Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Psychanalyse et animaux.

Blablas pour alibido: les psys pour la barbarie des arènes sont pour que les enfants aillent aux corridas: à éviter comme la peste qu'ils sont.

18 Octobre 2007, 09:00am

Publié par Jo Benchetrit

Les réac sont sur le pied de guerre. Une réaction agressive, campant sur les prérogatives du tyran, jugeant "cruel"(sisisisi!) de ne pas laisser les enfants voir un animal se faire torturer. Et ça se dit psychanalyste? C'est le monde à l'envers.

Avec Rufo, ils sont à ce jour 7. Mais ils continuent leur appel à l'aide"urgent".
On ne peut être psy et aficionado. Il y a incompatibilité éthique qui va loin, car l'analyse n'est en rien un "obcène et féroce"(Lacan) pousse-à-la-jouissance mais au contraire un pousse-à-l'ascèse! 
Ces psy sont donc des pseudo-psy à boycotter. Leurs téléphones sont dans le botin.

J'appelle les autres psy à me contacter pour signer la motion. Les psy de notre côté sont invités à écrire leur texte aussi en réponse à ces idioties..pour faire un texte que je publierai dans mon blog et peut-être sur le site de la SPA, du CRAC,   ou d' autres assoces anti corridas. Avec leur accord.
Les assoces et les autres psy peuvent aussi continuer à démarcher des psys honnêtes.
Mais je sais que la lâcheté est assez habituelle dans ce milieu frileux et silencieux.

Aussi, je ne me fais pas trop d'illusion sur le nombre des signataires.

Hélas, notre profession n'est pas à l'abri des travers de l'humain  moyen déboussolé du point de vue moral. L'éthique de la psychanalyse de Lacan est à relire..

corridas-toros-nomastortura1.jpg


toro-assassin--.jpg


"Il vaut mieux que le taureau meure debout qu'à genoux. C'est pour cela que le toro bravo(sic) est plus respecté que l'animal de boucherie" (Casas et Wolff.)

Le Docteur Jean Maler,   ANCIEN TORERO(SIC)
s'insurge que des psy "s'appuient sur le "rapport" ainsi pondu (voir) pour demander au Président de la République de faire interdire l'accès des arènes aux moins de 16 ans."corrida.jpg

Dr Jean-François Kervella
Neuropsychiatre

83000 Toulonmadrid-manif-corrida.jpg


 

Docteur Bernard AUTHEMAN,
Médecin psychiatre
30400 VILLENEUVE LES AVIGNON

Elisabeth Roudinesco,
Roland Chemama,
psychanalystes à Parisanti-corrida-copie-1.jpg






 


  Cliquez: Ma réponse est là.

Leurs blablas insensé pour alibido :



16 10 2007

D'un Neuropsychiatre Toulonnais

....... Mon ami, le Dr Maler m'a alerté au sujet d'une pétition émanant d'un certain nombre de confrères réclamant l'interdiction des corridas aux enfants de moins de 16 ans.
....... Je tiens à faire savoir que je conteste radicalement leur position et que je considère que la corrida véhicule des idéaux de courage, de négativation devant la mort et de maîtrise de soi qui mériteraient plutôt d'être encouragées.

Dr Jean-François Kervella
Neuropsychiatre

83000 Toulon


16 10 2007

D'un Psychiatre de Villeneuve-les-Avignon

....... Je vous demande de me considerer comme cosignataire de la lettre du Docteur Jean MALER.

Docteur Bernard AUTHEMAN,
Médecin psychiatre
30400 VILLENEUVE LES AVIGNON


15 10 2007

D'une Psychanalyste Parisisienne

....... Il est ridicule d’utiliser la psychanalyse ou la psychiatrie ou la psychologie en tant que perspective clinique pour expertiser quoi que ce soit. La clinique est une affaire de sujet et chaque sujet est différent. Un sujet peut être traumatisé par une situation qui ne sera en aucun cas traumatique pour un autre sujet. La clinique n’a donc rien à dire sur la relation de quiconque avec la corrida. Et certainement pas à l’emporte pièce dans des déclarations générales. Les experts ont tous été ridicules dans l’affaire d’Outreau quand ils ont interprétés des dessins et des comportements sans avoir été confrontés à des sujets. Ils ont été ridicules quand ils ont pris position sur le PACS en expliquant par exemple que des enfants ne pouvaient pas être élevés par des personnes du même sexe. L’expertise psychologique est la plaie de notre société et les psychanalystes et autres qui s’y livrent n’engagent qu’eux-mêmes et pas leur discipline…

....... S’agissant de la corrida, il est absurde de vouloir en interdire l’accès aux moins de 16 ans. Ce serait l’assimiler à un film pornographique hard et on sait que déjà la discussion a toujours été vive à propos de ce type de censure…

....... De nombreux animaux domestiques sont traités, sous couvert de bienveillance, comme des animaux en peluche. Mais de même, les adeptes du cognitivisme et du comportementalisme, ce petit fascisme de la société libérale, voudraient nous traiter comme des rats de laboratoires ou plutôt comme ils traitent les rats quand ils leurs inoculent des substances chimiques inutilement pour les rendre fous.

....... Le torero risque sa vie… et c’est pourquoi la corrida a passionné tant d’artistes et suscité une telle littérature. Certes, on rétorquera que dans de grands événements sportifs (la course automobile pu le ski) l’humain risque autant sa vie sans mettre à mort un animal. Et c’est exact. Mais, si l’on en vient à interdire la corrida, sans la moindre réflexion sur ce qu’est notre relation à la catharsis, au sacré ou à la mort, alors on ouvrira la voie au pire du pire, c’est-à-dire à cette idée folle selon laquelle nous n’aurions plus jamais le droit de tuer l’animal : il nous faudrait alors interdire tout autant la pêche à la ligne (puisque le hameçon est une arme blanche), tout forme de chasse, toute forme de lutte contre les sauterelles et les insectes, toute plantation d’OGM (destinés à la lutte contre les parasites) et il nous faudrait, non seulement devenir entièrement végétaliens, mais accepter la présence des poux et de la vermine partout. Certes, l’abattage industriel a quelque chose d’horrible, mais ce n’est pas en l’interdisant que l’on réduira l’horreur qu’il nous inspire, mais par des décisions raisonnables d’amélioration de la condition animale.

....... Dès que l’on veut fabriquer un “homme nouveau” bien lisse et bien gentil dégagé de toute part d’ombre et de toute honte on fabrique du fascisme et une criminalité bien plus dangereuse que celle que l’on voulait combattre… Donc, soyons raisonnables et combattons les nouveaux fascistes de l’antispécisme. Ils haïssent autant l’homme que l’animal qu’ils prétendent défendre.”

Elisabeth Roudinesco,
psychanalyste, historienne, chargée de conférences à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (IVe section)
et Présidente de la Société Internationale d’Histoire de la Psychiatrie et de la Psychanalyse.
Dernier ouvrage paru : La part obscure de nous-mêmes, Une histoire des pervers, Ed. Albin Michel, 2007.

.......


12 10 2007

D'un Psychanalyste Parisisien

....... Ce qui traumatise un enfant, ce n'est pas la rencontre avec la violence elle-même, mais l'absence de sens, liée le plus souvent à l'absence d'un dialogue avec ses parents. Quand un enfant, seul devant la télévision, entend raconter qu'un chien a tué un autre enfant, le traumatisme peut être terrible, d'autant qu'il fait vaciller la confiance portée à cet animal qu'il peut apprécier. Or les parents qui emmènent leurs enfants aux arènes sont, à ma connaissance, respectueux de leur sensibilité. Aux arènes, ce qu'ils disent à leurs enfants, ce que ceux-ci retiennent, ne va pas dans le sens de la cruauté, mais au contraire de l'admiration pour le courage de l'homme ou la bravoure de l'animal. Les enfants peuvent ainsi réévaluer ce qui apparaissait d'abord comme violent et qui prend alors un tout autre sens pour eux. Il s'agit donc d'une sorte de catharsis. Et si on allègue qu'il y a des parents irresponsables, il faudra demander si on ne va pas interdire la possession de chiens ou de télévisions à tous les parents de jeunes enfants.

Roland Chemama,
psychanalyste à Paris


11 10 2007

D'un Psychanalyste qui n’a jamais vu de corrida :

....... “Que la mort, la mise à mort d'un taureau puisse être un traumatisme pour un enfant est une idée absurde. N'importe quel enfant de la campagne jusqu'à une période très récente ne peut que témoigner de ce que la mise à mort des animaux est une composante importante de la vie, un événement ritualisé non quelconque, associé le plus souvent à un moment de fête. Ce qui est traumatisant, comme toujours, c'est le discours qui entoure et soutient l'événement, non l'événement en lui-même. En l'occurrence ce qui peut être dérangeant pour les enfants ce sont précisément ces discours sur un traumatisme éventuel, qu'ils n'auraient pas inventé tout seuls...
....... Pour les adolescents, la chasse, improvisée, puis plus institutionnalisée (le permis de chasse, etc.) jouait le même rôle. Tout cela est en fait très banal et très normal. Les violences sophistiquées que les adultes s'infligent, violences psychiques et physiques, dans le cadre du couple parental ont une gravité, elle, bien réelle, d'un autre registre, et qui joue un rôle décisif dans la structuration du sujet. Les violences sociales, symboliques et politiques aussi, tout cela est bien connu. Là aussi il faut redire qu'une émission, un film, etc. n'est jamais traumatisant en lui-même : ce qui compte c'est le contexte, la parole, la présence des adultes, etc.
....... Je ne parle pas de la dimension du combat et de sa ritualisation, de l'identification (aussi bien au torero qu'au taureau, il me semble), car je sortirais de mon expérience. Mais la dimension culturelle de cette pratique est suffisamment avérée. Elle me semble beaucoup moins abrutissante que le football et les course de formule 1, beaucoup moins susceptibles de susciter les pires formes de la haine raciale et chauvine qu'on trouve chez les "supporters".”

Bertrand Ogilvie,
psychanalyste à Paris


Banalité du mal: Cf Hannah Arendt.

06 10 2007

D'un Neuropsychiatre, Psychanalyste et ancien Torero :

....... Il a été dit qu'il convenait d'interdire l'assistance a une corrida aux enfants de moins de 16 ans, en raison de la situation traumatisante qu'elle représentait. Je ne peux adhérer à cette opinion et je me permets d'en donner les raisons.

....... Scientifiquement, depuis Freud, il est reconnu qu'une situation est traumatisante :

.......- Premièrement lorsqu'elle produit une quantité d'excitations trop grande pour être régulée par l'appareil psychique, c'est le cas des grandes catastrophes naturelles, ou simplement de certains films.

.......- Deuxièmement lorsqu'elle peut renvoyer à des faits vécus passés douloureux, ou à des fantasmes qui ont leur importance car ils constituent une réalité psychique.

....... Il en résulte qu'il convient de prévenir les premières situations citées. On ne peut le faire pour les secondes car un incident anodin peut les déclencher ; par exemple le fermeture brusque d'une porte peut réveiller chez un enfant le souvenir d'une absence des parents vécue comme un événement douloureux et entraîner une turbulence intense.

....... Cela étant, il est donc possible que la mort d'un animal puisse apporter chez un enfant une excitation trop grande, traumatisante, et il appartient à l'adulte de la prévenir. Cela se fait par la parole qui explique les situations dans leur vérité avec des mots justes. Ainsi il conviendra de dire aux enfants côtoyant des animaux de ferme, comestibles, leur destin : l'homme pourvoit à tout ce dont ils ont besoin, les protège d'autres animaux, comme le renard, mais il y a une nécessité pour l'homme de se nourrir et un jour ils devront être saignés, fusillés, électrocutés.Dans le milieu rural, cette vérité est dite à l'enfant sans solennité, peu à peu, à partir des actes quotidiens de la vie, du récit de petites fêtes, du présent offert au voisin pour la mort du cochon, etc.
....... Il en est de même pour la corrida. Un enfant habitant la région des élevages de toros de corrida est au courant de leur combativité exceptionnelle. Il a assisté à l'expérience des tientas dès les classes primaires. Il a vu une vache entrer dans une arène, située à côté des prés de l'élevage, foncer plusieurs fois sur le picador qui jugera sa bravoure, puis sur le torero qui appréciera son jeu dans le ballet qu'est aussi la corrida, et il a pu observer que cette vache alors qu'elle est encouragée à sortir de l'arène par une porte ouverte sur les pâturages et le reste du troupeau, refusera de sortir pour continuer le combat. Il sait qu'un toro mâle fera la même expérience et que, si les deux sont sélectionnés, leur fils représentera l'élevage dans une corrida.
....... Aussi, ce jour-là, l'enfant comprendra les applaudissements accompagnant la combativité du toro, face aux picadors, banderilleros et au matador. Il percevra l'admiration des aficionados s'identifiant au toro, évoquant chez chacun Bayard, Cyrano de Bergerac, le meilleur Belmondo, et ces applaudissements seront donnés debout, quand il quittera, mort, l'arène, pour un derniers hommage.
....... On comprend que la corrida peut surprendre un spectateur non averti et en particulier un enfant, mais on comprend aussi qu'une explication des origines du toro de corrida dans toutes ses données détraumatisera.

....... Mais le psychiatre à l'égard de la corrida a plus à dire que la façon de prévenir un traumatisme. Le torero lui apparaît comme un personnage fondamental dans l'arène et tout autant au dehors. Dans l'arène parce qu'il doit solutionner la force et la combativité du toro pour réaliser avec lui une œuvre artistique comparable à un ballet. Celle-ci réussie, on pourra voir souvent le torero, avant que le toro mort soit emporté hors de l'arène, de la main lui envoyer un baiser et lui adresser une caresse sur le front pour le remercier de sa complicité dans cette œuvre. Nous le savons tous, les plus grands artistes et les plus grands littérateurs qui ont rencontré la corrida s'en sont abreuvés. Il serait dommage, pour ne pas dire cruel, d'en priver les enfants jusqu'à l'âge de 16 ans.
Hors de l'arène, la conduite du torero reste un exemple. Il doit pour réaliser son œuvre accomplir des gestes techniques précis aux bons moments, demandant maîtrise de soi, ténacité et courage.
....... Au cours de son éducation, l'enfant rencontre les exigences de ses parents, il les apprécie parce qu'elles lui sont expliquées et les perçoit comme nécessaires, et puis il apprécie aussi la valeur rencontrée chez d'autres personnes. La conjonction de ces deux aspects de valeur établit en lui ce que la psychanalyse appelle " l'idéal-du-moi " et qui est une sorte de programme d'obligations à accomplir dans la vie courante pour pouvoir s'apprécier soi-même. Le torero, pour l'enfant habitué des corridas, a cette place adjacente à celle des parents.
....... Cette place, bien sûr, n'est pas réservée au torero, d'autres enfants la rencontrent ailleurs, mais interdire une valeur acquise pour des enfants et empêcher l'ouverture pour d'autres serait désolant.

Dr Jean Maler..........
Villeneuve-lez-Avignon..........

6 octobre 2007..........

Dr Bernard AUTHEMAN,........
médecin psychiatre.........
30400 VILLENEUVE LES AVIGNON.
voi
Voici J'ai une lectrice qui a laissé ce frais commentaire:
"Ben dis donc, qu'est-ce qu'ils sont "intelligents" ces gens-là....Ce serait effectivement bien cruel de priver les enfants de ce beau spectacle qu'est la corrida...On croit rêver...Et puis, les hommes qui ont battus leur femme à mort pourrait prendre exemple de ce texte (le dernier) pour leur défense "de la main j'ai envoyé un baiser et j'ai adressé une caresse sur le front à ma femme pour la remercier de sa complicité avant de la tuer"...Un chef d'oeuvre !!!
Je me demande s'il est vraiment conscient de ce qu'il écrit...
."G.D.B., 

Voir les commentaires

Elisabeth Roudinesco, Rufo etc : jouissance contre Freud et Lacan.

17 Octobre 2007, 11:07am

Publié par Jo Benchetrit

Tout n'est que signifiant, pour l'être parlant que l'homme est.
Le réel est pourtant bien là, toujours à sa place. Mais il ne le perçoit  plus qu'à travers le prisme de ce qui en est dit dans le grand Autre qu'est l'idéologie dominante.
C'est pourquoi il nous faut parfois ânonner des vérités simples afin de faire revenir sur terre les esprits envolés à des années-lumières du réel.
Pour cela, suivons note cher Freud et appelons un chat un chat. Et une
infâme coutume comme la corrida, une...infâme coutume.
Que ceux que mon ton choquera me disent si le crime qui consiste à faire comme si il était bien de faire souffrir un faible en notre pouvoir ne mérite pas quelque ire salvatrice.
Remettons nos boussoles morales en face du nord du bien, SVP.

Je viens de lire cette chose gluante de ceux qui se servent de leurs étiquettes de psy ou associé (et Elisabeth n'en manque pas!)  pour justifier leur jouissance impitoyable, salissant ainsi la réputation que peut avoir la science psychanalytique dont l'éthique est l'inverse, à savoir l'ascèse:

http://www.torofstf.com/infos2007/111007temoignagespsy.htm


 Je suis triste et écoeurée. Faudrait-il encore un texte sur la mise en équation de la maturité psychique et de la maturation morale qui est décrite par  Freud mais pas encore bien clairement, faut croire, pour que les psy en ait conscience?
Tout mon blog y est pourtant consacré mais probablement boycotté par ceux qui ne veulent en rien sortir de leur compulsion à la répétition qui, en les coulant dans le discours courant les aide à maintenir leur réputation.
Que tout symptôme soit une regression, passe encore. Mais savoir que qui dit régression dit retour du refoulé et perversion, ça passe moins. Surtout si on y met une autre assertion:
Toute barbarie est une régression mentale.
Avec de surcroît cette incidente: toute l'humanité est gelée au stade narcissique en question du fait de son rapport barbare aux animaux qui est la source majeure de  son symptôme barbare.
La corrida est ce qui dévoile au grand jour que des grands esprits ou réputés tels ne sont en fait que des pseudo-penseurs fixés au stade le plus imbécile et dangereux  de notre... involution.

Le mot conscience est le même qu'elle soit morale ou perceptive, ou encore intellectuelle et ce n'est pas fortuit .. C'est simple.
Je tutoyais Elisabeth dans la vie quand on mangeait ensemble avec d'autres, y compris l'aficionado Soller (mais j'ignorais que ces sévices les faisaient bander) après le séminaire de Lacan.Je continuerai donc ici à la tutoyer.
Elisabeth-Roudinesco---Jacques-Derrida.jpg
Elisabeth Roudinesco se frottant d'un peu près au "facho" anti-speciste Jacques Derrida.

Ou le diable et le bon Dieu revisité?
"
Donc, soyons raisonnables et combattons les nouveaux fascistes de l’antispécisme. Ils haïssent autant l’homme que l’animal qu’ils prétendent défendre.”E. Roudinesco



 

Elisabeth Roudinesco, le ridicule dont tu nous affubles vise à tuer.

Tu reconnaîtras d'autre part aisément  que se servir de  la psychanalyse pour asséner des choses anti-psychanalytiques est une imposture.
 

LES DEFENSEURS DE LA LIBERTE POUR TOUS COMME CONDITION DE LA LIBERTE POUR CHACUN SONT-ILS A TES YEUX TELLEMENT DANS LE VRAI QUE TU AIES BESOIN DE LES  TUER  POUR T'EN SORTIR?
SAIS-TU seulement  CE QUE TU DEFENDS?  


Catharsis, mon oeil (je reste polie). Quoique dire au sujet du sadomasochislme toromaniaque, ton cul, serait plus juste selon la doxa freudienne au sujet des pulsions.
  Mais il est visible  que tu ne comprends   rien à la pulsion pour dire de telles choses. Revise ton Freud.
Et ton Lacan.

Allez, un peu de cette belle franchise soixante-huitarde ET analytique!!!
Du cran, que diable! Parle-moi franchement de ta culotte mouillée devant la scène de l'horreur masquée par des flons flons vulgaires, tout autant que l'aficion dans son ensemble, et qui t'excite, comme ta collègue en barbarie amoureuse d'un torero (d'or, sic!), la Catherine Clément...Lis plutôt Sade, là, tu serais inoffensive.
Je prends dans ce "texte" laissé sur un site aficionado (berk) quelque chose qui te dévoile comme peu savante sur le mot
catharsis.
Tu confonds catharsis et passage à l'acte.

Catharsis: mais tu n'as donc jamais rien lu (ou compris) de Lacan sur la jouissance? Tu n'as pas lu Encore?

Catharsis, c'est quand c'est du pas vrai, quand c'est au théâtre où les choses sont mimées, pas effectuées. On ne tue pas pour de vrai. C'est du "pour de faux" ma petite fille!.

Pas quand il y a un animal REEL qui souffre REELLEMENT.
Mais tu ne peux t'identifier à un non-homme.
Tu n'es donc pas une bête
, Elisa-beth ROUDINESCO ?

C'est pourtant l'alfa-beta depuis  l'évolutionniste Darwin de se savoir bête puisqu'on l'est, olé! Qui n'assume pas son animalité est semble-t-il condamné à devenir bestial et bêtement creationniste.
Ne monte pas sur tes grands chevaux, avec ce qui suit,  je veux juste essayer de te faire raisonner, si ce n'est pas un voeu pieu.
Je suis sûre que tu es d'accord pour dire qu'un nazi est bestial, mais pas un aficionado, n'est-ce-pas?

Dirais-tu d'un nazi qu'en regardant massacrer des juifs, il est dans la catharsis?

NON?

Mais pourquoi alors en dire autant si c'est une bête qu'on torture puis assassine?

Tu vois que tu ne sais pas répondre.
Sinon de manière fasciste.

Je t'entends, t'inquiète pas: "Mais les bêtes, c'est pas des hommes!!!"
C'est que les bêtes c'est rien que des choses qui sont là pour NOTRE plaisir et NOTRE catharsis?
Mais tu en aurais dit aurtant à un nazi, il t'aurait répondu ceci avec le même ANGELISME propre aux pervers qui se croient tous bons:
"Mais les juifs, c'est pas des hommes."

Tu prétends connaitre Lévi-Strauss. Mais il le dit bien que c'est précisement cette façon de voir qui est le pire en l'homme et à l'origine de ces choses infectes que sont les génocides.
Il appelle ça l'humanisme.
Lis Elisabeth de Fontenay à ce sujet.
Est-elle une facho?

M'enfin, où est la fasciste? Toi qui défends une telle thèse ou moi qui suis contre cet abomination de la toute-puissance/toute-jouissance?

Je me doutais qu'en interviewant DERRIDA, tu n'y comprenais rien, à ce qu'il disait sur notre relation aux animaux. Trop bouchée par le spécisme pour ça.
Derrida fut ton ami selon tes dires. En es-tu sûre? Comment aurait-il pu supporter une telle logique si contraire à la sienne?


Pauvre Derrida  sans doute tombé dans le piège de ta réputation mais qui était un facho puisqu'il militait selon toi (en tant que président d'honneur du CRAC,comité radicalement anti-corrida, il l'a bien  montré) pour l'homme lisse prôné par des nazillons selon tes vues (perverses de perversion polymorphe, stade où sont bloqués les tortionnaires et par extension notre espèce tortionnaire) . Trompettes de la renommée...fort mal embouchées .Tes réactions  à ses phrases dites à ce sujet (enfin l'absence de tes réactions dans le livre co-écrit avec toi ) dans  "De quoi demain".... est assez parlant.
Cf ce texte du CRAC:


"Le 10 juillet 2003, Jacques Derrida nous écrivait : « …J’ai une telle sympathie pour la cause que vous défendez que j’accepte volontiers de devenir le président d’honneur de votre mouvement…»
Et il nous précisait alors que sa santé ne lui permettrait pas d’être aussi actif auprès de nous qu’Albert Jacquard, également président d’honneur du Comité Radicalement Anti Corrida.

Le créateur du concept de « déconstruction » suivait de près nos actions et écrivait le 3 août 2003, peu avant notre première campagne d’affichage pour dénoncer la barbarie tauromachique : « … Les documents que vous m’envoyez sont extraordinaires, et si c’était nécessaire, plus que probants… »

Enfin, le 24 décembre 2003, il écrivait à Thierry Hély, vice-président du CRAC : « Je suis très impressionné par le travail que fait « notre » comité. Permettez-moi de vous féliciter, vous-même et toute l’équipe du CRAC. Votre tableau «Pourquoi ?» est constamment devant mes yeux… »

A l’heure où 12 villes de Catalogne espagnole se sont déclarées anti-corrida, à commencer par la capitale Barcelone, à l’heure où des corridas sont annulées en Espagne pour non respect de la législation sur la protection de l’enfance, à l’heure où Mme Marland-Militello, soutenue par 42 députés (et ce n’est qu’un début) dépose une proposition de loi pour l’abolition des corridas en France, nous perdons l’un de nos présidents d’honneur.

Mais nous perdons surtout l’une des consciences de notre époque, un intellectuel capable de compassion, un humaniste, un vrai. En son honneur et pour sa mémoire, nous poursuivrons la lutte jusqu’à l’abolition et la disparition définitive de ce dernier vestige d’une barbarie inouïe autorisée par la loi. Et rien ne nous fera renoncer. RIEN…"

  <<<<<

 

                                          

 


Dire que défendre les bêtes des imbeciles heureux qui les maltraitent c'est pareil qu'être contre le PACS, c'est affligeant, excuse moi de te le dire.
Et tout à l'avenant. Comme je le disais ici de ton collègue "le grand méchant Wolff"(dont je n'ai pas peur, rions.) c'est fou   ce que les grands esprits deviennent stupides dès qu'ils défendent l'indéfendable de leur  jouissance barbare.



Voici donc le texte de la miss Roudinesco si parisienne qu'elle en bégaie. Sisi:
lisez plus bas: "Parisisienne".
Un ami, Jean Paul Richier, celui qui a écrit la motion contre la corrida aux moins de 16 ans, me souffle que je n'ai pas vu que ce sisi se prononce ZIZI!!!

Dont acte.
Ce qui est fort logique puisque l'ére barbare, est une régression au stade de la mère phallique, avant la castration effet de la Loi qui civilise.

 

Ou encore sont-ce tes racines espagnoles que tu nous dévoiles là dans ce petit lapsus ? :

15 10 2007

D'une psychanalyste Pari   sisi enne

....... Il est ridicule d’utiliser la psychanalyse ou la psychiatrie ou la psychologie en tant que perspective clinique pour expertiser quoi que ce soit. La clinique est une affaire de sujet et chaque sujet est différent. Un sujet peut être traumatisé par une situation qui ne sera en aucun cas traumatique pour un autre sujet. La clinique n’a donc rien à dire sur la relation de quiconque avec la corrida. Et certainement pas à l’emporte pièce dans des déclarations générales. Les experts ont tous été ridicules dans l’affaire d’Outreau quand ils ont interprétés des dessins et des comportements sans avoir été confrontés à des sujets. Ils ont été ridicules quand ils ont pris position sur le PACS en expliquant par exemple que des enfants ne pouvaient pas être élevés par des personnes du même sexe. L’expertise psychologique est la plaie de notre société et les psychanalystes et autres qui s’y livrent n’engagent qu’eux-mêmes et pas leur discipline…

....... S’agissant de la corrida, il est absurde de vouloir en interdire l’accès aux moins de 16 ans. Ce serait l’assimiler à un film pornographique hard et on sait que déjà la discussion a toujours été vive à propos de ce type de censure…

....... De nombreux animaux domestiques sont traités, sous couvert de bienveillance, comme des animaux en peluche. Mais de même, les adeptes du cognitivisme et du comportementalisme, ce petit fascisme de la société libérale, voudraient nous traiter comme des rats de laboratoires ou plutôt comme ils traitent les rats quand ils leurs inoculent des substances chimiques inutilement pour les rendre fous.

....... Le torero risque sa vie… et c’est pourquoi la corrida a passionné tant d’artistes et suscité une telle littérature. Certes, on rétorquera que dans de grands événements sportifs (la course automobile pu le ski) l’humain risque autant sa vie sans mettre à mort un animal. Et c’est exact. Mais, si l’on en vient à interdire la corrida, sans la moindre réflexion sur ce qu’est notre relation à la catharsis, au sacré ou à la mort, alors on ouvrira la voie au pire du pire, c’est-à-dire à cette idée folle selon laquelle nous n’aurions plus jamais le droit de tuer l’animal : il nous faudrait alors interdire tout autant la pêche à la ligne (puisque le hameçon est une arme blanche), tout forme de chasse, toute forme de lutte contre les sauterelles et les insectes, toute plantation d’OGM (destinés à la lutte contre les parasites) et il nous faudrait, non seulement devenir entièrement végétaliens, mais accepter la présence des poux et de la vermine partout. Certes, l’abattage industriel a quelque chose d’horrible, mais ce n’est pas en l’interdisant que l’on réduira l’horreur qu’il nous inspire, mais par des décisions raisonnables d’amélioration de la condition animale.

....... Dès que l’on veut fabriquer un “homme nouveau” bien lisse et bien gentil dégagé de toute part d’ombre et de toute honte on fabrique du fascisme et une criminalité bien plus dangereuse que celle que l’on voulait combattre… Donc, soyons raisonnables et combattons les nouveaux fascistes de l’antispécisme. Ils haïssent autant l’homme que l’animal qu’ils prétendent défendre.”

Elisabeth Roudinesco.

 

Selon elle, On défend les bêtes donc on  hait   les animaux comme on hait les gens!!! ça c'est original. D'habitude on nous voit au moins aimer les animaux!

Alors que nous nous contentons de défendre les opprimés, ce qui me semble le minimum pour quelqu'un. On n'a jamais dit de Marx qu'il haïssait les prolos...C'est nuuuuuuuuuul, chère Elisabeth la parisisienne.

Aurait-elle voulu une fois de trop faire son adolescente fière de trouvailles snas intérêt?

Ce doit être sa part obscure qui la gratte, pauvre tite bête.

 

 

 

Voir les commentaires

7 à 8 du 14.10.2007: très interessant.

15 Octobre 2007, 11:34am

Publié par Jo Benchetrit

A part le côté "ce sont des terroristes", quoique pas dit outrancièrement, excellents reportages. Si c'est vu, ça peut faire avancer la cause.

Video:


http://www.l214.com/L214-TF1-7a8

Remerciez TF et demandez-en encore.

Voir les commentaires

Réponse à un commentaire douteux.Le lire en fin de ce texte.

14 Octobre 2007, 21:25pm

Publié par Jo Benchetrit

Le judaïsme a assez souffert de médisances et autres délires diffamatoires de l'extrême droite de tous pays. Je sais que cette mouvance ne vous écoeure pas. Le comparer au nazisme, aller dans le sens des propagandistes nazis eux mêmes  est un procédé nazi bien connu.
Je ne veux pas que ce blog soit une tribune de mon ennemi. Que ce soit votre idéologie ou pas ne change rien à l'affaire.
M. Vérité, c'est pourquoi j'ai enlevé votre commentaire car il ne faut pas confondre interprétation analytique et délire paranoïaque. "Là où je réussis, le paranoïaque echoue". Freud.
Votre comm était délirant, et je maintiens pousse au crime  et pas à votre honneur, contrairement à d'autres fois où je souscris à cent pour cent. Je défends ainsi votre dignité et celle de mon blog.


Quant au bouc émissaire, selon la Bible, donc c'est un mythe ou un fait historique, je ne sais pas, il n'était pas égorgé, mais abandonné dans le désert à une époque où ce genre de trucs
magiques était banal dans  tous les peuples pour  dissoudre le sentiment de  culpabilité...Voir dans le nazisme un juste retour  de bâton, 2800 ans après, est selon moi une erreur inqualifiable.
En fait, j'ai un problème sur les dates d'écriture de la Bible, mi livre d'histoire, mi texte mythique à interpreter et sachez que je ne suis pas du tout spécialiste de ce livre, en fait multiple, à plusieurs auteurs.

 

La Bible n'est pas un livre mais un ensemble de livres. Elle a été écrite sur une période de 1600 ans par plusieurs dizaines d' auteurs différents; néanmoins elle se lit comme rédigée par un seul. 

Le plus ancien livre de la Bible daterait de 1450

avant J.C. Le livre le plus récent de l'Ancien Testament date approximativement de 400 avant J.C.

 

.

Mais que croire ? Le judaïsme  de la Bible est né alors que, il y a près de 4000 ans, (sous reserve car je n'ai encore  pas fait de recherche et si vous avez des élements sûrs, je suis preneuse.)les peuplades étaient sacrificielles, les gens tuaient leurs enfants pour les offrir à des dieux , d'où la métaphore d'Abraham qui se voulait un pousse-au-progrès par rapport à l'infanticide   même si de notre point de vue anti-sacrificiel et anti- meurtre plus généralement, ce n'est guère un progrès.

D'ailleurs le christianisme est finalement peut-être né né de ces antiques souvenirs de pratiques infanticides. Dieu, création humaine selon les athées, aurait lui-même sacrifié son fils pour "sauver" les hommes. de quoi, hein? sinon justement de leur culpabilité.
"Il est l'agneau de Dieu qui rachète les péchés du monde".

Comme le bouc émissaire en question.
On reste donc dans la même logique: un doit payer pour que tous puissent continuer. Ce n'est pas pour rien que le monde espagnole si chrétien est si attaché à ses traditions tauromachiques.  Je connais même quelqu'un qui a un blog qui  se nomme Stalker, et qui affirme que le taureau, c'est le Christ. Et sachez que cela ne l'empêche pas de croire bien d'aller voir des corridas, lui qui revendique son christianisme haut et fort. Son nom? Juan Assensio.
Du point de vue humaniste, sacrifier son fils est donc une regression.

Retour au temps d'avant la loi de Moïse qui dit : "tu ne tueras 
point", d'avant même Abraham .  On est alors revenu dans le polytheisme au temps où on tuait aussi bien hommes que bêtes en offrandes aux Dieux.
Les idoles étaient avides de sang. Il n'y avait pas de justice, pas de loi.

Chacun a pu bénéficier de la loi  apportée soi-disant par Dieu à MOÏSE, sans doute écrite par lui ,  car comme Jésus et tant d'autres plus tard, il cherchait une solution à la barbarie humaine.Les defenseurs des animaux s'inscrivent qu'ils le sachent ou non , dans  cette filiation, à ceci près que le fait d'inclure les bêtes dans la Loi les entraîne selon moi bien plus loin de la comprehension de cette maladie de barbarie et bien plus près de la solution..

Dans le contexte, tous les peuples ancêtres des nôtres, vos ancêtres donc, étaient des gens superstitieux,  proches des primitifs.
La Bible est un des 1° écrits.  On n'était pas loin du début de l'agriculture.
Cette espèce croyait se civiliser peu à peu. Hélas...Ce ne fut pas suffisant à extirper de l'âme humaine sa barbarie, au contraire.

Le nazisme en est la preuve contemporaine. Et pas un retour de bâton come vous osez le suggérer...Un retour de ce que la loi a seulement refoulé en voulant l'éliminer, le pire en l'homme.

Mal refoulé, puisque les animaux savent que le nazisme n'est pas mort à leur encontre.
Désolée, je veux croire que c'est une simple inconscience de votre part et n'y voir aucune intention volontaire de nuire.
Voici le commentaire  en question car mes lecteurs à juste titre veulent savoir de quoi je parle. Je pourrais y répondre point par point si ça ne vous semble pas assez clair sans mes commentaires.:

"
On peut faire un parallèle judicieux entre judaïsme et nazisme: le premier affirme que les juifs sont le peuple élu de Dieu.
Le second déclare que les aryens constituent la race la plus évoluée de l'humanité, et doivent présider aux destinées du monde futur.
Peuple élu de Moïse contre peuple de maîtres de Hitler, l'affrontement était inévitable.
Il est aussi un fait historique que les juifs occupaient des postes importants en Allemagne, économiquement et politiquement.
Après la défaite de 1918, l'opinion selon laquelle les juifs portaient une lourde responsabilité dans le désastre était généralisée.
Hitler a donc été écouté lorsqu'il a fait des juifs les boucs émissaires de tous les malheurs du pays.
Mais d'où vient cette expression de "bouc émissaire"?
De la Bible bien sûr, les juifs égorgaient des animaux pour s'assurer les bienveillances de leur dieu sanguinaire.
Eux aussi, quelques siècles plus tard, retour de boomerang, ont servi de "boucs émissaires".
On ne saurait mieux illustrer l'adage selon lequel on récolte ce que l'on sème."

 Mais oui, Verité,  les nazis ont recolté ce qu'ils ont semé, en effet.
Les juifs, eux, sont encore là!


 


 

Voir les commentaires

Au lieu d'acheter et de les condamner à mort adoptez ces merveilleux chiens de la Louvière avant euthanasie.

13 Octobre 2007, 21:01pm

Publié par Jo Benchetrit

Sent: Thursday, October 11, 2007 6:21 PM
Subject: Zorrino et Bayron, condamnés à la Louvière
 
Je transmets uniquement:


Voilà deux malheureux qui vont mourir à la Louvière... Lisez jusqu'au bout svp, voici Zorrino et Bayron....


1) Zorrino


http://rescue.forumactif.com/SOS-Adoptions-Urgentes-Chiens-f1/ZORRINO-x-berger-a-la-louviere-t116865.htm#2428261


Je m'appelle Zorrino..... on m'a trouvé, mais personne n'est venu me chercher...
J'ai 6 ans.... je ne suis pas un chien moyen comme la photo peut le laisser penser, je suis plutôt petit....

Parce que je suis un gros gentil super sociable et léchouilleur, je suis malheureux en cage et je pleure.....
On m' a dit que si la vétérinaire voyait comme j'étais malheureux, elle me tuerait dans ma cage...

Je ne veux pas mourir, aidez-moi !!!


Je suis à la Louvière ...

Frais de sortie : 100 €
Contact : solidarite_chiens_belges@hotmail.com








2) Je m'appelle Bayron...... j'ai 3 ans.....

On m'a abandonné mais pourquoi ????? Je suis ok chiens, chats, enfants.... Je suis propre, je sais rester seul.... POURQUOI ?????

Et je vais mourir à la Louvière...


AIDEZ MOI !!!








http://rescue.forumactif.com/SOS-Adoptions-Urgentes-Chiens-f1/Cocker-male-3-ans-a-la-Louviere-Belgique-t119162.htm

Contact :
solidarite_chiens_belges@hotmail.com

Voir les commentaires

le 20° siècle de la toute-puissance réussie.

13 Octobre 2007, 06:46am

Publié par Jo Benchetrit

Pour ceux qui savent faire des liens entre des choses apparemment dissemblables, le 20° siècle fut le temps où 2 types d’évènements auraient dû nous rendre bien plus lucides sur l'état mental de notre espèce:


1° Un progrès technique fulgurant, nous ayant fait passer de l’ère de la bougie à celle de l’éclairage électrique dont on sait à présent où nous mène l’outrance. Les longs voyages en bateau, pfuit…transformés en quelques heures pour faire le tour du monde avec les avions, le confort dans les maisons avec l’électroménager, comme la machine à laver…une véritable révolution, en un mot, et en moins d’un siècle.
L’homme avait non seulement inventé des outils pour prolonger son bras mais en plus des robots pour faire les choses à sa place ! Il avait enfin du temps pour penser à vivre alors que jusque là, il s’était surtout battu pour survivre.

2° Une régression morale toute aussi énorme, puisque le côté de la planète le plus évolué à ses propres yeux, celui qui avait le vent en poupe, qui voyait fleurir les plus belles intelligences comme un certain viennois, Freud, et tant d’autres, des gens dont la culture semblait devoir être partout divulguée afin que reculent les bornes de la barbarie décrite comme celle des autres peuples depuis l’antiquité, ce côté-là si confiant en lui-même a vu naître un engouement surprenant pour un autre viennois, Hitler, qui justement  se présentait comme l’inverse de Freud, l’inverse de la civilisation, avec un programme paranoïaque basé non sur la pensée mais sur l’affect, et l’affect le plus générateur d’abjections, la haine.

Nul besoin de neo-cortex, en effet pour haïr, pour designer un  coupable imaginaire, pour le lyncher. Il suffit de réagir en processus primaire, opérant une régression au temps de la petite enfance perverse polymorphe.   Ce fut le cas dans sa grande majorité du monde auto-consacré civilisé, ce fut  le cas par  la mise au ban du monde humain d’une partie de cette humanité-là. A ceci près que l’homme Hitler avait relégué ailleurs cette partie en assurant savoir que ce n’était pas des hommes.

Mais le 20° siècle nous a aussi appris que l’espèce  humaine  n’est pas soluble dans des différences ethniques qui se réduisent à des apparences, effets d’une adaptation au milieu comme la peau noir qui est moins chaude au soleil.

En effet, s’il y eut des espèces humaines, si l’homo Sapiens que nous sommes a pu côtoyer Neandertal, pour une raison encore inconnue, il est le seul survivant de la famille des hominidés.

C’est ainsi que le 20° siècle eut 2 faces : coté face, le soleil d’un progrès scientifique et technique enivrant mais côté pile, le sordide nazisme et son cortège de désillusions, sans compter ses guerres fratricides entre nations aussi « évoluées ».

Mais à y regarder de plus près, un point commun :

Côté face, la toute-puissance instrumentale, le recul de l’ignorance.

Côté pile, la toute puissance aussi, l’impression d’avoir non seulement le droit de massacrer mais le devoir de le faire  pour le bien de l’humanité.

Comme dit une pub, aux yeux des hommes,  « tout est possible, tout est réalisable. »

Voilà où le ver se situait dans la p’homme, dans ce fantasme de toute-puissance réveillé ou plutôt alimenté par le progrès technique, car il n’a jamais quitté Homo Sapiens qui est de ce fait, tout sauf sapiens c'est-à-dire sage, fantasme, qui, hélas, trouve son origine au temps d’autres fantasmes, ceux-là destructeurs, ceux du tyran dit aussi sa majesté le bébé.

En effet, qui dit toute-puissance dit impuissance car le sujet par rapport à ses pulsions non civilisées par la Loi d’interdiction de l’inceste n’existe plus que dans le sens de sujet de la reine. Et cette reine, c’est la jouissance, reine aussi impérative, absurde et arbitraire que la reine de cœur d’Alice au pays des merveilles.

De ce fait, toute régression au stade d’avant la Loi est un inceste, donc toute barbarie est un inceste, tout psychopathe est incestueux et le nazisme est une psychopathie de groupe, une résistance à l’évolution mentale, donc morale, fatalement morale que ce soit enfin clairement dit, donc un retournement des valeurs, un retour au temps où rien ne devait entraver la réalisation des désirs du sujet. Ou plutôt faut-il absolument le formuler ainsi pour comprendre qu’il ne s'agit pas de liberté mais de dépendance, et ne pas parler de désirs du sujet mais bien plutôt de l’assujetti au surmoi primitif, celui qui dit « Jouis » et que Lacan décrivait magistralement comme une « figure obscène et féroce ».
Avec Lévi-Strauss et d'autres scéptiques quant à un humanisme de rigueur,  dégoûlinant de narcissisme outrancier, je crois qu'on ne peut se leurrersur notre avenir si on sait regarer notre présent et notre passé avec des yeux un peu neuf, et dégagé de tous préjugés.
Je dirais qu'on a mangé notre pain blanc...Et que nous amorçons tout autre chose, le temps où notre progrès technologique aveugle et inconscient de ses effets aura des  consequences telles que tout va basculer.

La  condition humaine, on le sait plus forte que toutes les autres, puisqu'on a réussi à exterminer des  prédateurs extrêmement impressionnants d'efficacité, comme certains félins sauvages, est vouée à changer d'approche d'urgence ou à être confrontée à l'échec grave à plus ou moins long terme.
Y rester, cest accezpter que la pulsion de mort régisse amajoritairement nos vies.
Ses effets sur le climat, sur les espèces autres qu'humaines, mais à présent visiblement sur nous tous, font de l'homme un être destructeur qui n'épargne personne, pas même lui. A trop vouloir ne pas rogner sur le plaisir (en voulant "profiter de la vie"), plaisir dont on sait que c'est la moindre excitation qu'il recherche, donc la mort, on en arrive à devenir un être kamikaze.

On peut dire que les terroristes du Wold Trade Center étaient des monstres inhumains. Cependant, ils ne sont que notre hideuse mais réaliste caricature.

 

C’est ainsi , dans ce point régressif que le monde se transforme de manière kleinienne, en bonne et mauvaise mère.
A ce stade de régression, en effet, le progrès technique est vécu comme la bonne mère qui va nous aider. Il va de soi que les sous-hommes, le monde qui nuit aux hommes selon Adolf, sont alors la mauvaise mère.

Nul n’ignore ceci : il faut et il suffit que l’on dise qu’un homme n’est pas un homme pour que les tabous de le maltraiter tombent.
Pourquoi ? C’est à ce problème que le considère comme central que je vous demanderai ici de vous atteler. Car ce qui suit sera consacré à l’effet que produit sur l’homme le rapport aux (autres) animaux qui est le  fondement de nos civilisations. Ce qui explique en quoi toute civilisation a laissé entrer en elle sa pire ennemie, la barbarie, qui l’empêche à jamais de s’installer de manière irréversible au cœur de l’humanité.
 
Au passage, on a pu noter   que   la vision réifiante et technique du vivant né avec les élevages industriels émergeants se mettait au service de la régression mentale qui a pu  logiquement mener à l’industrialisation d’un génocide, démontrant puisqu’il le faut aux yeux des aveugles humains qu’on ne peut impunément mettre le doigt dans un engrenage aussi mortifère. Mais le manque de lucidité, effet du puissant mécanisme de défense pervers que Freud a nommé le déni a fait que nul ne veut le savoir jusqu’à présent. Le désastre moral mène à la destruction de celui qui en est le siège. Nulle raison de croire que cela peut s’arranger tant que l’homme se jugera prioritaire au détriment de tous ses colocataires des autres espèces.
Ainsi, l'animalité c'est d'abord notre nid, puis on en est parti volontairement ce qui est l'effet d'un fantasme de toute-puissance du choix biologique, aussi impossible à réaliser dans le réel que le transexualisme puisque les chromosomes ne mentent pas, eux.
Puis l'homme a réifié l'animalité.
Donc lui.










Voir les commentaires

MANIFESTATION du 13 Octobre 2007 pour sauver de l'euthanasie les chiens dits dangereux.

12 Octobre 2007, 20:55pm

Publié par Jo Benchetrit

La loi qui demande aux propriétaires de chiens un peu plus de sens de responsabilité, en soi n'est pas une mauvaise idée.
SI ce n'est qu'elle est la porte ouverte à la tuerie généralisée qui a commencé depuis les morsures que l'on sait.

Le contexte n'est jamais dit, bizarre, non?

Mais avec les animaux  c'est l'arbitraire et les maires ont tout loisir pour ordonner "l'euthanasie".

"URGENT MANIF du 13 OCTOBRE !!!!

A DIFFUSER !!!!

---------- Forwarded message ----------
From: MANIFESTATION du 13 Octobre < board@forumactif.
com <mailto:board@forumactif.com> >
Date: 12 oct. 2007 12:39
Subject: URGENT MANIF
To: collectif-defense-
animale@hotmail.fr


bonjour a tous,

il y a un changement de parcours sur paris et Marseille !
paris : départ place de la république
Marseille : vieux port
départ 14h pour toutes les villes !
pensez à venir un peu avant.

RAPPEL : SANS CHIENS

 

faites passer le message, merci de votre mobilisation,

et que samedi soit un grand jour !



lire:

SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 2007-2008

Annexe au procès-verbal de la séance du 11 octobre 2007

PROJET DE LOI

renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux,

PRÉSENTÉ

au nom de M. FRANÇOIS FILLON,

Premier ministre,

par MME MICHÈLE ALLIOT-MARIE,

ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales

(Renvoyé à la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement).

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

L'apparition du « phénomène pitbull », au début des années 90, et le développement de cet animal dans les quartiers sensibles, accompagnés d'une progression spectaculaire des accidents recensés, avaient conduit le législateur à adopter la loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux, qui encadrait strictement la propriété et la garde de l'ensemble des chiens potentiellement dangereux de première et deuxième catégories.

Si le nombre des chiens de première catégorie semble avoir considérablement diminué, la fréquence et le caractère grave des accidents causés par des chiens ont nécessité un renforcement de la législation applicable et en particulier des procédures administratives susceptibles d'être mises en oeuvre par l'autorité de police.

C'est ainsi que la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance a modifié le code rural en confiant des pouvoirs supplémentaires au maire et, par substitution, au préfet en en aggravant les sanctions pénales applicables en cas d'infractions commises par les propriétaires et détenteurs de chiens.

Les accidents dramatiques qui se sont produits ces dernières semaines, aux cours desquels deux enfants en bas âge ont perdu la vie et plusieurs personnes ont été grièvement blessées, ont toutefois montré qu'il était nécessaire de faire évoluer les dispositions légales applicables à la détention des chiens dans plusieurs directions :

1° Un renforcement de la prévention des accidents reposant, d'une part, sur l'obligation pour tous les détenteurs de chiens d'attaque et de défense de suivre une formation sanctionnée par la délivrance d'une attestation d'aptitude à la détention de ces chiens et, d'autre part, sur l'intervention d'un vétérinaire lors de toute cession de chiens à titre gratuit ou onéreux, qui délivrera aux acquéreurs les conseils de sécurité appropriés. Les propriétaires de chiens mordeurs, quelle que soit la race de ces derniers, seront également tenus de suivre une formation identique ;

2° Une articulation plus efficace et plus rapide de l'action de l'autorité administrative et de l'autorité judiciaire ;

3° Un contrôle plus strict de l'état de dangerosité des chiens, de leur identification, des produits issus de leur croisement, et du respect de leur obligation de déclaration. L'interdiction de détention des chiens de première catégorie, nés après le 7 janvier 2000, sera désormais inscrite dans la loi ;

4° Une répression nouvelle de la détention illicite de chiens de première catégorie, du défaut d'identification d'un chien, et du défaut de déclaration en mairie des chiens mordeurs. En outre, un décret alourdira les peines contraventionnelles applicables aux détenteurs d'animaux qui ne respectent pas les mesures de sécurité applicables à ceux-ci.

L'article 1er renforce les moyens du maire confronté à une situation de danger provoquée par un chien. Il pourra, afin de responsabiliser l'ensemble des propriétaires et des détenteurs de chiens susceptibles de présenter un danger pour les personnes ou les animaux domestiques, alors même qu'ils n'appartiennent pas aux races de première et deuxième catégories, leurs prescrire de suivre une formation relative aux principes d'éducation canine et aux règles de sécurité applicables aux chiens dans les espaces publics et privés.

En outre, la présomption de danger grave et immédiat, qui permet au maire d'intervenir pour faire placer l'animal et éventuellement procéder à son euthanasie, est constituée dès que le détenteur d'un chien de première ou de deuxième catégorie n'est pas titulaire de l'attestation d'aptitude instituée par l'article 2 de la présente loi.

L'article 2 assujettit tous les détenteurs de chiens de première et de deuxième catégories à l'obligation d'obtenir une attestation d'aptitude, dont les modalités d'application seront prévues par décret. La production de cette attestation devient une condition nécessaire à la délivrance par le maire du récépissé de déclaration.

Cette mesure s'appliquera dès la promulgation de la loi pour les nouveaux détenteurs de chiens. Pour ceux qui ont déclaré leur animal avant cette date, ils disposeront dans le cas d'un chien de première catégorie d'un délai de six mois à compter de l'entrée en vigueur de la loi et, dans le cas d'un chien de deuxième catégorie d'un délai d'un an, pouvant être prolongé de six mois par décret, pour se mettre en conformité avec la loi.

Ces animaux seront également soumis à une évaluation comportementale périodique.

L'article 3 conditionne la délivrance par le maire du récépissé de déclaration de chiens dangereux à la production, par leur propriétaire, de l'attestation d'aptitude à la détention de ces animaux et des résultats de leur évaluation comportementale.

L'article 4 prévoit que les détenteurs de chiens ayant mordu une personne devront obligatoirement le déclarer au maire, qui à cette occasion devra leur rappeler les obligations sanitaires auxquelles ils sont soumis, suivre une formation identique à celle sanctionnant l'obtention de l'attestation d'aptitude, et soumettre leur animal à une évaluation comportementale. Faute pour l'intéressé de s'être soumis à ces obligations, le maire ou, à défaut, le préfet peut ordonner par arrêté que l'animal soit placé dans un lieu de dépôt adapté à la garde de celui-ci et, en cas de danger grave et immédiat, après avis d'un vétérinaire désigné par la direction des services vétérinaires, faire procéder à son euthanasie.

L'article 5 vient combler une lacune du dispositif existant. En effet, l'article L. 211-15 du code rural interdit l'acquisition ou la cession de chiens de première catégorie, mais ne prévoit pas le cas de la production de tels chiens, notamment par croisements. Il est donc proposé d'interdire la détention de ces chiens, hormis ceux nés avant l'entrée en vigueur de la loi du 6 janvier 1999 et ceux nés au cours de l'année suivant l'entrée en vigueur de cette même loi, afin de prendre en compte le délai laissé aux propriétaires de chiens de première catégorie pour les faire stériliser. Cette interdiction de détention est sanctionnée des mêmes peines que l'acquisition illicite.

L'article 6 impose, en cas de cession d'un chien, par un particulier ou un professionnel, de remettre à l'acquéreur un certificat établit par un vétérinaire attestant de l'identification de l'animal, dressant le bilan de son état sanitaire et comportant des recommandations appropriées à sa garde et sa détention en sécurité. Il vise ainsi à mettre à profit le moment où le chien est confié à la garde de son maître pour que le vétérinaire dispense les conseils de sécurité appropriés.

L'article 7 contient une disposition pénale sanctionnant la détention illicite de chiens de première catégorie.

L'article 8 est un article de coordination rédactionnelle permettant de remplacer la notion de « gardien » par celle de « détenteur ».

L'article 9 permet de mieux encadrer la levée du placement sous main de justice d'un chien susceptible de présenter un danger en organisant sa remise par le procureur à l'autorité administrative afin que celle-ci exerce ses prérogatives de police administrative.

Par ailleurs, tous les délits relatifs à la garde et à la circulation des animaux pourront désormais être jugés par un juge unique.

L'article 10 donne un fondement légal à la qualité des personnes habilitées à identifier les carnivores domestiques, à savoir, les chiens et les chats.

L'article 11 complète les dispositions du code rural afin de prévoir que les nouveaux pouvoirs dévolus au maire par la présente loi soient, à Paris, exercés par le préfet de police.

L'article 12 modifie le code de la santé publique pour permettre d'adopter par arrêté des ministres chargés de l'agriculture et de la santé des dérogations au principe général d'acquisition, de détention et d'utilisation des médicaments vétérinaires nécessaires à la réalisation des actes vétérinaires dispensés gratuitement dans l'enceinte des dispensaires.

Les articles 13 et 14 contiennent des mesures transitoires, qui n'ont pas vocation à être codifiées.

L'article 13 accorde un délai de six mois à compter de la date d'entrée en vigueur de la présente loi aux détenteurs de chiens de première catégorie et d'un an, prolongeable de six mois par décret, aux détenteurs de chiens de deuxième catégorie, pour qu'ils s'acquittent de l'obligation d'évaluation comportementale de leur animal.

Par ailleurs, un délai de six mois à compter de la publication des mesures réglementaires est accordé aux propriétaires de ces chiens pour qu'ils s'acquittent de l'obligation d'obtention de l'attestation d'aptitude sanctionnant une formation relative aux principes d'éducation canine et aux règles de sécurité applicables aux chiens dans les espaces publics et privés.

À défaut pour les intéressés d'avoir satisfait à ces obligations, le récépissé de déclaration en mairie est caduc.

L'article 14 prévoit un délai de trois mois à compter de la publication de la loi pour l'application des mesures d'interdiction de détention des chiens de première catégorie nés après le 7 janvier 2000 et de la sanction pénale associée au non respect de cette interdiction.

L'article 15 prévoit l'application à Mayotte des dispositions de la présente loi, sous réserve de ses articles 6 et 10.

PROJET DE LOI

Le Premier ministre,

Sur le rapport de la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales,

Vu l'article 39 de la Constitution,

Décrète :

Le présent projet de loi renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux, délibéré en Conseil des ministres après avis du Conseil d'État, sera présenté au Sénat par la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, qui sera chargée d'en exposer les motifs et d'en soutenir la discussion.

Article 1er

L'article L. 211-11 du code rural est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I, il est ajouté une phrase ainsi rédigée : « Le maire peut à ce titre imposer au propriétaire ou au détenteur d'un chien l'obligation de suivre, dans un délai qu'il fixe, la formation relative aux principes d'éducation canine et aux règles de sécurité applicables aux chiens dans les espaces tant publics que privés mentionnée au premier alinéa de l'article L. 211-13-1. » ;

2° Au deuxième alinéa du II, après les mots : « du même article » sont ajoutés les mots : « , ou dont le propriétaire ou le détenteur n'est pas titulaire de l'attestation d'aptitude prévue à l'article L. 211-13-1 ».

Article 2

Après l'article L. 211-13 du code rural, il est inséré un article L. 211-13-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 211-13-1. - Nul ne peut détenir un chien mentionné à l'article L. 211-12 s'il n'est titulaire d'une attestation d'aptitude sanctionnant une formation relative aux principes d'éducation canine et aux règles de sécurité applicables aux chiens dans les espaces publics et privés.

« La détention d'un chien mentionné à l'article L. 211-12 est également subordonnée à la réalisation de l'évaluation comportementale prévue à l'article L. 211-14-1. Cette évaluation est périodique. Le maire peut à tout moment demander une nouvelle évaluation dans les conditions prévues à l'article L. 211-14-1.

« Les frais afférents à la formation mentionnée au premier alinéa sont à la charge du propriétaire ou du détenteur.

« Un décret définit les conditions d'application du présent article et notamment celles dans lesquelles sont agréées les personnes habilitées à assurer la formation relative aux principes d'éducation canine et aux règles de sécurité applicables aux chiens dans les espaces publics ou privés et à délivrer l'attestation d'aptitude la sanctionnant. »

Article 3

Au II de l'article L. 211-14 du code rural sont ajoutés les deux alinéas suivants :

«  De l'obtention, par le propriétaire ou le détenteur, de l'attestation d'aptitude mentionnée à l'article L. 211-13-1 ;

«  De la réalisation de l'évaluation comportementale mentionnée à l'article L. 211-13-1. »

Article 4

Après l'article L. 211-14-1 du code rural, il est inséré un article L. 211-14-2 ainsi rédigé :

« Art. L. 211-14-2. - Le propriétaire ou le détenteur d'un chien ayant mordu une personne est tenu d'en faire la déclaration au maire qui lui rappelle les obligations fixées à l'article L. 223-10.

« Le propriétaire ou le détenteur du chien est en ce cas tenu de suivre la formation mentionnée au premier alinéa de l'article L. 211-13-1 et de soumettre le chien à l'évaluation comportementale prévue à l'article L. 211-14-1.

« Faute pour l'intéressé de s'être soumis à ces obligations, le maire ou, à défaut, le préfet peut ordonner par arrêté que l'animal soit placé dans un lieu de dépôt adapté à la garde de celui-ci. Il peut, en cas de danger grave et immédiat et après avis d'un vétérinaire désigné par la direction des services vétérinaires, faire procéder à son euthanasie. »

Article 5

Au I de l'article L. 211-15 du code rural, il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« La détention des chiens de la première catégorie mentionnée à l'article L. 211-12 nés postérieurement au 7 janvier 2000 est interdite. »

Article 6

1° Au I de l'article L. 214-8 du code rural, il est ajouté, après le 2°, un 3° ainsi rédigé :

«  Dans le cas des chiens, d'un certificat vétérinaire attestant de la régularité de l'identification de l'animal, dressant un bilan sanitaire et comportant un ensemble de recommandations touchant aux modalités de sa garde dans les espaces publics et privés ainsi qu'aux règles de sécurité applicables à sa détention, compte tenu des caractéristiques de l'animal. » ;

2° Au IV du même article, les mots : « d'un chien ou » sont supprimés ;

3° Il est ajouté, au IV du même article, un alinéa ainsi rédigé :

« Toute cession à titre gratuit ou onéreux d'un chien, faite par une personne autre que celles pratiquant les activités mentionnées au IV de l'article L. 214-6, est subordonnée à la délivrance d'un certificat vétérinaire attestant de la régularité de l'identification de l'animal, dressant un bilan sanitaire et comportant un ensemble de recommandations touchant aux modalités de sa garde dans les espaces publics et privés ainsi qu'aux règles de sécurité applicables à sa détention, compte tenu des caractéristiques de l'animal. » 

Article 7

Le deuxième alinéa du I de l'article L. 215-2 du code rural est remplacé par les dispositions suivantes :

« Le fait de détenir un chien de la première catégorie né postérieurement au 7 janvier 2000 ou de détenir un chien de la première catégorie né avant le 8 janvier 2000 mais n'ayant pas fait l'objet d'une stérilisation est puni des mêmes peines. »

Article 8

Aux premier, deuxième, troisième, quatrième et dernier alinéas de l'article L. 211-11, aux deuxième et quatrième alinéas de l'article L. 211-20, aux premier et deuxième alinéas de l'article L. 211-21 et au premier alinéa de l'article L. 211-27 du code rural, les mots : « gardien » sont remplacés par les mots : « détenteur ».

Article 9

Le code de procédure pénale est ainsi modifié :

1° À l'article 99-1, il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque, au cours de la procédure judiciaire, la conservation de l'animal saisi ou retiré n'est plus nécessaire à la manifestation de la vérité et que l'animal est susceptible de présenter un danger grave et immédiat pour les personnes ou les animaux domestiques, le procureur de la République ou le juge d'instruction lorsqu'il est saisi, ordonne la remise de l'animal à l'autorité administrative afin que celle-ci mette en oeuvre les mesures prévues à l'article L. 211-11 du code rural. » ;

2° Après le dixième alinéa de l'article 398-1, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

«  Les délits prévus par le code rural en matière de garde et de circulation des animaux. »

Article 10

Au premier alinéa de l'article L. 212-10 du code rural, après les mots : « par un procédé agréé par le ministre chargé de l'agriculture » sont ajoutés les mots : « mis en oeuvre par les personnes qu'il habilite à cet effet ».

Article 11

À l'article L. 211-28 du code rural, après les mots : « L. 211-11 » sont ajoutés les mots : « L. 211-13-1 » et après les mots : « L. 211-14 », sont ajoutés les mots : « L. 211-14-1 et L. 211-14-2 ».

Article 12

À l'article L. 5144-3 du code de la santé publique, il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Des dérogations peuvent également être accordées dans les mêmes conditions qu'à l'alinéa précédent pour l'acquisition, la détention et l'utilisation des médicaments vétérinaires nécessaires à la réalisation des actes vétérinaires dispensés gratuitement dans l'enceinte des établissements visés au VI de l'article L. 214-6 du code rural. »

Article 13

1° Les propriétaires ou détenteurs de chiens de la première catégorie mentionnée à l'article L. 211-12 du code rural à la date de publication de la présente loi disposent d'un délai de six mois pour faire procéder à l'évaluation comportementale mentionnée à l'article L. 211-14-1 du code rural ;

2° Les propriétaires ou détenteurs de chiens de la deuxième catégorie mentionnée à l'article L. 211-12 du code rural à la date de publication de la présente loi disposent d'un délai d'un an pour faire procéder à l'évaluation comportementale mentionnée à l'article L. 211-14-1 du code rural ; ce délai peut être prolongé par décret dans la limite de six mois ;

3° Les propriétaires ou détenteurs de chiens de la première et de la deuxième catégories à la date de publication de la présente loi disposent d'un délai de six mois à compter de la publication du décret prévu à l'article L. 211-13-1 du code rural pour obtenir l'attestation d'aptitude prévue au même article.

À défaut pour les intéressés de justifier qu'ils ont satisfait aux obligations mentionnées aux 1°, 2° et 3° ci-dessus, le récépissé de déclaration est caduc.

Article 14

Les dispositions des articles 5 et 7 de la présente loi sont applicables à compter du premier jour du troisième mois suivant la publication de la présente loi.

Article 15

Les dispositions de la présente loi sont applicables à Mayotte, à l'exception de ses articles 6 et 10.

Fait à Paris, le 11 octobre 2007

Signé : FRANÇOIS FILLON

Par le Premier ministre :

La ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales,

Signé : MICHÈLE ALLIOT-MARIE


 

Voir les commentaires

Liens pour entre autres un débat sur la corrida sur fr3 le 11.10.2007

12 Octobre 2007, 20:48pm

Publié par Jo Benchetrit

Retrouvez prochainement l'émission du jeudi 11 octobre "Ce soir ou jamais", sur FR3..
Sujets : 
1 - La corrida - Avec Ph.Caubère (pour), Yves Paccalet (contre), signataire de la pétition anti-corrida VIP.
 
 2 - De l'animal à l'homme : les frontières bougent. Avec , entr'autres intervenants dont vous trouverez le nom sur la présentation de l'émission, Bernard Werber, également signataire anticorrida.
 
 
Un forum vous donne la possibilité de vous exprimer.
Remercions Frédéric Taddéi pour les sujets choisis.

Un peu de bonheur ici, de la musique sublime mais c'est trop court:
Cette vidéo est disponible sur le site de la Ville de St.Sulpice : http://www.saint-sulpice-de-favieres.com/

Vous y entendrez un extrait du Magnificat de Victoria, et une interview de Jean BELLIARD.

Ceux qui ont participé, ainsi que ceux qui étaient présents, se souviendront de ce moment hors du commun, dans ce lieu exceptionnel, baigné dans la lumière d’automne.




Voir les commentaires

Un clic d'1 seconde par jour pour les bébés phoques. Merci.

11 Octobre 2007, 22:39pm

Publié par Jo Benchetrit

Voir les commentaires

Le psychiatre Marcel Rufo est un aficionado qui préfère les corridas à la protection des enfants..

11 Octobre 2007, 19:28pm

Publié par Jo Benchetrit

   J'avais jamais trop marché dans son jeu de séducteur  à la   télé, dégoulinant de bonnes intentions et je le sens nul en psychanalyse . Le psychiatre Rufo, ancien responsable de la maison de Solenn, est un aficionado qui est contre l'interdiction des corridas aux moins de 16 ans .
Il a même écrit un truc assurant que non, ça ne les traumatisait  pas les enfants.  Ha?

Et alors, pourquoi le BVP a-t-il interdit la pub anti corrida de Renaud?

La corrida n'a rien de traumatisant. Vraiment? Quen pensez vous?

 Jugez en plutôt:

 

 

 


Je plaisante, car je sais ce lobby assez riche pour faire pression sur bien des gens.
Le traumatisme de voir ses parents rire à l'agression en réunion donc par plusieurs adultes d'une pauvre bête entraine en soi un choix terrible  pour l'enfant. Car soit ses parents sont des monstres, soit la morale n'a pas de sens.
Marcel-Rufo-petit.jpg


Rufo aime qu'on fasse souffrir les animaux. Rufo est donc un faux gentil.
Ben ça ne m'étonne pas. Il en fait trop. Rufaux self???
Tisserond non plus n'est pas net. Il n'a pas voulu signer contre.

et il se pretend psy pour enfants,  montant au creneau quand ils s'agit de dissuader les parents de mettre les petits de moins de 3 ans devant la télé, pour protéger leur avenir, mais acceptant qu'on les mène voir une mise en pièces d'un animal sans que cela ne puisse le gêner du tout!.Ces mecs sont lamentables. Médiatiques, ces pseudo psy, mais c'est tout.

Voici ce que dit Rufo, c'est comme vous le verrez le  prestige au service du vice et des sévices, autant dire que c'est la plus mauvaise façon  possible d'utiliser ses diplômes:
 Interdire l'accès aus arènes aux moins de seize ans ?
"C'est absurde ! Il vaudrait mieux s'interroger sur les jeunes qui ont des chiens de combat parce qu'ils ont, en eux, une fragilité grave ! Et cela prouve chez eux, un trouble de l'estime de soi. Dans la corrida, on peut s'associer au torero, à son courage, à la maîtrise de la peur, la force de pensée sur le sauvage. On n'a qu'à supprimer Chabal alors, puisque les jeunes s'y assimilent aussi ! Les enfants qui vont voir une corrida, y vont avec un grand-père comme Albaladejo, voir un spectacle culturel, et on leur transmet cette complicité. (...)

Recommande-t-il aux parents d'accompagner leurs enfants ? " Oui, évidemment. C'est ce qui se fait. Mais j'insiste sur le parallèle avec l'histoire des chiens dangereux : ça, c'est vraiment un problème grave, de vie ou de mort des adolescents. Au lieu de parler de suppression d'un spectacle, attachons-nous aux vrais problèmes des jeunes d'aujourd'hui . La corrida n'en fait pas partie. Décidément pas."

 




Une enquête IFOP donne des français partagés sur le sujet. Elle paraît dans le midi libre du jour.

Les chiffres d'il y a 30 ans: environ 87%  était contre la corrida et actuellement, on en serait à 70/50.
 Et vous croyez encore en un progrès moral?
Ou alors on nous aurait menti? Car si il est un sujet qui emporte la majorité des français, c'est bien le dégoût pour les corridas.



 Le monde du fait de l'homme est un hallucinant cauchemar pour les bêtes.
La corrida est la partie émergée de l'iceberg de notre barbarie de plus en plus masquée.
Je ne sais si elle pourra être tolérée longtemps. Cependant, qu'elle ne nous empêche pas de voir NOTRE barbarie par ailleurs que nous soyons carnivore ou végétarien. Seul le végétalisme est une réponse digne et adéquate à la question de l'impact destructeur de notre espèce...
Mais il est vrai que l'on ne peut imaginer que ça puisse VRAIMENT exister, cette horreur des corridas, et que certains lettrés puissent y dévoiler leur vilenie en toute impunité. C'est un triste constat, un scandale abominable, une honte pour l'humanité...

Faites signer notre  motion par vos relations psy...

Voici la personne qui centralise:

jprichier@noos.fr



 

Voir les commentaires