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Psychanalyse et animaux.

Besoin d'argent et de familles pour 44 chats en refuge..

15 Mars 2009, 11:03am

Publié par Jo Benchetrit

C'est ahurissant: elle avait 44 chats dans un sale état et en prime, elle les abandonne. C'est sans doute une chance pour eux, car vu leur traitement, ils n'étaient pas bien  barrés avec cette irresponsable. Je ne comprends pas que personne ne leur fasse un procès à de pareilles personnes plus fréquentes qu'on ne le croit, car ces gens vont recommencer leurs conneries ailleurs, c'est certain.
Avec les animaux, les lois ne sont jamais appliquées.
A nous de les aider à l'être.
A ce sujet, le 13 mai  il y aura une manif. Je compte sur vous, mes fideles lecteurs et les autres.
Il faut qu'elle soit Kolossalle !!! je vais en parler de ce pas sur un nouvel article.


Je transmets:
il y a un besoin urgent, vraiment très urgent de dons d’argent vu la somme colossale des frais vétos à engager pour ces chats qui vivent dans des conditions sanitaires effroyables.
Céline a pu déjà en sortir qq. uns pour lesquels il faut engager de gros frais vétos :
 Castration + identification + vaccins + soins (car certains sont malades).
 Ceux qui souhaitent aussi se proposer en famille d’accueil sont les bienvenus…
 
Merci d’avance
Isabelle


Refuge Rêves de Chiens

bp 114
91004 EVRY CEDEX

Contact Céline : 06.84.23.69.81

Mail  revesdechiens@aliceadsl.fr

 

SOS pour 44 chats du 77  Très urgent, pour 44 chats de tout âge, entre 8 mois et 15 ans qui vivaient ensemble,

Pour cause déménagement à l'étranger début 2010, leur maîtresse doit s'en séparer mais elle ne peut pas assumer les frais de stérilisation/identification…

Ils vivent actuellement dans des conditions très difficiles et doivent au plus vite trouver des adoptants ou des FA.

 

L’association a un besoin très urgent de dons / parrainages pour ces chats afin de les vacciner, stériliser et remettre sur pattes (soins vétérinaires conséquents pour chacun vu les conditions sanitaires dans lesquelles ils vivaient).

 

 
<SOS 44 chats Refuge Rêves de Chiens.doc>

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Enquête sur les vegans et vegetaliens. Répondez et envoyez.

15 Mars 2009, 04:30am

Publié par Jo Benchetrit

Je transmets cette demande et je vous colle ma réponse.
Date: Tue, 3 Mar 2009 13:05:40 -0800 (PST)
Subject: témoignage de vegan pour magazine
From: manue@riseup.net


Bonjour
Je recherche des témoignages de vegan pour un magazine à paraître. Il aura
pour thème les alternatives. Dans le premier numéro, nous voulons faire un
article sur les vegans, et à cette fin, j’ai besoin de vos témoignages.
Inutile de faire quelque chose de long... ça ne vous prendra que 5mn et
permettra une nouvelle visibilité dans un mag 100% vegan friendly ! vous
pouvez m’envoyer tout ça avant le 15 mars. N'hésitez pas à faire tourner
l'info.
Merci d’avance !
Emmanuelle







Depuis quand êtes-vous vegan/ végétalien ?

depuis environ 5 ans.

Comment l’êtes-vous devenu et pour quelles raisons ?
J'étais végétarienne et on m'a simplement fait remarquer la souffrance des vaches et que c'était la même filière, qu'elles finissaient à la boucherie, que les veaux étaient séparés de leurs mères et torturés. Il faut aussi savoir que l'élevage est sans scrupule et ne vise que la rentabilité. Ainsi, les vaches et les poules sont  véritablement prises pour des machines à pondre , "des vaches à lait", sans ménagement pour leur instinct maternel, ni pour le besoin  des veaux d'être choyés par leur mère, que même  les oeufs que je choisissais de poules en liberté de Loué occasionnaient de grandes souffrances et que les poules finissaient aussi à l'abattoir. 
Cette extreme violence qui se cache derrière le  moindre laitage, le moindre gâteau avec lait et oeufs,  m'en a dégoûté. A présent, je les fais vegans et m'en porte mieux, car oeufs et lait c'est LOURD. Du jour au lendemain, j'ai donc cessé tout produit animal. 

Rencontrez-vous des difficultés (sorties, famille...) ?

OUIIIIIIII!!! Comme le chante Brassens, "les "braves gens" n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux." Au boulot, comme en famille, on finit par détester celui qui culpabilise. Le vegan ne partage pas le repas commun, écho du repas totémique. Ce repas archaïque fonde la communauté des frères. S'en démarquer, c'est s'exclure. Or, tout repas pris en commun est un réactualisation de ce repas où les frères complices du meurtre du père en évoque l'écho en mangeant l'animal totem, qui représente le père tué. Cf. Freud, Totem et Tabou. ET les textes de Lévi-Strauss sur la question.
Faut savoir aussi que les petites gens détestent les gens à grands desseins, si ça les remet en cause.

Qu’est ce que ce changement a apporté dans votre vie ?
Plus de sérénité. Moins de poids de culpabilité. La certitude que même si le chemin est long pour combattre la souffrance animale, on est sur la bonne voie, mais  qu'il y a urgence. Donc, une certaine rancoeur envers les autres qui freinent ce qui n'est rien moins qu'un combat pour la dignité humaine. Et un effroi car, si on sait ce qui se passe de notre fait, il y a de quoi défaillir!

Manger sain, bio est-il important pour vous ?
Bof, je m'en fous un peu de moi.  Nous, les humains  mourons de trop d'ego. Nous sacrifions la planète, branche sur laquelle nous sommes, par narcissisme exaspéré. L'homme n'est pas prioritaire. Si le bio peut aider à moins la détruire, OK. Si c'est juste pour ma petite santé, bof.

Quelle est la portée de cet engagement alimentaire ?
C'est LE combat par excellence pour la civilisation, donc il est éthique. L'éthique est ce qui contrecarre la barbarie envers tous.
A ce titre , ce combat contre les immenses souffrances imposées par l 'élevage, la pêche, la chasse, mais aussi la fourrure, la vivisection est à la fois autant un combat pour les autres animaux, les floués, que pour leurs bourreaux, les hommes.

D'autres choses à ajouter?
OUI, tant que nous vivrons juste pour notre plaisir, sans penser aux conséquences de nos actes et de nos choix,  donc en abrutis, tant que la bêtise sera la conductrice de nos vies, nous irons droit dans le mur.
Mais la véritable vie , celle qui ne passe pas par la tuerie des autres, celle quine dit pas l'homme proprio et prioritaire,  est justement étrangère à l' animal humain qui s'est placé du fait de ce narcissisme megalomaniaque et tyrannique, sous le signe de la pulsion de mort.
Je suis donc pessimiste mais je fais ce que je dois, pour, au moins à mon niveau ne pas trop nuire: il faut étendre  le serment d'Hypocrate  aux autres humains que les médecins: 
"Primum non nocere." D'abord, ne pas nuire.
Qu'un défenseur des animaux mange des produits animaux est une aberration. Or, c'est fréquent dans la PA.
 En effet, si l'éthique ne passe pas par eux, comment vont- ils la transmettre?


Prénom, âge, lieu de vie et profession 

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Payez!! Jean-Louis Borloo caresse le chasseur dans le sens du fusil.

14 Mars 2009, 16:31pm

Publié par Jo Benchetrit


Le saviez vous? Notre gouvernement ne cesse de faire des cadeaux aux chasseurs. Borloo se fout de sa mission ecologique pour trahir ceux qu'il est payé pour defendre, et en plus avec NOTRE argent. ON NOUS VOLE DONC 2 fois.
Dernier projet en vue, lire plus bas.
Nous, les ploucs qui payons encore des impôts , devons financer les pervers visqueux que sont les alcoolos chasseurs. Assassins  payés, ça s'appelle tueurs à gage. Et moi, j'ai pas envie de les faire tuer. Là, faut sortir dans la rue, y en a marre.
----
Sent: Saturday, March 14, 2009 10:56 AM
Subject: CVN. BORLOO, la honte!

 
"Note:
La chasse aux oiseaux d'eau est l'une des plus nocive de ce pays. elle affecte durant près de sept mois par an l'ensemble de l'avifaune aquatique, de jour et de nuit, donc sans sélectivité.
Les chasseurs d'oiseaux d'eau sont les plus politisés, excités à défendre leur loisir et bien qu'ultra-minoritaires exercent un empire funeste sur les élus.
concentrés dans des zones géographiques limitées, regroupés en associations pourvues de moyens financiers importants, ils pèsent lourd sur la vie publique.
 
Le ministre  dilapide de l'argent public pour satisfaire cette passion nocive, contraire aux impératifs écologiques en finançant la construction de huttes de chasse, permettant cette chasse de nuit extrêmement destructrice.
 
 Honte à Monsieur BORLOO!
CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE"


 
 
 

Reconstruction des huttes de chasse : Jean-Louis Borloo débloque 190 000 E - Actualité Calais - Pas-de-Calais - La Voix du Nord

Reconstruction des huttes de chasse : Jean-Louis Borloo débloque 190 000 E

samedi 14.03.2009, 04:49 - La Voix du Nord

 Le préfet a reçu Dominique Gavelle, à droite, et le conseil d'administration de l'ACMC, hier. Le préfet a reçu Dominique Gavelle, à droite, et le conseil d'administration de l'ACMC, hier.
|  DÉNOUEMENT |

Le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo vient d'annoncer que l'État va participer pour un tiers à la reconstruction de treize huttes de chasse déplacées du platier d'Oye. Une bonne nouvelle pour les chasseurs au gibier d'eau, qui comptent sur les collectivités pour réunir les 400 000  E restants.


Depuis quatre ans, environ 150 chasseurs de gibier d'eau sont privés de hutte. Dans le cadre d'un accord avec l'État, l'Association de chasse maritime du Calaisis (ACMC) avait à cette époque accepté de quitter vingt huttes implantées dans la réserve naturelle du platier d'Oye. En échange, treize nouvelles huttes devaient être construites à Marck et Calais.

 
Coup de fil lundi

Depuis, les obstacles administratifs, dont celui du permis de construire, ont été franchis. Ne manquait plus que l'argent pour concrétiser ces treize huttes. Dominique Gavelle, président de l'ACMC, avait estimé le chantier à 600 000E. Voilà un an, relayée par les élus, le député Gilles Cocquempot en tête, l'association avait lancé un appel à l'État et aux collectivités pour réunir ce budget. Quelques semaines plus tard, le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo avait annoncé verbalement une aide de 20 %... restée à l'état de promesse. Gilles Cocquempot avait alors repris son bâton de lobbyiste, relayé par Jérôme Bignon, député UMP de la Somme, président du groupe d'études sur la chasse à l'Assemblée nationale.

Cette semaine, la situation s'est dénouée d'un coup : lundi matin, Jean-Louis Borloo appelait Gilles Cocquempot, puis Dominique Gavelle pour annoncer que l'État débloquait 200 000 E. Hier en fin d'après-midi, la convention était signée entre l'ACMC et l'État à la préfecture à Arras. Le préfet a finalement annoncé une enveloppe de 190 000 E.

Si cette somme est bienvenue du côté des chasseurs à la hutte, elle ne suffit pas. Le président de l'ACMC compte maintenant sur le conseil régional et le conseil général, voire la fédération départementale des chasseurs, pour boucler le budget : «  Les chasseurs ont effectué de gros investissements humains et financiers pour façonner, modeler le platier d'Oye, pour faire qu'il soit aussi beau aujourd'hui. Il attirera du monde, il y aura des retombées financières. Les 600 000 E sont un dédommagement versé aux chasseurs », estime Dominique Gavelle.

L'ACMC attend d'avoir réuni le budget total pour lancer les travaux de construction de onze huttes à Marck et de deux huttes à Calais, dans le secteur du camp Jules-Ferry. Pour qu'elles soient opérationnelles pour la prochaine ouverture, en août, « il faudrait commencer les travaux le plus vite possible », juge Dominique Gavelle. Une nouvelle réunion avec les différents partenaires et le préfet est prévue en avril. Gilles Cocquempot va de son côté solliciter un coup de main de la région et du département. « On arrive à la fin du dossier », résume son attaché parlementaire Daniel Boulogne. •

ANNICK MICHAUD

http://www.antichasse.com/

http://www.abolition-deterrage.com/

http://www.abolitionchasseacourre.org/

 

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Massacrée à coups de sabre à 6 mois. pétition.

14 Mars 2009, 16:08pm

Publié par Jo Benchetrit

Il faut imprimer afin que cet abruti qui l'a massacrée ainsi ne reprenne  jamais de chien.
ensuite signer, faire signer et envoyer. Oui, c'est chiant, oui, on a d'autres choses à faire.
Mais.
On fait ce qu'on doit.
Je transmets:




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Télé: si vous faites de votre vie quelque chose pour les animaux

12 Mars 2009, 10:14am

Publié par Jo Benchetrit

Une journaliste de FR3 fort charmante m'a contactée. Elle cherche des gens pour une émission de Lopez qui sera consacrée à "ceux qui ont trouvé leur bonheur" (hem! tu parles d'un bonheur, devant toute cette misère, sic!) avec les animaux.
Merci de me dire, pour que je vous mette en contact après que je vous ait selectionné e s   en fonction de vos idées. 

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Une télé nationale cherche d'urgence sauveteur de homards, et autres

12 Mars 2009, 10:02am

Publié par Jo Benchetrit

Certaines personnes, comme Paul Mac Cartney et feu sa femme le faisaient,  achètent des crustacés: crabes, homards etc. non pour les cuisiner. Leur recette pour cuisiner de manière savoureuse, delicieuse, sans faire souffrir, originale les crabes, homards et autres arthropodes et c'est simple:
on met les crustacées dans un bac d'eau salé comme l'eau de mer, puis on fait les km nécessaires pour l'amener de préférence là où il y a des rochers, en pleine mer, en espérant que le monstre pêcheur ne viendra pas le récupérer.
FR3 m'a contactée pour trouver une personne pouvant coller au portrait du sauveteur d'animaux vivants sur les marchés. merci de me contacter.

J'ai trouvé ça sur l'amour des homards qui montre que choisir son mâle est non seulement une affaire d'affection sensuelle, mais aussi d'allure et de délicatesse. Pauvre petite femelle toute nue et fragile! il lui faut un mec doux et tendre.:

http://www.gan.ca/animaux/homard.fr.html 
 
•    La femelle du homard peut seulement s’accoupler juste après avoir mué. L’espèce a développé une parade de séduction complexe et touchante qui protège la femelle au moment où elle est extrêmement vulnérable. Lorsqu’elle est prête à muer, la femelle s’approche du terrier du mâle et dégage dans sa direction un « parfum » sexuel appelé phéromone. Contrairement à la femelle du papillon, dont les phéromones sexuelles peuvent attirer des dizaines de prétendants au hasard, la femelle du homard choisit son mâle. Elle recherche habituellement le mâle le plus grand dans les environs, et se poste à l’extérieur de son terrier en répandant son parfum. Le mâle sort de son terrier en levant les pinces de manière agressive. Elle répond en engageant un bref combat ou en s’éloignant. Les deux comportements semblent parvenir à contenir l’agression du mâle. La femelle lève ses pinces et les place sur la tête du mâle pour lui faire comprendre qu’elle est prête pour l’accouplement. Ils entrent dans le terrier et, quelques temps plus tard (cela peut aller de quelques heures à plusieurs jours), la femelle mue. À ce stade, le mâle peut s’accoupler avec elle ou la dévorer, mais il agit toujours noblement. Il retourne doucement le corps mou de la femelle pour la mettre sur le dos, en s’aidant de ses pattes marcheuses et de ses pièces buccales, en prenant soin de ne pas blesser sa chair fragile. Ils s’accouplent « avec une douceur touchante, presque humaine », remarque M. Atema. La femelle reste en sécurité dans le terrier pendant une semaine environ, jusqu’à ce que sa nouvelle carapace durcisse. À ce stade, le mâle et la femelle ne sont plus attirés l’un par l’autre, et ils se séparent sans se retourner.
•    Selon des descriptions datant de l’époque coloniale, il arrivait alors que les homards vivent jusqu’à 150 ans environ. Comme on pouvait s’y attendre, les débuts de l’industrie de la pêche au homard dans les années 1800 ont provoqué la diminution de l’espérance de vie de l’espèce. Ainsi, le plus vieux homard jamais découvert a vécu 100 ans, et pesait environ 43 livres.
•    Le homard a un autre talent caché : il peut régénérer ses pattes, ses pinces et ses antennes. En fait, il peut amputer lui-même ses propres pinces et pattes afin d’échapper au danger. Un homard auquel il ne reste qu’une seule pince est appelé un manchot.
•    Le homard, comme l’être humain, peut être gaucher ou droitier : la pince broyeuse peut se trouver à droite ou à gauche.
•    La femelle porte ses œufs pendant neuf mois.
•    Tout comme le dauphin et de nombreux autres animaux, le homard a recours à des signaux complexes pour s’orienter dans son environnement et établir des relations avec ses congénères.
•    Le homard effectue également de longs voyages saisonniers et peut parcourir 160 kilomètres ou plus chaque année (ce qui équivaut pour un humain à rallier à pied Montréal à Ottawa), en admettant qu’il parvienne à éviter les millions de pièges disposés le long des côtes. Malheureusement, le homard est souvent victime de son plus grand prédateur : l’humain.
etc.:

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Tous pour un,hun pourri, dés/éducation et transmission de la barbarie.

11 Mars 2009, 15:14pm

Publié par Jo Benchetrit

 


 



Escargots amoureux. photo Léo Gobeil. 
Après leur évasion, ils ont laissé ce mot signé par Alexem:
"Nous n'avions rien à faire ici, alors nous avons pris la poudre d'escampette. Nous les escargots nous aimons être libres comme vous autres les humains. Si vous voulez en apprendre sur nos habitudes venez nous observer sans nous déranger dans notre milieu naturel. Bye  bye  les monstres !"


Un fait que je déplore, les animaux en geôle dans les lieux pour enfants. Je le juge à la fois immoral et absolument opposé à la « guérison »
des enfants. De plus, cela va  donner un éclairage sur ma théorisation, fruit de mon travail tant clinique que théorique.

 

   Hier, j'ai visité les nouveaux locaux de   l'hôpital de jour et du CMP.

Dans la salle de classe, l'institutrice a enfermé des escargots dans une cage en verre (je ne sais comment ils respirent mais ils ont envie de se barrer et sont bien emprisonnés, aucune fuite possible).

 Voilà ma thèse : c'est comme ça que se transmet la barbarie.  On peut déplorer avec Freud dans Malaise dans la civilisation que la civilisation ne soit qu’un mince vernis. Que la régression au stade d’avant le refoulement soit si facile à faire ( cf. la façon si aisée pour nos peuples occidentaux d’avoir plongé dans le nazisme). Je pense en avoir une explication, certes comme toute explication fatalement incomplète mais c’est ça la science, le savoir en progression permanente.
Tout ce que je pourrais en dire est annulé par ce que Lacan appelait la passion de l’ignorance, ou si tu préfères, la résistance incroyablement forte à tout discours réellement éthique, surtout s’il sort de l’humanisme
 appliqué strictement à l’espèce dite humaine et dont le propre est pourtant  d’être une espèce le plus souvent inhumaine. Cette résistance est partagée par tous ceux qui ne remettent pas en question le grand Autre non barré, à savoir la parole de l’idéologie dominante qui nous fait croire que nous pensons alors que nous ne faisons qu’y obéir. Et comme nous croyons que c’est ça, le bien, nous ne savons pas faire mal en nous contentant benoitement de la reproduire.

 

Or, c’est sans doute encore trop peu connu, la guérison, c’est à dire l’abandon par le sujet de la jouissance du symptôme, qui de  ce fait, n’a plus lieu d’être, est éthique. On soigne avec de l'éthique. Le développement de l'enfant est un développement éthique. La loi d'interdiction de l'inceste, c'est juste ça, se priver de sa jouissance si elle se fait au détriment de l'Autre et de soi par conséquent, car le symptôme est transindividuel formule de Lacan ..et idée adoptée par les systémiques à la suite. Se priver de cette jouissance barbare du symptôme, barbare pour soi et pour l’Autre, c’est ce que Dolto appelait la castration des pulsions.

Les yeux aveuglés d'Œdipe, c'est ça : l'image de la castration, donc du désir, de la possibilité de vouloir savoir, mais dans la limite de la sublimation. Il y a un  jeu entre savoir et ça-voir. Il faut savoir voir le ça dans le savoir abusif afin d’accéder au je.

Ce qui signifie qu'il n'est de vraie science que si elle est clean de toute perversion. Que  tout savoir sur quoi que ce soit, ici, les escargots, s’il se produit  au détriment du droit de tout être à vivre librement, hors des regards et pouvant se déplacer selon son gré, est rien moins qu’une perversion.

Le problème c’est que la société est peu prête à savoir qu’elle partage sa structure avec la pathologie perverse. Comment veux tu alors qu’elle change et s’améliore ? Et, pour ce qui nous intéresse ensemble, comment peut-on guérir un enfant de son manque de castration en étant soi- même non castré, c’est à dire en s’autorisant un abus sur l’Autre, ici,  l’autre animal, « le plus autrui des autrui », comme le dit la philosophe Elisabeth de Fontenay ?

Il faut que la limitation de jouissance passe par soi, limitation qui se manifeste par une faille que doit percevoir le patient, non seulement pour qu’il puisse quitter un jour son analyste, mais pour qu’il accède au stade où le parent qui est en place de mère   soit détachable de soi, et que la mère se castre de ce phallus que représente l’enfant, pour elle comme pour lui.
Il ne faut pas être dans la toute-puissance pour y arriver, mais dans le manque, le doute. En effet,
 le désir, la non jouissance doit nécessairement passer par le thérapeute pour que la guérison soit possible. Il ne faut pas abuser de sa position de pouvoir car c’est ainsi que se produit la régression.

Je réussis avec les psychotiques  (mais j’ai aussi des réussites avec d’autres structures).  C’est peut-être parce que je sais ça. Le psychotique  doit douter du grand Autre à qui il a à faire. Il est complet, non barré, c’est à dire non castré, non manquant, sachant tout ce que le psychotique a en tête, par exemple. Ce grand Autre est donc parfait et terrorisant à la fois.

Le patient doit accéder au stade du doute. Il doit comprendre que son parent n’est pas le grand tout auquel est collé son petit psychotique, qui se voit réduit à la place de phallus. Le parent, l’adulte, le thérapeute, en réalité tout ceux qui transmettent l’interdiction qui manque aux structures mentales que nous connaissons, c’est à dire  celle de l’inceste, n’est pas   tout sachant, tout jouissant, tout puissant. L’enfant, et en fait tout sujet en cure, doivent accéder à ce stade-là pour s’en sortir.
 J’espère  que cela éclaire ma façon de mener une cure. L’éthique de l’analyste est de ne pas tout savoir, pas tout pouvoir, pas tout transmettre aux autres intervenants, y compris thérapeutes d’un enfant. Mon inconscient me fait parfois trébucher, mais c’est là que l’inconscient des patients rencontre le mien et leur inconscient se dit ainsi, aussi bien que dans leur discours. « La castration doit passer d’abord par nous ».
C’est ce que conseillait Dolto.
  C’est ça, ce qui soigne :  l’interdiction de l’inceste ! Lacan appelle ça la métaphore paternelle.

C’est là que devrait échouer définitivement la perversion polymorphe de la petite enfance. Promesse non tenue, c’est réversible.
C'est ainsi que l'on fait l’inverse dès qu’on passe du stade du pouvoir à celui de la réalisation fatalement tyrannique de son fantasme
  de toute-puissance.

Je maintiens que le rapport aux animaux, lorsqu’il se  donne le droit de la tyrannie, ce qui se passe presque toujours conformément à l’idéologie dominante , forme les enfants à l'irrespect du vivant, à réaliser sur ceux qui sont à leur merci leur fantasme de toute-puissance.

Or, comme c'est ce qui se fait de plus courant, le désir de l'ignorer est le plus fort, et ça continue, ça s'enchaine, comme tant d'autre choses. Je sais, je vais écrire mon livre: "tu seras un barbare, mon fils." C'est le plus urgent pour moi...et pour le monde, que de s'occuper de l'améliorer. Car le symptôme de notre humanité, c’est bien ça, la régression au stade de la perversion polymorphe où on a planté notre tente en permanence avec les animaux, donc de temps à autre avec les hommes.

Le drame œdipien en dehors de toute civilisation, c'est la barbarie! La civilisation, c’est lorsque Œdipe accepte de ne pas tout voir, de ne pas tout être. Il n’a plus les chevilles qui enflent, il quitte le stade mégalomaniaque.

 Comme partout, avec les bêtes, on observe que la cruauté "innocente"Fontenay car elle ne se reconnaît pas comme telle, du fait qu'elle est admise comme normale,elle est  banalisée, normalisée, dans diverses situations, comme dans la nourriture, comme là où on les emmène voir « en toute innocence »,  sous les paillettes parfois, des sévices sur animaux. : au cirque avec les cruels dressages, au zoo, comme toutes ces choses qu’on transmet comme norme aux enfants,  norme mais perversion tout de même, et, à ce titre, contre le travail de thérapie qui est notre mission.

et pourtant, l'hôpital de jour les y amène, ainsi que tous le s lieux où il y a des enfants.
Oui, le message sera capté ainsi:
Sois tu agresses le faible, tu transgresses la loi oedipienne qui l'interdit,  et tu es des nôtres, soit   tu la respectes et tu es mort socialement parlant.
La force sera vue comme l'abus, la violence, alors que bien au contraire la véritable force est de savoir ne pas tomber dans les rets de sa jouissance monstrueuse. 

Notons ceci:


Durée de vie et reproduction :

On pense que l'escargot meurt quand il a donné son potentiel de reproduction. En élevage, on observe ainsi une forte mortalité des reproducteurs après 4 mois.

La durée de vie d'un Petit-Gris dans la nature est, dit-on, de 2 à 4 ans, sauf accident  bien sûr, où les périodes actives alternent avec des périodes de repos suivant les conditions météorologiques (L'escargot de Bourgogne peut vivre plus de 10 ans, il s'agit d'une autre espèce). 

 



 

 



J' entends par là la reprise du développement psychique, interrompu par fixation chez les psychotiques à un stade antérieur à l’interdiction de l’inceste, par régression chez les autres, névrosés et pervers à ces mêmes topos. Le nom du père, surmoi pacifiant, s’oppose au 1° surmoi qui est au service du ça qu’il met aux commandes et impose la jouissance perverse au sujet.

Je t’invite à lire ceci  qui est une interview de Fontenay fort passionnante: http://www.magazine-litteraire.com/content/recherche/article?id=8823

Extrait  de Levi-Strauss : « Jamais mieux qu'au terme des quatre derniers siècles de son histoire, l'homme occidental ne put-il comprendre qu'en s'arrogeant le droit de séparer radicalement l'humanité de l'animalité, en accordant à l'une tout ce qu'il retirait à l'autre, il ouvrait un cycle maudit, et que la même frontière, constamment reculée, servirait à écarter des hommes d'autres hommes, et à revendiquer au profit de minorités toujours plus restreintes, le privilège d'un humanisme, corrompu aussitôt né pour avoir emprunté à l'amour-propre son principe et sa notion. »

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Je suis devenu un homme grâce aux animaux. Apprivoiser ses pulsions.

9 Mars 2009, 09:47am

Publié par Jo Benchetrit

"Là où  était le ça, je dois advenir" Freud.
Le ça étant ce qui dicte au sujet de jouir sans limite éthique et donc de nuire à soi et à autrui, je crois pouvoir y adjoindre cette phrase de la Tora:
"Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse ".

Un matin,  une émission   religieuse  catholique, Le jour du Seigneur,  réactiva en moi le débat sur les enfants invités gratuitement aux corridas, ou encore sur le scandale des écoles de tauromachie. Si ce n'est déjà fait, il faut voir ce qui se passe dans ces écoles...Regardez « Apprendre à tuer »....
http://www.dailymotion.com/video/x349zf_apprendre-a-tuer_shortfilms

Dans ce reportage religieux, est décrit  un petit miracle opéré par  l'amitié née entre des enfants très durs, délinquants , et des animaux qui les ont rendus à leur statut de sujet.

L'un d'eux, Abdel,  dit: « Plus tard, je dirai à ma femme que c'est là que je suis devenu un homme grâce aux animaux. »
Le prêtre du Faucon, Guy, a tout d'un loubard, question look. Mais il a fait une rencontre avec Dieu, ce qui l'aide à ne pas être suicidaire, dit il, ni sociopathe.
Dieu l'aide, il aide les petits perdus...sans lui. Mais il n'est pas seul pour cela. Il a l'aide précieuse de sangliers, lapins, lamas, chèvres, chameaux, etc....
Une véritable arche de Noé pour sauver ces jeunes hommes de l'inondation pulsionnelle qui les met sous la tyrannie de leur pulsion de mort. Ainsi les animaux leur permettent d'avoir des rapports humains. Ils les ouvrent à la vie, au désir, et les sort de l'assujettissement abrutissant à la jouissance perverse polymorphe du jeune enfant où est figé le psychopathe.
Le psychopathe croit en effet avoir tous les droits sur l'autre. Or, pour approcher réellement un animal, pour lui donner envie de venir vers soi, de vous offrir sa tendresse, il faut une patience, une ascèse, une prise de conscience qu'on ne peut pas tout car, alors, l'animal farouche se sauvera. Or pour qu'il vienne en confiance, il faut lui prouver qu'on maîtrise ses pulsions. Les animaux, en général, savent devoir craindre les hommes car ceux ci ne maîtrisent rien de leurs ÇA avec les bêtes.
C'est pour cela que je distingue absolument dressage et apprivoisement. Et il faudrait en venir à la sublimation des pulsions, bien au delà de l'éducatif.  

Les animaux obligent alors à une attitude d'ouverture à l'AUTRE QUE NE CONNAISSAIT PAS LE PSYCHOPATHE.
La brute  qui, sans la direction aimante du prêtre , aurait sans doute massacré ces bêtes en les prenant comme des choses là pour son plaisir, est apprivoisée par elles tout autnat et même plus qu'elle les apprivoise. Pour ces enfants-là, le rapport civilisé aux bêtes est pour eux leur dernière chance de ne pas finir dans le cycle prison- sortie- actes délictueux-retour en prison...
Comment se peut-il que cela opère? En apprivoisant les animaux, on apprend à s'apprivoiser soi-même , car pour y arriver,  on apprivoise  ses pulsions barbares. Pour y arriver, il faut dépasser son narcissisme.
Et, du coup, ces psychopathes sortent de cette sorte d'autisme qui rend la conscience de l'existence de l'Autre peu convaincante. C'est donc du narcissisme comme prison que les psychopathes s'échappent grâce à la clé qui ferme la porte des pulsions jouies de manière primitive.
C'est ainsi que des animaux rendent leur humanité à des pervers.

Ceci n'est pas toujours le cas? Nous sommes là dans une situation particulière, celle où tout ne sera pas permis aux hommes avec les bêtes, ce qui est exceptionnel. Tout dérapage dans l'abus sera une régression.

Les valeurs humaines peuvent donc être transmises par la capacité de transformer l'agressivité primaire en attention et soins à apporter à l'Autre.
A l'inverse, l'agression des animaux mène à alimenter cette jouissance perverse qui, inéluctablement, va "prendre la tête" du sujet et le pas sur lui qui ne saura plus lui dire non au fur et à mesure que le 1° surmoi, celui qui  pousse au jouir (au service du ça) se fortifiera, ce qui arrive lorsqu'on lui cède.

Comment ne pas penser alors à ce que disent très sérieusement, à l'autre pôle, là où on marche sur la tête, comment ne pas penser à ce que disent les aficionados pour justifier l'accès des enfants aux arènes ?
Ils assurent avec aplomb que ça leur transmet des valeurs.
Oui, mais lesquelles, celles de Sade ?

En aucun cas, pas celle qui définit l'humanité comme vertu de compassion, d'intelligence de l'autre, de tact, enfin tout ce qui signifie qu'on n'est plus dans la jouissance barbare .


Ainsi, les hommes égarés comme les aficionados du côté de leur fantasme de toute-puissance, au lieu de maîtriser leur Ça se retrouvent à maîtriser l'alter ego lorsque la loi des hommes le leur permet...ce qu'elle fait avec les animaux à plein temps, puisque la loi est perverse du fait qu'elle est faite sur mesure par des hommes pour les hommes, dans le but de justifier l'oppression spéciste dont ils rendent victimes les autres espèces, en les croyant là à leur botte.'

Le problème de notre société c'est qu'elle refuse la castration symbolique qui fait d'une brute un homme. Elle jouit de manière perverse en temps « normal ».
Mais, dès que la barre de séparation entre l'animal et l'homme glisse vers soi et nous dépasse, dès qu'aux yeux d'autres hommes on se retrouve classé soi-même animal, alors, envers nous, tout est permis aussi.


Il est pourtant simple pour tout analyste ou toute personne ayant une connaissance minimum de l'analyse freudienne et lacanienne,  de savoir que si c'est cette castration qui fait de nous des humains, alors, la refuser, c'est faire de nous des brutes en puissance pour les autres hommes...car des brutes à temps complet avec les animaux.
Pourquoi des gens lettrés de l'aficion comme la psychanalyste Roudinesco, comme le philosophe Wolf, comme peut-être le psychiatre Pon et le journaleux Viard, etc....qui doivent avoir une connaissance de cette discipline, comme ne voient-ils pas cette évidence de la nécessité de ne pas être dans la toute-puissance/toute-jouissance ?
En d'autres termes, en quoi leur est il intolérable de se priver du mal ?
Voilà toute énigme qui se pose à ceux qui, comme moi, auraient eu envie de croire que l'intelligence ouvrait sur la lucidité.

C'était compter sans la force de l'addiction. Car le mal (la jouissance)agit comme une drogue. On s'y assujettit, y perdant sa tête. Les aficionados psychiatres qui soutiennent des inepties sur la corrida et son impact qu'ils vont jusqu'à vouloir voir positif sur les jeunes prouve s'il en était besoin que le désir de ne pas savoir est une force très puissante. L' ignorance n'est elle pas classée passion par Lacan ?

Or une passion rend aveugle, surtout celle qui ouvre sur la barbarie, qui est le must de la jouissance.



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Vente des lunettes de Gandhi: Me Collard en parle sur France soir.

9 Mars 2009, 06:34am

Publié par Jo Benchetrit

Mon commentaire que vous ne verrez sans doute pas ailleurs. Trop polemique je crois  pour que france soir le mette, grr d'avance.

J'ai laissé ça là:
http://www.francesoir.fr/societe/2009/03/07/le-manhattan-gandhi.html#comments
 C'est pas très près de son texte mais faut dire que j'avais une dent contre lui depuis sa prestation absolument injuste à l'Arene de France où il soutenu avec un peu trop de conviction les chasseurs  !
Donc:

Me Collard, une fois de plus, se trompe. Gandhi, ce grand homme, n'était pas un simple mystique. C'était un combattant de la liberté très avancé et bien plus moderne que nombre d'entre nous car il englobait dans ce concept toutes les espèces animales, ce qui en fait un grand philosophe. Il avait compris ce qui échappe à Collard: l'homme est un animal primaire et barbare du fait qu'il asservit et torture les autres espèces. Il a dit quelque chose dont la teneur révolutionnaire ne peut qu'échapper à Collard : "le degré de civilisation d'un peuple se mesure à la façon dont il traite et considère les animaux" La dimension humaine de cet homme, qui est bien le seul ou presque à être digne de cette appellation d'humain n'a rien à voir avec la spiritualité fatalement fumeuse où on voudrait l'enterrer. Il s'agit d'une option éthique qui signe le haut degré de maturité d'un sujet. Je crois Collard bien loin d'imaginer ce que cela signifie, lui dont l'affligeant anthropocentrisme au ras des pâquerettes l'empêche de voir au dessus de du gazon.
 Aussi, je comprends que les lunettes de Gandhi ne lui conviennent pas! Et pourtant, s'il voyait le monde à travers elles, ça lui permettrait peut être de voir enfin le monde et la "valeur" de notre espèce tels qu'ils sont, en voie de dégradation et de disparition du fait de notre cynisme. Mais hélas, il ne suffirait pas de payer avec des sous, il faut aussi payer avec la perte du narcissisme exagéré des homo pas Sapiens du tout. Et ça, c'est plus dur.

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Expérimentation animale, donc bestiale, écrivez aux députés européens.

8 Mars 2009, 12:49pm

Publié par Jo Benchetrit


Léa, morte dans un laboratoire, pour rien

 

 « On crucifie un chien pour étudier la durée de vie du Christ.»

 

Ainsi commence le livre de Hans Ruesch, « Expérimentation animale », véritable réquisitoire contre les abus de la médecine  expérimentale. (pléonasme)


 Echange sur une liste pro animaux:lire d'abord en bas puis on monte jusqu'ici!
"Pourtant nous savons tous que dans bien des domaines, nous n'arrivons pas à la cheville de ceux que l'on torture et exploite."
Mais, Anne, le simple fait que quiconque puisse croire mériter que les autres soient sacrifiés pour lui est une manière de montrer sa médiocrité par rapport aux sacrifiés. Aucune supériorité (de valeur, ce qui en question ici: la valeur des hommes donnée comme superieure par...les hommes) ne tient la route très longtemps si on s'en sert pour legitimer de la tyrannie et des abus. Pour les gens de peu(de valeur), les autres sont perçus comme des choses qu'on peut torturer à son bénéfice. C'est exactement ce que l'humanité fait aux animaux à longueur de vie.
Je dirais donc à Mme Grossetete que la seule supériorité que nous devons reconnaître est éthique.  Elle n'est que pipi de chat si elle est basée sur une supériorité de force.
Croyez vous vraiment que celui qui tient un revolver sur la tempe de quelqu'un lui est supérieur? Il a le pouvoir sur lui, c'est tout ce dont il peut se vanter. Là, 2 cas de figure:
Soit il s'agit d'un cas de légitime défense.
Soit  il s'agit d'agression offensive. Ces 2 positions sont très différentes du point de vue éthique. On ne peut juger  de ce genre de faits si on ne connaît pas ce paramètre. Seule la légitime défense justifie l'agression. Or, dans un labo, les animaux incarcérés de force ne menaçaient en rien leurs bourreaux avant d'être mis à mal.  ils y sont à la merci de leurs geoliers. Reduits à ne pouvoir trouver aucune issue à cette situation stressante et douloureuse. En un mot, une personne qui enferme des êtres inoffensifs et les reduit à l'état de victilmes absolues à sa merci ne vaut pas trippette. C'est même ce qu'on appelle un psychopathe.
Aussi, du point de vue éthique, cette option du "Je les torture parce que je le vaux bien" est non seulement un crime mais une bévue. On comprend mieux sa bévue si on considère que la position : "Je les torture parce que je le vaux bien" est une position narcissique qui, fatalement, est une preuve d'immoralité.
Bien à vous, Jo


Le 8 mars 09 à 12:25, A. a écrit :

Il est fascinant de voir à quel point l'espèce humaine est prête à toutes les concessions par rapport à l'éthique quand il est question de protéger son petit confort au détriment des autres espèces vivantes !!!!!
Pourtant nous savons tous que dans bien des domaines, nous n'arrivons pas à la cheville de ceux que l'on torture et exploite.
 
Tous ces "Pensants-comme-il-faut" me donnent de plus en plus envie de vomir !!  
 
 




 

VOCI DONC LE CLOU:
> ------ Message transféré
> De : GROSSETETE Francoise <
francoise.grossetete@europarl.europa.eu>
> Date : Thu, 5 Mar 2009 16:45:57 +0100
> À :jn

> Conversation : Animaux de laboratoire
> Objet : RE: Animaux de laboratoire
>
>
> Madame,
>
> C'est avec intérêt que j'ai pris connaissance de votre courrier dans
> lequel
> vous me faites part de vos préoccupations au sujet de la révision de la
> directive 86/609 concernant le rapprochement des dispositions
> législatives,
> réglementaires et administratives des États membres relatives à la
> protection des animaux utilisés à des fins expérimentales ou à d'autres
> fins
> scientifiques, et je vous en remercie.
>
> Comme vous, je souhaite que cette directive européenne permette de
> diminuer
> l'utilisation des tests sur animaux pour la recherche médicale.
>
> Il est par ailleurs important d'éviter le débat émotionnel sur un tel
> sujet.
> Si je suis et cela va de soi, très favorable à l'amélioration du bien-être
> des animaux dans les laboratoires de l'Union européenne, je suis également
> très soucieuse du bien-être de l'Homme, de la protection de sa santé et du
> développement de la recherche sur notre continent.
>
> Les chercheurs ne font pas des tests sur animaux pour "le plaisir" ! Pour
> avoir rencontré de nombreux chercheurs, je peux vous affirmer qu'ils sont
> particulièrement soucieux des animaux utilisés et prennent grand soin de
> leur cadre de vie au quotidien. Parallèlement, ils s'efforcent de
> développer
> des méthodes alternatives qui sont d'ailleurs en augmentation.
>
> Pendant l'année 2005, 12,1 millions d'animaux ont été utilisés en
> recherche
> dans l'Union européenne. Cela signifie que pour chacun des 460 millions
> d'habitants de l'Union européenne, 0,025 animal a été utilisé pour la
> recherche biologique fondamentale sur les maladies humaines et animales,
> pour la mise au point de nouveaux médicaments ou de nouvelles méthodes
> chirurgicales et pour les études de sécurité sur les produits d'hygiène ou
> ménagers ou susceptibles de polluer l'environnement. Cela représente un
> animal pour 38 citoyens européens. Huit fois sur dix cet animal est une
> souris ou un rat. Une fois sur mille c'est un primate (macaque).
>
> Les primates sont une ressource peu utilisée (0.1%) mais essentielle pour
> la
> recherche biomédicale en particulier dans la recherche sur la maladie de
> Parkinson ou les maladies neurodégénératives, et pour les études de
> toxicologie.
>
> Des contraintes administratives trop lourdes, visant les conditions
> d'élevage, d'entretien et de recours aux animaux de laboratoire, risquent
> d'entrainer une délocalisation de la recherche biomédicale vers des
> régions
> du monde où la recherche et le contrôle des médicaments n'ont peut-être
> pas
> la même rigueur et la même sûreté que dans les pays de l'UE.
>
> Il faut à tout prix éviter la délocalisation massive des activités
> industrielles dans des pays comme la chine, le brésil, Singapour, ce qui
> entrainerait la disparition de pans entiers de la recherche fondamentale
> en
> Europe sans compter la fuite des cerveaux.
>
> Au final, les mesures proposées dans le projet de directive devront
> s'appuyer sur des éléments factuels indiscutables de bénéfice en matière
> de
> bien-être animal sans compromettre la recherche en Europe. J'ai toujours
> souhaité cet équilibre et je continuerai à soutenir les propositions qui
> iront dans ce sens.
>
> Espérant que ces éléments vous seront utiles, et restant à votre
> disposition,
>
> Françoise Grossetête

>
>
> -----Original Message-----
> From: jn

> Sent: 03 March 2009 17:28
> To: GROSSETETE Francoise
> Subject: Animaux de laboratoire
>
> Madame la députée
>
>
>
>
> La Directive européenne de 1986 pour la protection des animaux de
> laboratoire est en cours de révision par l¹Union européenne.
>
> C¹est une occasion unique d¹améliorer la vie de 12 millions d¹animaux de
> laboratoire en Europe. Car entretemps, des innovations comme les
> techniques in vitro rendent possible de faire des expériences sans
> utiliser
> d¹animaux.
>
> Mais la proposition qui est actuellement sur la table (de la Commission
> européenne et de la commission parlementaire pour
> l¹Environnement) n¹apportera absolument aucune amélioration pour les
> animaux. Au contraire. C¹est une catastrophe, parce que la
> directive révisée déterminera la politique de l¹UE en matière
> d¹expérimentation animale pendant au moins les dix années à venir.
>
> Je vous demande de saisir cette occasion de faire la différence pour les
> 12
> millions d¹animaux
> utilisés chaque année pour des expériences en Europe.
>
>
> - une interdiction des expériences sur les singes;
> - une stratégie bien déterminée pour faire diminuer progressivement le
> nombre; d¹animaux utilisés pour l¹expérimentation;
> - une interdiction sans exception d¹utiliser des animaux capturés à l¹état
> sauvage;
> - plus de moyens pour le développement de méthodes alternatives
> d¹expérimentation;
> - une interdiction des expériences sur les chats et les chiens;
> - plus de transparence au sujet des expériences sur les animaux.
>
>
> Avec mes remerciements
>
>
> Jn
>

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