Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Psychanalyse et animaux.

Ceux qui savent ferment leur gueule. Un chien torturé à adopter...Son maitre n'est pas poursuivi.

5 Décembre 2012, 19:52pm

Publié par Jo Benchetrit

Cette histoire est à la fois poignante et scandaleuse. Ce bon Nounours a vécu l'enfer de la faute d'un tortionnaire.il va sans doute être euthanasié du fait qu'il trouve pas de maitre.
Et, comble d'injustice, son "maître" criminel se trouve liberté et qui sait, il reprendra un autre chien, s'il veut...Parce que ceux qui savent ferment leur gueule. 

pas la moindre plainte, pas  même d'une association! et on est en metropole, au 21°siecle.

ce chien en partie égorgé rappelle les chiens des antilles où des "maitres" immondes leur laissent un collier depuis bébé, serré.
le resultat semble pareil. 

lisez plutôt:

NOUNOURS (Chagrin)

Nounours a été martyrisé toute sa vieil a subi des horreurs 


Etranglé jusqu'à avoir des plaies.
Battu, il a vécu attachén'a pas connu de tendresse, ne sait absolument ce que c'est.


Aucune preuve contre son "maître" : les voisins disent à demi-mot l'horeur qu'il a subie mais ne veulent surtout pas parler ni porter plainte...

Bref, Nounours à réussi s'échapper avec le cou ouvert d'une oreille à l'autre.
Il s'est retrouvé chez le véto , à la fourrière puis au refuge de Vierzon.
Il a été aussi placé en FA .

Nounours découvre tout de cette nouvelle vie où les gens ne le torturent pas, et malheureusement il est complètement perdu !
Au point qu'il s'est mis à pincer les gens qui l'entourent.
Ce n'est pas une morsure, c'est une sorte de pincement comme pour prévenir.
Mais la FA avait des enfants donc le retour au refuge était inévitable.

Le problème est que Nounours ne supporte pas le refuge.
Il n'arrive pas à se faire aux bruits, pince les femmes et les hommes (un peu moins mais il essaie avec certains).
Pourtant par moments, quand il n'éprouve pas de stress, il se comporte très bien, est tout mignon.

Malheureusement le refuge ne pourra pas le garder dans ces conditions car il peut à la longue devenir trop agressif.
Il lui faut donc une FA connaisseuse DE TOUTE URGENCE, ou une famille d'adoption avant qu'il ne devienne fou.

Pas identifié encore car la chair de son cou sortait et on attendait qu'il guérisse.
Son cou est aujourd'hui ^presque guéri. 

Aucun frais ne sera demandé
 : il s'agit d'un sauvetage.

Si vous maîtrisez ce genre de cas (les chiens martyrs et leur avenir), alors aidez-nous à le sauver SVP.
Le refuge n'est pas adapté pour son épanouissement.

Pas d'enfants bien sûr, les autres animaux non plus.
Nounours ne supporte pas d'être attaché.
Promenade en laisse : ok.

DIFFUSION : OK PARTOUT EN RESPECTANT LE TEXTE.




Voici son cou guéri.
Nous avons les photos de l'horeur : il a dû être recousu car son cou a été complétement ouvert, comme si on l'avait égorgé.

 
***

Voir les commentaires

Help adoption labradors ou famille d'accueil.2 jeunes vont être tués demain 5/12 faute de place dans la fourrière.

4 Décembre 2012, 14:23pm

Publié par Jo Benchetrit

 

ATTENTION : aucun délai pour eux.
La fourrière est surchargée, des euthanasies ont déjà eu lieu.
Ces 2 chiens n'ont aucune solution à l'heure actuelle.
ILS SERONT TUES DEMAIN 5/12.

>
Informations sur l'animal
Type: Labrador 
Taille: Moyen
Sexe: Mâle
Âge: 2 ans 11 mois 
Stérilisé ? Non
Compatible : Chiens / Chiennes
Chats / enfants : test impossible en fourrière hélas
>
Situation actuelle

>
Lieu : 44 - Loire-Atlantique
Situation : En refuge/fourrière depuis : 1 mois 

Mort programmée dans : 1 jour 
>
Conditions
Covoiturages : Acceptés
Familles d'accueil: Souhaitées
>
Contact :

Véro : vero3646@yahoo.fr
> ou Facebook : Véro Etsesanimaux 

>

> Je transmets cette annonce car ces deux chiens ont été trouvés ensemble et sont dans la même cage de fourrière.
> Il y a un mois, un lab noir a été euthanasié dans cette fourrière car aucune solution pour lui et plus de place.
>
>Si aucune solution d'ici le 5 décembre, ces deux chiens risquent de subir le même sort.....
>
> Ils sont dans une fourrière du sud 44.
>
> Voici l'annonce :
>
> Le dernier mâle labrador noir de cette fourrière a été euthanasié le 2 novembre 2012, aucun refuge ni aucune association n'avait voulu de lui.
> Là c'est parti pour la même fin de vie, deux mâles labradors noir trouvés errants ensemble ont été placés en fourrière municipale privée (ne s'ouvrant pas sur un refuge) le 23 novembre 2012.
> Je sais déjà qu'aucun refuge du 44 ni du nord ouest 85 ne veut les prendre.
>
> Le délai légal fourrière se termine le mercredi 5 décembre 2012.
> Si une solution se profile, la gérante de la fourrière pourrait le garder quelques jours de plus, le temps d'un covoiturage.
>
>Conditions de sortie :
> - un refuge qui n'euthanasie pas
> - une association avec une famille d'accueil ou une association avec un adoptant
> - acquitter par chèque avant, la somme de 35 euros correspondant à l'identification par puce électronique (tarif spa)
>
>Diffusion autorisée à condition de suivre les annonces et de ne tolérer aucun débordements "des allumées du net".
>
>http://rescue-paysdelaloire.forumact...edi-5-decembre
>http://rescue-paysdelaloire.forumact...-decembre-2012
>
> Si vous avez des pistes pour eux, n'hésitez pas !!!!!
>
>1) Un mâle X labrador noir de grande taille, il est tout noir avec le tour des babines blanc, il a un peu de tartre sur les dents, il est un peu foufou et a besoin d'être recadré.
> Il est dans le même box que le mâle labrador noir de taille labrador.
> Aucun test possible concernant les chats, enfants.....
>
>
>C'est celui de droite sur photo
>
>
>2) Un mâle labrador noir de taille labrador, il est tout noir et semble jeune.
> Il est dans le même box que le mâle X labrador noir de grande taille.
> Aucun test possible concernant les chats, enfants.....
>
>
>C'est celui de gauche sur photo
>
>
>

Voir les commentaires

Morale: L'éblouissement de Finkielkraut. De la corrida aux supplices des galgos.Personnalité multiple de tout un chacun.

4 Décembre 2012, 11:32am

Publié par Jo Benchetrit

L'éblouissement de Finkielkraut ( à sa 1° et on l'espère dernière corrida) pour Jose Thomas a étonné la majorité de ceux qui l'aimaient pour sa capacité remarquable d'aller plus loin que d'autres sur des sujets où son discernement moral  était parfait. jamais ô grand jamais je n'aurais pensé le voir appréciant un des spectacles les plus immondes que l'homme ait inventés, avec d'autres saloperies espagnoles. Nous fûmes nombreux à lui faire part de notre écoeurement. Voici sa réponse à la radio France culture mot pour mot samedi dernier :


"Entre satisfaction et indignation, l'émission de la semaine dernière sur la corrida a suscité des réactions très nombreuses et très vives. A mes détracteurs, dont certains, particulièrement remontés, ont laissé la critique rejoindre l'insulte, je voudrais dire fermement que la tauromachie pour moi n'est pas une question réglée, qu'elle mérite un débat.
Peut-être au bout du compte faut-il donner tort aux aficionados mais ce ne sont pas pour autant des sadiques, sauf à ranger dans le camp de l'inhumanité le peintre de Guernica et celui des fusillades du 3 mai 1808 entre autres.
Aux plus furieux de mes correspondants je rappellerai pour finir que les nazis n'allaient pas à la corrida mais à l'Opéra.
Cependant, l'émotion qui perce sous l'indignation ne doit pas être traitée à la légère, et comme en outre je ne me résigne pas à la férocité invisible et silencieuse de l’élevage industriel, j'espère revenir sur la relation entre culture humaine et cause animale prochainement dans Répliques"

Anne-Catherine LOCHARD ( RADIO-FRANCE ) a repondu ceci:
Merci pour votre message. Ils ont été nombreux á dénoncer la corrida et M. Finkielkraut en parlera samedi 1er décembre. Je travaille avec lui et je parle avec lui. Je n'aime pas la corrida et lui.non.plus car il n'y retournera pas. Il a été ébloui par le style de Jose Tomas, torero de légende.
Est ce interdit, scandaleux ?
Les Français ne supportent plus la diversité des gouts et des idèes. Il faudrait que nous soyons faits d'un même moule. C'est regrettable. Ce que j'aime chez M.Finkielkraut c'est qu'il a des gouts et des opinions differents des miens et je les accepte parce que je.le respecte. Je trouve.cela sain. Je sais que par ailleurs il a un talent inégalé pour nous faire découvrir des oeuvres, des écrivains rares.

 

Il faudrait une bonne fois faire  un sort à l'unité de la personnalité. Le fait d'être Goya, le peintre des fusillades du 3 mai 1808, magnifique par certains côtés, mais hideux car amateur de la barbarie des arenes forcené, pose question, fait énigme. On sait  qu'être civilisé comme le fut la culture autrichienne, du temps où Vienne évoquait l'intelligentsia mondiale et pas encore Hitler, n'a rien pu faire contre l'engouement, l'éblouissement pour le nazisme, également.

On peut être un héros pour qq chose et un monstre pour d'autres.
On a eu Petain, résistant (pas blanc bleu quand même) à l'envahisseur boche en 14/18, mais lui ouvrant son coeur et plus car affinités en 40.
si le fait d'avoir été un jour bon rendait vacciné contre le mal à vie, l'humain serait partagé entre bons et mechants.
Or, ce que nous constatons, et que nous a appris la psychanalyse, le bien et le mal sont des valeurs absolues qui cohabitent en chacun.
Tout salaud a son bon côté et tout bon a son côté moche.
Mais le meilleur peut plus facilement que le mauvais rectifier le tire car il en a  la sensibilité et la volonté.
Le rapport aux animaux pose la question du destin des pulsions interdites de satisfaction telles quelles, lorsque celles ci sont autorisées.
mais surtout, il convient de se demander si le sens moral n'est pas chez la majorité des hommes 
comme disait Freud qu'une simple angoisse sociale (honte d'être vu, et pris sur le fait.)
Je voudrais vous alerter des conséquences sur le   psychisme humain de la tolérance envers toute manifestation de la barbarie, 
comme les corridas, cruauté exceptionnellement admise socialement contre la loi 521-1 du code pénal, et  ritualisée comme la chasse à courre.
Voyez ce qui se passe contre les chiens , les lévriers dits galgos là bas, dans le berceau de la corrida, l'Andalousie. Ceci est la règle, pas l'exception.
Voilà ce que donne "la lèpre de l'âme" (terme de Duras qui s'applique bien au rapport aux animaux) provoquée par son endurcissement par les coutumes taurines, abominations qui ne se limitent pas à la seule corrida, mais par exemple dans le toro del fuego(l'animal finit souvent flambé vivant après avoir enflammé les cornes et le front), ou encore le toro de la vega: il meurt transpercé 
par tous  les participants, une foule hysterisée, hurlante, comme une autre coutume espagnole, 
où ce sont les chevaux qui sont persécutés..
Voici où mène la fascination : à  la   banalisation du pire. 
Est-ce sans rapport avec ça que l'Espagne est le pays d' Europe où les meurtres de conjointes est le plus haut?
Est-ce par hasard que les chasseurs font chaque année après la chasse ou aux chiens non assez chasseurs, 
ce que vous observez ci-dessous?
Les pays de plus haute  cruauté  envers les animaux sont ceux où ce que nous appelons spécisme, 
le mépris pour les autres espèces qui est la base de tout racisme(où l'autre homme est perçu comme animal), est le plus banale.
Le sacrifice animal, en général religieux, est particulièrement choquant car il suppose une instance sanguinaire là 
où on s'attend à un être idéalisé, pacifiant, qui donne le la de la bonté.
BONTE, MORALE, termes à réhabiliter.
voici ma reponse :
Chere madame Lochard,
Je me permets de vous contacter  à nouveau car j'ai lu une reponse qui est je crois de vous, où vous demandez à ce qu'on respecte le goût de chacun , deplorant une époque formatée. Heureusement, je  me rejouis de l'essentiel: il n'ira plus aux corridas.
 
Vous dites que l'on doit respecter l'originalité d'Alain F, qui a le courage de ne pas être comme tout le monde. Très bien, louable, evidemment, d'être un esprit libre et je l'ai tjrs apprécié pour ça.  Mais à ce sujet vous n' hésitez pas à moraliser sur notre non respect de sa liberté d'être ému par José Thomas et là, je ne suis pas d'accord.
En matière d'éthique, les goûts et les couleurs n'ont rien à faire. Non, aimer assister à une  torture, payer pour qu'elle existe, ce n'est pas une question de goût ni une respectable originalité.  C'est une inadmissible faute morale. Y aller, déjà, en est une.
Après, qu'il ait été emu, en effet, il peut le dire, nobody is perfect, mais pas sur le mode: "c'est beau donc c'est bien".
Mais : "Comment, moi, être au sens moral aiguisé, j'ai pu me laisser prendre à cette boucherie du fait que José Thomas a une belle gestuelle, au point d'oublier le réel: Sa cruauté impitoyable, sa mise en pieces d'animaux vivants?"
Question que je lui pose, bien sûr, car c'est toute l'énigme de la jouissance humaine... qui nous rend si dangereux que le pire est toujours à craindre de nos alter egos.
Je ne pensais pas utile de faire une liste de ce qui est  une option de liberté individuelle absolument respectable et une qui relève de la morale.
Mais bon, si vous insistez, afin qu'aucune ambiguité ne persiste entre nous, je commence l'énumération que vous saurez compléter, je pense, et vous pouvez sourire, c'est aussi fait pour ça:
1) Question de goût:
le design d'une chaise, 
une corde à sauter, 
un certain plat vegan au lieu d'un autre plat vegan
une fausse fourrure, 
le cirque sans animaux, 
 le sado-masochisme à usage intime, entre 2 individus consentants,
la chasse photographique, 
la danse,
les tatouages choisis pour se decorer le corps,
Elire un socialo ou un UMP,
choisir son chien dans un refuge, ce qui le sauve et permet d'en accueillir un autre 
jouer avec un animal en lui lançant une balle ou tout autre jeu qui l'amusera,
laisser courir à son rythme un cheval sans se mettre sur son dos, 
un livre sur Jack l'éventreur, 
un danseur...
etc.
2) Pas question de goût:
La chaise electrique.
une corde   utilisée pour  pendre
la cuisine cruelle, et pas seulement foie gras.
une vraie fourrure,
le cirque avec animaux, 
le sadomasochisme à usage extime, avec victime.
la chasse avec arme,
la corrida,
les tatouages imposés soit aux animaux, au fer rouge, horreur banale
ou aux humains, ça s'est vu dans l'histoire.
Elire un mec du FN, ou pire se laisser prendre au baratin d'un nazillon comme Serge Ayoub déguisé en écolo gentil.
Acheter un chien ou chat, ce qui aggrave la situation animale, avec rien qu'en france 500.000 chiens et chats tués faute de maitre (époque du chien jetable)
jouer avec des animaux contraints, blessés, et stressés, comme dans les rodeos et les divers jeux taurins,
jouer au tiercé.
Jack l'éventreur,
Jose Thomas!
ETC.

Aidez plus

Aidez Hera

Aidez le


Cliquez 5 fois sur la fiche de Hera

Visionnez et signez nos pétitions solidaires

Objectifs

Euros : 1000 euros pour sauver cet animal.

Clics : 5 000 000 clics

Vidéos : 200 000 vidéos

SMS : 714 SMS

Progression des buts

76 % de dons effectués
Reste : 243 €
soit
± 1 215 000 clics ou
± 48 600 Vidéos ou
± 174 SMS

Téléchargez notre logo et soutenez-le :

SMS ( Belgique 4€ par envoi + prix du sms) : Envoyez ACTUHERA au 3070

SMS (Suisse - 5CHF par envoi + prix du sms): Envoyez ACTUHERA au 41414

Passez 1 appel téléphonique pour le sauver ! (2.02 € TTC/appel = 1.53 € TTC pour sauver l'animal)

Buy now!

 

Faites un don Paypal

Faites un don HiPay

Faites un don Maximiles

Faites un don par courrier

 

 

 

 

 

 

De nouveau l’horreur à Ecija, province de Séville, puisque cette Galga a été jetée en appât aux chiens de combat.

Il faut savoir que ces spectacles clandestins sont très prisés en Espagne et que les Galgos sont purement et simplement utilisés pour exciter les molosses et par la même, le public !

HERA a été secourue la semaine dernière par les bénévoles du petit refuge d’Ecija, d’où vient Rigel, ce Galgo qui avait survécu à une pendaison.
Cette pauvre Galga a de multiples fractures ouvertes à la patte arrière gauche, les tendons de sa patte avant gauche ont été sectionnés. Sa peau a été littéralement arrachée, signe qu’elle a été traînée et que les molosses se sont acharnés sur elle.
Elle souffre également d’un pneumothorax qui laisse a penser qu’elle a été battue par son propriétaire qui l’a laissée pour morte.
Aujourd’hui, nous pouvons dire que la vie d’Hera n’est plus en danger. Elle a été opérée et son pneumothorax est stabilisé. Elle est constamment sous calmant pour ne pas souffrir.
La patte avant est sauvée, la crainte des vétérinaires concerne sa patte arrière, car l’os est infecté (ostéomyélite) et ils craignent fort de devoir l’amputer.

Tout a été mis en oeuvre par les bénévoles et les vétérinaires Espagnols pour sauver Hera, qui sera, comme beaucoup d’autres Galgos martyrs, le symbole vivant de la barbarie de certains individus en Espagne.

Le petit refuge d’Ecija dispose de très peu de moyens et est dans l’impossibilité de financer les frais vétérinaires.

Bien entendu, comme pour Rigel et Corcha, l’association LEVRIERS SANS FRONTIERES va prendre en charge cette pauvre Galga mais elle a besoin de votre aide par le biais de vos clics, appels et dons.

En partenariat avec

Lévriers sans Frontières
43, rue de Paris
10700 Villette sur Aube

Tel : 03 25 37 58 28

 
 

Voir les commentaires

Alain Finkielkraut, sa1° corrida sera-t-elle sa dernière? Ce qu'il en a dit à Repliques de samedi 1°/12/12

2 Décembre 2012, 15:17pm

Publié par Jo Benchetrit

Notre deception au sujet de Finkielkraut est proportionnel à notre estime et notre affection pour lui. Son Repliques du 24 novembre nous a atterré!

 


Mais je me sens rassurée car voici ce quil a dit au dernier Repliques, et plus bas, une reponse de son editrice je crois qui va dans le même sens.

 

Voici : "Entre satisfaction et indignation, l'émission de la semaine dernière sur la corrida a suscité des réactions très nombreuses et très vives.

A mes détracteurs, dont certains, particulièrement remontés, ont laissé la critique rejoindre l'insulte, je voudrais dire fermement que la tauromachie pour moi n'est pas une question réglée, qu'elle mérite un débat.


Peut-être au bout du compte faut-il donner tort aux aficionados mais ce ne sont pas pour autant des sadiques, sauf à ranger dans le camp de l'inhumanité le peintre de Guernica et celui des fusillades du 3 mai 1808 entre autres. Aux plus furieux de mes correspondants je rappellerai pour finir que les nazis n'allaient pas à la corrida mais à l'Opéra.


Cependant, l'émotion qui perce sous l'indignation ne doit pas être traitée à la légère, et comme en outre je ne me résigne pas à la férocité invisible et silencieuse de l’élevage industriel, j'espère revenir sur la relation entre culture humaine et cause animale prochainement dans Répliques"

 

 

Mais en fait, je le sentais bien, c'est juste un moment d'égarement,  peut être un temps de fading du sujet , un instant de désir pour un homme à la gestuelle peut-être aussi fascinante que celle d'un danseur...Donc, je conseille à Fink d'aller voir des danseurs. Sont au moins innoffensifs. Tango et paso doble.

 

Donc en fait, je le sentais bien, c'est juste un moment d'égarement. c'est grave, mais pardonnable. Surtout qu'on va avoir un Repliques spécial cause animale. Jugez-en.

 

Jugez-en.

 

 

Victoria Luta
Une réponse reçue par mail:

LOCHARD Anne-Catherine <anne-catherine.lochard@radiofrance.com>
15:40 (Il y a 35 minutes)

à moi

Monsieur,
Je transmettrai votre message.
Pour avoir longtemps parlé avec M.Finkielkraut il n'a pas été ébloui par l'art de la corrida mais par Jose Tomas. Il ne pense pas retourner en.voir une car il n'a pas été convaincu. Les anti corridas sont prompts á sortir la grosse bertha et entendre ce les arrangent pour fourbir leurs armes.
Une émission Répliques sur la cause animale est prévue en 2013.

 

Mais c'est GENIAL!   En fait c'est Jack l'eventreur qui lui plait, pas qu'il éventre les dames. OUF! marions-les et basta.;)

Voir les commentaires

LOI n° 2003-628:RATIFICATION DE LA CONVENTION EUROPÉENNE POUR LA PROTECTION DES ANIMAUX DE COMPAGNIE

30 Novembre 2012, 05:38am

Publié par Jo Benchetrit

Il est utile de lire les lois concernant la protection des animaux afin de les faire appliquer. En  général, la police ne les connait pas.Donc, il faut imprimer les lois.La police est payée pour ça...

Mais bien sûr, elle connaît plus celles qui persécutent les animaux et ceux qui les aident que celles qui les prend en considération.

A nous de lui apprendre les autres. mais avouons que celle ci ne semble pas revolutionnaire, voyez où nous en sommes: pathetique!


Presque toute "loi" est violente envers les bêtes, comme la société humaine, comme vous le verrez pour celle-ci...mais au coeur de cette violence, elle exige des égards. c'est déjà ça. Oui, c'est peu de choses mais quand on connaît la situation horrible des animaux errants en Europe, comme en Roumanie, on en voit l'utilité, même si on n'est pas toujours d'accord sur le fond.

Les maigres lois qui les protègent sont entachées d'assez  de dérogations et d'ignorance à leur sujet pour ne servir que de décorum à une agression perpétuelle de leurs pauvres vies.

Voici de quoi occuper quelques instants de la vôtre. Regardez ensuite ce qui vous semble le plus important, soulignez et surlignez les, enregistrez et imprimez.




======================

 

J.O n° 157 du 9 juillet 2003 page 11602
          LOI n° 2003-628 DU 8 JUILLET 2003 AUTORISANT LA
            RATIFICATION DE LA CONVENTION EUROPÉENNE
       POUR LA PROTECTION DES ANIMAUX DE COMPAGNIE (1)
   NOR: MAEX0100188L
L'Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Article unique.
Est autorisée la ratification de la convention européenne pour la protection des animaux de compagnie, faite à Strasbourg le 13 novembre 1987 et signée par la France le 18 décembre 1996, et dont le texte est annexé à la présente loi (2).
La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.
Fait à Paris, le 8 juillet 2003.
Jacques Chirac
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
Jean-Pierre Raffarin
Le ministre des affaires étrangères,
Dominique de Villepin
(1) Travaux préparatoires : loi n° 2003-628.
Sénat :
Projet de loi n° 258 ;
Rapport de M. André Dulait, au nom de la commission des affaires étrangères, n° 312 (2001-2002) ;
Discussion et adoption le 10 juillet 2002.
Assemblée nationale :
Projet de loi, adopté par le Sénat, n° 51 ;
Rapport de M. Gilbert Gantier, au nom de la commission des affaires étrangères, n° 764 ;
Discussion et adoption (procédure d'examen simplifiée) le 26 juin 2003.
(2) Le texte sera publié ultérieurement au Journal officiel de la République française.
 
CONVENTION EUROPÉENNE POUR
LA PROTECTION DES ANIMAUX DE COMPAGNIE
 
Strasbourg, 13.XI.1987
PRÉAMBULE
Les Etats membres du Conseil de l'Europe, signataires de la présente Convention,
Considérant que le but du Conseil de l'Europe est de réaliser une union plus étroite entre ses membres;
Reconnaissant que l'homme a une obligation morale de respecter toutes les créatures vivantes et gardant à l'esprit les liens particuliers existant entre l'homme et les animaux de compagnie;
Considérant l'importance des animaux de compagnie en raison de leur contribution à la qualité de la vie et, partant, leur valeur pour la société;
Considérant les difficultés découlant de la grande variété des animaux qui sont détenus par l'homme;
Considérant les risques inhérents à la surpopulation animale pour l'hygiène, la santé et la sécurité de l'homme et des autres animaux;
Considérant que la détention de spécimens de la faune sauvage, en tant qu'animaux de compagnie, ne devrait pas être encouragée;
Conscients des diverses conditions gouvernant l'acquisition, la détention, l'élevage à titre commercial ou non, la cession et le commerce d'animaux de compagnie;
Conscients de ce que les conditions de détention des animaux de compagnie ne permettent pas toujours de promouvoir leur santé et leur bien-être;
Constatant que les attitudes à l'égard des animaux de compagnie varient considérablement, en raison parfois d'un manque de connaissances ou de conscience;
Considérant qu'une attitude et une pratique fondamentales communes aboutissant à une conduite responsable des propriétaires d'animaux de compagnie sont non seulement un objectif désirable mais aussi réaliste,
Sont convenus de ce qui suit:
 
Chapitre I - Dispositions générales
Article 1 - Définitions
On entend par animal de compagnie tout animal détenu ou destiné à être détenu par l'homme, notamment dans son foyer, pour son agrément et en tant que compagnon.
On entend par commerce d'animaux de compagnie l'ensemble des transactions pratiquées de façon régulière en quantités substantielles et à des fins lucratives, impliquant le transfert de la propriété de ces animaux.
On entend par élevage et garde des animaux de compagnie à titre commercial l'élevage et la garde pratiqués principalement à des fins lucratives et en quantités substantielles.
On entend par refuge pour animaux un établissement à but non lucratif où des animaux de compagnie peuvent être détenus en nombre substantiel. Lorsque la législation nationale et/ou des mesures administratives le permettent, un tel établissement peut accueillir des animaux errants.
On entend par animal errant tout animal de compagnie qui, soit n'a pas de foyer, soit se trouve en dehors des limites du foyer de son propriétaire ou de son gardien et n'est sous le contrôle ou sous la surveillance directe d'aucun propriétaire ou gardien.
On entend par autorité compétente l'autorité désignée par l'Etat membre.
 
Article 2 - Champ d'application et mise en œuvre
Chaque Partie s'engage à prendre les mesures nécessaires pour donner effet aux dispositions de cette Convention en ce qui concerne:
les animaux de compagnie détenus par une personne physique ou morale dans tout foyer, dans tout établissement se livrant au commerce ou à l'élevage et à la garde à titre commercial de tels animaux, ainsi que dans tout refuge pour animaux;
le cas échéant, les animaux errants.
Aucune disposition de cette Convention ne porte atteinte à la mise en œuvre d'autres instruments pour la protection des animaux ou pour la préservation des espèces sauvages menacées.
Aucune disposition de la présente Convention ne porte atteinte à la faculté des Parties d'adopter des règles plus strictes pour assurer la protection des animaux de compagnie ou d'appliquer les dispositions ci-après à des catégories d'animaux qui ne sont pas expressément citées dans le présent instrument.
 
Chapitre II Principes pour la détention des animaux de compagnie –
 
Article 3 - Principes de base pour le bien-être des animaux
Nul ne doit causer inutilement des douleurs, des souffrances ou de l'angoisse à un animal de compagnie.
Nul ne doit abandonner un animal de compagnie.
 
Article 4 - Détention
Toute personne qui détient un animal de compagnie ou qui a accepté de s'en occuper doit être responsable de sa santé et de son bien-être.
Toute personne qui détient un animal de compagnie ou s'en occupe doit lui procurer des installations, des soins et de l'attention qui tiennent compte de ses besoins éthologiques, conformément à son espèce et à sa race, et notamment:
lui fournir, en quantité suffisante, la nourriture et l'eau qui lui conviennent;
lui fournir des possibilités d'exercice adéquates;
prendre toutes les mesures raisonnables pour ne pas le laisser s'échapper.
Un animal ne doit pas être détenu en tant qu'animal de compagnie si:
les conditions visées au paragraphe 2 ci-dessus ne sont pas remplies ou si,
bien que ces conditions soient remplies, l'animal ne peut s'adapter à la captivité.
 
Article 5 - Reproduction
Toute personne qui sélectionne un animal de compagnie pour la reproduction doit être tenue de prendre en compte les caractéristiques anatomiques, physiologiques et comportementales qui sont de nature à compromettre la santé et le bien-être de la progéniture ou de la femelle.
Article 6 - Limite d'âge pour l'acquisition
Aucun animal de compagnie ne doit être vendu à des personnes de moins de 16 ans sans le consentement exprès de leurs parents ou des autres personnes qui exercent la responsabilité parentale.
 
Article 7 - Dressage
Aucun animal de compagnie ne doit être dressé d'une façon qui porte préjudice à sa santé et à son bien-être, notamment en le forçant à dépasser ses capacités ou sa force naturelles ou en utilisant des moyens artificiels qui provoquent des blessures ou d'inutiles douleurs, souffrances ou angoisses.
 
Article 8 - Commerce, élevage et garde à titre commercial, refuges pour animaux
Toute personne qui, à l'époque de l'entrée en vigueur de la Convention, se livre au commerce ou, à titre commercial, à l'élevage ou à la garde d'animaux de compagnie ou qui gère un refuge pour animaux doit, dans un délai approprié qui est à déterminer par chaque Partie, le déclarer à l'autorité compétente.
Toute personne qui a l'intention de se livrer à l'une de ces activités doit en faire la déclaration à l'autorité compétente.
Cette déclaration doit indiquer:
les espèces d'animaux de compagnie qui sont ou seront concernées;
la personne responsable et ses connaissances;
une description des installations et équipements qui sont ou seront utilisés.
Les activités mentionnées ci-dessus ne peuvent être exercées que:
si la personne responsable possède les connaissances et l'aptitude nécessaires à l'exercice de cette activité, du fait soit d'une formation professionnelle, soit d'une expérience suffisante avec les animaux de compagnie et si les installations et les équipements utilisés pour l'activité satisfont aux exigences posées à l'article 4.
Sur la base de la déclaration faite conformément aux dispositions du paragraphe 1, l'autorité compétente doit déterminer si les conditions mentionnées au paragraphe 3 sont remplies ou non. Au cas où elles ne seraient pas remplies de façon satisfaisante, l'autorité compétente devra recommander des mesures et, si cela est nécessaire pour la protection des animaux, interdire le commencement ou la poursuite de l'activité.
L'autorité compétente doit, conformément à la législation nationale, contrôler si les conditions mentionnées ci-dessus sont remplies ou non.
 
Article 9 - Publicité, spectacles, expositions, compétitions et manifestations semblables
Les animaux de compagnie ne peuvent être utilisés dans la publicité, les spectacles, expositions, compétitions ou manifestations semblables, à moins que:
l'organisateur n'ait créé les conditions nécessaires pour que ces animaux soient traités conformément aux exigences de l'article 4, paragraphe 2, et que leur santé et leur bien-être ne soient pas mis en danger.
Aucune substance ne doit être administrée à un animal de compagnie, aucun traitement lui être appliqué, ni aucun procédé utilisé, afin d'accroître ou de diminuer le niveau naturel de ses performances: au cours de compétitions ou à tout autre moment, si cela peut constituer un risque pour la santé et le bien-être de cet animal.
 
Article 10 - Interventions chirurgicales
Les interventions chirurgicales destinées à modifier l'apparence d'un animal de compagnie ou à d'autres fins non curatives doivent être interdites et en particulier:
la coupe de la queue;
la coupe des oreilles;
la section des cordes vocales;
l'ablation des griffes et des dents.
Des exceptions à cette interdiction ne doivent être autorisées que:
si un vétérinaire considère une intervention non curative nécessaire soit pour des raisons de médecine vétérinaire, soit dans l'intérêt d'un animal particulier;
pour empêcher la reproduction.
Les interventions au cours desquelles l'animal subira ou risquera de subir des douleurs considérables ne doivent être effectuées que sous anesthésie et par un vétérinaire, ou sous son contrôle.
Les interventions ne nécessitant pas d'anesthésie peuvent être effectuées par une personne compétente, conformément à la législation nationale.
 
Article 11 - Sacrifice
Seul un vétérinaire ou une autre personne compétente doit procéder au sacrifice d'un animal de compagnie, excepté en cas d'urgence pour mettre fin aux souffrances d'un animal et lorsque l'aide d'un vétérinaire ou d'une autre personne compétente ne peut être obtenue rapidement ou dans tout autre cas d'urgence prévu par la législation nationale. Tout sacrifice doit se faire avec le minimum de souffrances physiques et morales en tenant compte des circonstances. La méthode choisie, excepté en cas d'urgence, doit:
soit provoquer une perte de conscience immédiate puis la mort,
soit commencer par l'administration d'une anesthésie générale profonde suivie d'un procédé qui causera la mort de manière certaine.
La personne responsable du sacrifice doit s'assurer que l'animal est mort avant que la dépouille soit éliminée.
Les méthodes de sacrifice suivantes doivent être interdites:
la noyade et autres méthodes d'asphyxie, si elles ne produisent pas les effets mentionnés au paragraphe 1, alinéa b;
l'utilisation de tout poison ou drogue dont le dosage et l'application ne peuvent être contrôlés de manière à obtenir les effets mentionnés au paragraphe 1;
l'électrocution, à moins qu'elle ne soit précédée de la perte de conscience immédiate.
 
Chapitre III - Mesures complémentaires concernant les animaux errants
Article 12 - Réduction du nombre des animaux errants
Lorsqu'une Partie estime que le nombre des animaux errants constitue pour elle un problème, elle doit prendre les mesures législatives et/ou administratives nécessaires pour réduire ce nombre par des méthodes qui ne causent ni douleurs, ni souffrances, ni angoisses évitables.
De telles mesures doivent impliquer que:
si de tels animaux doivent être capturés, cela soit fait avec un minimum de souffrances physiques et morales compte tenu de la nature de l'animal;
si des animaux capturés sont détenus ou sacrifiés, cela soit fait conformément aux principes posés dans la présente Convention.
Les Parties s'engagent à envisager:
l'identification permanente des chiens et des chats par des moyens appropriés qui ne provoquent que des douleurs, souffrances ou angoisses légères ou passagères, tels que le tatouage accompagné de l'enregistrement du numéro ainsi que des noms et adresses des propriétaires;
de réduire la reproduction non planifiée des chiens et des chats en encourageant leur stérilisation; d'encourager la personne qui a trouvé un chien ou un chat errant à le signaler à l'autorité compétente.
Article 13 - Exceptions pour la capture, la détention et le sacrifice
Les exceptions aux principes posés dans la présente Convention concernant la capture, la détention et le sacrifice des animaux errants ne doivent être admises que lorsqu'elles sont inévitables dans le cadre de programmes gouvernementaux de contrôle des maladies.
Chapitre IV - Information et éducation
Article 14 - Programmes d'information et d'éducation
Les Parties s'engagent à encourager le développement de programmes d'information et d'éducation pour promouvoir, parmi les organisations et individus concernés par la détention, l'élevage, le dressage, le commerce et la garde d'animaux de compagnie, la prise de conscience et la connaissance des dispositions et des principes de la présente Convention.
Dans ces programmes, l'attention doit être appelée notamment sur les points suivants:
le dressage d'animaux de compagnie à des fins de commerce ou de compétitions, qui doit être effectué par des personnes ayant les connaissances et les compétences appropriées;
la nécessité de décourager :
le don d'animaux de compagnie à des personnes de moins de l6 ans sans le consentement exprès de leurs parents ou des autres personnes qui exercent la responsabilité parentale;
le don d'animaux de compagnie en tant que prix, récompenses ou primes;
la procréation non planifiée des animaux de compagnie;
les conséquences négatives éventuelles, pour la santé et le bien-être des animaux sauvages, de leur acquisition ou introduction en tant qu'animaux de compagnie;
les risques découlant de l'acquisition irresponsable d'animaux de compagnie qui conduit à une augmentation du nombre des animaux non désirés et abandonnés.
Chapitre V - Consultations multilatérales
Article 15 - Consultations multilatérales
Les Parties procèdent, dans un délai de cinq ans après l'entrée en vigueur de la Convention et tous les cinq ans par la suite, et, en tout cas, toutes les fois qu'une majorité de représentants des Parties le demandent, à des consultations multilatérales au sein du Conseil de l'Europe, en vue d'examiner l'application de la Convention, ainsi que l'opportunité de sa révision ou d'un élargissement de certaines de ses dispositions. Ces consultations auront lieu au cours de réunions convoquées par le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe.
Toute Partie a le droit de désigner un représentant pour participer à ces consultations. Tout Etat membre du Conseil de l'Europe qui n'est pas Partie à la Convention a le droit de se faire représenter à ces consultations par un observateur.
Après chaque consultation, les Parties soumettent au Comité des Ministres du Conseil de l'Europe un rapport sur la consultation et sur le fonctionnement de la Convention en y incluant, si elles l'estiment nécessaire, des propositions visant à amender les articles 15 à 23 de la Convention.
Sous réserve des dispositions de la présente Convention, les Parties établissent le règlement intérieur des consultations.
 
Chapitre VI - Amendements
Article 16 - Amendements
Tout amendement aux articles 1 à 14, proposé par une Partie ou par le Comité des Ministres, est communiqué au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe et transmis par ses soins aux Etats membres du Conseil de l'Europe, à toute Partie et à tout Etat invité à adhérer à la Convention aux dispositions de l'article 19.
Tout amendement proposé conformément aux dispositions du paragraphe précédent est examiné, au moins deux mois après la date de sa transmission par le Secrétaire Général, lors d'une consultation multilatérale où cet amendement peut être adopté à la majorité des deux tiers des Parties. Le texte adopté est communiqué aux Parties.
A l'expiration d'une période de douze mois après son adoption lors d'une consultation multilatérale, tout amendement entre en vigueur à moins qu'une des Parties n'ait notifié des objections.
 
Chapitre VII - Dispositions finales
Article 17 - Signature, ratification, acceptation, approbation
La présente Convention est ouverte à la signature des Etats membres du Conseil de l'Europe. Elle sera soumise à ratification, acceptation ou approbation. Les instruments de ratification, d'acceptation ou d'approbation seront déposés près le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe.
 
Article 18 - Entrée en vigueur
La présente Convention entrera en vigueur le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de six mois après la date à laquelle quatre Etats membres du Conseil de l'Europe auront exprimé leur consentement à être liés par la Convention conformément aux dispositions de l'article 17.
Pour tout Etat membre qui exprimera ultérieurement son consentement à être lié par la Convention, celle-ci entrera en vigueur le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de six mois après la date du dépôt de l'instrument de ratification, d'acceptation ou d'approbation.
 
Article 19 - Adhésion d'Etats non membres
Après l'entrée en vigueur de la présente Convention, le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe pourra inviter tout Etat non membre du Conseil de l'Europe à adhérer à la présente Convention, par une décision prise à la majorité prévue à l'article 20.d du Statut du Conseil de l'Europe et à l'unanimité des représentants des Etats contractants ayant le droit de siéger au Comité des Ministres.
Pour tout Etat adhérent, la Convention entrera en vigueur le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de six mois après la date de dépôt de l'instrument d'adhésion près le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe.
 
Article 20 - Clause territoriale
Tout Etat peut, au moment de la signature ou au moment du dépôt de son instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion, désigner le ou les territoires auxquels s'appliquera la présente Convention.
Toute Partie peut, à tout moment par la suite, par une déclaration adressée au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe, étendre l'application de la présente Convention à tout autre territoire désigné dans la déclaration. La Convention entrera en vigueur à l'égard de ce territoire le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de six mois après la date de réception de la déclaration par le Secrétaire Général.
Toute déclaration faite en vertu des deux paragraphes précédents pourra être retirée, en ce qui concerne tout territoire désigné dans cette déclaration, par notification adressée au Secrétaire Général. Le retrait prendra effet le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de six mois après la date de réception de la notification par le Secrétaire Général.
 
Article 21 - Réserves
Tout Etat peut, au moment de la signature ou au moment du dépôt de son instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion, déclarer faire usage d'une ou plusieurs réserves à l'égard de l'article 6 et de l'alinéa a du paragraphe 1 de l'article 10. Aucune autre réserve ne peut être faite.
Toute Partie qui a formulé une réserve en vertu du paragraphe précédent peut la retirer en tout ou en partie en adressant une notification au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe. Le retrait prendra effet à la date de réception de la notification par le Secrétaire Général.
La Partie qui a formulé une réserve au sujet d'une disposition de la présente Convention ne peut demander l'application de cette disposition par une autre Partie; toutefois, elle peut, si la réserve est partielle ou conditionnelle, demander l'application de cette disposition dans la mesure où elle l'a acceptée.
 
Article 22 - Dénonciation
Toute Partie peut, à tout moment, dénoncer la présente Convention en adressant une notification au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe.
La dénonciation prendra effet le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de six mois après la date de réception de la notification par le Secrétaire Général.
 
 
Article 23 - Notifications
Le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe notifiera aux Etats membres du Conseil et à tout Etat ayant adhéré à la présente Convention ou ayant été invité à le faire:
toute signature;
le dépôt de tout instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion;
toute date d'entrée en vigueur de la présente Convention conformément à ses articles 18, 19, 20;
tout autre acte, notification ou communication ayant trait à la présente Convention.
En foi de quoi, les soussignés, dûment autorisés à cet effet, ont signé la présente Convention.
Fait à Strasbourg, le 13 novembre 1987, en français et en anglais, les deux textes faisant également foi,
en un seul exemplaire qui sera déposé dans les archives du Conseil de l'Europe. Le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe en communiquera copie certifiée conforme à chacun des Etats membres du Conseil de l'Europe et à tout Etat invité à adhérer à la présente Convention.
 
RAPPORT EXPLICATIF
La Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie, élaborée au sein du Conseil de l'Europe par le Comité ad hoc d'experts pour la protection des animaux (CAHPA), a été ouverte à la signature des Etats membres du Conseil de l'Europe le 13 novembre 1987.
Le texte du rapport explicatif, préparé par le comité ad hoc d'experts et adressé au Comité des Ministres du Conseil de l'Europe ne constitue pas un instrument d'interprétation authentique du texte de la Convention bien qu'il puisse être susceptible de faciliter la compréhension des dispositions qui y sont contenues.
 
I. Introduction
1. Le 8 mai 1979 (3e séance), l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a recommandé au Comité des Ministres "de charger le comité d'experts intergouvernemental compétent en la matière d'élaborer une convention européenne, portant en particulier:
i. sur le contrôle du commerce des animaux:
a. en imposant des normes sévères d'hygiène et de bien-être dans les élevages et dans les circuits commerciaux;
b. en interdisant l'importation d'animaux exotiques peu aptes à supporter le climat européen;
c. en invitant les négociants, en s'organisant en associations nationales et internationales, à élaborer un code de pratiques dont la mise en application permette un contrôle efficace;
ii. sur le contrôle des populations animales:
a. en rendant obligatoires la déclaration et le marquage des chiens, et en assujettissant éventuellement à une taxe spéciale les propriétaires de chiens dans les agglomérations urbaines à l'exception des personnes retraitées, des aveugles et des propriétaires de chiens de garde et de défense;
b. en instaurant la stérilisation gratuite, ou à prix réduit des chiens et des chats;
c. en prenant des mesures pour que, dans le cas où il s'avère indispensable de détruire des animaux errants dans l'intérêt de l'hygiène et de la santé publiques, ces opérations soient exécutées par un personnel qualifié, utilisant des méthodes à la fois humaines, modernes et scientifiques."
2. Lors de sa 7e réunion au mois avril 1980, le Comité ad hoc d'experts pour la protection des animaux (CAHPA), chargé par le Comité des Ministres de donner un avis sur la Recommandation 860 de l'Assemblée parlementaire, a estimé que les questions soulevées dans la Recommandation devaient être étudiées à l'échelle européenne, mais que cette étude ne devrait pas être commencée avant qu'il ait terminé ses travaux relatifs au projet de convention sur l'utilisation d'animaux vivants à des fins expérimentales.
3. En juin 1980, lors de la 320e réunion des Délégués, le Comité des Ministres a chargé le CAHPA "d'examiner l'opportunité d'élaborer un ou plusieurs instruments internationaux (conventions ou recommandations), au niveau européen, traitant les points énumérés aux alinéas i et ii du paragraphe 5 de la Recommandation 860 de l'Assemblée relative aux dangers de la surpopulation des animaux de compagnie pour l'hygiène et la santé de l'homme, et aux moyens humanitaires de les limiter".
4. Enfin, lors de la 328e réunion des Délégués (janvier 1981), le Comité des Ministres a chargé le CAHPA "d'examiner les aspects juridiques de la protection des animaux en vue de l'élaboration des instruments appropriés".
5. Les travaux du CAHPA sur la Convention ont commencé au cours de sa 13e réunion, en novembre 1983. Six réunions du comité ainsi que trois réunions du groupe de travail ont été ainsi consacrées à l'élaboration du projet de convention.
6. Le CAHPA a soumis le texte du projet de convention au Comité des Ministres le 6 juin 1986.
7. Le Comité des Ministres a adopté le texte du projet de convention le 26 mai 1987.
8. La Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie a été ouverte à la signature le 13 novembre 1987.
 
II. Considérations générales
9. L'examen des aspects juridiques de la protection des animaux a amené à la conclusion que les animaux détenus ou destinés à être détenus comme animaux de compagnie tireraient profit d'une protection juridique par le biais d'un instrument international approprié.
10. Il a été convenu qu'une telle protection juridique devrait être basée sur la sauvegarde de la santé et du bien-être de l'animal de compagnie lui-même comme cela avait été le cas pour les autres conventions élaborées jusqu'ici au sein du Conseil de l'Europe. Toutefois, lors de l'élaboration des diverses dispositions, il a également été tenu compte de la préservation des espèces sauvages menacées (septième paragraphe du préambule; paragraphe 2 de l'article 2), des problèmes causés par les animaux errants (paragraphe 2 de l'article 3; alinéa 2.b de l'article 10; articles 12 et 14), des dangers que peuvent représenter certains animaux pour la santé et la sécurité de l'homme (alinéa 3.b de l'article 4) et du contrôle des maladies (article 13).
11. On a estimé que, si la surpopulation des animaux de compagnie devait présenter des dangers pour la santé et l'hygiène de l'homme, certaines contre-mesures telles que la réglementation de l'importation et du commerce intérieur de certains animaux exotiques et la prévention et la guérison de maladies contagieuses dépasseraient les limites d'un instrument dont le but est la sauvegarde de la santé et du bien-être des animaux de compagnie et compliqueraient considérablement sa mise en œuvre.
12. Au vu de la mobilité des animaux de compagnie et de leurs propriétaires ainsi que du commerce international des animaux de compagnie et des produits qui leur sont destinés, la Convention a été rédigée de manière à permettre aux Etats non membres du Conseil de l'Europe de devenir Parties.
13. La Convention ci-après comprend trois parties:
A. Préambule;
B. Dispositions de fond (articles 1 à 14);
C. Dispositions d'application (articles 15 à 23).
 
III. Commentaires des dispositions de la Convention
A. Préambule
14. Parmi les préoccupations qui ont conduit à la conclusion de cette Convention, quelques-unes figurent déjà dans le préambule et seront davantage développées dans les articles suivants: l'élargissement de l'éventail des espèces animales détenues comme animaux de compagnie et le manque de connaissances et de conscience dans le domaine des animaux de compagnie.
B. Dispositions de fond
 
CHAPITRE 1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 - Définitions
15. La définition d'un animal de compagnie couvre:
a. les animaux qui vivent en compagnie de l'homme et notamment dans son foyer;
b. les animaux élevés à cette fin;
c. les animaux détenus pour la reproduction des animaux élevés à cette fin;
v d. les animaux errants et ceux de la première génération.
Sont exclus de cette définition, par exemple, les animaux qui sont élevés pour la production de denrées alimentaires, de laine, de peaux, de fourrures ou à d'autres fins agricoles, les animaux qui vivent dans des zoos et des cirques à des fins de spectacle et les animaux qui sont détenus à des fins expérimentales ou à d'autres fins scientifiques; toutefois, les Parties ont toujours la possibilité de couvrir dans leur législation nationale, par exemple, les chiens utilisés à des fins de travail.
16. Il a été reconnu que l'inclusion des animaux sauvages dans la Convention pourrait être considérée comme une reconnaissance de la possibilité d'utiliser ces animaux en tant qu'animaux de compagnie. D'un autre côté, l'exclusion des animaux sauvages pourrait créer un vide juridique qui laisserait ces animaux sans aucune protection. Finalement, Certains articles de la Convention (article 2, paragraphe 2; article 4, alinéa 3; article 14) ont été considérés comme présentant des garanties suffisantes en ce qui concerne la détention d'animaux sauvages capturés dans la nature.
17. Il appartient à chaque Partie de déterminer sur son propre territoire le nombre d'animaux qui sont concernés lorsqu'on parle de commerce ou d'élevage et de garde, à titre commercial, pour que ces activités soient couvertes par la Convention.
18. Il a été convenu qu'il fallait entendre par établissement à but non lucratif, les établissements autres que ceux dont les profits sont utilisés à d'autres fins que celles qu'ils se sont fixés.
Article 2 - Champ d'application et mise en œuvre
19. L'article 2 énumère les différentes catégories d'animaux de compagnie, tels que définis à l'article 1, auxquelles l'instrument s'appliquera. Sont exclus, par exemple, les chevaux de selle.
20. L'objectif du paragraphe 2 est double. D'une part, la protection dont jouissent les animaux de compagnie en vertu d'autres instruments internationaux - telle la Convention européenne sur la protection des animaux en transport international (1968) - ne peut être affectée par aucune disposition de cette Convention.
D'autre part, les animaux dont la détention ou la possession est contraire à un instrument juridique international pour la préservation de la vie sauvage ne peuvent être détenus en tant qu'animaux de compagnie dans les Etats qui sont Parties à un tel instrument juridique international. De tels instruments sont par exemple:
- la Convention sur le commerce international des espèces sauvages de flore et de faune menacées d'extinction (Washington, 1973);
- la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Berne, 1979);
- la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (Bonn, 1979).
21. Le paragraphe 3 confirme le principe selon lequel les Parties à la Convention peuvent, d'une part, prendre des mesures législatives plus strictes relatives à la protection des animaux de compagnie, et, d'autre part, étendre l'application des diverses dispositions aux animaux qui ne sont pas explicitement mentionnés dans cette Convention.
 
CHAPITRE II - PRINCIPES POUR LA DÉTENTION DES ANIMAUX DE COMPAGNIE
 
Article 3 - Principes de base pour le bien-être des animaux
22. Le premier paragraphe de l'article 3 contient une interdiction générale, qui s'adresse à tous, y compris aux pouvoirs publics, de causer à un animal de compagnie ou à un animal errant des douleurs, des souffrances ou de l'angoisse, qui ne sont pas nécessaires ou qui ne sont pas dans l'intérêt de l'animal lui-même.
23. Le principe exposé au paragraphe 2 selon lequel le détenteur d'un animal ne doit pas l'abandonner découle, de façon implicite, de l'article 4. La remise d'un animal à un refuge ou à une personne qui en a accepté la responsabilité n'est pas considérée comme un abandon au sens de la présente disposition.
Article 4 - Détention
24. Toute personne, y compris le personnel s'occupant d'animaux dans des institutions publiques, doit être tenue pour responsable de la santé et du bien-être de l'animal de compagnie concerné, conformément aux critères du droit civil interne, à moins que cette personne n'ait été forcée en raison de circonstances exceptionnelles à s'occuper temporairement de l'animal, ce qui normalement n'entre pas dans ses compétences.
25. Les besoins physiologiques d'un animal de compagnie ont été considérés comme suffisamment assurés par l'obligation faite au détenteur de fournir à celui-ci des installations et des soins, et notamment la nourriture, l'eau et l'environnement qui lui conviennent. En outre, il a été jugé nécessaire de faire référence aux besoins éthologiques de l'animal, y compris le besoin de bénéficier d'une attention adaptée à son espèce et à sa race.
26. Le paragraphe 3 a pour objectif d'éviter que tout animal, y compris un animal capturé dans la nature, ne soit introduit comme animal de compagnie dans un environnement inapproprié. Bien qu'à proprement parler un animal soit couvert par la définition des animaux de compagnie figurant à l'article 1 ainsi que par l'article 2, il ne peut être détenu dans les cas suivants:
a. lorsque l'environnement où il va être introduit ne remplit pas toutes les conditions requises; et
b. lorsque, même si toutes les conditions nécessaires sont réunies, les besoins physiologiques et éthologiques de l'animal l'empêchent de s'adapter à la détention en captivité ce qui est préjudiciable à son bien-être et peut même représenter un danger pour la santé et la sécurité de l'homme.
Article 5 - Reproduction
27. L'article 5 énonce le principe selon lequel dans l'élevage d'animaux de compagnie les personnes responsables de l'élevage devraient prendre soin de s'assurer que la santé physique et mentale de la progéniture et de la femelle n'est pas mise en danger.
Lors de la sélection de spécimens pour la reproduction, il faudrait veiller à éviter la transmission de schémas de comportement tels que des tendances agressives anormales, et des défauts héréditaires: par exemple, atrophie progressive de la rétine (conduisant à la cécité), têtes fœtales hypertrophiées (empêchant une naissance normale), et autres caractéristiques requises par certains standards de reproduction qui prédisposent à des problèmes cliniques tels que l'entropion et les déformations du voile du palais.
Article 6 - Limite d'âge pour l'acquisition
28. L'article 6 a pour objectif d'éviter que des animaux de compagnie ne soient introduits dans des foyers par des enfants de moins de 16 ans sans le consentement des parents ou d'autres personnes qui exercent la responsabilité parentale, étant donné que cela pourrait conduire à une situation où les exigences de l'article 4 ne sont plus respectées.
Article 7 - Dressage
29. Etant donné que le dressage peut être une source de stress grave pour l'animal, certaines méthodes de dressage étant même cruelles, le besoin de faire une disposition stricte en la matière a été ressenti. Cette disposition exige que l'animal ne soit jamais forcé à dépasser ses capacités ou sa force naturelles.
Article 8 - Commerce, élevage et garde à titre commercial, refuges pour animaux
30. L'article 8, paragraphe 1, premier alinéa, est une disposition transitoire qui stipule qu'à partir du jour de l'entrée en vigueur de la Convention, toutes les activités relatives au commerce, à l'élevage et à la garde, à titre commercial, d'animaux de compagnie ainsi qu'à la gestion de refuges pour animaux doivent, après une période spécifique, être déclarées aux autorités compétentes. Le deuxième alinéa stipule que, lorsque la Convention est entrée en vigueur, toute intention de se livrer à ces activités doit être signalée.
Si l'autorité compétente considère que les conditions sont remplies, ces activités peuvent continuer ou commencer. Il est entendu que chaque Partie est libre de délivrer ou non des permis pour l'exercice de telles activités. Une fois autorisées, les activités doivent être contrôlées, si cela est conforme à la législation nationale.
Si les conditions ne sont pas remplies, l'autorité compétente doit recommander des mesures pour améliorer la situation ou, si le bien-être des animaux est en jeu, pour faire cesser l'activité ou pour ne pas permettre son commencement.
Article 9 - Publicité, spectacles, expositions, compétitions et manifestations semblables
31. Tout en reconnaissant que certaines activités publicitaires pourraient inciter à la détention irresponsable d'animaux de compagnie attrayants, on a estimé que leur bien-être était couvert par le paragraphe 3 de l'article 4 et par l'article 14.
Le paragraphe 2 interdit, entre autres, le dopage des animaux dans le but spécifique d'accroître ou de diminuer leurs performances.
Article 10 - Interventions chirurgicales
32. Cet article a été libellé de manière à mettre l'accent sur l'interdiction des opérations chirurgicales effectuées principalement à des fins esthétiques ou de convenance personnelle du propriétaire et/ou de l'éleveur.
33. Il a été établi que l'éjointage des ailes des oiseaux est une opération chirurgicale, mais ne constitue que l'une des différentes méthodes destinées à empêcher les oiseaux de voler et est trop peu pratiqué pour être mentionné au paragraphe 1.
34. Il a été convenu que, pour les besoins de la Convention, le tatouage ne devrait pas être considéré comme une opération chirurgicale.
35. Il a également été convenu que l'exemple figurant à l'alinéa 1.d de l'article 10 relatif à l'ablation des griffes s'applique, en particulier, aux chats et aux chiens.
36. Les opérations chirurgicales sont interdites mais peuvent être effectuées si:
- elles sont considérées comme nécessaires par un vétérinaire, soit pour des raisons de médecine vétérinaire, soit dans l'intérêt de l'animal lui-même, comme, par exemple, l'ablation d'ergots;
- elles sont destinées à empêcher la reproduction.
37. De telles interventions doivent être effectuées par un vétérinaire, ou au moins sous son contrôle, et sous anesthésie si elles risquent de causer une douleur considérable à l'animal. Si aucune anesthésie n'est nécessaire, l'intervention peut être effectuée par des personnes qui en ont la compétence en vertu de la législation nationale.
Article 11 - Sacrifice
38. Etant donné que le sacrifice d'animaux de compagnie et d'animaux errants peut conduire à de nombreuses souffrances s'il est fait par des personnes qui n'ont pas l'expérience et les connaissances nécessaires, il a été convenu que normalement de tels animaux ne peuvent être mis à mort, ou anesthésiés en vue de leur mise à mort, que par un vétérinaire ou une autre personne qui a l'expérience et les compétences pour tuer un animal de compagnie, conformément aux exigences de cette disposition; en outre, il faudrait autant que possible éviter toute souffrance physique et morale à l'animal.
Il peut être fait exception à cette disposition si, dans des circonstances inhabituelles et pour le bien-être de l'animal, une autre personne doit procéder au sacrifice immédiat de ce dernier ou dans tout autre cas d'urgence lorsque la législation nationale autorise une autre personne à effectuer un tel sacrifice.
39. Le paragraphe 2 énumère les méthodes de sacrifice qui doivent être interdites, même si ces interdictions peuvent sembler découler des autres principes. Les méthodes d'asphyxie qui sont interdites ont été interprétées comme signifiant toute méthode par laquelle un animal est privé d'une quantité adéquate d'oxygène et de ce fait, et en conséquence directe, perd conscience ou meurt. Néanmoins, ceci n'exclut pas une méthode impliquant l'administration de gaz anesthésiants, tels que le C02, dans la mesure où il est administré avec une quantité d'oxygène adéquate dans l'air inhalé, de manière à provoquer une anesthésie de l'animal et non son asphyxie pure et simple. L'électrocution a été inclue parmi ces méthodes interdites, à moins qu'elle ne soit précédée de la perte de conscience immédiate.
 
CHAPITRE III - MESURES COMPLÉMENTAIRES CONCERNANT LES ANIMAUX ERRANTS
Article 12 - Réduction du nombre des animaux errants
40. L'article 12 stipule que, quand une Partie considère que le nombre des animaux errants constitue pour elle un problème, elle doit prendre les mesures législatives et/ou administratives qu'elle juge nécessaires pour réduire le nombre de ces animaux de façon humanitaire.
41. Le paragraphe a n'impose pas aux pouvoirs publics l'obligation de capturer, de détenir ou de sacrifier les animaux errants, si ces derniers posent un problème; mais si ces autorités décident de le faire, elles doivent utiliser des méthodes humanitaires.
42. Aux termes du paragraphe b, les Parties doivent en général prendre en considération certaines mesures mais peuvent décider elles-mêmes de les appliquer ou non.
43. On entend par "personne qui a trouvé un chien ou un chat errant", toute personne qui prend un tel animal sous sa garde. Les Parties doivent envisager d'encourager de telles personnes à le signaler à l'autorité compétente qui peut prendre des mesures conformes à la législation nationale, étant donné que l'un des objectifs devrait être de restituer, dans la mesure du possible, un animal errant ou perdu à son propriétaire, dans l'intérêt de l'animal.
Article 13 - Exceptions pour la capture, la détention et le sacrifice
44. Il a été convenu que, lors de l'exécution de programmes gouvernementaux d'urgence de contrôle des zoonoses, telles que la rage, il pourrait être dérogé aux dispositions de la Convention sur la capture, la détention et le sacrifice des animaux errants.
 
CHAPITRE IV - INFORMATION ET ÉDUCATION
Article 14 - Programmes d'information et d'éducation
45. L'article 14 a pour but de s'assurer que les dispositions de la Convention font l'objet d'une publicité parmi les personnes privées directement concernées par la mise en œuvre de certains des articles.
Il a été convenu que sur un certain nombre de points, tels que le dressage d'animaux par des personnes ayant les connaissances et les compétences appropriées, le fait que des animaux de compagnie soient offerts à des enfants en cadeau ou en tant que prix, la procréation non planifiée d'animaux de compagnie, l'introduction d'animaux sauvages en tant qu'animaux de compagnie et l'acquisition irresponsable d'animaux de compagnie, des résultats effectifs ne pourraient être obtenus qu'en informant et en éduquant les organisations privées et les individus; en conséquence, les Parties devraient encourager le développement de programmes d'information et d'éducation.
C. Dispositions d'application
 
CHAPITRE V - CONSULTATIONS MULTILATÉRALES
Article 15 - Consultations multilatérales
46. Il a été convenu que les objectifs d'une Convention sur la protection des animaux de compagnie seraient atteints plus facilement si les représentants des Parties avaient la possibilité de se réunir pour contrôler la mise en œuvre des dispositions ou pour développer des programmes communs et coordonnés dans le domaine du bien-être des animaux de compagnie. Afin d'éviter la constitution d'un nouvel organisme intergouvernemental à cette fin, il a été convenu de laisser aux Parties la possibilité de se réunir, dans le cadre des structures existant au sein du Conseil de l'Europe, tous les cinq ans ou toutes les fois qu'une majorité des représentants le demande.
 
CHAPITRE VI - AMENDEMENTS
Article 16 - Amendements
47. L'article 16 autorise les Parties elles-mêmes - c'est-à-dire sans adoption formelle du Comité des Ministres - à amender les dispositions de caractère technique dont l'adaptation aux changements de situation s'impose plus souvent et dont la modification n'est pas de nature à avoir des conséquences politiques directes pour le Conseil de l'Europe.
Les articles 15 à 23 peuvent, le cas échéant, être amendés dans un protocole d'amendement qui doit être adopté par le Comité des Ministres et qui entrera en vigueur après sa ratification par toutes les Parties.
 
CHAPITRE VII - DISPOSITIONS FINALES
Articles 17 à 23 - Dispositions finales
48. En général, les dispositions finales de cette Convention suivent le modèle de clauses finales pour les conventions et accords conclus au sein du Conseil de l'Europe, tel qu'adopté par le Comité des Ministres.
Article 19 - Adhésion d'Etats non membres
49. Il a été convenu que cette Convention devrait être ouverte à l'adhésion d'Etats non membres, comme c'est le cas pour toutes les conventions élaborées au sein du Conseil de l'Europe dans le domaine de la protection animale (voir également le paragraphe 12 ci-dessus).
Article 21 - Réserves
50. Il a été établi que des réserves ne devraient pouvoir être formulées que sur l'article 6 et l'article 10, ce dernier uniquement en ce qui concerne l'interdiction de la coupe de la queue.

 
http://www.chien.com/general/legislation/choisissez-pays/france/loi-2003-628-8-juillet-2003/protection-des-animaux-compagnie.html
 




Voir les commentaires

Quel genre de gens peut manger de la viande après avoir lu ça?Abattage rituel non etourdi interdit en Pologne.

29 Novembre 2012, 16:59pm

Publié par Jo Benchetrit

Mais, dans l’industrie, on ne peut pas se permettre d’attendre longtemps. Alors, quand de nombreuses bêtes sont encore conscientes, on se met à les dépecer, en commençant par couper les pattes de devant. Les vaches, toujours suspendues par une patte arrière, se débattent tant qu’elles peuvent. Mais leur destin est scellé. Le couteau de boucher continue sont œuvre. Après plusieurs minutes d’horribles souffrances, la mort est enfin au rendez-vous. Quelques jours plus tard, les steaks sont dans les assiettes.


Pour satisfaire les désirs des consommateurs de viande dans les pays développés, la majorité des terres agricoles dans le monde est de nos jours destinée à nourrir du bétail, alors même qu’une petite portion de ces terres serait largement suffisante pour nourrir directement toute la population mondiale.

 

Dialogue:

C'est bien. Mais est ce que ce sera aussi interdit dans les autres abattoirs car si tu suis l'actualité 

tu saurais que 
les animaux sont découpés et ecorchés vivants dans les abattoirs laïcs?
L'industrialisation de la viande, les cadences infernales, ça fait que l'abattage laïc nest qu'un leurre.
lire le dernier article de sciences humaines sur la question. Peux tu faire suivre mon mail, STP, Eva?
Alors,  inutile de   donner bonne conscience aux bouffeurs de bidoche non juifs ni musulmans, tant que tout le laïc ne sera pas clean.
mais bon, je pense que nous tous evitons ce genre de nourriture, non? 
de plus les 2 sortes d'abattage religieux ne sont pas identiques.
pour ce que j'en sais, l'abattage juif est supposé ne pas occasionner de souffrance.
Le but officiel, biblique et theorique est de vider du sang, comme dans tous les abattages, y compris laïcs*. 
Mais il y a un mais : un animal ayant souffert et tué par plus d'un coup de couteau n'est pas cacher. C'est beau dans l'intention, mais qui empechera la peur et la douleur? C'est juste un moindre mal de ne pas cisailler le cou, en plus!
D'où la formation de rabbins spéciaux pour ça, avec des couteaux ultra aiguisés.
Tout cela n'est pas le cas des abattages musulmans, où tous peuvent le faire, et doivent le faire pour l'Aïd, avec le couteau qu'ils veulent à ma connaissance.
Enfin, en theorie. Après, en pratique, j'en sais rien.
*sauf ds les abattages laïcs, les oiseaux comme pigeons et canards etouffés par vide d'air, quelle horreur!
Faut-il encore manger de la viande ?
Thomas Lepeltier

Mis à jour le 19/11/2012

<span style="font-size: 18pt; color: #ffcc00;" _mce_style="font-size: 18pt; color: #ffcc00;">&lt;span style="font-size: 18pt;" _mce_style="font-size: 18pt;"&gt;&amp;lt;iframe style="padding: 0px; margin: 0px; border: 0px initial initial;" _mce_style="padding: 0px; margin: 0px; border: 0px initial initial;" src="https://s-static.ak.facebook.com/connect/xd_arbiter.php?version=17#channel=f2b0f9f6a&amp;amp;amp;origin=http%3A%2F%2Fwww.scienceshumaines.com&amp;amp;amp;channel_path=%2Ffaut-il-encore-manger-de-la-viande_fr_29777.html%3Ffb_xd_fragment%23xd_sig%3Df3f63c5c9c%26" _mce_src="https://s-static.ak.facebook.com/connect/xd_arbiter.php?version=17#channel=f2b0f9f6a&amp;amp;amp;origin=http%3A%2F%2Fwww.scienceshumaines.com&amp;amp;amp;channel_path=%2Ffaut-il-encore-manger-de-la-viande_fr_29777.html%3Ffb_xd_fragment%23xd_sig%3Df3f63c5c9c%26" name="fb_xdm_frame_https" id="fb_xdm_frame_https"&amp;gt;&lt;/span&gt;</span>
  
Article issu du numéro 

>> Consulter le sommaire

Mensuel N° 243 - décembre 2012
Autorité : les nouvelles règles du jeu - 5€50
 J'achète ce numéro - 5€50

Pour que chaque année des milliards d’animaux ne soient plus élevés et tués dans des conditions abominables, il est nécessaire de diminuer fortement notre consommation de viande. Faut-il pour autant devenir végétarien ?

Demandez à vos amis s’ils accepteraient que l’on fasse souffrir des animaux pour leur plaisir. Très probablement, offusqués par la question, ils vous répondront « bien sûr que non ». Pourtant, s’ils mangent régulièrement de la viande pour se faire plaisir, ils savent bien qu’ils entretiennent une industrie qui inflige chaque année des souffrances effroyables à des milliards d’animaux.


Prenez les vaches. Avant d’en faire des steaks bien saignants, il a fallu les dépecer. Ce n’est pas une tâche facile. Dans un abattoir, les vaches ne sont pas tuées sans douleur. Elles doivent d’abord être étourdies, c’est-à-dire rendues inconscientes par perforation du crâne. L’intention est bonne. Mais les bêtes ne sont pas dociles. Elles bougent et se débattent. Quant aux personnes en charge de l’opération, elles ne sont pas toujours à la hauteur de la tâche. En plus, elles n’ont pas le temps de faire soigneusement leur travail. Rentabilité oblige, les cadences sont très élevées. Résultat : de nombreuses bêtes, simplement sonnées, restent conscientes. Or voilà que commence l’opération de dépeçage. On suspend donc à un crochet ces vaches toujours conscientes par une patte de derrière et on leur tranche la gorge. Pas pour les tuer ; juste pour qu’elles se vident de leur sang. C’est au cours de ce processus qu’elles sont censées mourir tranquillement.

 

Mais, dans l’industrie, on ne peut pas se permettre d’attendre longtemps. Alors, quand de nombreuses bêtes sont encore conscientes, on se met à les dépecer, en commençant par couper les pattes de devant. Les vaches, toujours suspendues par une patte arrière, se débattent tant qu’elles peuvent. Mais leur destin est scellé. Le couteau de boucher continue sont œuvre. Après plusieurs minutes d’horribles souffrances, la mort est enfin au rendez-vous. Quelques jours plus tard, les steaks sont dans les assiettes.


La vie rêvée des cochons d’élevage


Selon la réglementation imposée à l’industrie, ces scènes, dignes de films d’horreur, ne devraient pas se produire. Mais elles sont très courantes comme le révèlent nombre d’enquêtes (1). C’est logique : la mise à mort des animaux de rente se fait avec la même cruauté que celle qui préside à leur élevage. Prenez les cochons, par exemple. Ce sont des mammifères sensibles, très sociables et intelligents. Or la vie des cochons d’élevage est une abomination. Peu après leur naissance, leurs queues sont coupées, leurs dents sont meulées, et les mâles sont castrés, le tout sans anesthésie. Sevrés précocement, ils sont ensuite enfermés dans des enclos bondés, où ils peuvent difficilement se déplacer. L’air y est presque irrespirable et ils ne voient jamais la lumière du jour. Quand elles sont en âge d’être inséminées, les truies sont parquées individuellement 24 heures sur 24 dans une cage minuscule où elles ne peuvent pas se retourner. Les conditions sont telles que beaucoup de mâles et femelles meurent avant d’atteindre l’âge de l’abattoir. Quand ce moment est venu, les cochons qui ont eu la malchance de survivre sont entassés dans des camions, où pendant un voyage qui peut durer deux jours, sans alimentation et sans eau, ils doivent faire face à la violence de leurs congénères paniqués. À l’abattoir, saisis de peur, ils refusent d’avancer. Mais, sans pitié, à coups de bâton, les employés ont raison de leur résistance. Avec plus ou moins de succès, ces bonnes âmes tentent ensuite de les étourdir en les électrocutant. L’opération de dépeçage peut ensuite commencer, que les cochons soient conscients ou pas. Encore peuvent-ils s’estimer heureux : les conditions d’élevage des volailles sont pires (2). Face à cette cruauté, le prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer avait comparé la condition des animaux d’élevage à celle des Juifs dans les camps d’extermination nazis, avec cette différence que pour les animaux l’horreur n’a jamais de fin. Aussi avait-il parlé d’un « éternel Treblinka » pour caractériser leur situation (3).


Devant une telle abomination, il y a en gros trois attitudes. La première consiste à fermer les yeux sur la souffrance animale. C’est l’attitude la plus communément adoptée. La deuxième consiste à prôner l’élevage traditionnel, plus respectueux du bien-être des bêtes. La troisième attitude consiste tout simplement à refuser que des animaux soient tués pour être mangés. C’est le végétarisme. Quelle attitude adopter (4) ?


Une industrie jugée indéfendable


En dehors peut-être de quelques sadiques, personne ne défend en soi le martyre des animaux. Dans ces conditions, comment expliquer la pérennité de l’industrie de la viande ? Deux arguments lui servent souvent de justification. D’abord, tout en regrettant les souffrances des animaux, certains prétendent que l’alimentation carnée est une nécessité pour l’être humain et que, par conséquent, l’industrialisation de ce secteur alimentaire est indispensable pour nourrir une population croissante. Ensuite, des responsables politiques, des chefs d’entreprises et des employés de cette industrie avancent que son maintien est nécessaire pour faire vivre une population qui en dépend économiquement. En somme, à travers ces deux arguments, domine l’idée que la souffrance des animaux est dommage, mais nécessaire pour éviter celle des êtres humains. Est-ce crédible ?


Le premier argument est tout simplement infondé. Manger de la viande n’est pas une nécessité pour être en bonne santé. Certes, une alimentation carnée est source de protéines nécessaires à l’organisme. Mais celles-ci se trouvent également dans d’autres aliments (5). Pour l’anecdote, il faut savoir que l’athlète Carl Lewis, neuf fois médaillé aux Jeux olympiques, était végétalien au temps de sa plus grande splendeur (6).


La justification économique semble au premier abord plus sensée. Imaginons qu’un boycott généralisé de l’industrie de la viande soit un succès. Des millions de travailleurs dans le monde se retrouveraient au chômage. Cette dégradation temporaire de leur niveau de vie serait à prendre en compte. Mais, premièrement, que pèse-t-elle face aux souffrances sans commune mesure et sans fin des animaux si une telle industrie perdure ? Deuxièmement, comment ne pas se rendre compte que la fin de l’industrie de la viande serait créatrice d’emplois dans le reste de l’industrie alimentaire ?


Bref, les souffrances effroyables que l’industrie de la viande inflige chaque année à des milliards d’animaux ne semblent pas avoir d’autre justification que d’enrichir ceux qui sont à sa tête et de procurer du plaisir aux mangeurs quotidiens de jambon, de steaks ou de poulet. À notre époque, où les animaux apparaissent de moins en moins privés des qualités que les êtres humains possèdent (capacité à souffrir, à avoir des émotions, à raisonner, à élaborer une culture, etc.), il semble toutefois qu’un nombre croissant d’individus en vient à penser que cette industrie est indéfendable, et cela sans que ces individus aient besoin de prendre en compte les ravages écologiques que par ailleurs elle provoque (encadré p. 27).


Pour ne plus entretenir cette industrie cruelle, les carnivores pourraient décider de se tourner exclusivement vers l’élevage traditionnel. Enquêtes de terrain à l’appui, une chercheuse comme Jocelyne Porcher a montré que, dans ce type d’élevage, un animal n’est pas une chose que l’on exploite sans scrupule pour obtenir de la viande (7). Au contraire, un éleveur traditionnel veille au bien-être de ses bêtes, il établit des liens affectifs avec elles et il se prend souvent à les aimer. Il assure même la perpétuation de ces animaux de rente puisque, si le végétarisme se généralisait, il n’y aurait pratiquement plus de vaches, de cochons, de poules, etc., sur la surface de la Terre. Ce don de la vie a toutefois un prix. En retour, il faut que l’animal donne sa viande. Au moins, il a bien vécu.


La tentation de l’élevage traditionnel


Dans son essai Faut-il manger les animaux ? (L’Olivier, 2010), le romancier Jonathan Safran Foer avoue être touché par cette bonté des éleveurs traditionnels et se sent prêt à leur donner raison quant à la légitimité qu’il y aurait à manger leurs animaux. Il s’arrête toutefois au seuil de cette reconnaissance, pour une raison toute simple. De nos jours, la quasi-totalité des abattoirs relève de l’industrie de la viande. La vache, le cochon et la poule qui ont été élevés dans des conditions « champêtres » vont donc quand même subir, comme les animaux d’élevage industriel, une fin de vie horrible. Sans une réforme radicale des abattoirs, l’élevage traditionnel ne résout donc pas l’un des problèmes les plus criants de l’industrie de la viande.


Sachant que, en France, plus de 90 % de la viande consommée provient des élevages industriels, il faudrait également que les carnivores diminuent drastiquement leur consommation s’ils ne veulent plus entretenir cette industrie. Par sa nature artisanale, l’élevage traditionnel ne pourra en effet jamais répondre à un désir quotidien de manger de la viande. Tant qu’un quasi-végétarisme (un repas de viande par semaine environ) n’est pas instauré et que les abattoirs ne sont pas réformés, les consommateurs de viande seront donc toujours complices d’une industrie qui inflige des souffrances effroyables aux animaux.


La question du végétarisme


Reste la question de la mise à mort. Si une vache a passé de belles années dans un pré, pourquoi n’aurait-on pas le droit de la tuer de manière relativement douce pour s’en nourrir ? On pourrait avancer que manger de la viande est naturel, au sens où l’être humain l’a toujours fait et où les autres animaux le font aussi. Que l’on soit ou non végétarien, il est toutefois facile de comprendre que cette justification ne tient pas la route. D’abord, l’ancienneté d’une pratique ne lui apporte aucune légitimité. Par exemple, l’esclavage a duré des millénaires ; ce n’est pas pour autant qu’il faut le perpétuer. Ensuite, si les lions mangent bien les gazelles, les mâles peuvent aussi tuer les lionceaux qui ne sont pas les leurs. Quel carnivore trouverait légitime de prendre modèle sur cette pratique ? Peu, on imagine. Alors ? Comment justifier que l’on puisse tuer des animaux pour les manger ?


Les végétariens éthiques, c’est-à-dire ceux qui ne le sont pas pour des raisons diététiques ou religieuses, partent du principe qu’il ne faut pas faire souffrir les animaux quand ce n’est pas nécessaire (8). Or tuer des bêtes, même s’il était possible de recourir à des procédés indolores, reviendrait à leur faire du mal sans nécessité. Ce n’est pas la mise à mort en tant que telle qui pose problème aux végétariens éthiques. Tuer en douceur une vache en fin de vie serait envisageable, suggèrent-ils, si cela permettait d’abréger ses souffrances, par exemple. Mais envoyer à l’abattoir, comme le font même les éleveurs traditionnels, des animaux alors qu’ils sont encore très jeunes, c’est les priver sans nécessité d’une vie dont, en tant qu’individus, ils auraient pu jouir pleinement.


Le mangeur de viande peut-il être éthique ?


Dans son livre Apologie du carnivore (Fayard, 2011)Dominique Lestel s’en prend à cette volonté des végétariens éthiques de ne pas faire souffrir sans nécessité. Ce philosophe commence par reconnaître « que les justifications habituellement données du régime carnivore sont (…) plutôt inconsistantes ». Mais il pense pouvoir enfin justifier un tel régime en affirmant qu’un « homme qui n’infligerait plus aucune souffrance à un autre être vivant ne serait tout simplement plus un homme, ni même un animal, car un principe fondamental de l’animalité est précisément de souffrir et de faire souffrir ». Très en verve sur ce sujet, il écrit aussi que « la vie repose sur une forme de cruauté qu’il n’est ni possible ni souhaitable d’éradiquer ». Il en conclut qu’il faut assumer sans honte d’être un carnivore.


Aux yeux de D. Lestel, cette cruauté assumée n’implique pas qu’il faille manger de la viande n’importe comment. Il faut au contraire devenir un « carnivore éthique ». Cela veut dire au moins deux choses. Premièrement, il faut que la mise à mort entraîne chez l’animal le minimum de souffrance possible. D’où une condamnation sans appel de l’industrie de la viande de la part de D. Lestel. Deuxièmement, manger de la viande doit être vécu comme une dépendance vis-à-vis des animaux. Il faudrait d’ailleurs les remercier par une sorte de rituel. Le carnivore éthique serait ainsi ce mangeur de viande qui considère qu’il ne dispose pas d’un statut d’exception dans la sphère de l’animalité et qu’il a une dette vis-à-vis des animaux. Du coup, il devrait même accepter un jour de se faire manger.


Si l’on en juge par la critique cinglante que lui a adressée le végétarien Pierre Sigler, cette rare défense du régime carné apparaît problématique (9). Exemples de quelques mises au point. D. Lestel accuse les végétariens d’avoir le désir absurde de supprimer la souffrance dans le monde. C’est faux, rétorque P. Sigler, les végétariens veulent simplement ne pas faire souffrir sans nécessité les animaux. D. Lestel affirme que la seule façon de reconnaître son animalité est de manger de la viande. C’est stupide, répond P. Sigler, on peut faire l’amour. D. Lestel considère que manger de la viande marque notre dépendance vis-à-vis des animaux. C’est une escroquerie, s’indigne P. Sigler, il n’y a aucune dépendance puisque tout être humain qui a accès a des protéines végétales peut se passer de viande. Enfin, D. Lestel se dit prêt à donner son corps à manger, mais bien sûr uniquement quand il sera mort. Exaspéré, P. Sigler rappelle que les animaux n’ont pas cette chance d’avoir une vie pleine avant de se faire occire.


La question du spécisme


S’il y a une telle incompréhension entre les carnivores et les végétariens éthiques, c’est que, à la différence des seconds, les premiers estiment que l’on peut tuer les animaux parce que ce ne sont que des animaux. Cette justification relève de ce qu’on appelle le « spécisme ». Ce mot est formé par analogie avec « racisme » et « sexisme », qui désignent une discrimination injustifiée selon la race ou le sexe. Est raciste, par exemple, celui qui estime que l’on peut mettre les Noirs en esclavage pour la simple raison qu’ils sont Noirs. De la même manière, être spéciste, c’est assigner différentes valeurs ou droits à des êtres sur la seule base de leur appartenance à une espèce, et non pas en fonction de leurs intérêts propres. Par exemple, vous êtes spéciste si vous vous offusquez que l’on mange du chat, mais pas du cochon. En revanche, vous êtes antispéciste si vous prenez en compte l’intérêt des animaux indépendamment de l’espèce à laquelle ils appartiennent.


La très grande majorité des végétariens éthiques sont antispécistes. Ils récusent l’idée d’accorder des considérations morales de façon arbitraire à telle espèce et pas à telle autre. Or le statut moral des animaux se pose parce que, à la différence des légumes ou des pierres, ce sont des êtres sensibles capables de souffrir. Du coup, contrairement à ce dont on l’accuse parfois, cet antispécisme n’incite pas à accorder aux animaux les mêmes droits qu’aux êtres humains. Qui voudrait en effet donner aux vaches le droit à l’éducation ? Mais il incite à prendre en compte cette capacité des animaux (êtres humains compris) à souffrir, notamment en agissant, dans la mesure du possible, de façon à ce qu’ils ne souffrent pas sans nécessité. Les antispécistes soulignent d’ailleurs que tout le monde trouvera monstrueux, par exemple, que l’on crève l’œil d’un chat juste pour s’amuser. Pourquoi alors, se demandent-ils, ne pas aussi condamner les souffrances infligées aux animaux que l’on mange ? Sur ce point, ils n’attendent pas une condamnation partielle qui s’accommoderait d’améliorations des conditions dans lesquelles vivent ces animaux. Ce serait, à leurs yeux, comme si on cherchait à améliorer les conditions des esclaves sans remettre en cause l’esclavage. Selon eux, la seule position cohérente est d’arrêter de tuer les animaux pour les manger.


Le carnivore comme le violeur ?


Bien sûr, les carnivores résistent à une telle argumentation. Ils disent que la souffrance infligée aux animaux n’est pas inutile. Elle sert à leur apporter, à eux les carnivores, du plaisir. D. Lestel reproche ainsi aux végétariens éthiques de prétendre lutter contre la souffrance et pourtant de vouloir faire souffrir les carnivores en les privant de viande. Dans sa critique de D. Lestel, P. Sigler cherche à montrer l’absurdité de ce raisonnement en le transposant au cas du viol. Voici ce que cela donne : il existe une loi qui punit le viol parce qu’un tel acte fait souffrir celles et ceux qui en sont victimes ; mais ce faisant, cette loi impose aux violeurs potentiels d’immenses frustrations ; par conséquent, en voulant éviter que des personnes souffrent en étant violées, cette loi en fait souffrir d’autres ; ce qui montre bien qu’il n’est pas juste de vouloir interdire le viol pour diminuer la souffrance de ses victimes !


À leur décharge, il faut reconnaître que les carnivores qui acceptent que des animaux soient tués pour leur plaisir ne font qu’adopter la position schizophrène de notre société, comme le souligne parfaitement la juriste Marcela Iacub dans ses Confessions d’une mangeuse de viande (Fayard, 2011). Dans ce livre, elle raconte comment, après avoir été très carnivore, elle a été conduite au végétarisme à la suite de trois « révélations ». Grâce à l’acquisition d’une chienne, elle s’est rendu compte que les animaux sont des individus sensibles, ayant des désirs et des intentions. Grâce à un texte de Plutarque, elle comprit qu’ils veulent vivre et nous supplient de ne pas les tuer. Enfin, grâce à une décision de justice, elle prit conscience de la complète incohérence de notre relation aux bêtes. Il se trouve en effet que, en 2007, un individu a été condamné pour avoir sodomisé son âne. Vu les spécificités anatomiques des ânes et des hommes, cet acte ne semble pas avoir causé de souffrance chez l’animal. La justice a néanmoins considéré que, en l’absence de consentement, c’était un viol qu’il fallait punir. Or cette même justice autorise cet individu, qui est le propriétaire de l’âne, à le faire écorcher pour le manger. M. Iacub n’avait jamais été frappée à ce point par l’absurdité qu’il y a, d’un côté, à accorder à juste titre des droits aux animaux puisque ce sont des êtres sensibles, et, d’un autre côté, à leur dénier le droit le plus élémentaire, celui de vivre. Ne pouvant plus accepter cette incohérence, elle ne vit pas d’autre option que de devenir végétarienne. Ce qui montre finalement qu’à travers la question du végétarisme se pose celle de notre cohérence. À méditer avant de passer à table…

L'industrie de la viande détruit la planète

Consommer autant de viande qu’on le fait dans les pays développés est une catastrophe d’un point de vue écologique. Il n’y a pas un mois qui passe sans qu’une nouvelle étude montre à quel point l’industrie de la viande est l’une des principales causes de la déforestation dans le monde, du réchauffement climatique, de la pollution et même de la détérioration de la santé des êtres humains. Il faut bien comprendre que l’obtention de protéines animales à partir de protéines végétales a un rendement très faible.
Ce qui implique que, pour satisfaire les désirs des consommateurs de viande dans les pays développés, la majorité des terres agricoles dans le monde est de nos jours destinée à nourrir du bétail, alors même qu’une petite portion de ces terres serait largement suffisante pour nourrir directement toute la population mondiale. En plus, comme cette consommation ne cesse de croître, les forêts tropicales (au Brésil, en Argentine et ailleurs) se réduisent actuellement comme peau de chagrin. Ensuite, l’intense activité des fermes d’élevage génère des milliards de tonnes de déchets qui polluent, plus que les autres industries, les sols et les rivières. Il faut également mentionner les grandes quantités de gaz que cette industrie rejette dans l’atmosphère et qui contribuent fortement à la fois aux pluies acides et au réchauffement climatique. Enfin, alors que la grande consommation d’antibiotiques est une bombe à retardement pour la santé humaine, puisqu’elle rend les bactéries résistantes, et que les pouvoirs publics tentent
de la juguler, l’industrie de la viande continue quant à elle tranquillement à bourrer d’antibiotiques les bêtes qu’elle massacre.
Le plus étonnant est que, à l’heure du repas, presque personne ne semble se préoccuper de cette situation ubuesque…

 

Bidoche. L’industrie de la viande menace le monde

Fabrice Nicolino, Les Liens qui libèrent, 2009.

Thomas Lepeltier

NOTES

1. 

Voir Gail A. EisnitzSlaughterhouse. The shocking story of greed, neglect, and inhumane treatment insida US meet industry, 2e éd. Prometheus Books, 2007, et Jean-Luc Daub, Ces bêtes qu’on abat. Journal d’un enquêteur dans les abattoirs français (1993-2008), L’Harmattan, 2009). Pour regarder un exemple de cette « boucherie », il suffit d’accéder à la vidéo Devenez végétarien postée sur YouTube par oona1135.

 
2. 

Sur le Web, il existe de multiples vidéos montrant cet enfer où sont plongés les animaux de rente. Par exemple Farm to Fridge. The truth behind meat production.

 
3. 

Charles PattersonUn éternel Treblinka, Calmann-Lévy, 2008.

 
4. 

Cette question se poserait dans des termes similaires vis-à-vis des poissons puisque, de l’hameçon du pêcheur du dimanche à la pisciculture industrielle, ces animaux subissent également d’effroyables souffrances. Sur la sensibilité des poissons, voir Victoria Braithwaite, Do Fish Feel Pain ?, Oxford University Press, 2010.

 
5. 

Voir l’étude de l’Association américaine de diététique, « Vegetarian diets », Journal of the American Dietetic Association, 2009, vol. CIX, n° 7, juillet 2009.

 
6. 

Carl Lewis, « Introduction », in Jannequin Bennett, Very Vegetarian, Rutledge Hill Press, 2001.

 
7. 

Jocelyne PorcherVivre avec les animaux. Une utopie pour le XXIe siècle, La Découverte, 2011.

 
8. 

Sur les différentes approches de l’éthique animale dont s’inspirent les végétariens éthiques, voir Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, L’Éthique animale, Puf, 2011.

 
9. 

Pierre Sigler, « Apologie de la mauvaise foi. L’inconstitante Apologie du carnivore de Dominique Lestel », Les Cahiers antispécistes, n° 34, janvier 2012. (accessible sur www.cahiers-antispecistes.org).

 

 

Voir les commentaires

Pour les psy et pour les autres: corrida, une verité qui derange.

28 Novembre 2012, 23:10pm

Publié par Jo Benchetrit


je transmets de marie bernadou, psychologue:

Bonsoir à toutes et à tous, 

Une fois n'est pas coutume, j'envoie cette information à tous mes contacts mails "psys" (veuillez m'excuser pour les doublons). 

Voici un article tout à fait intéressant, et synthétique, pour celles et ceux qui sont prêts à (sa)voir ce qu'est la réalité de la corrida :

http://annagaloreleblog.blogs-de-voyage.fr/archive/2011/11/17/corrida-des-verites-qui-derangent.html

Pour celles et ceux qui veulent signer l'appel des psys contre l'accès à la corrida pour les moins de 16 ans : 

http://pas-de-corridas-pour-les-enfants.over-blog.fr/pages/TEXTE_DE_LA_MOTION_ET_LISTE_DES_SIGNATAIRES-3947541.html
(Possibilité de signer en cliquant sur le côté droit "Pour nous rejoindre")

Merci de faire passer. Au-delà du clivage pour/contre, il me semble que ce genre d'article peut au moins susciter une réflexion et des débats.

Bien cordialement à toutes et tous, 

MB

Voir les commentaires

Une manif contre le handballer Guynel Pintor , Tortionnaire de ses chiens....HA! faut dire que les Antilles sont n° 1 de la maltraitance animale de France.

28 Novembre 2012, 22:45pm

Publié par Jo Benchetrit

Déshonorant pour la France d'avoir un tel  sujet  psychopathe  s'en tirer avec une sanction ridicule vu ses crimes. Il a martyrisé de nombreux chiens. Mais n'écope  pas d'1 seul jour de prison ferme...quel laxisme écoeurant!Deux rescapés rendus invalides sous les coups et un troisième mort sous la torture, enfermé dans un sac poubelle retrouvé dans une rivière de Sélestat...

Je transmets:

Mercredi 28 novembre 2012

CHIENS GUYNEL PINTOR TORTIONNAIRE

 

Pintor dehors ou repens-toi !

 

Une nouvelle manifestation contre le joueur Gynel PINTOR est annoncée lors des rencontres de D1 NANTES - SELESTAT les 11 et 12 mai 2013.

En quelques jours, 9228 personnes précisément ont lu les deux pages consacrées les 24 et 25 novembre 2012 au tortionnaire de chiens Guynel PINTOR, maillot 15 indésirable du SELESTAT ALSACE HANDBALL club. Depuis sa création, il y a moins d'un, c'est un chiffre rarement atteint par un petit blog comme Animalus recevant une moyenne de 450 visiteurs uniques par jour avec des pics plus élevés. Sans compter les milliers de partages sur les réseaux sociaux, on peut dire que PINTOR a fait fort ! 

Comment, en effet, trouver des circonstances atténuantes, excuser et pardonner l'acharnement barbare  que Pintor a exercé à l'encontre de ses propres chiens ? Deux rescapés rendus invalides sous les coups et un troisième mort sous la torture, enfermé dans un sac poubelle retrouvé dans une rivière de Sélestat...

Ces actes de cruauté répétés n'ont pas échappé aux protecteurs des animaux depuis la récente et faible condamnation de Pintor par le tribunal correctionnelle de Colmar à 4 mois de prison avec... sursis. La prison ferme lui aurait valu le banissement de son club. Une justice qui aurait tenu compte de la notoriété de Pintor, espoir montant du handball français ? 

Rassemblement citoyen contre Guynel Pintor

De mémoire de sportif, on n'a jamais vu un Pintor sur un terrain !   Pour mettre un terme à sa carrière de tortionnaire PRO et de joueur sans valeurs morales, toute la France se mobilise contre cet individu qui souille le handball, la ville de SELESTAT et la Protection Animale.  Son club a décidé de l'écarter de l'entraînement des jeunes joueurs mais pas du banc de touche. Des cyberactions sont en cours et, après les Alsaciens, ce sont les Bretons qui s'affairent à préparer à PINTOR un accueil digne de son pedigree en mai 2013. A cette occasion, un site citoyen a été créé : Rassemblement contre Guynel Pintor à Nantes. 

De nombreuses rencontres sont encore au programme du championnat de France de la D1: CHAMBERY, TOULOUSE, CESSON-RENNES, TREMBLAY, BILLERE, DUNKERQUE, MONTEPELLIER, AIX... et bien-sûr à SELESTAT où le SAHB, actuellement en 9ème place sur 14, recevra encore PARIS, CRETEIL, SAINT-RAPHAËL, IVRY selon le calendrier officiel ici :

http://www.ff-handball.org/competitions/championnats-nationaux-mf/d1m/resultats.html

La polémique sur HAND-PLANETE : réunion Pintor le 30 novembre !

Son club entreprend des démarches de "rachat" auprès de la SPA de Ebersheim qui n'avait certainement pas les moyens d'aller en appel vu qu'elle lance des SOS nourriture pour ses chats. Mais ne nous y trompons pas,  cela reste une initiative de blanchiment d'image du club pas de Pintor, devenu un personnage détestable même si certains lui trouvent des excuses aberrantes de type "erreur de jeunesse", à 21 ans ! Il ne s'agit pas seulement de cruautés "sur son chien" car il n'a été condamné que pour la dernière affaire sur son Berger Malinois. Trois animaux connus ont été martyrisés et son Sharpei en est mort. Voici le communiqué du SAHB publié aujourd'hui sur le site Hand-Planète :

Sélestat Alsace Handball

"Bonjour,

Reconnu coupable d’actes de cruauté sur son chien, Guynel Pintor, joueur du SAHB, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 3800 € d’amende par le tribunal correctionnel de Colmar. N’ayant pas été l’objet d’un appel ni par le joueur ni par la SPA -qui avait porté plainte- cette sanction est devenue définitive lundi 26 novembre 2012.
Le club rappelle que Guynel Pintor a assumé devant la justice l'entière responsabilité de ses actes et que son club, ses dirigeants, ses joueurs et supporters ne peuvent être tenus partis prenante au regard des actes regrettables qu'il a commis.

 
L’ensemble du club condamne fermement les actes commis et ne les cautionne aucunement. Les faits reprochés à Guynel Pintor étant strictement liés à sa vie personnelle, le club, ayant consulté son avocat, ne prendra pas de sanctions disciplinaires à l’égard du joueur.

 

Cependant, face à ces événements, le club a décidé d'agir en respectant le cadre imposé par la loi française et, au lendemain de la condamnation de Guynel Pintor, a convoqué le joueur afin de lui signifier sa profonde désapprobation à l’égard de son comportement inqualifiable.

 

Le club a aussitôt demandé au staff médical de mettre en place une prise en charge psychologique pour l’intéressé avec un accompagnement permanent.

 

Le Club a également sollicité le Président de la SPA locale pour mettre en place une action commune en faveur de la cause animale. Une réunion se tiendra à ce sujet ce vendredi 30 novembre. 


Par ailleurs, même si Guynel Pintor a toujours été très apprécié des enfants et les témoignages des parents sont nombreux à le confirmer, le club a décidé de suspendre jusqu'à nouvel ordre toute intervention de M. Pintor auprès des jeunes.

Cordiales salutations."

Ne manquez pas de donner votre avis courtois ici : http://www.hand-planet.com/Polemique-Pintor-Selestat-frappait-son-chien_a18955.html 

Pétition ou repentir sincère ?

L'initiative d'une pétition est à l'étude pour demander à la FFB, fédération française de handball son exclusion définitive des clubs, même s'il n'a pas commis de faute professionnelle. A moins que PINTOR ne fasse un communiqué de presse personnel dans un journal sportif, qu'il demande pardon à ses chiens en les nommant  ; pardon à toute les associations de protection animale ; qu'il annonce et effectue un don ou partenariat auprès de la SPA DE MOYENNE-ALSACE à Ebersheim qui a reccueilli sa dernière victime sanglante ; enfin, que PINTOR parraine officiellement un refuge de protection animale qui pourrait être le RSP MARTINIQUE, département dont il est originaire, et lui verse des subsides sur ses royalties, d'ailleurs déductibles des impôts. Mais que tout ceci ne soit pas téléguidé par un club terni qui veut redorer son blason !

C'est sans  doute à ces conditions que les défenseurs des animaux le laisseront tranquille. Mais PINTOR aura-t-il le courage de faire face honnêtement à ses adversaires et de faire amende honorable publique ? Pintor a des choix  à faire : c'est lui seul qui voit, son club ne peut pas et ne doit pas le faire à sa place. 

Pour prendre exemple sur des toréros repentis dont Alvaro MUNERA (une page d'Animalus du 24 août 2012 toujours très lue), celui-ci a demandé pardon officiellement, bien que la corrida soit une immonde tuerie légalisée, et consacre désormais sa vie à protéger les animaux depuis son fauteuil roulant.  

Repentir : Anti corrida un toréro au grand coeur Alvaro MUNERA raconte...

http://animalonestmal.over-blog.com/article-anti-corrida-un-torero-au-grand-coeur-alvaro-munera-raconte-109364681.html

Lire en rubrique spéciale "Guynel Pintor bourreau" : 

Le 24 novembre 2012 http://animalonestmal.over-blog.com/article-selestat-animalsace-manifestation-contre-guynel-pintor-handballeur-tortionnaire-de-chiens-impuni-112784270.html

Le 25 novembre 2012 http://animalonestmal.over-blog.com/article-selestat-67-handball-le-bourreau-de-chiens-guynel-pintor-a-eu-des-visiteurs-en-colere-112822946.html

RSP Martinique Respecter Soigner Protéger :  

http://www.rspmartinique.org/#Accueil.E

Alerte nationale à toutes les associations !

Les cyberactions se poursuivent sur le mode crédible "fair-play".  

Merci de votre modération et participation.

https://www.facebook.com/RassemblementContreGuynelPintorANantes?ref=hl

Bien amicalement,

Cerizette

Le 28 novembre 2012

 

Voir les commentaires

Diego, superbe berger allemand de 8 ans perdu trouvé à paris sera tué à la fourrière de genevilliers si pas d'accueil rapide!

28 Novembre 2012, 22:23pm

Publié par Jo Benchetrit

Urgence.Si vous le reconnaissez, si vous connaissez qq quia perdu son BA, viiite. il est très gentil et intelligent.
Va etre tué car à la SPA de genevilliers, ils ne gardent pas les chiens bien longtemps quand ils ont plus de 6 ans.

si vous le voulez, l'accueillir, ou l'adopter:

tel  GWEN LEFFAD : 06656507190

merciii.

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Contre l'admiration pour le style de Celine, n'oubliez pas le réel atroce qu'il a provoqué avec ses potes.

26 Novembre 2012, 18:41pm

Publié par Jo Benchetrit

http://www.musees-franchecomte.com/gallery_images/site_1/102/750/3094/affiche-petain-musee-resist.jpg

<Celine, grand écrivain? Mais à ce stade, on ne peut pas lui décerner de  lauriers, Too much est trop 

 

OUI, Je suis PLUS FRANÇAISE que lui.Je n'ai pas offert la France et son honneur, ainsi qu'une partie des français aux allemands et à leurs bourreaux, moi!

Je rappelle que cette putain de Petain n'était plus maréchal pour   crimes contre l'humanité.
On l'a degradé et c'est...dégradant pour celui qui le dit de lui rendre ses galons perdus dans le fleuve de sang de ses victimes.

 

Son exposition sur "le" juif et la France a montré une galerie de portraits et caricatures  assez immondes "du" juif montré comme le plus laid possible...tels que le  décrivait l'horrible Bagatelles* pour un Massacre de Celine. Donc, M. l'abject  Petain et votre fan le parano Celine, si vous me lisez d'où vous ne pouvez pas plus pourrir que vous l'etiez dejà, sachez que les mannequins les plus recherchés sont certes, réjouissez vous, les aryens scandinaves,mais aussi les israéliens.

On est loin de vos fantasmes:http://jssnews.com/wp-content/uploads/2009/12/item_img_zoom_1907_fr_expo_juif_france-215x300.jpg

 



http://alyaexpress-news.com/wp-content/uploads/2012/07/mia-Kirshner.jpg

comme:
L'actrice canadienne vraiment jolie : Mia Kirshner

Mecs: j'aime bien Mahler!

ou
*Voici des extraits de la 13° partie du honteux délire de Celine:

La 14eme partie de "BAGATELLES POUR UN MASSACRE"

de LOUIS-FERDINAND CELINE est ICI

et ICI ses autres pamphlets.


"S’il faut des veaux dans l’Aventure, qu’on saigne les Juifs ! C’est mon avis ! Si je les paume avec leurs charades, en train de me pousser sur les lignes, je les buterai tous et sans férir et jusqu’au dernier ! C’est la réciproque de l’Homme.
Je voudrais qu’il soit proclamé, pour que le peuple sans vertèbres, dit français, retrouve un peu son amour propre, absolument conclu, certain, trompeté universellement, qu’un seul ongle de pied pourri, de n’importe quel vinasseux ahuri truand d’Aryen, vautré dans son dégueulage, vaut encore cent mille fois plus, et cent mille fois davantage et de n’importe quelle façon, à n’importe quel moment, que cent vingt-cinq mille Einsteins, debout, tout dérétinisants d’effarante gloire rayonnante... J’espère que l’on m’a bien compris ?..."
"Tout de même, il suffit de regarder, d’un petit peu près, telle belle gueule de youtre bien typique, homme ou femme, de caractère, pour être fixé à jamais... Ces yeux qui épient, toujours faux à en blêmir... ce sourire coincé... ces babines qui  relèvent : la hyène... Et puis tout d’un coup ce regard qui se laisse aller, lourd, plombé, abruti... le sang du nègre qui passe... Ces commissures naso-labiales toujours inquiètes... flexueuses, ravinées, remontantes, défensives, creusées de haine et de dégoût... pour vous !... pour vous l’abject animal de la race ennemie, maudite, à détruire... Leur nez, leur "toucan" d’escroc, de traître, de félon, ce nez Stavisky, Barmat, Tafari... de toutes les combinaisons louches, de toutes les trahisons, qui pointe, s’abaisse, fonce sur la bouche, leur fente hideuse, cette banane pourrie, leur croissant, l’immonde grimace youtre, si canaille, si visqueuse, même chez les Prix de Beauté,  l’ébauche de la trompe suceuse : le Vampire... Mais c’est de la zoologie !... élémentaire !... C’est à votre sang qu’elles en veulent ces goules !... Cela devrait vous faire hurler... tressaillir, s’il vous restait au fond des veines le moindre soupçon d’instinct, s’il vous passait autre chose dans la viande et la tête, qu’une tiède pâte rhétorique, farcie de fifines ruselettes, le petit suint tout gris des formules ronronnées, marinées d’alcool... De pareilles grimaces comme l’on en trouve sur la gueule des Juifs, sachez-le, ne s’improvisent pas, elles ne datent pas d’hier ou de l’Affaire Dreyfus... Elles surgissent du fond des âges, pour notre épouvante, des  tiraillements du métissage, des bourbiers sanglants talmudiques, de tout l’Apocalypse en somme !...
Malheur au damné ! Crève donc animal impossible !... Rebut ! Tu ne sursautes même plus d’effroi à la vue de tels monstres ! Tu ne vois pas ta torture et ta mort inscrites, ravinées sur ces hures ? Quel miroir te faut il donc ?... Pour voir ta propre mort ?... Toutes les laideurs veulent dire toutes quelque chose. Regarde ! Puisque tu es trop fainéant pour lire dans les livres, déchiffre au moins apprends à lire sur la figure des Juifs l’arrêt qui te concerne, personnellement, l’Arrêt, l’Annonce vivante, grimacière, de ton massacre.
Nous avons mille fois, cent mille fois pire que les Fermiers
Généraux. Nous avons les Juifs et les francs-maçons.
Juifs ! Fixe ! Vous crevez pas l’imagination !
Vous l’avez lourde et gaffeuse
Je ne suis pas le cagoulard N°1
Je ne suis pas payé par Goering.
Ni par Musso ni par Tardieu !...
Ni même par Mr. Rothschild ! (Tout est possible)
Je ne suis paye par personne...
Je ne serai Jamais paye par personne.
Je ne veux fonder aucun parti.
Je ne veux pas monter sur l’estrade.
Je ne veux dominer personne Je n’ai pas besoin d’argent.
Je n’ai pas besoin de puissance
Vraiment je n’ai besoin de rien.
Mais je suis chez moi, et les Juifs m’emmerdent
Et leurs manigances me font chier
Je le dis tout haut, à ma manière...
Comme je le pense.
Repos !
Fixe !... Si l’on refoulait tous les Juifs, qu’on les renvoie
En Palestine avec leurs caïds francs-maçons – puisqu’ils s’adorent –
Nous cesserions d’être "Intouchables"
Au pays des Emirs nègrites...
Nous n’aurions ni guerre, ni faillite...
Avant longtemps... longtemps... longtemps...
Et nous aurions beaucoup de places vides... immédiatement
Tout de suite... les meilleures en vérité...
Nos enfants n’auraient plus besoin
D’aller supplier, quémander...
Aux Juifs... francs-maçons... et autres bouliphages Ténias...
Vermines, "Fermiers lombricaux" de la Viande commune...
Quelques petits restes de pitance...
L’aumône... la charité...
Ils n’auraient plus besoin de supplier les Juifs
De bien vouloir les laisser vivre...
Subsister, sur leur propre territoire, encore un petit instant...
Sursis ! Avant d’aller crever pour eux...
Pour leurs diableries, leurs farces, leurs complexes...
Leurs prodigieuses ventrées
De pieuvres juives
Dans les furieuses terribles batailles.
Dans les grandes fournaises Kabaliques.
Repos !
Autrefois, quand les Juifs devenaient rétifs et insolents, les Rois devenaient cruels. Le Juif Simon ne voulait pas ouvrir ses trésors au Roi Henri III, le roi le fit venir, lui fit arracher 17 dents, séparant chacune de ces extractions de cette demande : "Prête-moi tes trésors..."
A la dix-septième le Juif céda. "

Voir les commentaires