Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Psychanalyse et animaux.

animaux et lois

La loi injuste envers les animaux. Comparez les 2.

24 Septembre 2010, 02:56am

Publié par Jo Benchetrit

Dans le code pénal qui les considère ENFIN comme sensibles...une mini loi mitée par un alinéa autorisant l'horreur si c'est traditionnel ne protège pas les animaux sauvages!

et dans le code civil, persiste à considérer comme BIEN MEUBLE les animaux!

Scandale.

Et quand on voit comment elle est appliquée...scandale bis.

 

521,1"Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves ou de nature sexuelle ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. À titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d’un animal, à titre définitif ou non."

Notre Code pénal ainsi modifié ajoute la catégorie des "animaux tenus en captivité" aux deux catégories déjà existantes, mais il ne réprime pas automatiquement toutes les cruautés. Ainsi, il admet une exception en ne punissant pas les cruautés commises sur les animaux dans le cadre d’une "tradition locale ininterrompue" : les courses de taureaux et les combats de coqs peuvent échapper à toute sanction au nom de cette tradition.

Comparons:

 

Article 222-1

 

Le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie est puni de quinze ans de réclusion criminelle.

 

Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l'infraction prévue par le présent article.

Article 222-2

 

L'infraction définie à l'article 222-1 est punie de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu'elle précède, accompagne ou suit un crime autre que le meurtre ou le viol.

 

Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l'infraction prévue par le présent article.

Article 222-3

L'infraction définie à l'article 222-1 est punie de vingt ans de réclusion criminelle lorsqu'elle est commise :

1° Sur un mineur de quinze ans ;

2° Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ;

 

( note de la rédaction: Quoi de plus vulnérable entre nos mains qu' un animal?)

 

 

 

Les infractions à caractère sexuel

1. L'agression sexuelle
Elle est définie par l'article 222-22 du Code pénal

"Constitue une agression sexuelle, toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise".
L'agression sexuelle est punie d'une peine de 5 ans d'emprisonnement et de 500 000 F d'amende - 75 000 euros.


2. L'atteinte sexuelle
Elle est définie par l'article 227-25 du Code pénal

C'est le fait, par un majeur, d'exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d'un mineur de quinze ans.
L'infraction d'atteinte sexuelle est constituée même si elle est commise sans violence, ni contrainte dès lors que la victime est un mineur de moins de 15 ans.
Par contre si la victime est âgée de 15 à 18 ans, il est nécessaire pour que l'infraction soit constituée qu'il y ait violence, contrainte, menace ou surprise.

La peine encourue est de 2 ans d'emprisonnement et de 200 000 F d'amende - 30 000 euros.
La répression de l'atteinte sexuelle peut être aggravée lorsqu'elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif, par une personne abusant de l'autorité que lui confère ses fonctions, par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou de complice ainsi que lorsqu'elle s'accompagne de rémunération.
Les tiers ayant abusé de l'autorité que leur confèrent leurs fonctions sur un mineur âgé de plus de quinze ans peuvent également faire l'objet de sanctions (article 227-25 du Code pénal).


3. Le viol
Le viol est incriminé aux articles 222-23 et suivants du Code pénal

"Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol."
La peine encourue peut aller jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle.

L'article 222-24 du Code pénal précise les critères d'aggravation de la peine encourue pour viol.

Le viol est puni de 20 ans de réclusion criminelle :

1 - lorsqu'il a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ;

2 - lorsqu'il est commis sur un mineur de quinze ans ;

3 - lorsqu'il est commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de l'auteur ;

4 - lorsqu'il est commis par un ascendant naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;

5 - lorsqu'il est commis par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions ;

6 - lorsqu'il est commis par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou de complice ;

7 - lorsqu'il est commis avec usage ou menace d'une arme.

Le viol est puni de 30 ans de réclusion criminelle lorsqu'il a entraîné la mort de la victime (article 222-25).
Le viol est puni de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu'il est accompagné d'actes de barbarie avec une période de sûreté pouvant aller jusqu'à 22 ans (article 132-23).


Sur les mesures applicables à la personne condamnée : le suivi socio-judiciaire

Le décret n°99-771 du 7/07/99 fixe les modalités d'application du suivi socio-judiciaire.

Pour renforcer la protection des mineurs victimes et prévenir la récidive, la loi du 17 juin 1998 prévoit que la juridiction qui prononce une condamnation contre l'auteur d'une infraction à caractère sexuel peut ordonner un suivi socio-judiciaire, c'est-à-dire des mesures de surveillance et d'assistance et, après expertise, un traitement médical (loi n°98-468 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles, ainsi qu'à la protection des mineurs).

La personne condamnée doit alors respecter un certain nombre d'obligations, sous le contrôle du juge chargé de l'application des peines et du comité de probation et d'assistance aux libérés, sous peine d'emprisonnement.

Le condamné peut notamment se voir interdire de se rendre dans certains lieux (jardins publics, par exemple), de fréquenter certaines personnes (des mineurs notamment), d'exercer une activité professionnelle ou sociale impliquant des contacts habituels avec des mineurs.



Sur ce que risque une personne qui a connaissance d'une infraction mais qui ne la signale pas

L'infraction figure à l'article 434-3 du Code pénal.

"Le fait pour quiconque ayant eu connaissance de mauvais traitements ou privations infligés à un mineur de quinze ans ou à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d'une maladie, d'une infirmité, d'une déficience physique ou psychique ou d'un état de grossesse, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 F/45 000 euros d'amende. Sauf lorsque la loi en dispose autrement, sont exceptées des dispositions qui précèdent les personnes astreintes au secret professionnel dans les conditions prévues par l'article 226-13".

Consulter la loi n°98-468 du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs.

Voir les commentaires

Barbarie envers animaux: en Belgique la justice gronde! Espérons que la France saura se civiliser aussi.

18 Mai 2010, 18:32pm

Publié par Jo Benchetrit

J'ai lu ceci pour vous. Vous apprecierez, j'imagine, que ces horreurs soient systematiquement classées dans la rubrique à brac des faits insolites d'une une certaine presse.


Comme si la psychopathie était juste insolite!!!

Insolite

Les tortionnaires: interdits à vie de chien ou de chat...


    Certains maîtres écopent de peine de prison ferme... M. CRAHAY
    Face à la négligence coupable, voire la cruauté dont font preuve certains maîtres envers leurs animaux, certains parquets n'hésitent plus à requérir l'interdiction à vie de détenir un animal, voire une peine de prison. Un phénomène en hausse?

    F.CHAFWEHÉ

    De plus en plus de parquets, que ce soit en Flandre ou en Wallonie, n'hésitent pas à requérir des interdictions de détention d'animaux, à vie ou pour un certain temps. Et de plus en plus de juges suivent cette demande, ce qui est une très bonne chose ”, se réjouit de fait Michel Vandenbosch, président de l'association de défense animale Gaia. “ Ce sont des peines qui me semblent efficaces, pour autant que leur application soit contrôlée par la police locale. Heureusement, il y a aussi un contrôle social qui s'exerce, via le voisinage. ”

    Les peines de prison prévues par le législateur pour les cas de grave cruauté (jusqu'à 6 mois, voire 1 an en cas de récidive) lui semblent par contre trop peu dissuasives, sachant qu'“ en Belgique, de telles peines ne sont généralement pas prestées ”. La menace d'une peine pouvant atteindre 2 ans, comme en France, lui paraîtrait plus efficace.

    Amendes et saisies

    Au service Bien-être animal du SPF Santé publique, on rappelle que les cas de mauvais traitements arrivant au tribunal sont les plus graves (cruauté ou récidive), de nombreux cas signalés se résolvant par une discussion avec les inspecteurs du ministère, par une amende administrative (150 à 1.500€) ou par la saisie des animaux. “ Ce sont souvent des cas un peu difficiles au niveau social ”, confie Jan Eyckmans, fonctionnaire d'information.

    Substitut du procureur du Roi à Namur, M. Marchal confirme: “ Dans le cas de particuliers, on se rend compte, parfois, que la personne est juste dépassée par les événements et que c'est une situation temporaire. Réclamer une interdiction à vie ne se justifierait pas dans ces cas-là.”

    Tous les parquets ne montrent pas une détermination égale à traquer les mauvais maîtres. Les arrondissements de Liège, Charleroi, Verviers, Louvain ou Hasselt semblent les plus proactifs en la matière. À Liège, le substitut Yves Dohen consacre deux audiences chaque année à ces cas. Et il n'hésite pas à requérir l'interdiction de détention d'un animal, mais la limite souvent à 3 ans. “ Une interdiction à vie, je l'ai peut-être réclamée deux fois et je ne l'ai jamais obtenue ”, dit-il. “ Je la réserve aux cas les plus extrêmes de cruauté. Mais j'obtiens régulièrement des interdictions de 3 ans. ” L'an passé, il a ainsi obtenu entre 15 et 20 condamnations, dont 7 ou 8 interdictions. “ Dans 9 cas sur 10, il s'agissait de particuliers ”, précise-t-il.

    Cette interdiction, contrôlée par la police locale, n'est pas tout. Sur trois dossiers présentés à l'audience la semaine dernière par M. Dohen, deux se sont soldés par une peine de prison, de respectivement 4 mois et 6 mois ferme. “ Dans ce dernier cas, le propriétaire avait laissé mourir un bouvier dans sa cage. Ça avait sérieusement remonté mon juge ”, conclut-il.

    Voir les commentaires

    Appel au vote Vert au Québec: Pour des lois plus sévères contre la cruauté envers les animaux .

    8 Mars 2010, 10:31am

    Publié par Jo Benchetrit

    Pour des lois plus sévères contre la cruauté envers les animaux au Québec.
    je transmets: 
    --------------------
    Objet : Amoureux des animaux...

    Bonsoir chers amoureux des animaux, je vous dis un gros merci d'être dans ce groupe, comme vous le savez tous, le québec est la provinde la plus ariéré concernant les lois contre la cruauté animale. Nous n'avons pas un bon gouvernement quebécois ni Canadien pour ce sujet...contrairement aux états-Unis où les lois contre la cruauté animale sont sévère jusqu'à la prison. Ici on ne parle que d'amendes...et non de prison..

    Je veux vous rappeler qu'il y a une marche pacifique le 13 mars prochain à Montréal contre la chasse aux phoques! Vous êtes nombreux dans ce groupe, ce serait bien de tous vous y voir.

    Rassemblement sur la rue notre dame en face de l'hotel de ville dans le vieux Montréal à 12h30 samedi prochain. Des gens de partout au Canada seront présent en cette journée spéciale pour soutenir nos p'tits amours de phoques qui n'ont que 14 jours à 3 mois lorsqu'ils sont tués et parfois encore VIVANTS lorsqu'ils leur enlevent leur fourrure.

    Cette marche est très pacifique et les policiers seront présents pour assurer la sécurité de tous.

    Des vedettes québécoises seront avec nous dont Georges Laraque, Patricia Tulasne et d'autre invités très connus  dont je ne peux nommer avant la marche...;-) 

    J'en profite aussi pour vous demander d'inviter vos amis à joindre ce groupe LOIS plus sévères contre la cruauté animale au Québec, car un jour je suis certaine de réussir à faire modifier les lois, je rêve, mais aucun rêve n'est impossible, il sagit d'avoir l'âme d'un guerrier et je suis une guerrière pour les animaux que j'aime beaucoup qui eu non pas demandé à être battuent, tués, massacrés, dépiautés vivants, etc....

    N'oubliez pas aux prochaines élections du québec, ne vous gênez pas pour demander HAUT et FORT ce que les ministres proposent pour les lois sévères contre cette cruauté animale ici même au Québec! Le partit Vert est le seul partit qui s'intéresse aussi à l'environnement et aux animaux, sachez-le....Il est temps de se réveiller cher peuple québécois! ;-)

    Voir les commentaires

    Enervé par un aboiement, il tue la chienne des voisins: libéré!

    13 Octobre 2009, 09:08am

    Publié par Jo Benchetrit

    Tuez-on-s-en-fout-6-mois avec-sursis-pour-l-assassinat-d-une-chienne! il aimait pas que ça aboie.
       il en tue une de 13 ans et silencieuse: "je me suis trompé de chien.  Zut  alors! Désolé."

      Pas  grave, 6 mois avec sursis ! Vous  pouvez retourner dormir  chez vous et si vous en tuez un autre, vous gênez pas, on comprendra. On n'est pas des sauvages, hein. c'est  que des clebs,  après  tout. Tuez , on s'en fout, entrons dans l'ère   du meurtre sans sanction : 6 mois avec sursis. 

     lisez ce qui suit: ça fait froid dans le dos, et avoir un tel voisin, avec une telle justice, n'est pas rassurant.
    Moi, jene sais  pas ce que je ferai à son retour, vu que la justice ne sanctionne pas. 
    Et vous, que   feriez vous? 

    je trasnsmets:

    Envoyé : vendredi 9 octobre 2009 4:24
    Objet : [vg] Il avait tiré sur un chien et l'avait achevé à coups de crosse

    <
    http://www.associationstephanelamart.com/index.php?n=443>

    Il avait tiré sur un chien et l'avait achevé à coups de crosse
     Un homme de 60 ans a été condamné hier à 6 mois de prison avec sursis pour avoir tué le chien de son voisin parce qu'"il aboyait
    trop". Le prévenu s'est trompé d'animal et a massacré Nanty, une chienne Setter anglais de 13 ans.

    On aura tout entendu dans ce tribunal.

    Le public murmure tandis que des aboiements résonnent dans la salle d'audience correctionnelle de Perpignan. Des cris de chien
    sortis de la gueule d'un magnétophone et diffusés par le prévenu lui-même.

    Pour tenter d'expliquer comment ce retraité "respectable" de 60 ans, ancien cadre bancaire à l'étranger, a pu en arriver à commettre
    de tels actes de cruauté.

    Comment, le 8 juin dernier, au Mas Llaro à Perpignan, " excédé par le bruit" que faisait un des trois Setter anglais de son voisin,
    il a pris son fusil à pompe, est passé par-dessus le grillage, a tiré à deux reprises sur l'animal et "s'apercevant qu'il respirait
    encore", l'a littéralement achevé "pour qu'il ne souffre pas", lui enfonçant la boîte crânienne et lui cassant les côtes à coups de
    crosse.

    Puis, il a fait passer le cadavre du chien dans sa propriété à l'aide d'un escabeau, l'a dissimulé sous une bâche et l'a mis dans le
    coffre de sa Jaguar pour aller l'abandonner dans une décharge.

    "Il faut avoir le coeur bien trempé pour faire une chose pareille. C'est la rage qui vous a poussé pour vous acharner ainsi sur un
    anim al ?", s'interroge le président. "Si j'avais eu une troisième balle je l'aurais tirée. Je me suis cru obligé de terminer ce que
    j'avais commencé. J'ai pété les plombs.

    Mais il faudrait que tout le monde fasse l'expérience d'entendre ce chien aboyer sans arrêt.

    Ce chien qui en grandissant était devenu agressif. J'avais appelé plusieurs fois mon voisin. Je lui avais même envoyé un collier
    anti-aboiement. C'est la nuisance que je voulais supprimer, pas le chien.

    Mais je me suis trompé". Problème ? Le voisin ne s'en est pas pris au chien aboyeur mais à Nanty, une chienne de 13 ans silencieuse
    et fidèle à ses propriétaires depuis plusieurs années. "En plus, 3 ou 4 ans auparavant, il avait tiré au-dessus de la tête de la
    femme de son voisin", reprend le président. "Non, j'avais tiré avec un pistolet d'alarme en l'air comme je le faisais d'habitude
    pour faire taire le chien. J'ai vraiment été nul dans cette histoire. Je n'avais jamais fait de mal à un animal avant. J'ai un chat
    et un chien".

    Il ne mérite pas de détenir un animal

    "Ce dossier laisse une impression de dégoût et de crainte. C'est inquiétant parce qu'il possède des armes, il est incapable de se
    maîtriser et quand il s'en sert, il se trompe", rétorque M e Becque, avocat du propriétaire du chien, le collier de Nanty à la main.


    De l'animal ou de l'homme qui devait avoir un comportement responsable ?

    Qu'est ce qui se passera quand il ne pourra plus supporter les cris des petits-enfants de son voisin ?" "Il ne mérite pas de détenir
    un animal", a renchéri M e Patrice Grillon (Paris) pour l'association Stéphane Lamart, la ligue française anti-vivisection et
    l'association Société Nationale de Défense des Animaux de Paris. Et de réclamer l'interdiction de posséder un animal de compagnie
    pour le prévenu ainsi que 1 500 euros pour chacune des trois parties civiles.

    La même réparation sollicitée par M e Frédérique Quet, au titre de la SPA : "Il a revêtu sa cape de justicier pour aller régler ses
    comptes avec un chien. Pourquoi n'est-il pas allé voir son propriétaire plutôt ? Est-ce qu'il s'est demandé combien de cambriolages
    il a évité grâce à ce chien qui aboyait chaque fois que quelqu'un approchait du grillage ?"

    Et Jean-Claude Miquel, pour le parquet, devait requérir 8 à 10 mois de prison dont la moitié ferme et l'autre assortie d'un sursis
    et l'interdiction pendant 5 ans de détenir d'un animal de compagnie.

    "Je ne sais pas comment vous gérez les crissements des cigales la nuit sur votre propriété. Les espaces africains sont sans doute
    moins bruyants que la savane catalane."

    Il n'y a aucune démarche pour le comprendre, plaide alors M e David Dupetit pour la défense. "Il a voulu couler une paisible
    retraite ici et depuis il vivait un enfer. D'autres voisins témoignent qu'ils étaient réveillés la nuit, que les chiens les
    menaçaient.

    Ce jour-là, sa mère était hospitalisée. Et sa femme avait quitté la maison pour chercher du repos ailleurs. N'en pouvant plus...

    Le tribunal a finalement décidé de condamner le prévenu à 6 mois de prison avec sursis, à verser 1 000 euros au propriétaire pour le
    préjudice moral, et 200 euros de dommages et intérêts à chacune des 4 associations.

    La confiscation des armes a été ordonnée. L'interdiction de détenir un animal a, elle, été rejetée.

    Le 15 septembre, une jeune femme, qui avait capturé Mambo, un petit chien, pour le donner à un autre jeune qui l'avait aspergé
    d'essence avant d'allumer un briquet, a écopé d'une peine d'un an de prison dont six mois ferme .

    Source :
    journal L'indépendant octobre 2009
    Laure Moysset

    ©2005 - 2009 Association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux »
    B.P 154 – 94208 Ivry sur Seine Cedex Tel : +33 (0) 1 46 71 18 36
    Bureau à Paris +33 (0) 1 44 75 00 47
    <
    http://www.associationstephanelamart.com/>





    -- 
    http://www.antichasse.com/
    « Il vient une heure où protester ne suffit plus, Après la philosophie il faut l’action, la vive force achève ce que l’idée a ébauché"

    Victor Hugo
    http://www.actuanimaux.com/ 

    Voir les commentaires

    LA FOURRURE BIENTOT INTERDITE EN ISRAËL ? On espère. Projet pas encore voté.

    12 Octobre 2009, 07:56am

    Publié par Jo Benchetrit

    Je transmets:


    LA FOURRURE BIENTOT INTERDITE EN ISRAËL ?

    nitzan-horowitz-2.jpgNitzan Horowitz



    14 sept 2009
     

    Un projet de loi visant à interdire l’importation, la production et la vente de toute fourrure en Israël a récemment été déposé à la Knesset pour être soumis au vote des Députés.

    Soutenant ce texte, Brigitte Bardot a écrit au Député Nitzan Horowitz, auteur de la proposition, pour le féliciter et le remercier chaleureusement :

    « Ce projet de loi représente une avancée majeure, un exemple pour le monde quant à la nécessité de respecter et reconnaître l’animal en tant qu’être sensible.

    Vous le savez, l’industrie de la fourrure condamne des millions d’animaux à être parqués dans des cages, entassés, martyrisés avant d’être gazés ou électrocutés, c’est une industrie de la honte et de l’indignité !

    J’ai un profond respect et une sincère admiration pour votre combat personnel contre toute forme de discrimination, toute violence perpétrée sur des êtres en souffrance sans barrière de race ou d’espèce.

    Le monde politique qui nous gouverne semble dépourvu d’humanité et d’empathie, il nous faudrait un Nitzan Horowitz dans chaque pays pour rééquilibrer la donne, nous en sommes loin, hélas. La Cour suprême d’Israël a déjà interdit le gavage des palmipèdes considérant, à juste titre, que les « besoins de l’agriculture ne doivent pas systématiquement compter plus que l’intérêt de protéger les animaux ». Aujourd’hui, votre projet suscite un nouvel espoir pour tous ceux qui s’élèvent contre l’exploitation animale et la cruauté qu’elle engendre. Nous avons tous un devoir moral vis-à-vis des êtres vivants qui sont exploités par l’homme. Nous n’avons pas le droit et ne devons pas accepter de plonger des millions d’animaux dans la douleur, l’épouvante alors que rien ne peut le justifier. C’est éthiquement, humainement et intellectuellement impossible. » En réponse, le Député de la Knesset a tenu à remercier notre Présidente (extrait de sa lettre) : « je tiens à vous remercier du fond du cœur, en mon nom et au nom de toutes les personnes et organisations en Israël qui supportent cette cause et qui se battent pour que la loi contre l’importation de fourrure en Israël sous toutes ses formes soit votée. Merci pour votre soutien que vous nous avez apporté, pour votre courrier, vos mots sincères et si réalistes de la situation. Merci de l’interview si précieux dont vous nous avez fait l’honneur et dont toute la presse israélienne a parlé. Merci d’être là sur la scène internationale et ce depuis toujours, pour votre courage et votre combat permanent pour la protection des animaux. Vous êtes un modèle de force et de croyance pour tous les gens ; ces gens qui comme vous sont dévoués à la protection des animaux et ceci avec un amour inconditionnel. Et croyez moi, ils sont nombreux en Israël. Nous prions tous et croyons au plus profond de nous que cette souffrance que l’Homme fait subir à ces pauvres bêtes sans défense finira un jour très bientôt et pour cela nous allons nous battre pour faire ce grand pas et bannir l’importation de fourrure en Israël. » Le projet de loi a été rejeté le 19 juillet dernier par le gouvernement (2 ministres y étaient favorables et 2 y étaient opposés). La décision a été contestée et le projet devrait faire l’objet d’une nouvelle étude, mi-novembre, puis être mis au vote à la Knesset d’ici la fin de l’année.
     

     

    __._,_.___

    Voir les commentaires

    Ne vous abstenez pas . Le fascisme ne passera pas!

    7 Juin 2009, 11:21am

    Publié par Jo Benchetrit



    Eureka! Si on s'abstient, on peut laisser croître le pourcentage de certains FAF, ou autre cons comme Villiers pro-chasseurs , FN , Dieudo par exemple.

    Je suis sortie du doute et vous en fait profiter et du coup... je milite pour qu'on vote.

    Conclusion des courses: il ne faut surtout pas s'abstenir. Votons "pis-aller", j'en suis...Verte, lol.
    Tant pis si Dany n'a pas repondu, je le soutiens.
    Liste Europe ecologie, donc.
    On va pas non plus laisser Dieudo risquer de percer.
    Donc ne serait-ce que pour barrer la route au faschisme, votons...pour ceux qui s'opposeront  au moins à  l'elevage industriel (origine en chiffre du plus fros de la soufrance animale et on le sait à la corrida. Votez utile car si vous votez pour faire plaisir à votre rigueur pro animalière, et je le dis en dehors de toute autre consideration, vous risquez d'affaiblir les seuls en mesure de passer. Donc faut qu'il y  ait moins europe ecolo en deputés pas trop anti-animaux...c'est la real politic.

    Et n'oubliez pas de voter dans votre assiette: be vegan.

    Voir les commentaires

    HOME de Yann Arthus-Bertrand: effet nul sur ma voisine.

    6 Juin 2009, 18:03pm

    Publié par Jo Benchetrit

    Fichier-Yann_Arthus_Bertrand.JPG.jpgphoto prise sur Wikkipedia.

    Quand cette voisine m'a dit détester les pigeons, je lui ai demandé si elle avait vu le film de YAB.
    Oui, mais "c'est la faute à la déforestation, à 2% d'entre nous qui ont tout". Nous ne pouvons rien faire.
    Je lui ai dit que nous ne sommes pas propriétaires de la planète. Elle sait, elle a des sacs plastiques réutilisables. Mais les pigeons, les mouches, ça, elle supporte pas. "et la nature, c'est pas beau, les animaux s'entre-tuent".


    Déprime. 
    La connerie humaine, la lâcheté, la haine ont la peau dure. 
    YAB n'a donc rien changé, mais a fait un beau film. 
    Sur le débat: déception aussi.
    au WWF
    Vous dites au sujet des activités humaines qu' on doit calculer SON empreinte "droits humains" et rien sur les droits des autres animaux...encore de l'anthropocentrisme!
    Tant qu'on en  restera là, on sera dangereux. Imaginez le changement fondamental  si on parlait des droits des animaux?  COPERNIC? HELP!!!
    il faut une evolution,  ou plutôt une revolution des mentalités pour changer les moeurs, et donc le cap qui nous mène à la catastrophe.
    A YAB:
    La maison terrestre n'est pas juste la maison de l'homme.Si on arrête de faire de l'élevage, on sera plus conscient moralement de nos limites; cela ne doit il pas être le pas indispensable pour que tout finisse par s'arranger?L'anthropocentrisme est ce qui donne l'homme comme prioritaire proprietaire et cette attitude sans gêne nous a mené droit dans le mur.
    Ne croyez vous pas en la nécessité d'une révolution copernicienne pour que l'homme, en changeant de point de vue, respecte enfin les autres locataires de la planète et , de ce fait ,arrête sa croissance dangereuse pour tous?
    Les autres animaux appellent au secours. ILS SOUFFRENT dans les élevages, mais aussi dans la nature de notre faute.
    Scotchée par ce film, les larmes dans les yeux...La tragédie est consommée.
    Un seul absent de ce discours presque parfait: la souffrance animale.
    Or,c'est de cet  égoïsme que nait notre problème, car le faible homo  pas sapiens a un sentiment de toute puissance né de ses prouesses techniques. L e mépris du vivant mène l'homme  à être un  tyran aveugle et imbécile. Nous allons donc tous crever...passe encore...Mais les autres espèces, elles, ne sont coupables de rien.
    Pourquoi ne pas demander que les élevages, la chasse, la pêche finissent enfin? Exploitons ce qu'on peut pour les végétaux. Arrêtons de jeter. Les poubelles regorgent du 1/4 de ce qu'on achète.
    Alors, ma question à YAB: pourquoi ne pas prôner le veganisme?

    Voir les commentaires

    La réforme de l'audiovisuel: la télé publique propriété du pouvoir?

    26 Novembre 2008, 13:20pm

    Publié par Jo Benchetrit

    Big brother est parano. La télé public deviet la propriété privée du pouvoir.
    La parano voit des terroristes partout où il n'y en a pas.

    Le vieux monde réac se defend. Il va disparaitre, il a peur de l'avenir...et pourtant ils devraient savoir que l'on peut encore sauver la vie sur Terre...si on accepte de changer.


    Comme en Autriche, les gens qui sont généreux et veulent aider les animaux sont des monstres selon big brother.


    je transmets:

    Des défenseurs des animaux soupçonnés de terrorisme

    Trois représentants d'associations de défense animale lyonnaises, parmi lesquelles Le Glaive et Dignité animale, ont été mis en garde à vue mercredi au motif d'«associations de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste».

    Les enquêteurs de la brigade anti-terroriste du parquet de Paris, les soupçonnent d'avoir participé à l'attentat à l'explosif qui a détruit une partie du centre d'élevage d'animaux de laboratoire de Charles River, le 28 juin à Saint-Germain-sur-l'Arbresle, et deux camions présents sur le site.

    L'action avait été revendiquée par l'Animal Liberation Front (ALF), réseau radical international né en Grande-Bretagne et classé « terroriste » par le FBI. L'ALF avait aussi revendiqué l'incendie, en avril 2007 à Limonest, de Tecniplast, qui fabriquait des cages pour animaux destinés à la vivisection. Des disques durs, des ordinateurs et du matériel militant ont été saisis et une dizaine de personnes entendues.

    L'implication de cellules britanniques et belges de l'ALF, plus organisées, n'est pas non plus écartée. Sébastien Lorca, président de Dignité animale, resté 35 heures en garde à vue et dont l'ordinateur portable a été saisi, dénonce « une procédure pour le moins douteuse » et rappelle que « toutes les activités de l'association sont légales ». L'association maintient la marche anti-fourrure prévue samedi à Lyon




    http://www.leprogres.fr/infosdujour/rhone/1058665.html

    Voir les commentaires

    Destruction du mouvement des droits des animaux en Autriche = 278a

    14 Novembre 2008, 21:06pm

    Publié par Jo Benchetrit

    Je transmets ce qui suit au sujet des autrichiens dont les droits sont bafoués du fait qu'ils defendent de manière non violente les droits des animaux eux mêmes bafoués comme chacun le sait.
    Certains humains jouisseurs regressifs s'en rejouissent. D'autres, minoritaires , le deplorent. Ces résistants de la cause animale sont poursuivis pour délit d'opinion et ont été incarcérés plusieurs mois dans une indifférence générale notoire ormis dans le milieu de la lutte animaliste internationale.
    Voici:

    Le 8 novembre, un grand quotidien slovène a publié une interview de
    Martin, dont vous trouverez ici la traduction en anglais:

    http://www.vgt.at/publikationen/texte/interviews/
    interview_martin_repression.php


    Ci-dessous un minuscule extrait : simple échantillon (non
    représentatif), c'est une longue interview.

    - Pourquoi vous battez-vous pour les animaux ? Y a-t-il eu des
    événements marquants qui vous ont conduit à la faire ? Depuis quand
    être vous vegan ?

    - J'ai toujours été concerné par les animaux. Je me souviens d'avoir
    prié à l'âge de 3 ans pour un bébé mulot que j'avais touché, parce
    que ma mère m'avait dit que la mère du bébé ne le ramènerait peut-
    être plus jamais à sa maison, parce qu'elle sentirait l'odeur de mes
    mains. Il y a 29 ans que je milite pour les animaux. Je suis
    végétarien depuis 1982 et végan depuis 1989.

    - Etes-vous optimiste pour l'avenir concernant les droits des animaux ?

    - Je suis partagé. Je me sens nerveux, pas confiant. Il se peut que
    cela ait un rapport avec la mauvaise période que je traverse pour
    digérer ce qui m'est arrivé, la violence et la prison. Mais je suis
    optimiste quand je vois toute la sympathie que nous témoigne le
    mouvement des droits des animaux (au niveau national et
    international), ainsi que le public au sens large. Il n'y a jamais eu
    dans toute l'histoire – de l'Autriche ou du monde – autant d'activité
    pour les droits des animaux. Et tant de gens que je n'avais jamais
    vus sont venus vers moi, m'ont fait des cadeaux, m'ont donné de
    l'argent, un ordinateur, un téléphone, un vélo, plusieurs montres
    même, tout ce dont j'avais besoin. Tant de gens ont été là pour
    moi... Alors que les puissants deviennent de plus en plus dangereux
    et anti-démocratiques, de plus en plus de gens s'ouvrent à la cause
    animale. C'est comme si cela devait finir par une grande explosion
    (crash). J'espère que nous pourrons l'éviter et gagner l'autre camp
    par notre exemple de non violence et par notre bonne argumentation
    rationnelle.

    SUITE.....

    Hier Martin a posté un message sur la liste Freedom. Ci-dessous une

    traduction médiocre qui en outre ne doit pas manquer de fautes

    d'orthographes (pas relu). Mieux valait une traduction bâclée que

    rien... L'idée est que nous soyons le plus nombreux possibles à

    savoir que l'affaire n'est pas close et à être prêts à réagir si les

    militants autrichiens ont de nouveau besoin de notre aide.



    ______



    MESSAGE DE MARTIN BALUCH A LA LISTE FREEDOM, 13 NOVEMBRE 2008



    << Quelques nouvelles :



    => La société Kleider Bauer nous intente un procès pour diffamation

    et réclame 48 000 euros. Nous avons dit publiquement que nous

    soupçonnons KB d'avoir grandement surestimé les dommages causés dans

    un magasin par une attaque à l'acide butyrique (et nous avons de

    bonnes raisons de le soupçonner) afin de justifier la mise en place

    d'une unité spéciale de police dirigée contre la protection animale.



    => Un journaliste nous a informés ouvertement de dissensions entre

    les services du Ministère public et le procureur de la République qui

    conduit l'affaire en s'appuyant sur l'article 278a. Les services du

    Ministère public ont dit qu'il n'y aurait pas d'inculpation de

    militants animalistes sur la base de cet article. Toutefois, nos

    avocats et d'autres personnes ne croient pas que c'est ce qui va

    arriver.



    => De hauts gradés de la police ont secrètement dit à un

    journaliste que le dossier était très mince et qu'il n'y avait pas de

    véritables preuves.



    => J'ai parlé hier au porte-parole du parti social-démocrate et il

    est d'accord pour juger scandaleux le verdict de la Cour suprême et

    estimer que l'article 278a doit être changé. Mais les sociaux-

    démocrates sont en négociation avec les conservateurs pour former un

    gouvernement de coalition. Les sociaux-démocrates demandent un

    changement de l'article 278a, mais les conservateurs ne veulent pas.



    => Je voyage dans toute l'Autriche en donnant des conférences dans

    les universités sur la répression policière contre le mouvement

    animaliste. Le sujet suscite un vif intérêt et beaucoup de gens

    expriment leur solidarité.



    => A Vienne, nous venons d'organiser un débat entre journalistes

    sur ce sujet. 200 personnes se sont accumulées dans une salle de 110

    places. Beaucoup de solidarité et tous les journalistes étaient plus

    ou moins en notre faveur.



    => Nous sommes en train de programmer 3 autres débats de ce type à

    Vienne avant Noël : le 20 novembre (avec des ONG), le 4 décembre (en

    invitant les partis politiques), et le 17 décembre (avec des

    universitaires, sur la dimension historique et internationale de la

    suppression du droit de libre expression et d'engagement politique)



    => Nous avons eu une réunion destinée à réfléchir à comment

    poursuivre notre campagne et beaucoup d'idées ont été proposées.

    En voici quelques unes :

    - Ecrire un livre et faire un film sur l'affaire

    - Faire que des célébrités prennent position contre l'article 278a

    - Faire une manifestation hebdomadaire devant le ministère de la

    Justice pour demander que la loi soit changée

    - Produire des affiches et des tracts sur le jugement de la Cour

    suprême et les diffuser largement

    - Obtenir qu'Amnesty International fasse une déclaration sur le

    jugement de la Cour suprême

    - Lancer une pétition nationale contre l'article 278a

    - Faire un clip de 5 mn à diffuser sur Youtube résumant le problème

    - Essayer de mettre en place un site pour faire comprendre au grand

    public combien il est facile de considérer n'importe qui comme

    suspect avec l'article 278a

    - Publier sur un site un résumé court et intelligible du verdict de

    la Cour suprême

    - Demander aux Autrichiens et aux étrangers d'écrire au parti

    conservateur et de demander le changement de l'article 278a. Leur

    demander si on est suspect ou pas et comment éviter de l'être.

    - Faire deux communiqués de presse par semaine abordant chaque fois

    le sujet sous un angle nouveau.

    Aujourd'hui, 11 novembre, Martin à adressé ce message à la liste
    Freedom :

    << Paula a traduit [en anglais] le résultat d'une discussion que nous
    avons eue avec trois juristes sur l'interprétation de l'article 278a
    qui ressort du jugement de la Cour suprême. C'est dramatique. Vous
    pouvez en prendre connaissance à cette adresse :

    http://www.vgt.at/presse/news/2008/news20081104_1_en.php

    Il semble que maintenant la seule voie ouverte pour empêcher la
    condamnation et la destruction du mouvement des droits des animaux en
    Autriche soit de changer l'article 278a du code pénal.
    Ce soir, nous avons une réunion à Vienne pour discuter des moyens d'y
    parvenir.

    Je travaille dur pour influer sur autant de "leaders d'opinion" que
    possible. A cette fin, j'envoie beaucoup de courriers, je parle à des
    politiques, je voyage à travers le pays et donne des conférences dans
    les universités sur la question, j'aide à organiser des débats
    publics sur le sujet, avec la participation de politiques, de
    militants, de professeurs d'université, etc.

    La situation n'est pas loin d'être désespérée. Une autre grosse
    menace est que les juristes m'ont appris qu'en cas de condamnation,
    les militants n'iraient pas seulement en prison. Ils devraient aussi
    payer la somme que la police a dépensé pour enquêter sur l'affaire (5
    millions d'euros à ce jour), et peut être dédommager des entreprises.
    Ce qui reviendrait à ruiner les condamnés pour leur vie entière, et
    tout cela pour n'avoir rien fait d'autre que militer légalement pour
    les animaux ! >>

    _______












    --------------------
    "Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui."
    Claude Lévi-Strauss

    Voir les commentaires

    Indispensable:Arrêté du 25 octobre 1982

    8 Septembre 2008, 09:37am

    Publié par Jo Benchetrit

    Arrêté du 25 octobre 1982
    relatif à l’élevage, la garde et à la détention des animaux
    (Modifié par l'arrêté du 17 juin 1996 et l'arrêté du 30 mars 2000)

    Version imprimable


    Le ministre d'État, le ministre de l'intérieur et de la décentralisation, le ministre de l'agriculture et le ministre de l'environnement,
    Vu le code rural, et notamment son article 276;
    Vu le code des communes;
    Vu le décret n° 78-1085 du 2 novembre 1978 portant publication de la convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages;
    Vu le décret n° 80-791 du 1er octobre 1980 pris pour l'application de l'article 276 du code rural,
    Arrêtent :

    Art. 1er. - Modifié par l'Arrêté du 30 mars 2000 par l'article 1er (J.O. N°90 du 15 avril 200 page 5783) et rédigé ainsi :
    " Art. 1er. - Les animaux élevés ou détenus pour la production d'aliments, de laine, de peau ou de fourrure ou à d'autres fins agricoles ainsi que les équidés domestiques et les animaux de compagnie et ceux qui leur sont assimilés doivent être maintenus en bon état de santé et d'entretien conformément à l'annexe I du présent arrêté. "

    Art. 2.
    - Modifié par l'Arrêté du 30 mars 2000 par l'article 2 (J.O. N°90 du 15 avril 200 page 5783) et rédigé ainsi :
    << Art. 2. - L'élevage, la garde ou la détention d'un animal, tel que défini à l'article 1er du présent arrêté, ne doit entraîner, en fonction de ses caractéristiques génotypiques ou phénotypiques, aucune souffrance évitable, ni aucun effet néfaste sur sa santé. >>

    Art. 3. - L'article 3 est abrogé par l'article 1er de l'arrêté du 17 juin 1996 (J.O. N° 146 du 25 juin 1996 page 9472) et remplacé par les articles 3, 3-1, 3-2 et 3-3 suivants :
    << Art. 3. - La présentation d'animaux reconnus gravement malades, blessés, accidentés ou en état de misère physiologique est interdite sur les foires et les marchés.
    << Art. 3-1. - L'abattage de tout animal sur les foires et les marchés est interdit, sauf en cas d'extrême urgence.
    << Art. 3-2. - Les animaux destinés à l'abattage reconnus gravement malades, blessés, accidentés ou en état de misère physiologique doivent être conduits à l'abattoir le plus proche pour y être abattus immédiatement. Toutefois, en cas d'urgence reconnue par un vétérinaire, il peut être procédé à l'abattage ou à l'euthanasie de l'animal sur place.
    << Art. 3-3. - Lorsque les circonstances imposent l'abattage d'un animal, celui-ci doit être pratiqué par un procédé assurant une mort rapide et éliminant toute souffrance évitable. >>

    Art. 4. - Sur les lieux où sont exposés ou vendus des animaux, les aménagements et conditions de fonctionnement doivent être conformes aux dispositions prévues en annexe II au présent arrêté.

    Art. 5. - Le directeur de la qualité et le directeur de l'aménagement au ministère de l'agriculture, le directeur des collectivités locales et le directeur de la réglementation et du contentieux au ministère de l'intérieur et de la décentralisation, le directeur de la protection de la nature au ministère de l'environnement les préfets et les maires sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
    Fait à Paris, le 25 octobre 1982.

    ANNEXE I (Arrêté du 25 octobre 1982)

    Conditions de garde, d'élevage et de parcage des animaux

    CHAPITRE Ier et CHAPITRE III

    Chapitre Ier Animaux élevés, gardés ou détenus dans des fermes (bovins, ovins, caprins, porcins, équidés, volailles et autres animaux de basse-cour).
    Chapitre III Animaux élevés, gardés ou détenus en plein air.
    Ces deux chapitres sont remplacés par le chapitre 1er de l'annexe de l'arrêté du 30 mars 2000 (J.O. N°90 du 15 avril 2000 page 5783) ci-dessous :

    ANNEXE de l'Arrêté du 30 MARS 2000 (J.O. N°90 du 15 avril 2000 page 5783)

    (en modification du chapitre I et III de l'annexe I du présent arrêté)

    CHAPITRE 1er

    Animaux élevés ou détenus pour la production d'aliments, de laine, de peau ou de fourrure ou à d'autres fins agricoles et équidés domestiques

    1. Dispositions relatives aux bâtiments, locaux de stabulation et aux équipements :
    a) Les matériaux à utiliser pour la construction des locaux de stabulation, et notamment pour les sols, murs, parois et les équipements avec lesquels les animaux peuvent entrer en contact, ne doivent pas nuire aux animaux et doivent pouvoir être nettoyés et désinfectés de manière approfondie.
    Les locaux doivent être nettoyés, désinfectés et désinsectisés autant que de besoin.
    b) Les locaux de stabulation et les équipements destinés à attacher les animaux sont construits et entretenus de telle sorte qu'il n'y ait pas de bords tranchants ou de saillies susceptibles de blesser les animaux.
    c) En dehors des élevages sur litières accumulées, les sols doivent être imperméables, maintenus en bon état et avoir une pente suffisante pour assurer l'écoulement des liquides. Ils doivent permettre l'évacuation des déchets.
    d) La circulation de l'air, les taux de poussière, la température, l'humidité relative de l'air et les concentrations de gaz doivent être maintenus dans des limites qui ne nuisent pas aux animaux.
    e) Les animaux gardés dans des bâtiments ne doivent pas être maintenus en permanence dans l'obscurité, ni être exposés sans interruption à la lumière artificielle. Lorsque la lumière naturelle est insuffisante, un éclairage artificiel approprié doit être prévu pour répondre aux besoins physiologiques et éthologiques des animaux.
    f) Tout l'équipement automatique ou mécanique indispensable à la santé et au bien-être des animaux doit être inspecté au moins une fois par jour. Tout défaut constaté est rectifié immédiatement ; si cela n'est pas possible, des mesures appropriées sont prises pour protéger la santé et le bien-être des animaux.
    Lorsque la santé et le bien-être des animaux dépendent d'un système de ventilation artificielle, il convient de prévoir un système de secours approprié afin de garantir un renouvellement d'air suffisant pour préserver la santé et le bien-être des animaux en cas de défaillance du système, et un système d'alarme doit être prévu pour avertir de la défaillance ; le système d'alarme doit être testé régulièrement.
    g) Les installations d'alimentation et d'abreuvement doivent être conçues et construites de manière à limiter les risques de contamination de la nourriture et de l'eau et les effets pouvant résulter de la compétition entre les animaux.

    2. Dispositions relatives à l'élevage en plein air :
    a) Les animaux non gardés dans des bâtiments sont, dans la mesure où cela est nécessaire et possible, protégés contre les intempéries et les prédateurs. Toutes les mesures sont prises pour minimiser les risques d'atteinte à leur santé.
    b) Les parcs et enclos où sont détenus les animaux doivent être conçus de telle sorte d'éviter toute évasion des animaux. Ils ne doivent pas être une cause d'accident pour les animaux.

    3. Dispositions relatives à la conduite de l'élevage des animaux en plein air ou en bâtiments :
    a) Les animaux reçoivent une alimentation saine, adaptée à leur âge et à leur espèce, et qui leur est fournie en quantité suffisante, à des intervalles appropriés pour les maintenir en bonne santé et pour satisfaire leurs besoins nutritionnels. Ils doivent avoir accès à de l'eau ou à tout autre liquide en quantité appropriée et en qualité adéquate.
    Sans préjudice des dispositions applicables à l'administration de substances utilisées à des fins thérapeutiques, prophylactiques ou en vue de traitements zootechniques, des substances ne peuvent être administrées aux animaux que si des études scientifiques ou l'expérience acquise ont démontré qu'elles ne nuisent pas à la santé des animaux et qu'elles n'entraînent pas de souffrance évitable.
    b) Les animaux sont soignés par un personnel suffisamment nombreux possédant les aptitudes, les connaissances et les capacités professionnelles appropriées.
    c) Les animaux maintenus dans des systèmes d'élevages nécessitant une attention humaine fréquente sont inspectés au moins une fois par jour. Les animaux élevés ou détenus dans d'autres systèmes sont inspectés à des intervalles suffisants pour permettre de leur procurer dans les meilleurs délais les soins que nécessite leur état et pour mettre en oeuvre les mesures nécessaires afin d'éviter des souffrances.
    Un éclairage approprié est disponible pour permettre à tout moment une inspection approfondie des animaux.
    d) Tout animal qui paraît malade ou blessé doit être convenablement soigné sans délai et, si son état le justifie, un vétérinaire doit être consulté dès que possible.
    Les animaux malades et si nécessaire les animaux blessés sont isolés dans un local approprié garni, le cas échéant, de litière sèche et confortable.

    CHAPITRE II (Arrêté du 25 octobre 1982)
    Animaux de compagnie et assimilés

    3. Les propriétaires, gardiens ou détenteurs de tous chiens et chats, animaux de compagnie et assimilés doivent mettre à la disposition de ceux-ci une nourriture suffisamment équilibrée et abondante pour les maintenir en bon état de santé. Une réserve d'eau fraîche fréquemment renouvelée et protégée du gel en hiver doit être constamment tenue à leur disposition dans un récipient maintenu propre.

    4. a) Il est interdit d'enfermer les animaux de compagnie et assimilés dans des conditions incompatibles avec leurs nécessités physiologiques et notamment dans un local sans aération ou sans lumière ou insuffisamment chauffé.
    b) Un espace suffisant et un abri contre les intempéries doivent leur être réservés en toutes circonstances, notamment pour les chiens laissés sur le balcon des appartements.

    5. a)
    Pour les chiens de chenils, l'enclos doit être approprié à la taille de l'animal, mais en aucun cas cet enclos ne doit avoir une surface inférieure à 5 mètres carrés par chien et sa clôture ne devra pas avoir une hauteur inférieure à 2 mètres. Il doit comporter une zone ombragée.
    b) Les niches, les enclos et les surfaces d'ébats doivent toujours être maintenus en bon état de propreté.
    c) Le sol doit être en matériau dur, et, s'il est imperméable, muni de pentes appropriées pour l'écoulement des liquides. L'évacuation des excréments doit être effectuée quotidiennement. Les locaux doivent être désinfectés et désinsectisés convenablement.

    6. Les chiens de garde et d'une manière générale tous les animaux de compagnie et assimilés que leurs maîtres tiennent à l'attache ou enferment dans un enclos doivent pouvoir accéder en permanence à une niche ou abri destiné à les protéger des intempéries. L'attache est interdite pour les animaux n'ayant pas atteint leur taille adulte.

    7. a)
    La niche ou l'abri doit être étanche, protégé des vents et, en été, de la chaleur. La niche doit être sur pieds, en bois ou tout autre matériau isolant, garnie d'une litière en hiver et orientée au Sud. En hiver et par intempéries, toutes dispositions doivent être prises afin que les animaux n'aient pas à souffrir de l'humidité et de la température, notamment pendant les périodes de gel ou de chaleur excessive.
    b) Les niches doivent être suffisamment aérées. Les surfaces d'ébats des animaux doivent être suffisamment éclairées.
    c) La niche doit être tenue constamment en parfait état d'entretien et de propreté.
    d) La niche et le sol doivent être désinsectisés et désinfectés convenablement. Les excréments doivent être enlevés tous les jours.
    e) Devant la niche, posée sur la terre ferme, il est exigé une surface minimale de 2 mètres carrés en matériau dur et imperméable ou en caillebotis pour éviter que l'animal, lorsqu'il se tient hors de sa niche, ne piétine dans la boue.
    f) Cette surface doit être pourvue d'une pente suffisante pour l'évacuation des urines et des eaux pluviales. Les caillebotis doivent être tels qu'ils ne puissent blesser l'animal, notamment les extrémités des pattes.

    8. a) Pour les chiens de garde et, d'une manière générale, tous les animaux de compagnie et assimilés que leur propriétaires tiennent à l'attache, le collier et la chaîne doivent être proportionnés à la taille et à la force de l'animal, ne pas avoir un poids excessif et ne pas entraver ses mouvements.
    b) Les animaux ne peuvent être mis à l'attache qu'à l'aide d'une chaîne assurant la sécurité de l'attache pour les visiteurs et coulissant sur un câble horizontal, ou à défaut, fixée à tout autre point d'attache selon un dispositif tel qu'il empêche l'enroulement, la torsion anormale et, par conséquent, l'immobilisation de l'animal. En aucun cas, le collier ne doit être constitué par la chaîne d'attache elle-même ni par un collier de force ou étrangleur.
    c) La longueur de la chaîne ne peut être inférieure à 2,50 mètres pour les chaînes coulissantes et 3 mètres pour les chaînes insérées à tout autre dispositif d'attache prévu ci-dessus.
    d) La hauteur du câble porteur de la chaîne coulissante doit toujours permettre à l'animal d'évoluer librement et de pouvoir se coucher.

    9. Aucun animal ne doit être enfermé dans les coffres de voitures sans qu'un système approprié n'assure une aération efficace, aussi bien à l'arrêt qu'en marche; les gaz d'échappement, en particulier, ne doivent pas risquer d'intoxiquer l'animal.

    10. a) Lorsqu'un animal demeure à l'intérieur d'un véhicule en stationnement prolongé, toutes dispositions doivent être prises pour que l'animal ait assez d'air pur pour ne pas être incommodé.
    b) Par temps de chaleur ou de soleil, le véhicule doit être immobilisé dans un endroit ombragé.

    CHAPITRE IV (Arrêté du 25 octobre 1982)
    Animaux de trait, de selle ou d'attelage, ou utilisés comme tels

    17. Les animaux de trait, de selle ou d'attelage ou utilisés comme tels par leur propriétaire ou par un tiers, à titre gratuit ou onéreux, doivent être maintenus en bon état de santé grâce à une nourriture, à un abreuvement et à des soins suffisants et appropriés, par une personne possédant la compétence nécessaire.
    La nuit et dans le courant de la journée, même entre deux périodes d'utilisation, les animaux doivent être libérés de leur harnachement, en particulier au moment des repas, et protégés des intempéries et du soleil.
    Les harnachements utilisés ne doivent pas provoquer de blessures.

    ANNEXE II (Arrêté du 25 octobre 1982)

    Concours, expositions et lieux de vente d'animaux

    CHAPITRE 1er

    Foires et marchés

    1. a) Les foires et marchés de bestiaux et de chèvres visés aux articles 280 à 283 du code rural doivent :
    - disposer d'emplacements nivelés sans pente excessive présentant un sol dur avec un revêtement non glissant pour le stationnement des animaux;
    - comporter des aménagements pour l'évacuation des purins et des eaux pluviales;
    - comprendre des quais de chargement ou de déchargement ou des passerelles mobiles adaptables aux véhicules, sauf si ces établissements ne reçoivent qu'exclusivement des véhicules équipés de rampes de chargement ou de déchargement conformes à la réglementation propre à assurer la protection des animaux au cours des transports;
    - comprendre des matériels ou des installations appropriés permettant l'acheminement des animaux vers les lieux et emplacements visés par le point 2.
    b) Toutefois, des dérogations au présent point peuvent être accordées par les préfets pour les foires et marchés occasionnels, sous réserve que toutes dispositions soient prises pour éviter des souffrances aux animaux.

    2. a) Sauf dans le cas des jeunes animaux visés au point 3, les emplacements où sont détenus des animaux de l'espèce bovine ou des espèces équine, asine et leurs croisements doivent disposer de barres d'attache ou d'anneaux de contention à hauteur normale, adaptés à chaque espèce.
    b) Afin d'éviter tout risque de blessure aux animaux voisins ou aux personnes, chaque animal doit être attaché avec une longe en bon état n'immobilisant pas sa tête au ras du sol et lui permettant de se coucher.
    c) Les animaux ne doivent être entravés en aucun cas.
    d) Toutefois, dans ces emplacements, les jeunes animaux accompagnant leur mère seront laissés en liberté.

    3.
    Les emplacements où sont présentés des animaux des espèces ovine, caprine et porcine doivent être entièrement clos, sauf dans les cas où ces animaux sont attachés individuellement. Ces mêmes dispositions s'appliquent aux veaux et aux poulains, à l'exception de ceux accompagnant leur mère.

    4.
    Tous les emplacements où sont présentés des bestiaux et chèvres doivent être suffisamment vastes pour permettre à chaque animal de se coucher.

    5. Les animaux naturellement hostiles entre eux en raison de leur espèce, de leur sexe, ou de leur âge doivent être séparés.

    6.
    Modifié par l'article 4 de l'arrêté du 30 mars 2000 (J.O. N°90 du 15 avril 200 page 5783) et rédigé ainsi :
    << 6. Les animaux présentés sur les foires et les marchés doivent être alimentés au moins toutes les vingt-quatre heures et abreuvés au moins toutes les huit heures. >>

    7. a) Il est interdit de lier les pattes des lapins et des volailles ainsi que de les suspendre ou de les tenir par les membres, ailes, oreilles ou queue durant leur exposition sur les foires et marchés, leur manutention et leur pesée.
    b) Les transbordements manuels avec suspension par les membres, ailes, oreilles ou queue sont à éviter.
    c) Ces animaux devront être isolés du sol par une litière, une toile épaisse ou toute autre matière isolante. S'ils ne sont pas en liberté dans un enclos approprié, ils ne peuvent être présentés à la vente que dans des paniers, corbeilles ou cageots.

    8. a) Il est interdit de lier les pattes des chevreaux et des agneaux.
    b) Ces animaux doivent être présentés soit en liberté dans des enclos appropriés, soit attachés individuellement à l'aide d'un collier, soit enfermés dans des cageots dont le fond ne permet pas le passage des pattes et de dimensions suffisantes pour permettre de se coucher en position sternoabdominale.
    c) Ces animaux doivent être isolés du sol par une litière, une toile épaisse ou toute autre matière isolante, lorsque le sol est détrempé.

    9. a) Pour les chevreaux et les animaux visés au point 7, les lieux d'exposition doivent être couverts. Les animaux qui y séjournent doivent être nourris et abreuvés de façon rationnelle.
    b) Pour tous ces animaux, la pesée ne peut être réalisée qu'en les plaçant dans des cageots, caisses ou emballages permettant leur contention.

    Les articles 10 et 11 sont abrogés par l'article 2 de l'arrêté du 17 juin 1996 (J.O. N° 146 du 25 juin 1996 page 9472).

    12. a) Les foires et marchés visés à l'article 282 du code rural doivent être soumis à la surveillance de l'autorité municipale durant toute la durée des opérations déterminées selon un horaire fixé par arrêté municipal pour l'ouverture et la fermeture.
    b) Un délai de douze heures au maximum pour l'évacuation des animaux après la fermeture de la foire ou du marché, et de dix-huit heures au maximum pour leur amenée avant l'ouverture, sera fixé par l'autorité municipale dans le mesure où le marché n'est pas équipé pour la stabulation des animaux et reste sans surveillance.

    13. Sur les foires et marchés de chiens ou de chats, les animaux seront installés dans des conditions d'hygiène et de confort évitant toute souffrance ou perturbation physiologique.
    En particulier, ils ne doivent pas être exposés aux intempéries sans protection suffisante et ne doivent pas être a même le sol par temps de pluie, de gel ou de neige.
    Un récipient propre contenant de l'eau fraîche doit être mis à leur disposition.

    CHAPITRE II (Arrêté du 25 octobre 1982)
    Concours, expositions et magasins de vente d'animaux

    14. a) Il est interdit d'exposer dans les vitrines des magasins ou autres lieux, des animaux vivants, y compris oiseaux, hamsters, souris, poussins, etc; destinés notamment à la vente, sans que toutes dispositions soient prises, grâce à tout dispositif efficace, pour éviter à ces animaux une exposition prolongée au soleil, à la chaleur ou au froid excessifs, une aération insuffisante, un éclairage excessif ou prolongé. L'éclairage doit être éteint au plus tard à l'heure de fermeture de l'établissement, à l'exception des locaux spécialement aménagés pour la présentation des animaux nocturnes.
    b) En outre, les dimensions de l'habitat doivent permettre aux animaux d'évoluer librement.
    c) Les animaux doivent être convenablement isolés du public pour que celui-ci ne puisse pas les troubler ou porter atteinte à leur état de santé.
    d) Toutes dispositions doivent être prises durant tout le temps du séjour dans l'établissement, pour assurer aux animaux des conditions acceptables d'abri, de litière, de température, d'humidité, d'aération, de nourriture et d'abreuvement.

    -

    Voir les commentaires

    << < 1 2 3 4 5 6 > >>