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Psychanalyse et animaux.

Massacres des bébés phoques:La Cour internationale des Droits des Animaux à Genève, une initiative de la fondation suisse Franz Weber, a condamné le gouvernement canadien.

29 Janvier 2006, 17:57pm

Publié par Jo benchetrit

COMMENT NE PAS ADHERER AUX TERMES DE CE JUGEMENT?

Et pourtant, ceci ne me plait pas des masses:

 "Les êtres non-humains doués de sensibilité et de conscience ont un droit de vie et de bien-être. Personne n'a le droit de tuer, de blesser ou de causer souffrances et dommages à ces êtres sans raisons moralement justifiables'."  

C'est la porte ouverte à la ...répétition. Car la subjectivité des normes morales mènent au pire quand elles ne se confondent pas avec la Morale.

http://www.gaia.be/fr/geneve.html
  
    LA COUR INTERNATIONALE DES DROITS DES ANIMAUX À GENÈVE CONDAMNE LE CANADA POUR LA CHASSE CRIMINELLE AUX PHOQUES.     LE PRÉSIDENT DE GAIA, MICHEL VANDENBOSCH, APPELÉ COMME TÉMOIN OCULAIRE BRIGITTE BARDOT APPELLE À UNE RÉPETITION DU 'PROCÈS' AU CANADA MÊME.


   La Cour internationale des Droits des Animaux à Genève, une initiative de la fondation suisse Franz Weber, a condamné le gouvernement canadien le 5 décembre pour violations graves des droits des animaux :

'Déclaré coupable de toutes les accusations portées contre les autorités canadiennes'.

Ce verdict fut prononcé par le tribunal des droits des animaux, réuni dans le Centre des Congrès de la capitale suisse et composé de neuf jurés et de trois juges, dont des juristes.

Quelque 120 personnes ont assisté à la séance.

Concrètement, le Canada, représenté par le Premier ministre Paul Regan, le ministre des Pêcheries Geoff Regan et le ministre de l'Environnement Stéphane Dion, a été inculpé pour complicité parce qu'il soutenait la chasse annuelle aux phoques sur les banquises du Nord du Canada, 'des massacres qui échappent à toute justification rationnelle'.

Le gouvernement canadien porte la plus grande responsabilité pour 'le martyre annuel des phoques et est complice de l'exploitation
 à outrance d'un patrimoine vivant qui appartient au monde entier', 'l'écorchage de milliers de phoques encore vivants' et 'la destruction de centaines de milliers de phoques'.  

 Le Canada condamné pour des méfaits outranciers contre la dignité animale
En présence du président de GAIA, Michel Vandenbosch, un des trois témoins-clés du procès, et de Brigitte Bardot, qui a remis 200 000 signatures à la Cour, Franz Weber, le président du tribunal, a lu le jugement.

Le gouvernement canadien est aussi condamné pour une 'violation de sa propre loi canadienne sur la pêche en permettant l'abattage de phoques de moins de 12 jours (whitecoats et bluebacks)' et pour 'incitation à la violence et à l'ivresse meurtrière d'un petit groupe minoritaire assoiffé de sang.'

 Le jugement parle d'équipées meurtrières qui choquent non seulement par leur gaspillage outrancier d'êtres vivants, mais aussi et surtout par le sadisme avec lequel elles se déroulent.    La Cour fait plus que condamner
   
   La Cour demande au gouvernement canadien de mettre fin à la chasse immorale et indigne.  


   La Cour demande à l'Union Européenne de promulguer une interdiction à l'importation de tout produit provenant de la chasse aux phoques.  

 
   La Cour appelle à un boycott de tout produit commercial venant du Canada et en appelle aux citoyens de tous pays de ne plus se rendre au Canada aussi longtemps que dureront ces massacres de phoques.

   
   La Cour lance un appel urgent à l'Assemblée Générale des Nations Unies pour qu'elle ajoute à l'article 3 de la DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME qui garantit à chaque être humain 'le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité', la phrase suivante :

 'Les êtres non-humains doués de sensibilité et de conscience ont un droit de vie et de bien-être. Personne n'a le droit de tuer, de blesser ou de causer souffrances et dommages à ces êtres sans raisons moralement justifiables'.  


   La Cour a aussi décidé d'envoyer une délégation sur la banquise canadienne fin février/début mars 2006 pour étudier la situation sur place.

Pour rendre possible cette visite inévitable, la Cour demande au gouvernement canadien de lever les restrictions à l'information actuellement imposées.  

Le jugement complet et motivé sera remis aux parties déclarées coupables, à la Commission Européenne, au Parlement Européen, aux Nations Unies et à l'UNESCO.   Témoin-clé, Michel Vandenbosch a fait une forte impression


Michel Vandenbosch, qui l'an dernier a vu les cruautés sur place et a ensuite fait un rapport à ce sujet devant le Parlement belge, était appelé devant la Cour en tant que témoin oculaire, avec Mark Glover de l'organisation britannique contre la fourrure « Respect for Animals ».

Selon de nombreux observateurs présents, le témoignage mémorable du président de GAIA a fait une forte impression sur les membres du jury, le procureur et les juges.

 GAIA s'est joint à des dizaines d'organisations de par le monde à la plainte contre le gouvernement canadien.   Brigitte Bardot à Genève : 'Avant de mourir, je veux encore voir la fin de la chasse aux phoques'


Une présence très remarquée fut celle de Brigitte Bardot.

Bardot et son organisation, la 'Fondation Brigitte Bardot' avaient porté plainte contre le Canada auprès de la Cour Internationale des Droits des Animaux, qui avait déclaré la plainte recevable.

Obligée de marcher avec des béquilles, elle a tenu malgré tout à être présente à Genève : 'En 1969 j'étais la première sur la brèche pour tous ces phoques sans défense, massacrés sans pitié.

En 1983 nous avons tous ensemble obtenu un succès important, lorsque l'UE a interdit l'importation des peaux de phoques plus jeunes que 12 jours, appelés blanchots.

Trente-six ans plus tard, les cruautés continuent à nouveau avec le plein soutien du gouvernement canadien. Et à nouveau, nous devons lutter. Dans cette lutte, je veux m'investir à nouveau à fond avec vous.

Car avant de mourir, je veux encore voir la fin de la chasse aux phoques.' Brigitte Bardot a défendu les phoques d'une façon déterminée et digne.

Elle a remis 200 000 signatures au
 président de la Cour, qui remettra la pétition à Kofi Annan, le Secrétaire-général des Nations Unies.

Charles Aznavour, Johnny Halliday, Isabelle Adjani et Kim Basinger sont parmi beaucoup d'autres artistes français et internationaux à avoir signé la pétition.  

 Le président de l'Intergroupe pour le Bien-être animal et la Conservation des Espèces du Parlement européen, Paulo Casaca : 'Avec la plus grande emphase je condamne la chasse aux phoques'.
Un message particulièrement fort du Portugais Paulo Casaca, député européen et président de l'Intergroupe pour le Bien-être animal et la Conservation des Espèces a été lu par le président de la Cour lors de la séance :

'La chasse aux phoques canadienne n'a aucune justification rationnelle et viole tous les principes éthiques que l'humanité civilisée a fait sienne pendant les dernières décennies. Je condamne ces abattages avec la plus grande emphase.

Je me réjouirais donc d'une décision de l'Union Européenne visant à interdire l'importation de n'importe quel produit dérivé de la chasse aux phoques canadiens.'  

 LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE POUR LES DROITS DES ANIMAUX
est une initiative de la Fondation Franz Weber.

 Le premier procès mené par la Cour en 1979 était justement sur la chasse aux phoques. Depuis, un autre procès se déroule tous les deux ou trois ans en moyenne, la plupart du temps à Genève.

La Cour Internationale de Justice pour les Droits des Animaux s'est penchée au cours des 26 dernières années sur diverses plaintes contre les autorités pour leur soutien aux transports de bétail sur longues distances, les abattages cruels, les marchés de bétail, les corridas, les expériences sur les animaux, l'extermination des éléphants, et d'autres formes d'abus des droits des animaux.

Le président de GAIA, Michel Vandenbosch, a déjà été appelé trois fois par la Cour en tant que témoin (sur la maltraitance du bétail d'abattage, les courses de taureaux et la chasse aux phoques).

Il ne s'agit pas d'un tribunal ayant un pouvoir judiciaire. Le tribunal délivre des jugements moraux sur des méfaits envers les animaux et de graves atteintes aux droits des
 animaux qui, il est vrai, ne sont pas reconnus à ce jour, mais qui le seront, nous l'espérons, dans un avenir pas trop lointainS                              90 Rue des Palais    1030 Bruxelles    Tel: +32 2/245.29.50 Fax: +32 2/215.09.43   

Email: info@gaia.be

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envoi d'une lettre d'urgence. but: ne plus faire d'expériences sur animaux.Reach. toxicologie.

29 Janvier 2006, 17:27pm

Publié par Jo benchetrit


Je vous transmets ceci:
>
> Chers amis,
> En introduisant la toxicogénomique comme méthode alternative aux tests sur
> les animaux, le vote du 17 novembre dernier au Parlement européen nous
> offre
> une chance d'obtenir l'abolition de l'expérimentation animale dans le
> domaine de la toxicologie.
> Nous devons nous mobiliser vite car le calendrier de REACH prévoit un
> deuxième vote au Parlement en octobre et nous devons présenter notre
> requête
> bien avant cette date.
> Nous vous proposons donc une lettre pour mettre la Commission européenne
> face à ses responsabilités. Face à un tel enjeu, nous pensons qu'il
> convient
> de rassembler toutes nos forces pour cette action ponctuelle, que nos
> objectifs soient, par ailleurs, de défendre le droit à la santé, de
> défendre
> les animaux, l'environnement, ou la rigueur scientifique. Cette action ne
> vous prendra pas beaucoup de temps ni d'argent et, si nous sommes nombreux
> à
> nous y engager, elle peut réellement avoir un impact, ne serait-ce que via
> sa médiatisation.
> La marche à suivre est simple :
> 1. Imprimez la lettre ci-dessous sur une feuille à en-tête de votre
> association. Merci de ne pas modifier le texte.
> 2. Signez (si vous pouvez représenter l'association) ou faitez signer le
> responsable ou l'un des responsables de l'association.
> 3. Envoyez-nous cette feuille par courrier à Antidote Europe - 26 rue de
> Cernay - 91470 Les Molières - France. Afin qu'il n'y ait pas de lettres
> perdues et pour connaître l'impact réel de cette action, Antidote
> Europe se
> chargera de recueillir et de compter les lettres. Si vous en êtes
> d'accord,
> indiquez-nous combien votre association compte d'adhérents, afin que nous
> puissions faire le total et indiquer combien de citoyens européens cette
> demande représente.
> 4. Facultatif mais souhaitable : faites jouer votre réseau d'associations
> amies. Transmettez-leur la lettre et les instructions et incitez-les à se
> joindre à l'opération. Une version en anglais sera disponible dans les
> prochains jours pour ceux qui auraient des contacts dans des pays non
> francophones. Nous sommes à la disposition de tous ceux qui voudront
> d'autres précisions (33 (0)1 64 86 58 80, lundi et jeudi).
> 5. Facultatif : nous comptons demander un rendez-vous pour remettre
> personnellement les lettres à M. Barroso (ou, bien sûr, au commissaire qui
> voudra nous recevoir). Si vous souhaitez venir à Bruxelles avec nous, vous
> serez les bienvenus.
>
> Important : toutes les lettres doivent nous être parvenues au plus tard le
> 25 février !
>
> Merci beaucoup à tous ceux qui participeront.
> Bien cordialement,
>
> Hélène Sarraseca
> Directrice
>
http://www.antidote-europe.org
>
>
> M. Jose Manuel BARROSO
> Commission européenne
> 200 rue de la Loi
> 1049 Bruxelles
> Belgique
>
> Date
>
> Monsieur le Président,
>
> La Commission européenne a lancé le projet REACH pour assurer une
> meilleure
> sécurité sanitaire et environnementale. Nous l'en félicitons, à condition
> que REACH se donne les moyens de son ambition. Le premier impératif de
> cette réglementation est, en effet, la fiabilité de l'évaluation de la
> toxicité des substances chimiques.
>
> Les méthodes préconisées par le projet REACH initial reposent sur
> l'expérimentation animale. Or, la science moderne démontre qu'aucune
> espèce
> animale ne peut être considérée comme modèle biologique fiable pour une
> autre. Le test sur animal n'apporte donc aucune garantie pour la sécurité
> sanitaire humaine et ne permet ainsi pas d'atteindre l'objectif de REACH.
>
> Les progrès technologiques dans le domaine de la biologie ont permis de
> développer des méthodes véritablement scientifiques pour l'évaluation des
> risques toxiques. En développement depuis les années 90, la
> toxicogénomique
> apparaît aujourd'hui capable de mettre en évidence, de façon fiable,
> rapide
> et peu chère, les effets toxiques des substances chez l'homme. C'est
> donc à
> juste titre qu'à l'occasion du vote en première lecture du projet
> REACH, le
> 17 novembre 2005, le Parlement européen a introduit la toxicogénomique
> comme méthode d'évaluation alternative à l'expérimentation animale.
>
> La directive 86/609/CEE stipule qu'il est interdit d'expérimenter sur des
> animaux s'il existe une méthode n'impliquant pas l'animal pour obtenir le
> résultat recherché. Cette directive est d'ailleurs en cours de réexamen au
> sein de la Commission que vous présidez, en vue de renforcer encore cette
> restriction. La toxicogénomique étant reconnue par le Parlement comme
> méthode alternative pour l'évaluation de la toxicité, le recours aux tests
> sur animaux dans le projet REACH violerait la directive 86/609/CEE.
>
> Il appartient donc à la Commission, dans la formulation finale de
> REACH, de
> veiller à exclure explicitement le recours à l'expérimentation animale
> pour
> l'évaluation de la toxicité humaine, à la fois pour respecter sa propre
> directive et faire bénéficier REACH d'une méthode scientifique
> d'évaluation.
>
> Comptant sur vous pour agir dans ce sens, nous vous prions de recevoir,
> Monsieur le Président, nos respectueuses salutations.
>

 

Merci à vous tous.
>
>
>
>
 

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Dieu contre Darwin?Animalité contre bestialité?Que penser du créationnisme?

29 Janvier 2006, 14:44pm

Publié par Jo benchetrit

Le débat entre les 2 D (Darwin et Dieu)…est-il autre chose qu'un débat entre la reconnaissance de l'animalité de l'homme et l'essence divine de celui-ci ?
 
Une théorie est née…disant que la religion (ici, la Bible) doit expliquer la vie sur Terre, et que Darwin s'est trompé. Les dinosaures ont donc côtoyé les hommes dans l'arche de Noé, puisque tout fut créé en 6 jours. Ceux qui disent l'inverse ne sont pas brûlés…pour le moment.
Une autre façon d'être créationniste est de dire: c'est trop fort! Comment ne pas imaginer une intelligence derrière tout ça?
Là, du coup,  Dieu est compatible avec Darwin. Mais pas la Bible.
 
Mais pour les hommes, croyants ou pas en Dieu, le coup de m'évolution les gênent aux entournures.
C'est une des 3 blessures narcissiques dont parle Freud.
L'homme est donc un animal…
Et, selon moi, ça va très loin. Car; soi l'homme est un animal, la réciproque est vrai. La personne n'est plus l'apanage des hommes. Les (autres) animaux sont des sujets comme nous.
D'où l'idée que rien ne vient justifier l'attitude hors limite des hommes avec les (autres) animaux.
Donc, l'animalité des hommes est très ennuyeuse, pour la vie quotidienne qui serait à réinventer, au même titre que l'homme lui-même.
 
Ce qui explique la relative tolérance pour ces révisionnistes de l'histoire que sont les créationnistes.

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Ecologie - Outre-Manche, la vivisection n'est plus toleree,

27 Janvier 2006, 16:55pm

Publié par Jo benchetrit

J'ai reçu ces news, pour se donner un peu d'espoir de progrès humain...sous la contrainte, hélas...pas moyen que Narcisse sorte la tête de l'eau autrement. Pauvre mec.


 


Ecologie - Outre-Manche, la vivisection n'est plus toleree, Courrier
international n° 794, 19/01/06
Emma Marris et Tom Simonite, Nature

Plusieurs groupes extremistes de defense des animaux harcelent les
chercheurs britanniques. Ils les amenent a cesser leurs travaux, voire a
quitter leur pays.
La construction du laboratoire de recherche biomedicale a l'universite
d'Oxford aurait du etre achevee a l'automne 2005, mais l'entrepreneur charge
du projet s'est retire en juillet car ses ouvriers avaient recu des menaces
de certains groupes extremistes engages dans la defense des animaux. Les
travaux ont donc ete interrompus et viennent juste de reprendre. Le projet a
deja accumule dix-huit mois de retard.
L'universite a toujours assure qu'elle poursuivrait la construction de ce
laboratoire, qui doit remplacer ses anciennes installations
d'experimentation animale. Mais elle a du faire appel a de nouveaux
entrepreneurs, dont l'identite est tenue secrete, meme si un groupe de
defense des animaux affirme pouvoir et vouloir la reveler. Le 30 novembre
2005, les ouvriers ont apporte du materiel sur le chantier sous la
protection de la police. Un dispositif de securite complexe et onereux a ete
mis sur pied pour proteger les entrepreneurs et le site. Les difficultes de
ce projet de 20 millions de livres [30 millions d'euros] illustrent les
problemes auxquels sont confrontes, depuis trente ans, les chercheurs
britanniques qui utilisent des animaux. Les difficultes se sont accrues au
cours de la derniere decennie, depuis que les defenseurs les plus
extremistes des droits des animaux s'en prennent personnellement aux
scientifiques, lesquels se sentent desormais menaces.
Les chiffres officiels de 2005 ont toutefois montre une diminution du nombre
d'attaques. Les nouvelles lois proposees peu apres l'interruption des
travaux a Oxford y ont peut-etre contribue. Adoptees au cours de l'ete 2005,
elles interdisent de manifester devant un domicile pour terroriser les
residents et de recourir au harcelement pour infliger des dommages
economiques a une entreprise. Les chercheurs, quant a eux, ont change de
tactique. Au lieu de dissimuler leurs travaux au public, ils sont desormais
plus ouverts et multiplient les informations sur les benefices de
l'experimentation animale pour la medecine. Un sondage informel realise par
Nature revele cependant que les traumatismes des dernieres decennies ont
laisse des sequelles. L'eventualite d'un risque personnel pese sur les
chercheurs, leurs instituts et les relations qu'ils entretiennent. Les
personnes qui nous ont parle ont presque toutes demande a ce que leur nom ne
soit pas publie. Consequence, entre autres, de ces tensions, ceux qui
entrent dans la carriere scientifique preferent ne pas travailler avec des
animaux. "Tres rares sont les gens a vouloir fonder leur carriere sur la
primatologie ou la recherche animale", confie un primatologue d'une grande
universite. Il est difficile de trouver des techniciens pour les
laboratoires parce qu'ils sont souvent rebutes par les mesures de securite.
"Qui serait pret a faire mettre son telephone personnel sur liste rouge, a
faire retirer sa voiture des listes d'immatriculation officielles et a
apprendre ce qu'il faut faire en cas de filature ?" demande un
administrateur de laboratoire. Craignant pour leur personnel et leurs
locaux, certaines universites veillent a ne pas faire parler d'elles et de
leurs experimentations animales. Une dizaine d'etablissements ont toujours
des laboratoires de primates. Un chercheur en neurosciences confie toutefois
avoir renonce a celui de la grande universite dans laquelle il travaille et
qu'il etait le seul a utiliser. "Il n'y a pas eu d'interdiction veritable.
Mais ce n'etait pas encourage parce que considere comme un risque potentiel
pour l'universite", explique-t-il. Les chercheurs se disent aussi handicapes
par la severite de la reglementation en matiere d'experimentation animale.
"Personnellement, je ne le ferais pas, explique un eminent chercheur en
neurosciences, mais je sais que certains collegues partent sur le continent
parce qu'ils ont l'impression qu'il y a trop d'obstacles en
Grande-Bretagne."
-----------------------
International
Une contestation qui s'etend dans le reste de l'Europe

Aux Etats-Unis et en Europe, certains defenseurs des droits des animaux ont
adopte les methodes illegales utilisees par les organisations extremistes
britanniques. C'est du moins ce qu'affirment la police et les organismes qui
suivent les mouvements contestataires. Selon eux, alors que le nombre des
incidents semble diminuer au Royaume-Uni, il est au contraire en hausse
ailleurs dans le monde. "Les militants britanniques de la protection animale
ont beaucoup de savoir-faire en matiere d'action extremiste", assure un
porte-parole de l'Unite nationale de coordination tactique sur l'extremisme,
service specialise de la police cree en 2004. Ils ont noue des liens aux
Etats-Unis, et "l'on note aussi une augmentation des activites extremistes
en Europe continentale, directement liees a celles qui ont lieu de ce cote
de la Manche", ajoute-t-il.
 Le militantisme s'est exporte a la suite du durcissement de la legislation
et du renforcement des controles dans le Royaume-Uni, estime Mark Matfield,
le directeur de l'European Biomedical Research Association (EBRA), une
association londonienne qui demande a l'Union europeenne de mieux soutenir
et proteger les chercheurs utilisant des animaux pour leurs travaux. "Au
cours de la premiere moitie de 2005, les actions illegales se sont
multipliees en Suede, en Suisse, aux Pays-Bas et en Allemagne, affirme-t-il.
Des militants britanniques en sont souvent les auteurs ou y ont participe."
Plusieurs organisations britanniques comme Animal Liberation Front et Stop
Huntingdon Animal Cruelty (SHAC) ont des antennes actives dans d'autres pays
europeens et aux Etats-Unis. Carrie Wolinetz, porte-parole de la Federation
of American Societies for Experimental Biology, un organisme implante a
Washington qui milite en faveur de la recherche biologique, le confirme.
"Les campagnes de SHAC et du Front de liberation des animaux sont nees au
Royaume-Uni, puis ont ete exportees parce qu'elles ont, helas, prouve leur
efficacite", explique-t-elle. Les defenseurs des animaux aux Etats-Unis ont
environ cinq ans de retard sur leurs homologues britanniques, estime George
Goodno, porte-parole de la Foundation for Biomedical Research, une
organisation americaine a but non lucratif qui defend l'utilisation des
animaux de laboratoire et collecte les informations sur les actions
contestataires illegales. "Mais la tendance est incontestablement a la
hausse", deplore-t-il.
Les Etats-Unis ont pris conscience de l'activisme croissant des extremistes
de la cause animale dans le pays, en septembre 2005, lorsque Huntingdon Life
Sciences, un institut de recherche qui effectue des tests sur les animaux,
s'est vu refuser a la derniere minute son introduction a la Bourse de New
York. De l'avis general, cette rebuffade a fait suite a des menaces
proferees par le SHAC, lequel a rapidement crie victoire. A Washington, la
Chambre des representants et le Senat procedent a l'examen de textes de loi
visant a faciliter les poursuites judiciaires a l'encontre des militants qui
feraient subir des dommages economiques aux entreprises, aux laboratoires
universitaires et aux zoos. Les projets de loi americains prevoient une
peine d'emprisonnement de dix ans pour tout dommage superieur a 100 000
dollars [83 000 euros] inflige a une entreprise. Temoignant devant le Senat,
John Lewis, charge de la lutte antiterroriste au FBI, a assure que les
actions illegales etaient essentiellement destinees a empoisonner la vie des
entreprises visees, avec des menaces telephoniques, des actes de vandalisme
et des manifestations bruyantes devant le domicile de leurs dirigeants.
George Goodno en a recense quatre-vingts aux Etats-Unis en 2004, mais il
estime que, si la tactique consiste seulement a mener des actions de
harcelement permanent tout en restant dans les limites legales, ces
incidents ne constituent que "la partie visible de l'iceberg".
<http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=59103&provenance=ecologie&bloc=01#>


 


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L'année du chien: ça ne les empêchera pas de finir écorchés vifs et brûlés vifs. La chine est un pays des plus impitoyables avec les animaux...comme toute la region d'asie extrème orientale.

26 Janvier 2006, 22:12pm

Publié par Jo benchetrit

 Les animaux ne sont pas racistes: ils endurent la cruauté des asiatiques...celle des espagnols...des français...etc.
Les animaux par milliards en pâtissent mais les hommes (beaucoup moins) aussi...pourquoi s'en étonner? Lire ceci pour les hommes en Chine:

http://fr.clearharmony.net/articles/200503/19141.html

Comment s'en étonner quand on sait ce qui suit, la cruauté terrifiante envers les animaux?


J'ai reçu ceci:

 

"Mauvaise année du chien pour la SPA;La SPA s"est vu refuser hier sa campagne d'affichage nationale dénonçant les condition d'abattage des chiens à l'occasion du Nouvel An chinois.

Face au visuel montrant un chien en train d'être dépecé, l'afficheur s'est refusé à le diffuser.

 La SPA n'a pas l'intentionde "dénoncer la consommation de chien ni cette coutume" !!!!!!!!!

Elle veut attirer l'attention et inciter " les autorités chinoise à rendre plus dignes les conditions d'abattage en 2006, l'année du chien". fin de citation.

Ce qui me fâche, c'est la frilosité de la SPA, car enfin ou est la dignité dans ce genre de pratique, c'est DE LA BARBARIE.  ils ne peuvent être juste un peu contre et un peu pour!!!  "

Photo en  liens sur mon preambule, à gauche.

Oui, je n'ai rien de plus à dire car toute cette monstruosité humaine que j'ai découvert avec Internet laisse sans voix, non?

AH! SI... Boycottez les JO, même à la télé.

Des infos crues..mais incroyables..ici:


  

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Dans vingt ans, la réserve mondiale d'eau ...

26 Janvier 2006, 22:02pm

Publié par Jo benchetrit

 
...disponible par habitant sera 3 fois moins importante qu'en 1950.

20 000 m3 d'eau sont nécessaires pour produire une tonne de 
viande de boeuf,
il en faut 1 500 pour une tonne de céréales.

donc on produit 13 fois plus de céréales que de viande avec la même quantité d'eau!L'Amerique du Sud détient le quart des réserves 
mondiales, alors que ce continent n'accueille que 6 % de la 
population. A l'oppose, 60 % des habitants de la planète vivent en 
Asie, qui ne détient que le tiers des réserves. Aujourd'hui, 30 % de 
la population vit dans des pays dont les ressources sont 
"faibles" (moins de 2 000 m3 par an et par habitant), selon le 
programme hydrologique de l'Unesco. En 2025, la "très grande majorité 
de la population" devra s'accommoder de réserves "basses", et même 
"catastrophiques" pour 30 % des pays. Seuls le nord de l'Europe, le 
Canada, l'Alaska, l'Amerique du Sud, l'Afrique centrale, la Russie et 
l'Oceanie seront épargnes.


Ne vous étonnez pas que la population animale ne soit pas décomptée...La journaliste   de l'article du Monde qui suit, dont j'ai tiré ces renseignements, comme tous les humanistes,  s'en fiche sûrement.

 

2025 : l'humanite est contrainte a partager l'eau, Le Monde, 21/01/06
Gaëlle Dupont

L'humanite manquera-t-elle un jour d'eau ? L'or bleu sera-t-il de 
plus en plus rare, cher, source de tensions entre Etats ? L'equation 
est simple. La planete comptait 2,5 milliards d'habitants en 1950 et 
6,5 milliards en 2005. En 2025, 8 milliards d'humains devront se 
partager la meme quantite d'eau qu'aujourd'hui. Dans vingt ans, la 
reserve mondiale disponible par habitant sera trois fois moins 
importante qu'en 1950.
A cet effet mecanique s'ajoutent deux menaces. Tout d'abord la 
pollution : ordures domestiques et eaux usees, pesticides agricoles 
et dechets industriels convergent vers les rivieres et les nappes 
souterraines. Or, un seul metre cube d'eau douce souillee rend 
inutilisables 8 a 10 metres cubes. Une purification est possible, 
mais elle implique des traitements couteux. Autre evolution dont 
l'impact est difficilement quantifiable, le changement climatique. Il 
pourrait modifier les regimes hydrographiques des differentes regions 
du monde.
Ces bouleversements affecteront une planete ou l'eau est tres 
inegalement repartie. L'Amerique du Sud detient le quart des reserves 
mondiales, alors que ce continent n'accueille que 6 % de la 
population. A l'oppose, 60 % des habitants de la planete vivent en 
Asie, qui ne detient que le tiers des reserves. Aujourd'hui, 30 % de 
la population vit dans des pays dont les ressources sont 
"faibles" (moins de 2 000 m3 par an et par habitant), selon le 
programme hydrologique de l'Unesco. En 2025, la "tres grande majorite 
de la population" devra s'accommoder de reserves "basses", et meme 
"catastrophiques" pour 30 % des pays. Seuls le nord de l'Europe, le 
Canada, l'Alaska, l'Amerique du Sud, l'Afrique centrale, la Russie et 
l'Oceanie seront epargnes.
Quelles solutions pour les pays en manque d'eau ? L'ile de Chypre est 
deja ravitaillee par des cargos turcs. Mais la generalisation de tels 
transferts n'est pas envisageable : ils couteraient trop chers et se 
heurteraient a l'hostilite des populations concernees. "Nous avons 
une relation viscerale avec l'eau, l'homme n'oublie pas que la vie a 
commence la, affirme Mohamed Larbi Bouguerra, ancien directeur de 
recherche associe au CNRS. Pour gerer l'eau demain, les solutions ne 
pourront etre que locales."
Trois grandes techniques d'approvisionnement, deja utilisees, se 
developperont. Tout d'abord, sonder davantage le royaume mal connu 
des eaux souterraines, dont une partie seulement est renouvelable. 
"Cette ressource doit etre geree avec la plus grande precaution, 
affirme cependant Bernard Barraque, directeur de recherche au CNRS. 
Une fois contaminee, une eau souterraine profonde est difficile a 
nettoyer."
Deuxieme piste : poursuivre la politique des barrages lancee au XXe 
siecle, dont il existe aujourd'hui 45 000 exemples dans le monde. 
Ainsi, le gigantesque projet chinois du barrage des Trois Gorges 
permettra de stocker 39 milliards de m3 d'eau en 2009. Ces grands 
travaux suscitent cependant de nombreuses reserves, du fait de leur 
impact sur leur environnement. Enfin, le dessalement de l'eau de mer 
constitue un recours dans les pays cotiers arides assez riches pour 
se l'offrir. Son cout est en baisse et deja 12 500 sites alimentent 
1,5 % de la population mondiale, notamment dans les pays du Golfe 
persique.
Mais ces solutions techniques pourraient ne pas suffire. Une tout 
autre voie est preconisee par les specialistes : cesser de penser 
l'element liquide comme une ressource illimitee et adapter notre 
consommation. Tous les usagers sont concernes.
L'agriculture est la premiere en ligne de mire. Elle absorbe 73 % de 
l'eau douce utilisee dans le monde, devancant largement l'industrie 
et la production d'energie (21 %), et les foyers des particuliers (6 
%). Les terres irriguees ne representent que 15 % des cultures 
mondiales mais produisent 40 % des ressources alimentaires de 
l'humanite. Elles se developperont pour augmenter la productivite des 
terres et nourrir la planete. Or l'irrigation genere de grosses 
deperditions : 20 % a 60 % de l'eau ne sert pas a la croissance des 
cultures. La distribution au goutte-a-goutte au pied des plantes 
amenerait la quantite strictement necessaire. Mais les paysans 
pauvres auront-ils les moyens d'investir ? Autre option, reutiliser 
les eaux usees domestiques. C'est deja le cas de 10 % des terres 
irriguees dans le monde.
La geographie mondiale des cultures et de l'elevage devra-t-elle 
changer ? 20 000 m3 d'eau sont necessaires pour produire une tonne de 
viande de boeuf, il en faut 1 500 pour une tonne de cereales. Faut-il 
poursuivre l'exploitation du maïs dans le sud-ouest de la France, ou 
les penuries d'eau se multiplient ? Autre exemple, le projet 
cerealier utilisant des nappes du Sahara. "Compte tenu du cout de 
l'operation, est-il judicieux d'irriguer la du ble, ne vaut-il pas 
mieux acheter des cereales sur le marche mondial ?", s'interroge 
Pierre Hubert, secretaire general de l'association internationale des 
sciences hydrologiques. Puisque l'eau ne se transporte pas sur de 
longues distances, "la question d'avenir sera la circulation mondiale 
des denrees alimentaires", analyse M. Barraque.
Pour les usages domestiques, la problematique varie radicalement 
selon les regions du monde. 34 000 personnes par jour meurent faute 
d'acces a une eau saine. Pres de 1,5 milliard d'habitants, 
majoritairement dans l'hemisphere Sud, n'ont pas acces a l'eau 
potable. Ils seront 3 milliards en 2025 si rien n'est fait. 
Cependant, la question de l'acces a l'eau est moins liee au regime 
hydrologique d'un pays qu'a ses moyens financiers, et a la volonte 
politique d'organiser la construction et l'entretien de reseaux 
d'acheminement et d'assainissement. L'acces pour tous a une eau 
saine, condition indispensable au developpement d'un pays, est 
l'objectif fixe par l'ONU pour 2025.
Parallelement, un Americain utilise en moyenne 600 litres d'eau par 
jour. Un Europeen 150 litres. Est-ce tenable ? Dans certains pays 
developpes, la population devra apprendre a economiser, comme dans 
ces immeubles japonais ou l'eau des toilettes est desinfectee sur 
place et reutilisee immediatement. Cela d'autant plus que l'humanite 
sera demain encore plus urbaine qu'aujourd'hui. Ces besoins 
concentres sur de petits espaces creeront des risques accrus de 
penuries. L'approvisionnement des megalopoles sera l'un des grands 
defis des decennies a venir.
-------------
CHIFFRES
97,5 % DE L'EAU presente sur terre est salee. Le reste est de l'eau 
douce, a 70 % sous forme de glaces ou de neiges eternelles.
4 800 M3/AN/HABITANT.  Telles sont les reserves d'eau moyennes 
prevues pour 2025. Ces reserves atteignaient 16 800 m3 en 195O et 7 
300 m3 en 2000.
1,5 MILLIARD DE PERSONNES vivent dans des pays en etat de stress 
hydrique ou la ressource en eau est jugee insuffisante (inferieure a 
1 700 m3 par an et par habitant). En 2025, 3 milliards d'individus 
pourraient etre concernes.
LES RESERVES EN EAU
- Zones les plus favorisees : Groenland, Guyane francaise, Islande, 
Surinam.
- Zones les plus demunies : Emirats arabes unis, bande de Gaza, 
Koweït, Seychelles, Cisjordanie.
A LIRE : L'eau dans le monde, d'Yves Lacoste, Petite encyclopedie 
Larousse, 2004.
<
http://abonnes.lemonde.fr/web/article/
0,1-0@2-3228,36-733248@51-725020,0.html>

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Pas de retraite pour les animaux: on les tue.(Sauvez ce chien de l'euthanasie.)

26 Janvier 2006, 21:50pm

Publié par Jo benchetrit

J'ai reçu, entre autres infos tout aussi déprimantes sur notre espèce...ce SOS du GRAAL, pour un chien qui,après avoir été utilisé par l'armée, avoir été vendu, comme choen de securité, avoir sauvé du monde, a atteint un âge fatidique, 9 ans, celui de la retraite.
Comme la plupart de ces "collègues "esclaves, il sera tué.
Sauf si on lui trouve de toute urgence un foyer.
Voic donc le SOS:

1 mois pour sauver FERKO, chien de travail menacé d¹euthanasie
Le GRAAL cherche familles d'accueil ou adoptants en urgence dans toute la
France
Appel à transférer à toutes les listes (contact FERKO : Marie-Françoise
LHEUREUX, 06 60 64 55 91)

FERKO, berger allemand de 9 ans, travaille dans une entreprise nationale où
des chiens sont utilisés pour la défense des équipes sur le terrain.
Ayant tout d¹abord appartenu à l'Armée, FERKO a été dressé à la défense.
Plusieurs fois,  FERKO a sauvé des vies humaines.
Aujourd'hui en fin de carrière et en excellente santé, FERKO va être
"remercié" par son employeur qui envisage son euthanasie pour le 28 février
2006 !!!  

Lorsque l'animal de travail est glorifié dans les media, valorise
l'entreprise dans sa prestation et son image, tout va bien... mais quand
l"outil" est obsolète, ce n'est plus un "fidèle compagnon de l'homme", voire
un "collègue à part entière"... c'est une charge inutile à supprimer sans
état d'âme.
 
Plusieurs anciens collègues "humains" de FERKO, scandalisés par le sort qui
attend l"animal, ont contacté le GRAAL en nous demandant de sauver sa tête.

Nous ne pouvons accepter cette facilité administrative, sans réagir.

Tout être humain ou non humain méritant a droit à une retraite. FERKO y
compris.

Or, il n'existe pas en France de structures de retraite adaptées aux animaux
de travail. Il est de plus à parier que peu de professionnels
s'intéresseront à un animal réformé. Aucun texte de loi spécifique ne régit
l'emploi d'animaux dans un cadre professionnel, même s'ils font les 3 x 8
avec 3 maîtres chiens différents, tout juste pourra-t-on dire qu'il y a
utilisation abusive !

Animal sain, non dangereux, sauvons FERKO !!

Exigeons l'application de la loi qui interdit l'euthanasie de convenance.

Caractéristiques de FERKO :
Berger allemand né en septembre 1996, acheté par l¹Armée en 1998 puis
revendu à une grande entreprise publique
65 cm au garrot
Tatoué, vacciné, non stérilisé à ce jour
Livret de santé à jour (livret sanitaire militaire)  et livret
d¹entraînement cynophile.

De plus, ceux qui l'ont vu m'ont dit qu'il est TRES BEAU.
Argument utile, hélas...quand on sait que les chiens-objets sont choisis sur des critères de ce genre.


 

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Corrida, piège à fadas! Article 1 de la déclaration des droits des vivants: n'allez pas voir unetorture pour avoir le droit de la critiquer! vous le pouvez sans ça.

25 Janvier 2006, 12:59pm

Publié par Jo benchetrit

 Il ne faut jamais entrer dans le jeu et aller voir une corrida. Ce piège est exactement ce qui permet que ça continue,ces horreurs, car le plus gros des recettes vient de ceux qui y vont une fois, pour voir.

Je vous copie-colle ce commentaire d'une proie de ces gogos qui racollent chez les tièdes dont la boussole morale est grippée...et qui se sentent obligés de voir cette torture pour critiquer!!!

Quelle belle connerie!

A ce stade, c'est criminel.

Donc, le "gentil" mais naïf  Paul (qui n'est pas dégoûté de fréquenter des crapules) m'a laissé ceci:

 

"Le problème est que la plupart des gens parlent de la corrida sans savoir.
Il se trouve que je fréquente un des responsables de la réintroduction de la corrida à Toulouse. Ce passioné m' a convaincu d' assister à une corrida
il se trouve que je suis particulièrement mal tombé et que la corrida à laquelle j' ai assisté ne fut pas une boucherie, parce que les bouchers travaillent proprement :
ce fut une ignominie, une tuerie à petit feu, un acharnement barbare sur cette pauvre bête qui ne voulait pas mourir. Je crois que le matador l' a piquée (comme ils disent) 40 ou 50 fois sans arriver à l' achever . J'aurais donné une fortune pour au moins pouvoir partir mais j' étais complètement coincé par la foule et j' ai dû assister à cette horreur jusqu'au bout!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
j'ai regretté de n' avoir pu filmer, je pense que ce film aurait plus fait pour la cause anti corrida que toutes les manifestations et procès.
en tout cas, qu'on ne me parle plus d' esthétisme concernant la corrida !"

Paul.

Quant aux bouchers qui tuent proprement, c'est encore une illusion, mon pauvre.

 

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Et ça, de courrier international:..." href="https://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-1689904.html"> bonnes résolutions : viande et vivisection, c'est fini?

25 Janvier 2006, 12:17pm

Publié par Jo benchetrit

"Je modifie ma consommation de viande." En Europe, 
1kg de bœuf nécessite 20 kg de céréales + 20.000 litres d'eau + 
l'equivalent en énergie d'1 litre de pétrole.
Suite à : <http://www.defipourlaterre.org/agir/alexterieur/achats/>

 
Et ça, de courrier international:
 
Écologie - Outre-Manche, la vivisection n’est plus tolérée, Courrier 
international n° 794, 19/01/06
Emma Marris et Tom Simonie, Nature
 
Plusieurs groupes extrémistes de défense des animaux harcèlent les 
chercheurs britanniques. Ils les amènent a cesser leurs travaux, 
voire a quitter leur pays.
La construction du laboratoire de recherche biomédicale a 
l’universite d’Oxford aurait du être achevée a l’automne 2005, mais 
l’entrepreneur charge du projet s’est retire en juillet car ses 
ouvriers avaient reçu des menaces de certains groupes extrémistes 
engages dans la défense des animaux. Les travaux ont donc été 
interrompus et viennent juste de reprendre. Le projet a déjà accumule 
dix-huit mois de retard.
L’université a toujours assuré qu’elle poursuivrait la construction 
de ce laboratoire, qui doit remplacer ses anciennes installations 
d’experimentation animale. Mais elle a dû faire appel a de nouveaux 
entrepreneurs, dont l’identite est tenue secrète, même si un groupe 
de défense des animaux affirme pouvoir et vouloir la révéler. Le 30 
novembre 2005, les ouvriers ont apporté du matériel sur le chantier 
sous la protection de la police. Un dispositif de sécurité complexe 
et onéreux a été mis sur pied pour protéger les entrepreneurs et le 
site. Les difficultés de ce projet de 20 millions de livres [30 
millions d’euros] illustrent les problèmes auxquels sont confrontes, 
depuis trente ans, les chercheurs britanniques qui utilisent des 
animaux.

Les difficultés se sont accrues au cours de la dernière 
décennie, depuis que les défenseurs les plus extrémistes des droits 
des animaux s’en prennent personnellement aux scientifiques, lesquels 
se sentent désormais menaces.

Les chiffres officiels de 2005 ont toutefois montre une diminution du 
nombre d’attaques. Les nouvelles lois proposées peu après 
l’interruption des travaux a Oxford y ont peut-être contribue. 
Adoptées au cours de l’ete 2005, elles interdisent de manifester 
devant un domicile pour terroriser les résidents et de recourir au 
harcèlement pour infliger des dommages économiques a une entreprise. 
Les chercheurs, quant a eux, ont change de tactique. Au lieu de 
dissimuler leurs travaux au public, ils sont désormais plus ouverts 
et multiplient les informations sur les bénéfices de 
l’experimentation animale pour la médecine.


Un sondage informel 
réalise par Nature révèle cependant que les traumatismes des 
dernières décennies ont laisse des séquelles. L’eventualite d’un 
risque personnel pèse sur les chercheurs, leurs instituts et les 
relations qu’ils entretiennent. Les personnes qui nous ont parle ont 
presque toutes demande a ce que leur nom ne soit pas publie. 
Conséquence, entre autres, de ces tensions, ceux qui entrent dans la 
carrière scientifique préfèrent ne pas travailler avec des animaux. 
“Très rares sont les gens à vouloir fonder leur carrière sur la 
primatologie ou la recherche animale”, confie un primatologue d’une 
grande université. Il est difficile de trouver des techniciens pour 
les laboratoires parce qu’ils sont souvent rebutes par les mesures de 
sécurité.

 “Qui serait prêt a faire mettre son téléphone personnel sur 
liste rouge, à faire retirer sa voiture des listes d’immatriculation 
officielles et a apprendre ce qu’il faut faire en cas de filature ?” 
demande un administrateur de laboratoire.

Craignant pour leur 
personnel et leurs locaux, certaines universités veillent à ne pas 
faire parler d’elles et de leurs expérimentations animales.

Une 
dizaine d’etablissements ont toujours des laboratoires de primates.


Un chercheur en neurosciences confie toutefois avoir renonce à celui 
de la grande université dans laquelle il travaille et qu’il était le 
seul a utiliser. “Il n’y a pas eu d’interdiction véritable. Mais ce 
n’etait pas encouragé parce que considèré comme un risque potentiel 
pour l’universite”, explique-t-il.

Les chercheurs se disent aussi 
handicapes par la severite de la réglementation en matière 
d’experimentation animale. “Personnellement, je ne le ferais pas, 
explique un éminent chercheur en neurosciences, mais je sais que 
certains collègues partent sur le continent parce qu’ils ont 
l’impression qu’il y a trop d’obstacles en Grande-Bretagne.”
-----------------------
International
Une contestation qui s’étend dans le reste de l’Europe
 
Aux Etats-Unis et en Europe, certains défenseurs des droits des 
animaux ont adopte les méthodes illégales utilisées par les 
organisations extrémistes britanniques. C’est du moins ce 
qu’affirment la police et les organismes qui suivent les mouvements 
contestataires. Selon eux, alors que le nombre des incidents semble 
diminuer au Royaume-Uni, il est au contraire en hausse ailleurs dans 
le monde. “Les militants britanniques de la protection animale ont 
beaucoup de savoir-faire en matière d’action extrémiste”, assure un 
porte-parole de l’Unite nationale de coordination tactique sur 
l’extremisme, service spécialise de la police crée en 2004. Ils ont 
noue des liens aux États-Unis, et “l’on note aussi une augmentation 
des activités extrémistes en Europe continentale, directement liées a 
celles qui ont lieu de ce cote de la Manche”, ajoute-t-il.
  Le militantisme s’est exporte a la suite du durcissement de la 
législation et du renforcement des contrôles dans le Royaume-Uni, 
estime Mark Matfield, le directeur de l’European Biomedical Research 
Association (EBRA), une association londonienne qui demande a l’Union 
europeenne de mieux soutenir et protéger les chercheurs utilisant des 
animaux pour leurs travaux. “Au cours de la première moitie de 2005, 
les actions illégales se sont multipliées en Suède, en Suisse, aux 
Pays-Bas et en Allemagne, affirme-t-il.


Des militants britanniques en 
sont souvent les auteurs ou y ont participé.” Plusieurs organisations 
britanniques comme Animal Libération Front et Stop Huntingdon Animal 
Cruelty (SHAC) ont des antennes actives dans d’autres pays européens 
et aux États-Unis.


Carrie Wolinetz, porte-parole de la Federation of 
American Societies for Experimental Biology, un organisme implanté à 
Washington qui milite en faveur de la recherche biologique, le 
confirme. “Les campagnes de SHAC et du Front de libération des 
animaux sont nées au Royaume-Uni, puis ont été exportées parce 
qu’elles ont, hélas, prouvé leur efficacité”, explique-t-elle.

Les 
défenseurs des animaux aux États-Unis ont environ cinq ans de retard 
sur leurs homologues britanniques, estime George Goodno, porte-parole 
de la Foundation for Biomedical Research, une organisation américaine 
a but non lucratif qui défend l’utilisation des animaux de 
laboratoire et collecte les informations sur les actions 
contestataires illégales.

“Mais la tendance est incontestablement a 
la hausse”, déplore-t-il.

Les États-Unis ont pris conscience de l’activisme croissant des 
extrémistes de la cause animale dans le pays, en septembre 2005, 
lorsque Huntingdon Life Sciences, un institut de recherche qui 
effectue des tests sur les animaux, s’est vu refuser a la dernière 
minute son introduction a la Bourse de New York.

De l’avis général, 
cette rebuffade a fait suite a des menaces proférées par le SHAC, 
lequel a rapidement crié victoire.

A Washington, la Chambre des 
représentants et le Sénat procèdent à l’examen de textes de loi 
visant à faciliter les poursuites judiciaires a l’encontre des 
militants qui feraient subir des dommages économiques aux 
entreprises, aux laboratoires universitaires et aux zoos. Les projets 
de loi américains prévoient une peine d’emprisonnement de dix ans 
pour tout dommage supérieur a 100 000 dollars [83 000 euros] infligé
à une entreprise.

Témoignant devant le Sénat, John Lewis, charge de 
la lutte antiterroriste au FBI, a assuré que les actions illégales 
étaient essentiellement destinées a empoisonner la vie des 
entreprises visées, avec des menaces téléphoniques, des actes de 
vandalisme et des manifestations bruyantes devant le domicile de 
leurs dirigeants.

George Goodno en a recensé quatre-vingts aux Etats-
Unis en 2004, mais il estime que, si la tactique consiste seulement à
mener des actions de harcèlement permanent tout en restant dans les 
limites légales, ces incidents ne constituent que “la partie visible 
de l’iceberg”.

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Hélas...on voit à lire cet article que les mentalités, elles, n'évoluent pas!

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des oeufs de batterie en pensylvanie comme s'il en pleuvait...du sadisme à la pelle...procès.

25 Janvier 2006, 08:38am

Publié par Jo benchetrit

"Si le chien est le plus méprisé des animaux, c'est que l'homme se connaît trop bien pour pouvoir apprécier un compagnon qui lui est si fidèle."   Emil Michel Cioran.

Alors, que fait-il cet humain?
Suivez le 1° lien et vous verrez un échantillon de nos exploits.


> 1. Pennsylvania Egg Farm Investigation Leads to Animal Cruelty Charges
>
> Washington, DC-based Compassion Over Killing (COK) released results 
> from a new undercover investigation resulting in animal cruelty 
> charges against a Pennsylvania egg farm. A COK-affiliated 
> investigator worked for Esbenshade Farms from November 30 through 
> December 9, 2005, videotaping the hens' conditions and taking 
> detailed notes. According to one reporter, the video shows "hens 
> impaled on loose wires, hens unable to eat or drink because they 
> were entangled in the wire cages, and hens left to die in aisles 
> without food and water." The full video is available on the COK 
> website below. The farm's owner and manager have each been charged 
> with 35 counts of animal cruelty in a case now supported by The 
> Humane Society of the United States (HSUS).
>
> Esbenshade Farms, in Lancaster County, keeps almost 2.3 million 
> hens for egg production, housing them in "battery" cages. 
> Pennsylvania is the third largest egg-producing state in the US; as 
> of November 2005 the state had an estimated 24.1 million hens, 
> nearly all of whom are kept in cages. Despite accounting for only 
> 2-5% of the national egg market, interest in cage-free eggs is 
> growing significantly, with farmers and retailers citing 20-30% 
> increases in sales. Both COK and HSUS are campaigning to persuade 
> major retailers and individual consumers to choose only cage-free 
> eggs for improved hen welfare.
>
>
> 1. "New COK Investigation Leads to Criminal Charges of Animal 
> Cruelty," COK, 1/10/06
>
http://www.cok.net/feat/paefi.php
>
> 2. "Lancaster County Egg Farm Is Cited for Animal Cruelty," 
> Philadelphia Inquirer, 1/10/06
>
http://www.philly.com/mld/inquirer/business/13587975.htm
>
> 3. "Large Pa. Egg Farm Hit with Cruelty Charges," Philadelphia 
> Inquirer / AP, 1/10/06
>
http://www.philly.com/mld/philly/news/13594325.htm

 2,3 millions de poules!!!

des mortes de faom et de soif!

mais dnas quel monde vot-on?
faut il devenir végan? Après tout, ce serait logique. Car tous les produits animaux sont obtenus par du malheur...idem des laitages..hélas.
Remarquez que pour la santé aussi: certains cas d'ESB sont arrivés à des végétariens, c'est à dire buvant du lait et mangeant des oeufs  ... donc non végans

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