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Psychanalyse et animaux.

Dans l'echo du calejon, un site d'aficionados,les bourreaux procorridas se prétendent victimes et donnent des leçons de morale!

23 Novembre 2005, 08:03am

Publié par Jo benchetrit

 Ce texte répond à celui qui le suit. 
 
Tout d'abord, contrairement à ce que vous dites, les corridas, ce n'est pas une question de goût, mais de morale. A ce titre, vous ne pouvez pas prétendre qu'on vous empêche de jouir d'un droit à la liberté de choix. Ce que nous voulons est d'un autre ordre que de celui respectable des goûts et des couleurs. C'est bien plus au niveau de ce que l'homme doit faire pour s'en sortir: devenir un veritable humain ! Et ce serait non assistance à personnes en danger que de ne rien dire...Déjà qu'on ne fait rien de plus pour les protéger.
Vous, aficionado  amoureux de l'obscure boue pulsionnelle qui vous agite, dites cette abjection stupide en croyant que le fait de défendre une victime doit être d'urgence ridiculisée tant ça vous menace : "Pourquoi pas le droit de vote pour les toros pendant qu'on y est?"
Dans cette phrase ironique, tout le mépris cynique d'un homme convaincu de sa supériorité sur "le plus autrui des autruis" selon la belle expression d'Elisabeth de Fontenay, l'animal...
Il y a dans cette fatuité tout ce qui symbolise l'oppression des petits, des sans grade, des martyrs pour cause de capture par un être sans scrupule qui leur fait subir ce qu'il veut au prétexte qu'il a le pouvoir.  
 La poignée de ces types qui ont pour distraction la souffrance de l'autre "personne" doivent savoir qu'en fait, ils se conduisent, eux comme des fachos. Alors qu'ils ont le front d'en accuser les anti-corridas! Bien-sûr que le mal qu'ils font aux bêtes en les défendant est un des points de cette oppression ubuesque... sic.
Si les lecteurs habituels de ce site Echo de Calejon ( qui sonne dans ma tête avec "écho de caleçon") savent lire la philosophie, ce dont je doute, qu'ils aillent voir sur mon blog  ce que disent Adorno et Derrida de l'attitude de l'homme envers les animaux qui leur va comme un gant. C' est de qui est, ce qui ressemble le plus au nazisme: même cruauté inconséquente, même cynisme, même déni de la subjectivité de l'autre, même impossibilité de percevoir cet autre comme un semblable au delà des differences qui ne sont qu'apparences.
Je   cite Derrida: " Le fascisme commence quand on insulte un animal, voire l'animal dans l'homme."

Le dictateur nazi, c'est selon vous l'anti corrida, celui qui veut  protéger la victime ?
La réponse est claire: l'abuseur de sa force ne peut donner de leçon de morale....alors qu'ils laissent BB tranquille, qui s'est laissé séduire par un mec qui, hélas est d'un parti que je réprouve. Mais elle ,n'est pas lui, et deplus, elle a fait pour le mpnde et l'humanité au fonal bien pplus que vous et vos semblables en sadisme.
D'aillleurs, que vous, cruel et impitoyable abuseur de faibles, vous érigiez en chevalier blanc, c'est un comble !
  Les aficionados, c'est bien eux les nazis conscients qui jouissent du mal qu'ils font faire par des complices sans cervelle et vénaux au prétexte que l'autre n'est aps aussi haut qu'eux dna sleur estoime. Et ne le dites pas que l'homme aime le taureau qu'il torture et que le taureau le lui rend bien!
Soyons un peu décent!
 
Il ne faut pas oublier ce qui a causé le nazisme dont vous parlez sans savoir.
C'est parce que VOUS et les autres hommes avez construit une idéologie émétique, qui permet que tout soit fait à l'autre animal sans que cela ne suscite plus que ça un rejet social.
Les nazis qui   tuaient sans aucun sentiment de culpabilité le faisaient au nom de l'animalité des juifs, ces "sous-hommes," qui étaient assimilés à des rats, à des singes... et étaient appelés "lapins" de laboratoire par les médecins des camps comme Mengele, mort de sa belle mort au Bresil, et Shumann, qui faisaientdes expériences dites inutiles par les medecins actuels.  Mais en quoi était-ce tellement plus inutile que celle de nos chercheurs sur vrais  lapins ?
En quoi l'utilité est-elle  un gage de droit?
.
 C'est ce mécanisme de "rabaisser" l'homme en animal qui ne pourrait avoir lieu sans le mépris que des gens comme celui qui a signé ce torchon de plus...qui a permis la Shoah.
Si on n'avait pas "oublié " que l'animal est une personne, une subjectivité qui ressent évidemment ce qui se passe, et ce qu'on lui fait, qui pense comme vous,  mais j'en doute pour certains, pas pour lui,  on n'aurait pas l'impression que tout est permis avec lui donc    on n'aurait pas levé le tabou de tuer l'autre homme dès qu' on l'assimile à une bête..
Alors, messieurs les aficionados impitoyables qui menez les animaux au sacrifice, sachez que vous ne faites pas autres chose et que votre mépris est la chose la plus méprisable que je connaisse...car il permet la jouissance la plus indigne de l'idée aue je me fais de l'humanité.
C'est le mépris de l'homme au narcissisme débordant, celui qui mène au pire, à la barbarie du père UBU qui, dans les arènes de la honte montre de l'homme un visage hideux.
Car les anti corridas sont  une image de l'hommùe bien plus glorieuse que celle de vos bouchers obcènes en tutus.
Ce n'est pas parce que votre humanisme nous debecte qu'on n'est pas des humanistes mais au sens où il y aurait une véritable victoire de l'humanité en tant que valeur morale et pas en tant qu'étendard du tyran acéphale et cruel dont vous faites la promotion à votre insu...Car vous êtes aveuglé par votre fatuité, et rien n'est plus sot qu'un barbare, même s'il est écrivain, peintre ou tout autre statut glorieux qui lui fait penser qu'il est aux dessus de la loi qui s'accorde à la morale, pas toutes les lois...
Sachez encore que je ne suis pas dupe de votre ironie sur vos martyrs:  refuser à un vivant sensible le statut de personne est abusif, et n'a pour but que de lui refuser la subjectivité qui risquerait de   culpabiliser le tyran abjecte. Je vous cite: "A la phrase signée Thierry Hely Dans le rugby, on a jamais supplicié personne à l'arme blanche, il est facile de répondre : Dans la corrida non plus ..!"

Il faut réhabiliter le sentiment de culpabilité afin qu'il pousse à chasser la barbarie de la civilisation qui en est noyautée.
Mais je sais que vous écrire ceci c'est "donner de la confiture à des cochons"(encore une expression spéciste et qui n'a rien à voir avec nos amis les cochons, bien-sûr!)
Quant à vos victimes humaines, dont vous n'avez cure ...car c'est vous les victimes nous dites vous, (ce qui est exactement la logique de LePen et de tout nazi qui ne fait que ce défendre, le "pauvre", des "méchants agresseurs, " résistants ou affreux juifs) et bien ,elle compte au moins François Cavanna que certains de vos amis avaient tabassé au nerf de boeuf en lui  fracturant la main un jour de manif anti corrida.
Mais je crois que vous pouvez me compter aussi car vous et vos congénères spécsistes violez ma conscience, me gâchez la vie en m'obligeant à faire un boulot de "justes" alors que j'aurais mieux à vivre..
 
Apprenez que votre renversement projectif paranoïaque ne peut impressionner ceux qui savent distinguer le bien du mal, ce qui n'est apparemment pas chose facile pour la plupart des humains. Et qui savent qui est victime et qui est bourreau.
Mais ceux-là sont si rares qu'un texte de Baudelaire illustre bien les infortunes de leur vertu:

 "Exilé sur le sol au milieu des huées,
        Ses ailes de géant l'empêchent de marcher."

L'Albatros.

 Toutes les personnes en dehors de l'ordinaire, les JUSTES, qui sans doute voient mieux le réel que les autres, sont ainsi prises sous les huées, et leurs ailes de géant...leur supériorité en lucidité par exemple les rendent impopulaires, maladroits, mal vus par la foule débile et lyncheuse. Il ne fait pas bon être surdoué dans un monde où la médiocrité est leader.
il vaut donc mieux pour être à l'aise avoir des ailes de nain !

 
 **************************
 
 Voici donc la "chose" qui a sucité ma réponse:
 
 

Les mensonges des anti ...!
22/11/05 à 21h01 El Colemonte

Dans son bulletin le CRAC publie un article extrait de l'Indépendant qui affirme que La corrida était interdite en Espagne sous les républicains ... une ineptie de plus mais chez ces gens la on n'est pas à ça près. Rappelons tout d'abord l'existence du tableau "Guernica" de Pablo Picasso, une oeuvre taurine magnifique réalisée en la mémoire des martyrs de la petite ville du pays basque bombardée par les troupes franquistes et ensuite quand on consulte les archives, on s'aperçoit qu'a l'époque des corridas furent données dans les 2 camps de moins en moins nombreuses il est vrai, chez les républicains au fur et à mesure de l'avancée des troupes nationalistes.
C'est quand même un comble que des fachos aux méthodes violentes, qui comptent dans leurs rangs une ancienne actrice bien connue pour ses penchants pour l'extrème droite dont il est facile de se procurer une photo en barrera à Arles demandant l'oreille pour un grand matador de l'époque, veuillent maintenant se faire passer pour des intellos de gauche ... On aura tout vu et tout entendu, en tout cas et jusqu'à preuve du contraire, les victimes d'agressions criminelles sont dans nos rangs (Gilles Broquère, Robert Margé, Simon Casas et votre serviteur sans compter la multitude d'anonymes). A ce propos nous espérons que l'UVTF se rendra utile en initiant, lors de son prochain congrès, une entité juridique capable de prendre en compte toutes les exactions réalisées par les dangereux membres de ces sectes et porter plainte avec constitution de partie civile après chaque agression ou menace.
Essayant dans ce même bulletin (32 pages quadri s'il vous plait ???)de prouver que les rugbymen sont anti corrida en s'appuyant sur Walter Spanghero, on peut lire que Jean-Pierre Rives aurait rejoint leur mouvement .... Si Jean-Pierre Rives qui était l'hiver dernier invité d'honneur de Rugby et Toros à Captieux n'aime pas la corrida et ne s'en cache pas, il réprouve les méthodes violentes utilisées et admet sans complexes qu'on est libre d'aimer ou non ....
A la phrase signée Thierry Hely Dans le rugby, on a jamais supplicié personne à l'arme blanche, il est facile de répondre : Dans la corrida non plus ..!
Comme l'écrivait (a peu près) un aficionado végétarien il y a quelques temps dans nos colonnes : Pourquoi pas le droit de vote pour les toros pendant qu'on y est?
 
http://www.echoducallejon.com/actualites.php

 


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dans la nature tout se tient. Varech, loutres et oreilles de mer...un beau roman.

22 Novembre 2005, 08:14am

Publié par Jo benchetrit

Les loutres permettent le developpement des oreilles de mer, Science Daily, 15/11/05

 

Une nouvelle etude menee par David Lindberg de l'Universite de Californie a Berkeley, suggere que les loutres permettent aux ormeaux d'atteindre une taille plus importante, de l'ordre de 17,8 cm par rapport a 7,6 cm habituellement. Les ormeaux se nourrissent de varechs.
Dans les eaux tropicales, les varechs secretent des produits toxiques pour repousser les oursins, les escargots et autres herbivores.
Cependant, dans les eaux temperees des cotes californiennes les loutres se nourrissent de ces oursins et escargots.
Ainsi les varechs ne secretent pas de repulsifs toxiques et les ormeaux profitent de cette source tres nutritive pour plus que doubler leur taille.
Pour en savoir plus :

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Comment les animaux voient-ils les hommes? Ils nous jugent...débiles et dangereux. Ont-ils tort?

22 Novembre 2005, 07:10am

Publié par Jo benchetrit

 

 

 

Les Pensées de Minnie:

 

 "Depuis l'arrivée des "débiles", comme on les appelle dans le milieu  animal, le  monde est devenu invivable.

Nous , on  n'a pas un gros cerveau mais au moins on a des idées! Jamais on n'aurait commis les crimes des hommes, ni empoisonné la planète . C'est pas parce qu'on se croit supérieur qu'on l'est: faut encore le prouver. La supériorité en violence n'est pas de la supériorité, c'est simplement le régime de la Terreur, la supériorité des acéphales dévorateurs.

Et en plus, les débiles ont tellement peur des petites souris qu'ils nous assassinent! On se passerait bien de cette preuve de notre supériorité!"
 
 
Puisque avec les (autres) animaux tout lui semblait possible et qu'il a confondu le possible avec le permis, Homo Sapiens Sapiens s'est volontairement appauvri sur le plan de la morale comme sur celui de l'intelligence afin de ne pas avoir à se savoir coupable des ignominies qu'il leur faisait subir. Du coup, il en pâtit à son tour, ce qui n'est que justice, me direz-vous.

 


 

 

 

Mais tout ce gâchis pourrait être évité. Seulement, on est devant un problème pathologique et ce n'est pas un coup de baguette magique qui le guérira. Il faut qu'il en ait le désir.

 


 

 

 

Or, je vous le demande, avez-vous déjà vu un tyran décider d'arrêter d'être tyran sans qu'on l'y force, un Hitler qui aurait rendu son tablier de boucher en faisant son mea culpa ? C'est pourquoi je me demande s'il n'est pas déraisonnable de rêver un changement qui, en fait serait une véritable révolution, la seule urgente à faire, dont la nécessité crève les yeux des rares humains lucides et sensibles mais qui ont à s'affronter à près de 7 milliards d'individus aveuglés par la "maladie" d'Homo Sapiens Sapiens, celle qui porte le nom de …barbarie.
 
 


 


 

 

 


 


 

 


 

 

"Et si je M'aime, prends garde à toi" : devise d'Homo Sapiens Sapiens.


 


 

 

 

Le secret de la famille Hommes.
Ou comment les hommes se sont rendus incapables de penser.

Les Pensées de Minnie:

 

 "Depuis l'arrivée des "débiles", comme on les appelle dans le milieu  animal, le  monde est devenu invivable.

Nous , on  n'a pas un gros cerveau mais au moins on a des idées! Jamais on n'aurait commis les crimes des hommes, ni empoisonné la planète . C'est pas parce qu'on se croit supérieur qu'on l'est: faut encore le prouver. La supériorité en violence n'est pas de la supériorité, c'est simplement le régime de la Terreur, la supériorité des acéphales dévorateurs.

Et en plus, les débiles ont tellement peur des petites souris qu'ils nous assassinent! On se passerait bien de cette preuve de notre supériorité!"
 
 
Puisque avec les (autres) animaux tout lui semblait possible et qu'il a confondu le possible avec le permis, Homo Sapiens Sapiens s'est volontairement appauvri sur le plan de la morale comme sur celui de l'intelligence afin de ne pas avoir à se savoir coupable des ignominies qu'il leur faisait subir. Du coup, il en pâtit à son tour, ce qui n'est que justice, me direz-vous.
Mais tout ce gâchis pourrait être évité. Seulement, on est devant un problème pathologique et ce n'est pas un coup de baguette magique qui le guérira. Il faut qu'il en ait le désir.
Or, je vous le demande, avez-vous déjà vu un tyran décider d'arrêter d'être tyran sans qu'on l'y force, un Hitler qui aurait rendu son tablier de boucher en faisant son mea culpa ? C'est pourquoi je me demande s'il n'est pas déraisonnable de rêver un changement qui, en fait serait une véritable révolution, la seule urgente à faire, dont la nécessité crève les yeux des rares humains lucides et sensibles mais qui ont à s'affronter à près de 7 milliards d'individus aveuglés par la "maladie" d'Homo Sapiens Sapiens, celle qui porte le nom de …barbarie.
Une des choses qui sauterait aux yeux de celui qui débarquerait sur la planète Terre, c'est que l'homme est la seule espèce à estimer qu'elle est supérieure aux autres et même d'une autre essence que tous les autres vivants. Cet animal impitoyable avec les autres espèces croit pourtant être le seul à avoir une conscience morale, et même, comble d'orgueil, une conscience tout court.
Ce n'est guère étonnant dans ces conditions qu'un homme réputé pour son intelligence par ailleurs, Descartes, ait inventé une façon de les désubjectiviser tout-à-fait : il a affirmé sans rougir que les animaux étaient des machines. Du "Canada Dry" de vivant, une illusion de sensibilité…sans se douter qu'en faisant ça, c'est lui qui devenait un canada dry de Sapiens. Bien imité, et ses fans, les "cartésiens" confondent "pisse-froideur" avec rationalité. Obsessionnalisation de la raison moïque oblige.

Force est de constater que cette espèce déraille ! Pour toute personne lucide, la manière d'être des humains est incohérente, immorale, et dangereuse pour tout ce qui vit sur cette planète. mais nul ne veut le savoir: c'est la passion pour l'ignorance qui gouverne le monde de ceux qui croient vouloir savoir et sacrifient au Dieu Science sans compter des vies d'innocents incarcérés dans des laboratoires où la souffrance est le lot quotidien et la mort la seule issue.
Alors qu'il est capable de donner à la recherche pour savoir un maximum de choses sur lui et les autres, il continue à vouloir ignorer l'essentiel. Et l'essentiel, c'est la souffrance de ceux qu'il maintient dans un état effroyable pour sa pomme. L'essentiel, pour un homme libre, c'est la liberté des autres, faute de quoi sa liberté n'existe pas. La psychanalyse le démontre : ce que je dis là n'est pas que une simple recherche de l'éthique, un bourrage de crâne moralisateur, mais c'est scientifique. Cependant, qui voudra le savoir ? Ce livre en sera la démonstration. Je suis à l'âge où l'on se soucie de transmettre ce que l'on sait. A vous d'en profiter.

La psychanalyse, science du psychisme, a découvert ceci : le développement de l'enfant est un chemin vers l'éthique. Il commence pervers, aux fantasmes barbares, et il aboutit à un parfait civilisé. Enfin, si tout va bien. Mais il y a un hic: l'espèce humaine s'est coincée au stade barbare, dit de perversion polymorphe par Freud.

 
Aussi, chaque enfant se trouve à son tour entravé dans son développement et c'est probablement pour cela que chez l'humain, la norme est la perversion, qu'au mieux il se contente de fantasmer, au pire de passer à l'acte. (Lacan:"L'homme est un pervers sexuel".)

Ce qui caractérise la perversion, c'est la formule: "Je sais bien, mais quand même, je fais comme si je ne savais pas."
Un exemple? Quand il donne au Téléthon et autre Sidaction afin qu'on torture des bêtes pour se sauver soi-même, ça lui paraît aux hommes le must de l'altruisme. C'est vous dire où sa lucidité en est rendue. On voit des défenseurs d'animaux qui donnent à la recherche biologique…Et même faire chaque année de la pub pour le Sidaction et le Téléthon en question.    J'ai même vu des gens signer des pétitions contre la vivisection et qui donnent de l'argent pour la recherche (en m'assurant quand je les en informais que je leur apprenais ce que l'on faisait de leur argent) dans ces grands élans médiatisés de "générosité" humanitaire. A une manif contre la tuerie des phoques, il y en avait de cette sorte, qui s'étonnaient eux-mêmes de n'avoir jamais "réalisé" ce dont il s'agissait quand je leur en informais. Hypnose, quand tu nous prends !
Car cela relève de la psychologie des foules. Soyez certain qu'une foule qui lynche est en proie aux mêmes phénomènes hypnotiques.
Est-ce possible que le QI puisse être ainsi variable selon le moment ? En tant que psychologue, je peux vous dire que oui. Il y a même ce que l'on appelle la débilité névrotique qui affecte tout un chacun névrotique comme beaucoup d'entre nous, mais sur certains sujets seulement. Tout le champ du rapport aux animaux est riche en cette inhibition intellectuelle sectorisée. Nous allons voir ici à quelles nécessités cette mise au repos de l'intelligence répond. C'est pour cela que j'ai pour projet de réveiller homo ça pionce avant qu'il ne soit trop tard pour lui. Mais aussi parce que se taire relève de la non-assistance à vivants en danger.
Pour ceux qui veulent comprendre ce qu'ils sont, et où ils vont, il serait bon d'attacher vos ceintures et de se préparer à un voyage au coeur du réel, réel dénié, halluciné autrement, mais qui est là et cruellement imposé à ceux qui ne peuvent s'évader dans le virtuel. Car c'est l'angoisse d'une vie sans autre lendemain de la question : "Que me veulent-ils encore?" qui leur est donnée pour tout horizon.
Il serait temps que les hommes réalisent ceci : ce qu'ils font aux animaux est lourd de conséquences, non seulement pour ceux-ci mais encore pour eux-mêmes, les faisant ce qu'ils sont, riches en dangerosité, et ce, même pour leurs congénères. Ce qui n'est pas plus grave objectivement parlant, mais ce qui les gênent plus, anthropocentrisme pathologique oblige.
Mais qui veut le savoir ?
Une chose est sûre : Ce n'est pas parce que vous ne voulez pas savoir quelque chose que cette chose n'existe pas.
Ce n'est pas non plus parce que la plupart des gens méprisent les animaux et tout ceux qui les défendent que ceux-ci sont méprisables.
Le sujet des (autres) animaux est au contraire central et je tiens pour sûr que la façon dont on raille tout ce qui s'y rapporte est en gros due au fait qu'on a peur de découvrir que c'est là que toute l'espèce humaine trouve son sens.
Je suis même certaine que sans le rapport de l'homme aux bêtes la barbarie entre humains comme envers les bêtes aurait toutes les chances de ne pas exister.
Aussi, je peux affirmer sans aucun risque de me tromper mais aussi avec très peu de chance d'être entendue que le champ de ce rapport aux bêtes est la chose la plus importante pour notre espèce car c'est lui qui façonne les hommes.
C'est pourquoi j'y consacre un livre…que je vous livre…et qui dit ceci : là se trouve le secret de la famille Homo Sapiens Sapiens. Comme tous les secrets de famille, tous le connaissent plus ou moins consciemment mais le dire peut permettre de progresser. Ce secret c'est justement que les hommes se leurrent volontairement sur leur propre sujet.
Je vous le dis tout de suite, ce secret dont découlent bien  des leurres et mensonges : les hommes se cachent à eux-mêmes que Sapiens Sapiens n'existe pas. Du moins, pas encore, ou bien plus du tout... Car si on prend à la lettre la définition de ces mots, Sapiens Sapiens, on s'aperçoit qu'on peut les traduire par : sage 2 fois ou par celui qui, non seulement pense, mais pense  qu'il pense, ou quelque chose comme ça.

Notez qu'il "croit" qu'il pense, ça, c'est certain. mais le véritable secret c'est qu'il sait qu'il est un tortionnaire mais il ne se l'avoue pas. Il sait que la souffrance qu'il gébnére est contraire à l'éthique, mais il fait comme si la souffrance des bêtes n'était pas importante.

c'est en faisant comme si les bêtes n'étaient pas plus importantes à ses yeux que leur malheur que l'homme a pu devenir le petit bonhomme nuisible à tous donc à lui-même que l'on connaît.

Ce n'est pas en sauvant des hommes sur le dos des autres bêtes qu'il se tirera de ce mauvais pas . C'est en arrêtant de nuire. Après avoir reconnu qu'il n'est pas le seul être digne d'intérêt de ce monde. Et que ce qu'il fait est intolérable.

Bon, soyons honnête, il lui arrive de se manifester sous cette forme "réfléchisseuse". Mais en règle générale, ce n'est pas le cas. L'homme est un animal primaire qui ne voit que son intérêt à court terme, aime à jouir sans se soucier de la souffrance que cette jouissance peut occasionner chez d'autres, et n'arrive pas à se projeter dans le futur pour modérer ses pulsions avec de la raison, si ce n'est du coeur. C'est la définition de la perversion polymorphe.
Je n'en veux pour preuve que ce que la simple observation avec l'aide des données inquiétantes indiquées par l'écologie : sa façon de vivre dans le monde, la nature, est pour le moins égoïste, cruelle, incohérente, inconséquente, et de ce fait, suicidaire.
Notons au passage qu'il est le seul singe à scier la branche sur laquelle il est assis. Et quand la nature sera inutilisable, il rêve de pouvoir transporter, tel un Noé "intersidérant", ses ouailles vers une autre planète pas encore poubellisée par son espèce. C'est une façon de dire qu'il croit en sa bonne étoile, faute de pouvoir croire en sa raison.
Il faudra bien qu'un jour, tout—de-même que les hommes se résignent à se servir de la glande qui se cache dans leur crâne et acceptent, pour le plus grand bien des vivants de la Terre, y  compris eux-mêmes, de se mettre à penser !
Et de penser quoi?
 Ce qui est le plus évident et pourtant le plus caché à leur conscience : la façon dont ils vivent.
La seule révolution indispensable à la survie de la nature vivante mais aussi à la dignité humaine en découlerait.
On sait à présent qu'Homo Sapiens Sapiens, à peine âgé de 100.000 ans est à l'origine de la 6° extinction de l'histoire de la vie, vieille de près de 4 milliards d'années sur Terre. Des milliers d' espèces chaque année disparaissent en effet, et pas par hasard puisqu'à cause de ses exploits. Ce qui le range parmi les plus grands fléaux que la nature n'ait jamais eu à endurer.
Ce fléau est-il un fléau parmi d'autres ? On a tout lieu de se demander si il n'est pas pire et si, après son passage, il faudra à la nature les 10.000 ans qu'on dit pour se remettre ou si ce sera plus long. Peut-être même qu'il ne se retrouvera plus de conditions de vie terrestre si les bombes à retardements du nucléaire, du gaz carbonique, du réchauffement de la planète, de la disparition progressive de la couche d'ozone, de la disparition de la calotte glacière et des autres glaciers du monde et donc de l'eau potable etc. les  détruisaient à long terme irréversiblement.
Et alors, la vie, cet effet quasi-miraculeux d'un improbable concours de circonstances, si aucune autre planète n'est habitée, alors, on peut supposer que cela ne reproduira pas de sitôt. Espérons que les hommes s'en rendront compte à temps. Mais il n'y a pas lieu d'être optimiste, sans jouer les cassandre. L'espèce dite humaine, en effet, n'est pas loin d'être un enfant terrible qui casse ce qu'il trouve, y compris ses jouets, y compris les objets les plus précieux accumulés pendant des siècles d'efforts par sa famille.
Au fond, on sait encore peu de choses des conséquences sur les écosystèmes de nos actes. On en dénombre certains, mais tout n'est pas encore cerné. En gros, l'humanité n'a pas encore fait le tour de ce qu'elle produit par méprise. Laissons cette tâche aux écologistes. Mon propos est plutôt de m'intéresser aux conséquences sur le psychisme de l'homme de son approche immorale des autres vivants. Je sais qu'ainsi je serai en plain dans le champ de la passion de l'ignorance.

Les forces qui s'opposent à mon dit sont terribles. Je nage à contre- discours courant. Ce courant est si puissant que je risque à tout moment de me noyer! Mais le fait de savoir qu'il faut transmettre, que c'est une des seules chances de l'humanité de comprendre qu'elle a intérêt à cesser ses monstruosités décuple mes forces. Je dois aller jusqu'au bout de ce livre.
Mais pourquoi le discours courant est-il si fort ? Pour ceci : afin de continuer à s'aimer, à s'estimer, voire à s'admirer, à se préférer à tout autre espèce, aller jusqu'à s'adorer dans une nouvelle religion, l'Humanisme, qui dit que "le bien des hommes c'est le Bien" et que tout se qui fait du bien aux hommes, même aussi manifestement immoral que le foie gras, les corridas ou les combats de coqs est BIEN.
Tout en se comportant de manière odieuse, tout en apportant sur Terre, pour toutes les autres espèces, le plus grand malheur, celui de ne plus être maître de son destin, l'homme fait comme si il ne se passait rien dans ce domaine qui ne soit  parfaitement normal.
Car, aux yeux des hommes les (autres) animaux n'ont aucun droit !  Auto-consacré maître du monde et des vivants qui s'y trouvaient depuis bien plus longtemps que lui, l'homme abuse du pouvoir que lui donne son intelligence . Mais il ne se sert pas d'elle pour comprendre que ce qu'il fait est immoral, inconséquent, idiot et suicidaire : il est en effet le seul primate à scier la branche sur laquelle il est posé. Pas très malin, finalement. Comme le dit Cavanna avec le titre de son livre:"Et le singe devint con".
Alors la question s'impose : à quoi l'homme sacrifie-t-il son intelligence et sa sensibilité ? Mais tout simplement à la jouissance. Le Dieu Jouissance lui dicte de ne pas ça-voir ce qu'il fait ni ce qu'il  est. Et ce Dieu a un autre nom, Thanatos. Il s'agit de la pulsion de mort.
D'où la débilisation volontaire, la cruauté envers les (autres) animaux, l'impuissance à progresser durablement sur l'échelle de la morale, qui est la même que celle de son développement.  
Aussi une autre question arrive assez rapidement : quelles sont les conséquences de cette manière de vivre sur la structure des hommes ?
Leur discours contre la barbarie sont nombreux mais les hommes ne se rendent pas compte que le simple fait d'appartenir à cette espèce est en soi, avant tout acte, participer de cette barbarie. Et ce, parce qu'ils n'envisagent pas que ce qu'ils font aux bêtes est illégitime.

 
 

 

"La civilisation n'est qu'une mince couche de vernis qui craque facilement pour laisser

apparaître

la barbarie." (Freud.  Malaise dans la civilisation)

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le scandale du détournement des fonds publics par la filière du foie gras.

21 Novembre 2005, 22:44pm

Publié par Jo benchetrit

Payer des impots, par solidarité avec les pauvres, pour aider les SDF, etc. OUI. pour payer les hopitaux et autres services publics, oui.

Mais pour le foie gras, c'est inacceptable. Pour ça comme pour tout autre abjection humaine financée par les fonds publics, comme la recherche sur animaux par exemple, je pense que la clause des droits de l'hommes à l'opbjection de conscience est violée.

J'ai reçu cette info:

"Je viens de voir la publicité pour le foie gras dans femme actuelle.
Elle est bien placée, juste à côté de la page des mots flêchés, comme ça,
ceux qui les feront auront la pub sous les yeux pendant un bon moment.

Mais ce qui me choque est le bas de la pub (les majuscules sont utilisées
dans la pub elle-même):

CAMPAGNE FINANCEE AVEC LE CONCOURS DE LA COMMUNAUTE EUROPEENNE, DE L'ETAT
FRANCAIS ET DES CONSEILS REGIONAUX D'AQUITAINE ET DE MIDI-PYRENNES

Avec à gauche le logo de l'UE, à droite les logos des deux conseils
régionaux.

On ne pourrait pas écrire à tous ces braves gens pour leur dire que l'argent
public ne devrait pas servir à financer la torture des palmipèdes ?

On pourrait être entendu au moins de l'UE non ?"

voici la lettre de la PMAF, restée sans répônse, bien sûr: preuve qu'on ne respecte pas les animaux dans notre monde et que DONC pas plus les hommes.

Lettre du Mardi 5 avril 2005
Foie gras : deux poids, deux mesures !

Alors qu’elle estime préjudiciables au bien-être des animaux certaines méthodes de gavage, et qu’elle a momentanément interdit toute production en dehors des lieux existants, l’Union Européenne finance à 50% la campagne de communication sur l’étiquetage IGP Foie Gras Sud Ouest…

Le signe de qualité européen IGP, signifie Indication Géographique Protégée. Il garantit la provenance géographique d’un produit, mais en aucun cas le bien-être des animaux ayant servi à son élaboration. L’appellation IGP Sud-Ouest est née en 2000 pour contrer les délocalisations de productions de foie gras. Dans un même temps elle protège les producteurs du Sud-Ouest de la France, en évitant que le terme Sud-Ouest ne soit galvaudé. Une politique rassurante et fédératrice puisqu’elle regroupe à présent près de la moitié de la production française. Parallèlement, la consommation du foie gras estampillé IGP Sud-Ouest a progressé de 35% depuis fin 2003, date à laquelle a été mis en place un plan de communication.

Si ce label de qualité rencontre autant de succès c’est en grande partie grâce au marketing. En effet, les moyens déployés pour l’identification visuelle des produits IGP Sud-Ouest, ainsi que pour la séduction du public, sont très importants. Le budget alloué à cette "campagne publicitaire" s’élève à un million d’euros répartis sur trois ans, dont 500 000 euros à la charge de Bruxelles, soit 3 280 000 francs !  Le reste est financé à hauteur de 10% par le conseil régional d’Aquitaine, de 5% par le conseil régional Midi-Pyrénées, de 5% par l’Etat et de 30% par le financement des adhérents de l’IGP. Ainsi peu avant Noël, nous avons vu fleurir dans les journaux de nombreuses annonces, vantant les qualités du Foie Gras IGP Sud-Ouest.

De tels financements nous poussent à nous interroger sur la volonté de l’Union Européenne à réduire la souffrance animale, particulièrement aigüe lors du gavage des 15 à 16 millions de canards gras IGP, qu’elle cautionne ! Etrange paradoxe… Nous trouvons cette politique inadmissible, et nous nous y opposons fermement. Nous avons adressé un courrier à la Commission Européenne pour lui demander de cesser de financer la cruelle industrie du foie gras. De votre côté n’hésitez pas à exprimer votre désapprobation, nous vous encourageons donc à écrire à la Commission Européenne :

Madame Mariann Fischer Boel
Commissaire européen chargée de l’Agriculture et du Développement Rural
Commission de l’Union européenne
Rue de la Loi 200
B - 1049 BRUXELLES
(Belgique)

Envoyez également une copie à :

Monsieur Markos KYPRIANOU
Commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs
Commission de l’Union européenne DG VI
Rue de la Loi 200
B - 1049 BRUXELLES
(Belgique)

Vous pouvez également signer le manifeste de stopgavage, sur le site Internet www.stopgavage.com

 

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D'une difficulté de la défense des animaux. Dur dur d'être contre l'exploitation des bêtes.

19 Novembre 2005, 17:32pm

Publié par Jo benchetrit

Et si je n'm'aime pas (en tant que bourreau,) je t'aime .
 
 Expériences sur animaux : utiles ou pas? Ce n'est pas le problème malgré ce qu'en disent les gens y compris antivivisection.  
Nous sommes devant un dilemme: être à la fois du camp des bourreaux (les hommes le sont )et représentants du camp des victimes(animaux).
C'est la seule lutte comme ça, je crois, où les victimes ne peuvent être défendues que par leurs bourreaux. La lutte des femmes se jouent avec les femmes contre les hommes, la lutte du travail voit le proletariat contre le patronat etc.
Mais là, le combat est en même temps un combat contre soi-même.
Ce n'est pas simple, et explique les frottements, même entre nous, les defenders.
Je crois que notre devoir est de choisir le camp de ceux que nous avons choisi de défendre.
On ne peut garder un pied dans les deux à la fois.
 
C'est pour cela qu'utile à l'homme ou pas, toute barbarie doit être rejetée.

C'est du moins mon idée pour rester logique et cohérent et essayer d'être efficace!
 
 Sinon, on devient collabo assez vite et sans s'en rendre compte.
Ce qu'il faut pour les animaux tout d'abord, c'est que chacun soit en mesure de se remettre en question pour mener à bien un combat très difficile, et à la fois peu ordinaire et fondamental pour notre monde, et surtout pour notre espèce qui, sortant de la barbarie pourrait enfin grandir et s'en sortir.
Et ce combat est à la fois extérieur, contre les bourreaux d'animaux c'est à dire l'organisation sociale dans son ensemble qui est bâtie sur l'exploitation impitoyable des bêtes, mais aussi intérieur , contre soi-même.
Mais aussi contre ce qui, en l'autre, est chiffonné par la culpabilisation imposée par le socius, les autres hommes qui, eux, vont être indignés de notre soi-disant extrémisme qui n'est que simple recherche de cohérence. On est du camp des animaux. Ça implique de ne pas être compris de suite. Mais on doit aussi se dire que peu à peu, on va gagner des gens, et que nous pourrons enfin nous distinguer comme les véritables porte- parole des animaux et non pour de bâtards amis des bêtes mais avant tout humanistes convaincus.( pour l'homme prioritaire qui rend malheureux les bêtes et rend barbare).
Oui,,j'ai la prétention de vous apporter des choses et c'est ma contribution au mouvement de défense des animaux dont on peut dire qu'il y a heureusement des bonnes volontés mais pas encore beaucoup de gens qui ont une   direction, ni une boussole.
Je n'ai rien d'autre à donner que ce que je sais et vous, ce que vous savez et bien plus encore pour certains.

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Attention fourrure de torture partout masquée .Sachez que vos capuches et autres bricoles ornées de fourrure proviennent de ça. l'Asie, la Chine aux moeurs inqualifiables.

19 Novembre 2005, 10:35am

Publié par Jo benchetrit

Si, "Un coup de dé, jamais, n'abolira le hasard"( poème de Mallarmé), on peut affirmer qu'un coup de déni, jamais, n'abolira le réel.

 

Les amis des bêtes ont l'habitude de conspuer les gens à manteaux ou vestes de fourrures complètes. Mais pensez aux petits bouts de chats, de chiens, de renards, de lapins écorchés vifs après avoir été battus...qui viennent de Chine et qui ont occasionné le pire qu'on puisse imaginer...et encore..Je n'aurai pas cru de tels cauchemars possibles.

Attention:

petits bouts de fourrure en porte clés, en jouets pour chiens et chats, en col, et même en décoraton de noël, ou encore sur les ambalages de bouteiles. C'est vrai, des animaux torturés pour orner les sapins de Noël, ça existe.
Ne cherchez pas  l'étiquette. Refusez les fourrures et les fausses qui sont utilisées par les chinois avec une etiquette: NYLON. C'est bien souvent à présent. Et il n'est pas écrit partout "made in China".
Les grands courturiers eux aussi achètent cette fourrure bon marché, et mettent: "made in france" dessus.

Voici copie d'un mail de l'AFIPA:

   
    >>" Les reflexions que je lis me font penser à ceux qui nous disent  : "vous vous occupez des animaux mais que faites vous pour les humains ?"- Là c'est : "vous vous occupez des chats et chiens mais que faites vous pour les autres animaux sacrifiés pour leur fourrure ? " On ne peut être sur tous les fronts, on ne peut obtenir tout tout de suite ; tout combat, toute communication nécessite une stratégie ; nos adversaires l'ont fait qui, après des années de défaveur de la foururre, envahissent le marché et   réintroduisent chaque année de nouveaux animaux dans le pret à porter...  
  

  Du reste nous constatons que le sujet des chats et des chiens s'est élargi dans le courrier que nous recevons à tout ce qui comporte de l'animal (renard, raton laveur etc) venant d'asie ; les pratiques asiatiques éclaboussent toute l'industrie de la fourrure et les vidéos montrées à des heures de grande écoute ont préparé l'opinion à se poser des questions sur la provenance de ce qu'ils achètent. les chats et chiens, les atrocités asiatiques :  une brèche est ouverte,une première étape est franchie mais il ne faut pas s'arreter là nous le savons.  La défense animale doit surfer sur cette vague .
  
  Des personnalités ont accepté de médiatiser ce combat, ce qui n'est pas si courant dans notre pays, là aussi un mouvement se dessine où enfin on considère que l'on peut mettre sa notoriété aussi bien au service de l'humanitaire que de la défense animale ; de nature plutôt pessimiste j'observe cependant avec satisfaction ces avancées non négligeables ;
  
      
  
  Il me parait important de voir ce qui est fait, plutot que ce qui n'est pas (encore) fait.Nous avons juste gagné une bataille....
  
  Nicolas BISCAYE
  Président de l'AFIPA"

**************************

Pas d'accord:

je ne pense pas qu'il soit de même nature de dire "et TOUTES les autres fourrures?" que "Et les hommes?" Car dans un cas on élargie à tous et dans l'autre, l'humaniste, on restreint.notre compassion aux seuls humains.    
   
   
 

 

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Slogan de mai 68 pour la defense des animaux: ce que nous voulons? Tout. plus de mise à mal d'animaux.

18 Novembre 2005, 21:18pm

Publié par Jo benchetrit

 

 

Je ne donne pas de solution alternative mais j'affirme que l'utilisation des bêtes n'est pas acceptable par quiconque se prétend être du monde dit  humain , c'est-à-dire porteur des valeurs morales et d'une éthique dite civilisée. Ou ,si vous le voulez, pour quelqu'un qui ne veut pas vendre son âme au diable.

 

 

Pourtant les associations de défense des animaux en général croient qu'il s'agit d'organiser l'exploitation animale au lieu de la proscrire sous le prétexte qu'on ne sait pas quoi mettre à la place.
N'oublions pas qu'Aristote croyait impossible de vivre sans l'esclavage.  Ce qu'Hegel a mis en valeur comme étant le comble de l'impuissance dans la dialectique du maître et de l'esclave.

 

 

Et pourtant, la vie moderne, depuis l'abolition de l'esclavage, prouve l'inverse. Ce qui n'empêche pas l'homme de se croire encore soumis à cette dialectique car il croit que sans animaux à son service, il ne serait rien. Cette autohypnose est en fait un...piège mortel

 

 

Bel hommage aux (autres) animaux ? Non. Car il ne les considère pas comme des êtres auxquels il devrait une énorme reconnaissance mais comme ce que Lacan appelle des objets a, des objets de jouissance, à jeter après usage. Et surtout, sans subjectivité…car si jamais il leur accorde de la subjectivité, il se sens aussi mal que si, devant votre miroir, vous aviez soudain l'impression d'avoir quelqu'un en face de vous, qui vous regardait. Quelqu'un qui ne serait pas vous.

 

 

E, effet, pour l'homme, l'animal n'est pas un "en soi" mais un pour lui. L'homme n'a pas encore fait ce décentrement que Copernic annonçait pour la Terre en accordant cette place à notre soleil…place qui outrageait suffisamment les hommes qu'ils ont brûlé Giordano Bruno qui avait eut le courage de dire son soutien  à cette théorie, chose que ne fit pas Galilée quelques années plus tard, parce qu'il n'avait pas envie que la sainte Inquisition en fasse autant de lui.

 

 

C'est que tout tournait autour de cette institution intégriste, à l'époque. Et Galilée avait les pieds sur Terre!

 

 

Il en est de même à notre époque, à ceci près que si, au cours des âges, on accepta cette vérité offensante pour notre espèce maladivement narcissique, le fait que l'homme n'est pas le centre de la Nature, l'espèce pour qui, selon son fantasme, les autres vivants furent créés, et bien ce fait là n'est pas encore bien ancré dans  sa tête.

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Sur la fourrure d'Asie: Le rapport qui dit la vérité . Manif à 13.30 Bastille le 26.11.2005

18 Novembre 2005, 18:20pm

Publié par Jo benchetrit

intolérable cruautéII faut vraiment que le plus grand nombre lise ce rapport du début à la fin ...!

Éditorial

La Protection Suisse des Animaux (PSA) a révélé dans un rapport la face cachée de l'industrie de la fourrure en Asie.

Cette dernière est bien plus ignoble que ce que chacun de nous aurait pu imaginer.

Les
photos et vidéos jointes au rapport sont d'une dureté inimaginable et ne pourront laisser indifférent n'importe quel être humain.



C'est pourquoi nous vous demandons votre aide pour mettre fin à cette industrie, plus que jamais tachée de sang, le plus rapidement possible.



Je vous invite également à aller tous signer le manifeste contre la fourrure de chiens et de chats lancé par l'AFIPA.


C'est impensable de laisser faire ça!
 
Merci de tout coeur de diffuser, toujours plus loin...
 
http://www.fourrure-asie.info/rapport.php
 
Travail de reportage  de véritables 
  héros.
 Un rapport sur l’industrie chinoise de la fourrure
 

Hsieh-Yi, Yi-Chiao, Yu Fu, B. Maas, Mark Rissi
© Protection Suisse des Animaux PSA / East-International
Janvier 2005

 

Massacre sans pitié : l'indescriptible horreur des élevages d'animaux à fourrure en Chine.

 

Discours d'ouverture de la conférence de presse organisée par la PSA le 1er février 2005 à Zurich, en Suisse 

Prononcé par Heinz Lienhard, président de la Protection Suisse des Animaux (PSA) 

Nous sommes habitués aux conditions d'élevage d'animaux à fourrure de Scandinavie et d'Europe de l'Est, où des centaines de milliers d'animaux sauvages sont détenus en batterie avant de subir une mort brutale au nom de la mode et de la vanité.

 Des conditions de vie idéales, des lois suffisantes concernant le bien-être des animaux dans les pays producteurs,

des animaux heureux parce qu'ils fournissent une fourrure brillante,

 voilà ce qui est depuis longtemps et

mensongèrement clamé par l'industrie.


À l'exception de quelques stations chic de sports d'hiver, les manteaux, les capes et autres vêtements en fourrure coûteux ont pratiquement disparu des rues de Suisse.

 

La plupart des gens sont gênés d'être vus habillés de la sorte.

D'autres ne veulent pas dépenser des milliers de francs suisses dans ce luxe tape-à-l'œil.

 

Après tout, il y a d'innombrables manières de rester au chaud tout en étant à la mode.

Et pourtant la fourrure est toujours une énorme industrie. Toute une chaîne d'acteurs commerciaux en tire profit :

 éleveurs, agriculteurs, exportateurs, importateurs,

 grossistes, détaillants, boutiques,

grandes surfaces et maisons de couture.

 Accusant jadis des ventes qui diminuaient sans cesse, ils se sont affairés à développer de nouveaux marchés.

Le résultat : des vêtements en fourrure produits en masse et accessibles à tous.

Les créateurs de mode ont également proclamé que les garnitures en fourrure étaient chic et « tendance ».

Au lieu de manteaux complets, la fourrure orne maintenant tout, des chaussures aux parkas, en passant par les manteaux;

 même les vêtements pour enfants semblent ne plus pouvoir s'en passer. L'engouement pour la fourrure est partout ! 

 

Aujourd'hui, la plupart des fourrures bon marché qui ornent les capuchons et les cols proviennent de Chine, un pays qui domine la plupart des marchés.

 

Il est estimé que la Chine produit, chaque année,

 plus de 1,5 million de peaux de renard

et approximativement le même nombre de peaux de

chien viverrin.

Les autres espèces communes « produites »

 en Chine incluent les visons, et même les chiens

et les chats.

 

La Chine inonde littéralement

 le marché de la fourrure avec ses articles ! 

Cela n'étonnera donc pas que, comme

dans les autres pays producteurs,

 et au mépris de toutes les normes élémentaires

du bien-être animal,

 des millions d'animaux à fourrure

 y soient détenus dans des cages grillagées et tout aussi scandaleusement exiguës.

Jusqu'à il y a quelques semaines,

personne ne connaissait la vérité au sujet de la mise à mort des renards et des chiens viverrins

 dans les élevages chinois.

En collaboration avec des protecteurs asiatiques

des animaux qui, pour documenter

ce sinistre commerce,

ont filmé en caméra cachée

dans les provinces les plus reculées,

la Société suisse de protection des animaux (PSA)

 révèle aujourd'hui la terrible vérité.

Joignant ses forces avec les organismes de conservation et de protection animale,

 la PSA va aujourd'hui révéler au monde le résultat de ces investigations.

L'indescriptible horreur que nous y avons découverte

dépasse tout ce que nous savions sur les conditions de vie cauchemardesques et

les méthodes de mise à mort brutales utilisées dans les élevages occidentaux. 

En publiant ces images épouvantables

et profondément perturbantes provenant de Chine,

 nous voulons que tout le monde soit conscient

de ce qui se cache vraiment derrière

 la garniture de son col ou de son capuchon;

conscient des conditions de vie

dans lesquelles ces animaux vivent

 et de la façon dont ils sont mis à mort.

Cette indescriptible honte n'a

aucune place dans un monde dit civilisé.

Pour que cela cesse,

le public a besoin de connaître la vérité,

afin que toute personne responsable et humaine

ne veuille plus jamais porter le produit de

 tant de souffrances.

Notre document se concentre sur les renards

et autres animaux sauvages.

Néanmoins, la Chine exporte

aussi les peaux des animaux de compagnie

que nous aimons tant.

Il ne fait aucun doute que les chiens et chats

 sont détenus et abattus

dans les mêmes conditions atroces

que les animaux sauvages.

 L'an dernier, lors de pourparlers

concernant la révision de l'Acte suisse pour la protection

des animaux,

j'ai personnellement demandé au ministre suisse de l'Économie, Josef Deiss, d'interdire au moins l'importation de fourrures de chiens et de chats en provenance de Chine.

Une telle interdiction a déjà été

votée aux États-Unis ainsi que

 dans plusieurs pays européens.

Mais ma demande est tombée dans l'oreille d'un sourd.

 Je vais tenter de présenter ce documentaire

à M. Deiss, en espérant

qu'il aura l'estomac suffisamment bien accroché

pour le visionner. 

Quatre-vingt mille personnes ont signé la pétition

contre l'importation de fourrures de chiens et de chats

en provenance de Chine.

La PSA l'a déposée à Berne et le Dr Paul Guenter,

conseiller national, la fera bientôt suivre au Parlement.

Nous ne nous reposerons pas tant que

cette abomination ne sera pas bannie de notre pays ! 

Pour terminer, je voudrais saluer les investigateurs

 asiatiques qui ont tourné ce documentaire en caméra cachée. Ils ont accepté de prendre d'énormes risques

et leurs vies seraient menacées si leurs noms

étaient révélés.

Pour les protéger, même leurs voix ont été modifiées dans ce reportage.

Devant rester anonymes, ils n'auront jamais

la reconnaissance et les remerciements du public

qu'ils méritent tant.

Je profite donc de cette opportunité pour remercier

ces courageuses personnes et exprimer tout mon respect

et toute mon admiration pour ce qu'elles ont accompli.

 Puisque nous ne pourrons jamais les remercier

en personne, je tenais donc à les saluer ici et publiquement pour leur contribution.

Heinz Lienhard

***************************************

Résumé

Ceci est le tout premier rapport provenant de l'intérieur des élevages chinois d'animaux à fourrure.

Des enquêteurs de la Société suisse de protection des animaux (PSA) et de East International ont visité de nombreuses fermes de la province de Hebei. Le nombre d'animaux détenus dans ces lieux varie entre 50 et 6 000. Ce rapport est basé sur des recherches menées en 2004 et en janvier 2005.

Il fournit des informations inédites sur l'industrie chinoise de la fourrure, décrit et documente ses pratiques d'élevage et d'abattage. Il situe la Chine dans un contexte global,

démontrant que ce pays est

le premier exportateur mondial

de vêtements de fourrure,

ce qui implique des liens directs avec

l'Union Européenne et les Etats-Unis.

Ce rapport s'achève avec

d'urgentes recommandations

s'adressant aux responsables politiques,

aux revendeurs, aux stylistes ainsi

qu'aux consommateurs. 

Pendant au moins dix ans,

l'industrie internationale de la fourrure

a financé et coordonné une vaste campagne

 ayant pour but de dissiper la honte et la mauvaise image

rattachées au port de la fourrure.

Le mélange de la fourrure avec la soie, la laine,

le suède et le cuir,

 l'emploi de nouvelles techniques

comme l'assemblage et le découpage

ainsi que de nouvelles couleurs à la mode

ont ajouté nouveauté et variété à la fourrure.

 Le marché de la fourrure, sans cesse croissant,

a presque imperceptiblement ramené la fourrure

dans nos rues, notamment sous la forme d'accessoires,

de vêtements et de chaussures

 ornés de garnitures de fourrure (que l'on retrouve le plus souvent sur les cols, les écharpes, les capuchons...).

Ciblant un public de plus en plus jeune

et de plus en plus branché,

la fourrure est maintenant incorporée

aux vêtements de sport, aux tenues de soirée

et de haute couture,

sans oublier les vêtements de prêt-à-porter

 produits en masse et abordables pour tous. 

 

 À l'échelle mondiale, les ventes de fourrure ont totalisé quelques 11 milliards de dollars US en 2001-2002.

 L'Union Européenne, qui est la plus grande consommatrice de fourrure, a vu ses ventes augmenter de façon spectaculaire dès le milieu des années 1990.

En 2002-2003, les revenus des ventes de produits en fourrure au sein de l'UE ont été estimés à

 4,525 millions de dollars US. . 

Quatre-vingt-cinq pour cent

de la fourrure mondiale provient des fermes d'élevage.

La Chine, membre de l'International Fur Trade Federation (IFTF), est la plus grande exportatrice de vêtements de fourrure

et, selon les sources de l'industrie,

le plus grand pôle de production et de traitement

au monde.

Entre 25 % et 30 % des fourrures de ce pays proviennent d'animaux sauvages tandis que 70 % à 75 % d'entre elles proviennent d'animaux maintenus en captivité.

 La Chine est également un des rares pays au monde

à ne pas être doté de lois

concernant le bien-être des animaux. 

En Chine, la plupart des élevages d'animaux à fourrure

se sont implantés durant les dix dernières années.

Les espèces élevées comprennent

le renard roux,

le renard arctique,

le chien viverrin,

 le vison et

le lapin rex.

Selon les sources de l'industrie de la fourrure chinoise,

un nombre croissant de commerçants, de stylistes et de manufacturiers

ont déplacé leur entreprise vers la Chine,

la main-d'œuvre peu coûteuse

et l'absence de lois sur le bien-être animal

rendant la vie plus facile et

 les marges bénéficiaires

plus importantes. 

 Le secteur mondial de la fourrure est complexe :

 les peaux produites par les éleveurs doivent traverser

plusieurs frontières et subir diverses étapes

de traitement avant d'être acheminées

au consommateur.

 Pour l'année 2004,

les statistiques du commerce chinois indiquent

un volume net d'importations de

330 millions de dollars US

et un volume net d'exportations

de deux milliards de dollars US.

Zhang Shuhua,

président de la China Leather Industry Association,

a révélé que les importations de fourrures

ont augmenté de 54 % et les exportations de 123 % (!)

par rapport à l'année 2003.

Plus de 95 % des vêtements en fourrure

sont vendus à l'étranger,

80 % des exportations en provenance de Hong-Kong

 partant pour l'Europe, les États-Unis et le Japon.

Selon le rapport de Sandy Parker (21 mars 2005),

la Chine a exporté aux États-Unis

durant le seul mois de janvier 2005

des garnitures de fourrure totalisant

 la somme effarante de 1,2 million de dollars US.

La variété sans cesse grandissante

 des produits de l'industrie de la fourrure chinoise

comprend : peaux, manteaux complets, accessoires

tels qu'écharpes et chapeaux

ainsi que garnitures de vêtements,

jouets et même des meubles. 

Une enquête faite au hasard dans des boutiques

et des grands magasins de Suisse et de Londres

a permis de découvrir des étiquettes « Made in China »

sur des vêtements en fourrure de grandes marques. 

En Suisse et dans de nombreux pays européens,

l'élevage d'animaux à fourrure a été banni

pour des raisons humanitaires.

Dans toutes les fermes visitées en Chine,

les animaux sont traités brutalement et

sont confinés dans des batteries

de petites cages grillagées.

 Des signes d'extrême anxiété et

des comportements pathologiques

 ont été systématiquement observés.

 La mortalité élevée des petits

et les infanticides sont d'autres indicateurs

des conditions de vie misérables. 

 

Entre novembre et mars,

les renards et les chiens viverrins sont vendus,

tués, dépiautés et leurs fourrures traitées.

 Les animaux sont souvent abattus aux abords

des marchés de gros,

là où les fermiers les apportent pour les vendre et où

 les grandes sociétés viennent acheter leurs stocks.

 Pour arriver là, les animaux sont souvent

 transportés sur de longues distances et dans

d'effroyables conditions. 

La méthode d'abattage consiste à étourdir

 l'animal en lui assénant des coups répétés à la tête

ou en le balançant sur le sol,

tête la première. L'écorchage au couteau commence

 par le ventre,

tandis que l'animal est suspendu

par ses pattes arrière à un crochet,

la tête en bas. De très nombreux animaux restent

 pleinement conscients durant ce traitement.

 Ils luttent désespérément,

 tentant de se défendre, jusqu'à la fin.

 Même après que leur peau ait été totalement enlevée,

nous avons encore constaté une respiration,

des battements de cœur et des mouvements du corps

et des paupières, et ce durant cinq à dix minutes. 

Ce rapport démontre que les conditions de détention,

d'élevage, de transport

et d'abattage des animaux

servant l'immense industrie chinoise de la fourrure

sont inacceptables d'un point de vue vétérinaire et moral.

 Ces pratiques bafouent le bien-être des animaux

et sont à mille lieues des directives

de la législation suisse et européenne. 

 
 
 
   
 
Contact - © Protection-des-animaux.org 2005        

  
  

 

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REACH : faut-il se rejouir de miettes?le moins de tests possibles sur animaux...c'est déjà beaucoup trop. NON à la vivisection. Plus un seul martyr est un mot d'ordre.

18 Novembre 2005, 14:37pm

Publié par Jo benchetrit

Je suis très fâchée de voir des amis des bêtes oser se réjouir: on va réduire
les tests se animaux. Ah? Nous, on n'en veut pas du tout.
Vraiment, les animaux n'ont pas encore de défenseurs qui en ont assez pour
les en sortir. Faut en avoir, des couilles, que diable, pour changer les
mentalités. Sinon, on va se réjouir pour des miettes?

Pour le martyr de "seulement" 10 millions de bêtes au lieu de 50 millions?

Pour moi, c'est toujours deuil. et honte pour les verts, les ONG et les autres qui ont cru être politiqulment corrects en soutenant REACH. Alors qu'ils sont plutôt politiquement abjectes.

=================================================

Texte de GAIA:
     

Le Parlement européen veut réduire considérablement le nombre
d'expériences animales dans le cadre de REACH


      le 17 novembre 2005  Persbericht © GAIA
            Aujourd'hui le Parlement européen a voté au sujet de la réforme
de la législation en matière de produits chimiques, REACH. GAIA se réjouit
que le Parlement ait approuvé un grand nombre d'amendements ayant pour
résultat que le nombre d'expériences animales destinées à tester la toxicité
des produits sera sensiblement diminué. Les citoyens européens et les
organisations pour le bien-être des animaux avaient régulièrement exprimé
leurs craintes que si REACH n'était pas modifié, des millions d'animaux de
laboratoire en souffriraient les conséquences.
            Les députés européens ont soutenu une recommandation qui oblige
l'industrie à partager toutes les informations obtenues à partir des tests
sur les animaux : les entreprises ne peuvent pas vendre leurs produits
chimiques sans échanger toutes les informations utiles, y compris sur les
tests effectués, qui pourraient prévenir d'autres tests ultérieurs sur les
animaux. De plus, une date limite obligatoire est fixée pour la soumission
des données en tant que pré-enregistrement, de façon à ce que les données
existantes et pertinentes puissent être échangées, quelle que soit la date à
laquelle les substances doivent être enregistrées sous REACH. C'est pourquoi
des fonds seront libérés en réservant une partie des frais d'enregistrement
au profit du développement de méthodes de substitution. Et avant que des
tests ne puissent être effectués sur des animaux, la proposition de tests
sera évaluée par des experts en matière de méthodes alternatives, qui
décideront si les tests sur animaux doivent être autorisés ou non.

            Michel Vandenbosch, le président de GAIA : 'Nous sommes très
heureux que le Parlement européen ait tenu compte des craintes que les
Européens ont exprimées de façon répétée, et que le parlement ait mis des
conditions afin que l'utilisation des animaux sous REACH soit limitée à un
minimum. Nous engageons les états-membres de l'UE à soutenir le point de vue
du Parlement européen.'

Pour le communiqué de presse complet, visitez
>
http://www.gaia.be/fr/?show=nouvelles&date=171105
> <http://www.gaia.be/fr/?show=nouvelles&date=171105>

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Réponse à un amoureux de la tauromachie(=du malheur des chevaux et des taureaux). M. Viard, aficionado, traite les anti-corridas de barbares! Comique ou tragique?

18 Novembre 2005, 10:11am

Publié par Jo benchetrit

 


 
 
 
> Bonjour,M.Viard,


 La tauromachie, cette pseudo tradition pseudoculturelle dont vous êtes le champion est une des choses   par quoi la
 civilisation est le cheval de Troie de la barbarie.
 M. Viard, aficionado célèbre, qui ne manque pas d'air mais aussi sans 
doute
 pas d'humour,  s'inquiète   que la barbarie avance à grand pas.( et sans lui? sic.)
> La barbarie...je m'en inquiète aussi,  n'avance pas tant qu' elle stagne et
> même elle fige l'humanité au stade pervers depuis des millénaires.
>
> Je crois qu'il faut lutter contre, et que c'est plus important encore que
> la
> bataille contre la grippe aviaire!
> Qui, soit dit en passant, en est l'effet. Qui ne dirait pas barbares les
> traditions  d'elevages concentrationnaires et de maltraitances
> des
> animaux d'asie d'où vient ce virus h5n1?
>
> Si l'humanité doit crever prématurément, car partie comme elle est, ça
> m'étonnerait qu'elle vive autant que les dinosaures, 125 millions d'années, c'est de sa
> barbarie.
> La tradition de barbarie ne la rend pas moins abjecte et ne rend pas les
> animaux (dont est l'homme) moins sensibles.
>
> La faute n'est pas moins lourde si on en fait tradition et un serial
> Killer
> pas moins coupable d'en faire sa tradition.
> En fait, la barbarie est une attitude générale de l'homme qui, en tant que
> pervers, se croit tout permis. Tout sur Terre est selon son délire
> érotomaniaque à lui, et il en dispose à sa guise.
> L'homme est plus fort que tous les autres réunis et la nature, sous son
> poids, ploie et rompt: l'homme est ainisle seul singe à scier la branche
> qui
> le soutient!
> C'est ainsi que le plus intelligent de la planète, narcissiquement fou de
> lui-même, en vient à avoir le comportement le plus con du monde!
>
> Trop fort pour vous ? Et pourtant, ne sentez vous pas du tout la véracité
> de
> mes propos?
>
> C'est par la lutte contre tout ce qui, en chacun de nous, est prêt à
> banaliser l'horreur, comme ce fut le cas avec le nazisme qui, un temps ne
> faisait pas scandale, figurez vous, puisque la presque totalité des
> humains
> de l'époque a marché en toute bonne conscience, cette lutte avec nos
> semblables mais aussi avec nous-mêmes, que nous réussirons à vaincre la
> barbarie qui permet tant d'erreurs et d'atrocités.
>
> Ces atrocités en pleine lumière dans les arènes qui vont font bander, ou
> leurs immondes coulisses...mais aussi plus masquées dans les lieux
> d'élevages, de recherche, d'abattage, de gavage, dans l'ombre où l'ogre
> humain, aussi ignoble que lorsqu'il est dans l'arène, commet des crimes en
> toute bonne conscience, dans l'aveuglement le plus total.
>
> Car s'il est un mécanisme de défense commun à ceux de la lumière et aux
> barbares de l'ombre, c'est la volonté de ne rien savoir de ce qui se passe
> en vrai, dans le réel de ses turpitudes, c'est à dire dans la tête et le
> corps supplicié des animaux martyrisés parce que trop faibles pour se
> défendre face au tyran impitoyable qu'est l'humain.
>
> M.Viard, puisque vous avez accès à nos débats, sachez que je ne souhaite
> qu'une chose: une prise de conscience généralisée de l'espèce humaine qui,
> abusant de sa force, a transformé notre planète en vaste champ de
> hurlement
> de douleurs.
>
> Et ce, en plus des désastres écologiques qui commencent,
> et de bien d'autres choses dont mon blog fait un peu l'inventaire.
>
> Je vous y invite. On ne sait jamais.
> Là se trouve une véritable volonté de lutter contre la barbarie dont vous
> dites qu'elle avance( et il est vrai que comme le disait Heidegger, c'est
> au
> progrès technique que nous devons les camps de concentration  et l'elevage
> industriel) et que je ferais bien reculer !
>
> On dit que les animaux n'ont pas la parole, ce n'est pas  vrai.
> Mais l'homme est sourd.


>
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/
 
> J'espère que vous lirez  ça non comme vous aimez à le faire, en vous
> croyant
> persécuté par des méchants, mais pour ce qui est: encore un espoir en vous
> et
> oui, m. Viard! car c'est à l'humanité barbare que je dis: il fait arrêter
> nos monstruosités si nous voulons que la vie triomphe contre la pulsion de
> mort.
> La vie, notre vie, M.Viard.
> J.B.
>
 Ce qui répondait à ceci:
>
>
> "L'ESCALADE
>
> Dès que l'on essaye d'élever le débat et de mettre la tauromachie en
> perspective avec notre civilisation, la fureur monte du côté de la cause
> anti taurine. Ce matin, sur l'un de lses forums, passait se message
> vengeur
> qui m'était destiné :
>
> "La tauromachie est, pour nous, fondée sur le respect, le courage,
> l'intelligence et l'art ; valeurs totalement absentes de ce courrier." Je
> dois dire qu'ne grosse colère monte en moi quand j'entends ça, surtout par
> un homme reconnu et grassement payé pour pousser à la torture et au
> meurtre
> les jeunes générations, entre autres victimes de son discours puant. Qui
> peut encore penser qu'un bourreau puisse donner des leçons de respect? Cet
> homme es un pervers autorisé par notre pauvre France incapable de savoir
> où
> est le bien. Je suis outrée par ce texte. De même que je suis outrée par
> notre monde pourri. Car il n'y a pas d'autres mots plus artistiques pour
> dire le vrai sur le réel qu'on nous impose en violant nos consciences.
comment attendre de la base qu'elle soit apte à disserter sur les
> vertus humanistes que les aficionados savent trouver dans l'arène et
> qu'ils
> veulent transmettre à leurs cadets ? Si, à l'occasion, les associations
> anti
> taurines qui se veulent respectables prennent le temps de désavouer leurs
> encombrants émules, l'aficion appréciera. Dans le cas contraire, il faudra
> malheureusement déplorer que ces propos irresponsables sont cautionnés et
> que la barbarie avance à grand pas.
>
>
> André Viard"
 

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