas d'un tribunal ayant un pouvoir judiciaire. Le tribunal délivre des jugements moraux sur des méfaits envers les animaux et de graves atteintes aux droits des
animaux qui, il est vrai, ne sont pas reconnus à ce jour, mais qui le seront, nous l'espérons, dans un avenir pas trop lointainS 90 Rue des Palais 1030 Bruxelles Tel: +32 2/245.29.50 Fax: +32 2/215.09.43
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